Heu Cookie Dingler, le gars qui a piqué "The Passenger" à Iggy POP pour en faire "Femme Libérée"?
Non....
Et Thierry Hazard le gars qui a piquée "Ninja" pour les "Brouillards de Londres"

Bof pour les deux

Je ne vois pas vraiment le rapport entre les 2. COOKIE DINGLER a connu le succès avec un seul titre (à la musique reggae), qui est une véritable leçon de sociologie sur la condition moderne de nombreuses femmes, avant de retomber dans le néant.

De son côté, THIERRY HAZARD s'est revendiqué dès le début comme un artiste bubble-gum de variété pop truffant ses chansons de références aux '60s. Il a enchainé 5-6 tubes qui ont squatté les sommets du Top 50 pendant plus d'un an. 3 ans plus tard, il a sorti un 2è album et un single ("Julie est trop prude") qui ont fait un bide, malgré un passage à la radio. On ne peut donc pas parler de "One hit wonder" pour lui, même si sa carrière a été éphémère.

Après, il me paraît difficile de parler de "style" pour un groupe dont la seule oeuvre connue est une chanson de moins de 4 minutes.

J'avoue être comme énormément de Français et ne connaître de Cookie Dingler que Femme Libérée. Il y a effectivement de ça dans l'approche vocale et le côté hyper-accessible ; par contre Cookie a une approche plus directement reggae.

Thierry a été et est peut-être toujours animateur radio à NRJ Tahïti... Beaucoup penseront que c’est là encore une blague,mais il n’en est rien. Il a animé quotidiennement MyNRJ et PlanèteHit, ainsi que des soirées pour arrondir ses fins de mois… non, en fait c'est un homonyme ! Il doit vraiment être sur Yuggoth, le nôtre ! Ceci dit, il ne nous manque guère : il n'a fait qu'une chanson depuis GPS, son premier groupe, et nous la ressortait à chaque fois en changeant les paroles ! Du coup, il fut puni er condamné à purger une peine éternelle chez les Fungis ! Bien fait, là !

Après l'échec de son second album, Hazard a effectivement disparu. J'avais lu, il y a déjà un paquet d'années, qu'avec les royalties du premier album il s'était retiré dans une île déserte : légende urbaine peut-être, mais jolie !

A mon avis : il est parti par Hazard, dans un train de la Gare Saint l'Hazard !

Thierry Hazard grandit à Sèvres. En 1982, il devient le chanteur du groupe GPS (Garage Psychiatrique Suburbain), dont le guitariste, Tom « Backerfix » Darnal, est devenu par la suite le claviériste de la Mano Negra. Le groupe sortira deux mini-LP chez Underdog. En 1988, il signe en solo avec CBS et enregistre avec Nick Patrick son premier simple "Poupée psychédélique", qui passe alors inaperçu.

La donne change avec la sortie de son deuxième single, intitulé "Le Jerk", qui rencontre un immense succès en France durant l'été 19903. Hissé à la 2e place du Top 50, le single est certifié disque d’or par le Syndicat national de l'édition phonographique avec plus de 500 000 exemplaires vendus. Thierry Hazard ressort alors à la fin de l'année 1990 "Poupée psychédélique" qui devient cette fois-ci un tube (300 000 ventes), se classant également 2e au Top 50 au printemps 19914.

Son premier album solo, "Pop Music", très inspiré par les années 1970, sort à la fin de l'année 1990 et rencontre le succès grâce aux deux titres déjà sortis en singles, mais aussi avec d'autres chansons qui passent en radio, comme "Les brouillards de Londres" (no 5 au Top 50, en 1991, 200 000 ventes), "Un jour c'est oui, un jour c'est non" (no 13, en 1992, 70 000 ventes) et "Les temps sont durs". Une reprise de "Tout, tout pour ma chérie" de Michel Polnareff figure également sur ce premier album, qui se vendra à 600 000 exemplaires.

En 1993, il sort son second album, "Où sont passés les beatniks ?", accompagnés des simples "Julie est trop prude" et "Où sont passés les beatniks ?".
Toutefois ces titres et l'album ne rencontrent qu'un succès d'estime (35 000 exemplaires). Après cet échec, Thierry Hazard disparaît des scènes médiatique et artistique.

