Le 07 Janvier 2019 par CLANSMAN57

Sublime de la première à la dernière note, mais aussi du premier au dernier mot.
Osmose entre la musique et les textes, osmose entre le chanteur et le poète.
Ferrat s'exprime à travers les vers d'Aragon, ce dernier s'exprime à travers sa voix, le fait qu'il approuve totalement la mise en chanson de son oeuvre le confirme.

Les couplets de "Un jour un jour" sont d'un obscur...
Le refrain offre effectivement une belle lueur d'espoir.
Les mots et la musique de celui-ci donnent naissance à un rêve, celui de l'amour absolu entre les gens.
Une chimère à laquelle on croit très fort durant ces quelques secondes, bien que ça n'arrivera jamais.
Un bijou que ce titre, rien que pour l'apparition furtive de ce rêve inaccessible et frissonnant.

"Robert le diable" est splendide également... ce refrain: pfiou!
Quelle voix ce Ferrat! Virile et douce, juste parfaite.
Et ces orchestrations qu'on croirait sorties d'un Lied...

Qui est encore capable de parler d'amour avec une telle passion et une telle force, sans verser dans la guimauve?
Ces vers donneraient l'envie d'aimer à n'importe quel être déçu par cette sensation.
Et ils rassureront ceux qui y croient toujours encore.

Le 07 Janvier 2019 par THIERRY RAOULT

A l'époque, ma mère avait acheté la K7. Comme elle, j'adorais le titre "Vladimir Ilitch". Quant au reste, je trouvais ça très moyen. Je me souviens de "Et si l'on revient moins riche" qui est un titre correct, sans plus. J'avais oublié "l'An Mil". Je trouve ce titre très bon, mais un peu court. C'est carrément du progressif, c'est donc léger sur 6 minutes, les différentes variations musicales sont peu développées.
Je garde mon avis de l'époque, décevant (malgré 2 très bons titres).

Le 06 Janvier 2019 par HASMODEES

En ce début d' année 2019 peu après la sortie du nouvel opus de ce groupe bouleversant, je me permets un petit commentaire sur ce disque. Cette oeuvre est très représentative de ce qu'est le groupe. Moins un groupe qu'un concept d'ailleurs. Cet album montre comment Laibach est un organisateur de chaque instant, où l'oeuvre est le résultat d'une collaboration d'artistes de tout bord. Ouvert à la terreur, à l'innommable comme à la beauté, à l'espoir comme au désespoir, Laibach, orchestre chaque album en fonction du concept qu'il veut exposer. Ce groupe va au delà du simple débat politique, c'est selon moi ce qu'il faut comprendre : il expose la part d'ombre qui réside en chacun de nous, et donc la part d'ombre de toute organisation sociale et politique. De même pour la musique : il va au delà de la simple composition. Il est l'illustration sonore d'un concept. Ici surtout, comme une réflection froide et objective sur la tyrannie, la rébellion, la vie et la mort, la résignation comme l'espoir de ceux qui l'incarnent. Résoudre l'énigme sonore et idéologique de cette oeuvre est à la fois passionnant et un travail de longue haleine.
Une oeuvre magistrale, tout simplement.

Le 06 Janvier 2019 par NORTHMATHR

Et bien moi je l'apprécie vraiment cet album. Format plutôt court, on ne dépasse pas