Bon, évitons le politiquement correct tout d'abord !
Oui il y'a, non pas un, mais des accents français, je me souviens d'un petit génie anglais qui les imitait fort bien d'ailleurs et ça m'avais fait marrer ! (notamment le parisien, celui réputé sans accent, lol)
Oui on aime l'accent Québécois aussi !
Voici un petit lien sympa sur nos accents :https://www.youtube.com/watch?v=SGtmZIKtg9o

Mea culpa pour le trait d'humour. Il est vrai que nous autres Français avons un accent aussi, je n'arrive pas à le retrouver mais j'avais vu une vidéo avec une imitation de notre accent pour bien le mettre en exergue.

Et j'avais ri :)

voir ma chronique, il pourrait y avoir un début de réponse

Tom G Warrior aurait pas mal écouté CHRISTIAN DEATH à une époque apparemment si j'en crois certains propos lus dans une interview. De toute façon le monsieur a des goûts assez éclectiques (ROXY MUSIC, WALL OF VOODOO...).

le riff est pompé sur "i wanna be your dog " des stooges qui a lui même inspiré le fameux titre des VIBRATORS

Loran dit lui-même que c'est une reprise, il cite The Exploited, mais surtout The Vibrators...

Effectivement le riff (et les paroles dans leur thématique) sont très proches de ce titre qui a été écrit par... The Vibrators à la base. Reprise déguisée peut-être ?

"Troops Of Tomorrow" est un morceau des VIBRATORS. Les EXPLOITED en ont fait une reprise.

Il est bien sûr évident que "Les Rebelles" est plus qu'inspiré par ce titre.

PAS étonnnant, metallica et les misfits se sont influencés mutuellement

Oui, j'avais également remarqué.
C'est le même passage, il y a pas mal de plans à la Metallica dans ce titre

C'est vrai que durant l'accélération, on peut aisément penser à "Welcome Home" pour ce qui est de la ligne de chant.
Pour "Creeping Death", j'ai pas relevé par contre.

Pourrait-on classer Tears For Fears comme de l'Art Pop ? (ou du moins comme une forme d'Art Pop ?) Des albums comme "Songs from the big chair", ou a fortiori, "The seeds of love", méritent qu'on se pose la question ! C'est en tout cas une pop incroyablement plus "riche" que de simples "tubes synth-pop" standards !

Merci messieurs pour cet éclairage enrichissant.
Musicalement.

C'est une pop progressive. C'est à dire une pop plus recherchée et "arty" que la moyenne comme le disait mon collègue Walter Smoke.

On pourrait parler de pop prog donc plutôt que d'art pop, c'est nettement plus parlant (par exemple, Kate Bush en est une de ses représentantes les plus connues). Il en va de même pour toutes les étiquettes qui commencent par "Art" (Art Rock, Art Punk...).

Bonjour,

Au vu de tes commentaires sur le site, je doute que tu sois un inculte, mais admettons !

L'art pop, selon moi, est une dénomination visant à classer une musique usant clairement des canons de la pop, mais de manière plus "noble" et surtout plus ambitieuse que la moyenne, quitte à sacrifier le côté universel et attracteur (ou "catchy") inhérent au genre. C'est donc selon cette définition que j'ai classé Gone to Earth comme tel.

Pour faire bref et simplifier à l'extrême, on peut dire que la discographie de RUSH fonctionne par tétralogies, voire par pentalogies. soit 4 albums en studio suivis d'un album en concert qui résume les 4 albums studio qui précèdent, comme pour marquer un changement d'orientation musicale (ce qui est fréquemment le cas!).
Rush, Fly By Night, Caress Of Steel et 2112 plus le double live All The World's A Stage forment la première pentalogie de RUSH (dont la musique est plus marquée par le hard rock 'classique' d'influence Zeppeliniene avec quelques premières incursions lorgnant sur du rock progressif ainsi que la voix particulièrement aigüe de Geddy Lee).
A Farewell To Kings, Hemispheres, Permanent Waves et Moving Pictures plus le double live Exit...Stage Left forment la seconde pentalogie (où certains longs morceaux de forme progressive côtoient des compos bien plus ramassées ou la voix de Geddy Lee est bien plus maîtrisée et où quelques synthétiseurs font leur première apparition).
La 3ème pentalogie: Signals, Grace Under Pressure, Power Windows et Hold Your Fire ainsi que le live A Show Of Hands sont bien plus marqués par la présence des claviers et autres séquencers, donnant une couleur un peu 'new wave' et plus accessible à la musique du groupe (même si la guitare est toujours bien présente).
À partir de l'album suivant, le concept de pentalogie est bien plus flou car la musique de RUSH a moins changé par rapport aux premières années et si Presto et Roll The Bones ont des points communs, ce n'est plus vraiment le cas pour Counterparts et Test For Echo qui sont bien différents non seulement des précédents mais également entre eux, idem pour le triple live Different Stages qui suivit (et dont le 3ème CD de ce disque en concert est un enregistrement à l'Hammersmith Odeon de Londres en 1978, qui casse un peu la chronologie appliquée jusque là).
Vapor Trails, (le mini-lp de reprises) Feedback, Snakes & Arrows et Clockwork Angels n'ont également pas grand chose en commun.
Maintenant, dire quel serait l'album de RUSH le plus accessible? le plus hard?, le plus mélodique?, le plus calme? ...pas évident pour ma part car le groupe a toujours tenté de diversifier sa musique et ce, au sein d'un même album, donc pas simple de répondre à la question, cependant on peut dire sans trop se tromper que l'album Hold Your Fire est l'album le plus calme du trio, du moins celui qui est le plus lisse, le plus passe-partout de toute leur discographie. est-il pour autant leur album le plus mélodique et le plus accessible? je ne pense pas. ce qualificatif conviendrait mieux selon moi au superbe Power Windows qui a le mérite d'être plus énergique.
Pour le plus hard plus 'classique', j'hésite entre l'album éponyme de 1974 et le double live de 1976 All The World's A Stage pour ce qui concerne les premières années, sinon pour les albums plus récents, l'excellent Counterparts (1993), le très confus Vapor Trails (2002) ainsi que le sympathique Clockwork Angels (2012) peuvent prétendre au titre d'albums les plus hard de RUSH.

Casquette, lunettes roses, tignasse blonde? Chip Z'Zuff d'Enuff Z'Nuff assurément.

Non moi je dirais plutôt Jenna Jameson, pornstar, ou bien Daniel Craig avec les cheveux longs, ou encore Bruce Dickinson peroxydé...

Une chose est certaine : le personnage principal créé par C.B. est un mix entre Bret Michaels et Rob Halford.

Pourquoi pas Vince Neil ou Axl Rose !

Hey !
J'imagine que n'importe quel guitariste dira qu'il s'agit de la même suite de note, jouée à une vitesse similaire mais dans un contexte différent.
Chez Mike, c'est un pattern récurrent.
Bien à toi

Ah ah ah…! C'est marrant j'ai cru déceler dans pas mal de groupes de hard/metal les premiers accords de "Smoke on the water" et/ou "jumping jack flash"… C'est bizarre ce plagiat tout de même ! Hi , hi , hi… C'est normal docteur ; il n'y a que 7 notes plus les altérations de 1/2 tons !

Il y a effectivement une ressemblance que je n'avais pas remarqué. Mais pour moi ça s'arrête là...une ressemblance.
Ceci dit sans ta remarque je n'aurais jamais percuté car le contexte musical est complètement différent et j'ai du faire un gros effort pour faire le lien

Commencez par la compilation Echoes me semble approprié, elle résume bien la carrière du groupe, ses différentes facettes

Wish you were here est LA porte d'entrée pour découvrir Floyd ; varié, bien produit, facile d'accès, regroupant toutes les facettes du groupe. Un peu à l'instar de Yes avec "going for the one"

@ EROS:
Tu m'en vois ravi et je suis soulagé que tu le prennes ainsi.
Rien de tel que de partir à l'aventure seul, de se laisser tenter, quitte à connaître des déceptions, ces dernières forgent l'oreille.
Par ce biais, on sait aussi ce qu'on n'aime pas et je pense que c'est très important.

Bonne continuation pour la découverte de Pink Floyd!

Bon, bah j'ai toujours pas écouté celui ci, en revanche, j'ai craqué sur Animals, WYWH Meddle et Atom Heart Mother. Quatres merveilles dont je ne me passe plus.
@Clansman57 : tu as tapé dans le mille, j'aime juste avoir l'avis des autres passionnés, mais il est vrai qu'en définitive, chacun fait ses meilleures découvertes par soi même. Ce sont les plus belles, avec celles arrivant par hasard. Donc merci du message. Non je ne le prends pas mal, puisque je partage ce point de vue.
Bon bah c'est le prochain.
Merci à tous, et quel groupe.

Personnelement j'ai commencé avec celui-ci, à l'âge de 7 ou 8 ans, car mon père écoutait ça. A chaque fois mon audition, mon cerveau, mes sensations étaient transportées; à part l'intro et Us and Them qui me saoulent encore aujourd'hui d'ailleurs, plus de 30 ans après...Ce disque est pour moi immense car il contient un morceau unique en son genre: The Great Gig in the Sky. Et c'est du grand Rock Prog. Chacun ses gouts. Après j'ai enchainé par the Wall, que j'ai adoré (pas tout non plus).

@ Eros:
J'avais également peu d'amis avec lesquels je pouvais parler de musique étant plus jeune.
Et même encore aujourd'hui... c'est simple, je parle d'autre chose avec les gens, car j'ai parfois l'impression de les ennuyer lorsque j'aborde le sujet.
C'est pas si grave, ou du moins, ça ne l'est plus autant que lors de mes jeunes années durant lesquelles je pense qu'il est plus important encore d'échanger sa passion avec autrui, sous peine de se sentir parfois un peu seul au monde.

J'espère que tu ne le prends pas mal lorsque je te fais remarquer qu'il est aisé de nos jours de faire ses recherches par soi même.
C'est simplement plus gratifiant au final de procéder ainsi, car dépendre de l'avis des autres à chaque fois qu'on cherche à creuser un groupe qui nous intéresse est assez complexe, sachant qu'on possède tous une sensibilité différente, les avis divergeront.
C'est l'autre point pour lequel il est à mon sens important d'aller voir par soi-même.

C'était juste un conseil, après, libre à chacun de faire comme bon lui semble, il n'est pas interdit de poser cette question non plus(même si elle m'énerve un peu).
C'est juste une voie un peu "facile" je trouve.
Il faut savoir se munir de patience, tenter des expériences, laisser faire le temps et se forger son propre avis ensuite, savoir poser ses propres mots sur une oeuvre.
On vit dans un monde où l'on se laisse trop facilement influencer/impressionner...(et ça m'arrive aussi).
Je n'aime pas du tout ça.

J'espère en tout cas que tu sauras apprécier ce fantastique groupe, il y a de quoi faire!

Enjoy et bon week end!

J’ai pas de potes qui écoutent du rock/metal alors j’essaie de trouver des gens qui avec qui parler et avoir des conseils

"Dark Side of The Moon" quoi qu'on en dise, n'est pas si génial que ça. IL est bon, on ne va pas se mentir, mais de là à le qualifier de chef d'oeuvre interplanétaire au génie inégalé, faut pas pousser.
Je suis d'accord pour dire que "Wish you were here", bien que moins connu, est nettement plus consistant et représentatif du groupe. "Animals" aussi peut-être un bon départ. Même si beaucoup ne seront pas d'accord, je pense que "The Division Bell" peut-être également une belle porte d'entrée.
Par contre je pense aussi qu'il faut citer par quelques albums ne SURTOUT PAS commencer : "The final cut" ou "Ummagumma" sont prohibés !

Pourquoi ne pas investir avec un Best of dans un premier temps, histoire de voir si ça te convient ou pas?

Ou si tu as le temps, rien ne t'empêche de te munir d'une feuille et d'un stylo, de faire un tour sur Youtube et d'écouter chaque album (intégralement ou partiellement).

Difficile de se remettre à des conseils, tu prends le risque d'être déçu...
Et puis c'est devenu tellement facile avec internet aujourd'hui que ce type de question ne devrait même plus être posée!

Choix complexe car on ne connait pas vos goûts.
Mais pour bien débuter la carrière des Floyd, je vous invite à prospecter parmi ces 4 albums : Meddel - A Saucerful of Secrets - Atom Heart Mother - Wish You Were Here.

Tout dépend de ses préférences, évidemment. A Saucerful Of Secrets peut aussi être un bon choix.

Bien évidemment ... que non. Wish You Were Here me parait déjà plus indiqué, plus représentatif de touts les périodes du Floyd, notamment du fait de ses références à Syd Barrett. C'est le premier disque que j'ai écouté alors que The Wall sortait.

La version single de "Angel Eyes" (disco) est effectivement différente de la version album (pop-rock) et les premières éditions en CD de Manifesto avaient substitué la version album pour la version single. même chose avec le titre "Dance Away" en ce qui concerne les secondes éditions en 33t puis pour les premières éditions en CD qui avaient remplacé le morceau d'origine par la version single.
Il faudra attendre le coffret The Complete Studio Recordings en 2012 pour voir réapparaître les versions originales de "Angel Eyes" et "Dance Away" sur l'album Manifesto.

C'est sur un album et c'est le jeu de Knopfler qui peut faire penser vaguement à Dire Straitssur Slow Train Coming
Mais franchement je ne vois pas de ressemblance entre Dylan et DS, c'est bien la première fois que j'entends ce genre de comparaison !

@ Baker : également, certains passages de l'album "Love over gold" (Dire Straits) sonnent furieusement comme du Dylan; je pense spécialement au titre "It never rains"... c'est flagrant !

Ah je suis obligé de répondre au niveau de Dire Straits.

J'aime bien Bob Dylan sans plus sans moins. Pour moi, des paroles géniales ne sont rien sans un minimum mélodique derrière.

J'ai parlé de Dire Straits car l'album de Bob Dylan qui m'a vraiment intrigué, c'est Slow Train Coming. Et cet album, c'est Communiqué de Dire Straits en version améliorée. Ca me parait improbable qu'on ne soit pas d'accord avec ce constat.

Après, je connais très peu des autres Dylan.

Bizarre de ne pas accorder d'attention au texte surtout pour Dylan ! Les paroles sur l'album Highway 61 (et de Blonde on Blonde) ont quasiment changé le face de l'Amérique !
Et puis Dylan qui ressemble à Dire Straits ou l'inverse, j'ai du louper quelque chose ! ! !

@Baker : exactement comme tu le mentionnes, Dylan et Mark Knopfler (Dire Straits) sonnent un peu pareil, notamment niveau chant. Appréciant personnellement Dire Straits, insconsciemment écouter Dylan me rappelle un peu les sonorités de ce groupe, d'où mon certain intérêt pour Dylan (mais seulement quelques albums dont "Slow train coming")

Je rejoins l'avis de Nono et BAKER. Globalement je m'en tamponne des textes, pour moi aussi la musique prime sur le reste. Et quand je parle de musique, j'y inclus le chant car la voix est un instrument. Donc effectivement, de ce point de vue, Bob Dylan ne peut rien m'apporter. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais mis à part quelques titres comme "Lay Lady Lay", la version live de "Most Likely You Go Your Way (And I'll Go Mine)" sur Before The Flood, "Gotta Serve Somebody", "Jokerman" et une poignée d'autres morceaux, je n'accroche pas.

Hey !

Je me sens concerné, car de mon coté, je suis passionné par les paroles des chansons. Dans le cas du barde de Duluth, elles sont particulièrement importantes et belles. Les textes de Roberto sont ciselés, souvent très engagés, très marquants.

De manière générale, les textes des chanteurs folks sont souvent recommandables. Qui plus est, pour apprendre l'anglais - ou d'autres langues, la bossa nova pour le portugais, c'est génial -, les textes de nos groupes préférés c'est l'idéal..

Blonde on blonde est un peu plus romantique sans doute : "I want you" ou "Just like a woman" sont assez légères. Les plus beaux textes sont certainement sur The Freewheelin' et Times they are a changin'.

Bien à toi
Erwin

Je vais me permettre de répondre car la question m'interpelle aussi beaucoup. Je fais partie, comme Nono - et je le découvre, avec beaucoup de plaisir ! - de ces gens qui n'ont AUCUN intérêt pour les paroles, sauf si elles sont exceotionnellement géniales / accrocheuses / malignes, ou exceptionnellement nulles / pauvres / prosélytes / donneuses de leçon à deux balles.

Donc pour le cas Dylan, que je connais un peusans plus, c'est simple : je ne m'intéresse qu'à la musique et donc si effectivement j'ai du mal à comprendre la hype autour de ses albums 62/67, j'aime bien Desire et surtout je suis fan absolu de Slow Train Coming. Pourquoi ? Parce que Dire Straits, Nassau, la chaleur et le groove.

Sincèrement, je comprends très bien la question et je me la pose moi-même souvent, mais avant d'aller plus loin, il vous faudra écouter cet album Slow Train Coming, qui est un album charnière et très polarisant : les fans absolus de Dylan ont commencé à douter de lui à cause des textes, et perso j'ai adoré à cause de... la musique ^^

En relisant ton post, et juste après ma réponse, je me rends compte que je n'ai pas répondu totalement dans le sujet mais de manière un peu générale, concernant l'engagement idéologique des artistes.
Concernant Dylan, tu as entièrement raison et je t'avoue que c'est une question que je me suis moi-même posée ! "C'est une musique sacrément linéaire, et comment peut-on aimer pleinement sa musique si on n'est pas dans son trip idéologique?".
Hé oui, quand on écoute du Dylan il faut s'attendre à des chansons de 15 couplets, on dirait qu'il récite la Bible !
Je pense effectivement qu'il y a bien plus d'idéologie dans ses chansons que de recherche purement musicale, l'accompagnement de ses chansons sert souvent juste de "base" à ses textes, mais ses mélodies sont souvent sympa. Je pense par ex. à "Jokerman" dans "Infidels", ou le légendaire "Like a rolling stone".
Enormément de succès depuis les sixties font qu'on l'écoute souvent par nostalgie... mais je ne garantis pas que s'il commençait aujourd'hui cela m'intéresserait ! ...

Personnellement j'ai l'album "Infidels", que j'aime bien. Pour être très franc -même trivial- je n'en ai rien à carrer de ses textes, moi c'est la musique qui me parle... ou pas.
Je n'ai jamais adhéré au concept "chanteur engagé" car pour moi écouter de la musique c'est justement ce que c'est : écouter de la musique.... et non pas écouter tel artiste en fonction de ses idées pour entrer dans un "clan". Dans ce cas autant lire des bouquins ou écouter les politiciens faire leur baratin.

Please Don't Touch ! serait peut-être bien l'album le plus accessible parmi les 3 premiers STEVE HACKETT avec certaines compos chantées comme "Narnia", "Racing In A", "How Can I?" et "Hoping Love Will Last" mais à côté de ça on retrouve aussi des choses plus acoustiques et atmosphériques, typiques du guitariste.
Celà dit, personnellement je ne suis pas fan de Please Don't Touch ! c'est l'un des albums que j'affectionne le moins chez STEVE HACKETT.
L'excellent Spectral Mornings est un très bon compromis entre le plus classique Voyage Of The Acolyte encore marqué de l'empreinte Genesis et le trop dispersé Please Don't Touch !
Maintenant, vu que tu précises ne pas aimer Genesis dans son ensemble, il serait intéressant de savoir quelles sont les exceptions que tu dis apprécier chez le groupe, pour pouvoir t'orienter vers tel ou tel album de STEVE HACKETT (peut-être pas forcément l'un de ses 3 premiers d'ailleurs !).

Oui, entre temps, j'avais pensé à un développement avec des contrastes, mais le terme "modulation" me parait pas mal tiens.
Il faudrait que je revienne sur des oeuvres plus courtes pour y voir plus clair, je pense que les premiers mouvements de 15 à 20 minutes de forme sonate m'induisent un peu en erreur.
Je vais me refaire du Mozart, bonne idée.

Concernant Opeth, je suis de ton avis au sujet du manque de cohérence sur les premiers albums, "Orchid" étant l'exemple parfait ("The Apostle In Triumph" en particulier).
"Still Life" propose quelque chose de plus cohérent déjà je trouve, moins labyrinthesque, mais je n'accroche définitivement pas à ce disque, il m'est trop froid.
Je crois que la disparition des riffs Maideniens y est pour quelque chose.
Remplacés qu'ils sont par des riffs plus typiquement Metal Prog un peu ennuyeux à mes oreilles.

Au fur et à mesure que je réécoute, je pense avoir une préférence pour la période Candlelight, grâce à ce charme boisé et ces guitares souvent médiévales.
Malgré le manque évident de fluidité, les riffs, mélodies et parties acoustiques me plaisent davantage sur ces années là.

Bref, je m'égare.
Je te remercie d'avoir pris de ton temps pour m'expliquer tout ça, c'est gentil!
De même pour Mr Larsen!

Bonne journée!

Ah oui, et si je pense à ce à quoi tu penses, concernant les "contrastes" qu'on trouve dans la forme sonate. J'ai mis longtemps à mettre le doigt sur le terme.

Quand on retrouve exactement le tempo de la mélodie du premier thème mais joué avec des notes différentes, donc avec un changement de tonalité (le plus fréquent chez HAYDN étant un passage de majeur en mineur), on parle il me semble de "modulation".

exemple typique sur la 40e de MOZART (c'est plus facile à démontrer quand il n'y a pas d'introduction lente :) ). Le premier thème:
https://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=1104s
Le second:
https://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=0m55s
puis après plus ou moins de reprises en fonction de l'interprétation:
Le développement qui module le premier thème une première fois:
http://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=3m52s
puis tout un passage où il s'amuse à moduler sur le motif du premier thème dans tous les sens, et enfin seulement on contraste en s'écartant totalement du sujet:
http://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=4m47s

Au final, il n'y a qu'une fausse réexposition très courte du premier thème:
https://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=5m02s
Pour de nouveau moduler à fond:
http://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=5m23s
Et finalement faire subtilement de même avec le second thème (c'est très léger, mais il y a bien une différence de tonalité):
https://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8&t=6m11s

Bon, toutes les formes sonates ne présentent pas nécessairement une telle proximité entre premier thème et développement, mais il y a souvent des évocations ou des rappels, a minima d'un point de vue rythme ou dans les seconds violons.

Hello, je n'ai plus Heir Apparent en tête (parce que moi, j'aime qu'à moitié Watershed, en fait).
Par contre, il ne faut pas confondre la forme sonate avec un forme plus classique A-B-A (qu'on retrouve très souvent dès l'époque baroque).

Dans la forme sonate qu'on trouve surtout à partir l'époque classique (déjà très souvent chez VIVALDI même, mais passons), le développement est censé réellement partir des thèmes principaux pour aller vers autre chose. D'ailleurs la réexposition un peu "obligée" a fini par être vue par un contraste voire même un paradoxe, car ne permettant pas toujours aux compositeurs de faire ce qu'ils voulaient avec le développement.

Là où je veux en venir, c'est que si le développement est bien différent de l'exposition des thèmes, ce n'est pas juste un nouvel élément qui contraste avec ce qui précède. C'est bien un développement de ce qui précède au sens premier du terme.

Au contraire d'OPETH qui a très souvent tendance à faire tout l'inverse... Les rares démos montrent bien qu'Akerfeldt se cherche pas mal sur l'agencement des parties de ses morceaux... Je connais quelqu'un qui parlait de "copier/coller sous pro tool" (je pense plutôt "couper/coller" dans ce cas précis)... pour bien évoquer le fait que parfois les enchainements sont pas toujours hyper travaillés et que certains passages ont été posés là sans réelle cohérence avec le reste. Ils s'améliorent vraiment sur cet aspect, mais OPETH a souvent tendance à agglomérer plein de choses qui n'ont pas grand rapport entre elles. Ca marche souvent très bien... Mais faut avouer qu'au moins sur les 4 premiers albums, ça rend les premières écoutes assez difficile d'accès.

En fait la plupart des groupes de métal - excepté OPETH donc qui suit rarement les formes classiques - sont en général plus proches de la forme sonate, si on considère la forme couplet-refrain-couplet-refrain-solo/ponts-couplet-refrain. Quand le solo suit bien l'idée des riffs principaux (c'est souvent le cas chez Maiden ou Megadeth), on est en plein dans la forme sonate, finalement.

Mince, c'est vrai... je me suis peut-être moi-même trompé pour "Heir Apparent", il ne s'agit pas d'une forme sonate, tu en as donné la définition exacte.
Ce que je pensais être une "forme sonate", c'est une succession de contrastes comme sur ce titre: doux/violent, rapide/lent, tonalités opposées (il me semble), etc... jusqu'au dénouement.
Je crois que le groupe n'a jamais autant joué avec les contrastes que sur ce titre en particulier.
Perso, c'est un des tous meilleurs pour moi et un des plus maîtrisés.

Dans la musique classique, ils parlent de "forme sonate", surtout pour le premier mouvement d'une pièce (sonate, symphonie, concerto) qui est souvent de cette forme et à force d'analyser, je me suis retrouvé à penser que la "forme sonate" est une histoire de successions de contrastes en tous genres...
Il en pense quoi le Chipstouille?
Je suis un peu perdu là.
Comment s'appelle cette technique?

Je n'avais jamais eu cette lecture de la musique d'OPETH, étant donné mes connaissances limitées en composition musicale, mais je crois avoir compris ce que tu veux dire. Pour moi, cette "forme sonate" se retrouverait plus dans un titre comme "The Drapery Falls" sur l'album Blackwater Park, où je trouve que les trois temps (exposition, développement, réexposition) sont bien définis, avec notamment la reprise du thème introductif à la fin du morceau. Peut-être me trompe-je, mais c'est en tout cas la vision que j'en ai. Après, ça ne m'étonnerait pas de Mikael Akerfeldt d'avoir volontairement usé de cette technique dans ses morceaux, surtout quand on connaît son amour pour le rock progressif des 70's, souvent peu avares de structures "chapitrées" (exemple de YES fort à propos). Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question, mais tu as en tout cas soulevé une réflexion très pertinente sur ce groupe indispensable !

Salut.

A Curious Feeling (qui est son 1er en solo) est de mon point de vue le meilleur album de Tony Banks.
C'est un disque qui a très bien passé l'épreuve des ans (contrairement à The Fugitive très marqué par les années 80).
Je pourrais en dire autant pour Smallcreep's Day de Mike Rutherford (paru peu après A Curious Feeling) qui est aussi à mon avis, le meilleur de ses 2 albums en solo ou de ceux avec Mike & The Mechanics.

L'abandon de "Celebration of the Lizard" s'est fait d'un commun accord entre les membres du groupe et leur producteur Paul Allen Rothchild car ils n'arrivaient pas à avancer dans l'enregistrement de cette longue pièce qui n'est rien d'autre qu'un collage de plusieurs thèmes mis bout à bout et qui personnellement ne me branche pas du tout ! "Not to Touch the Earth" qui est l'un des passages qui a été conservé pour l'album est pour moi le seul truc intéressant et valable de cette compo assommante de 17 minutes.

À titre tout à fait personnel je ne trouve pas cet album magnifique (pas plus d'ailleurs que les 2 précédents disques du groupe). On est très loin de la créativité unique qu'avait Simple Minds de 1979 à 1982, mais ceci est un autre débat...
Sinon concernant le départ de Michael MacNeil,
le groupe avait à l'époque invoqué des 'raisons de santé' pour annoncer le départ de MacNeil, mais il est apparu depuis que les raisons étaient tout autres!
La vraie raison est dûe en partie au fait que le claviériste souhaitait faire une pause après la tournée Street Fighting Years, alors que Kerr et Burchill voulaient rentrer de suite en studio pour enregistrer un nouvel album. MacNeil a donc annoncé au groupe qu'il ne les rejoindrait pas en studio. il faut ajouter qu'il ne souhaitait apparemment plus faire de tournées aussi longues, chose que le groupe avait l'habitude de pratiquer à partir du milieu des années 80 et enfin il y aurait eu également d'après Jim Kerr, quelques désaccords entre lui et Mick MacNeil (dont le contenu ne sera jamais dévoilé).
Le fait qu'il n'y ait plus les 2 autres membres originaux du groupe (Brian McGee parti depuis la fin '81 et Derek Forbes viré début '85) pour le soutenir (Kerr et Burchill faisant bloc), a dû être un élément supplémentaire dans l'isolement de Michael McNeil et son désir de quitter le groupe.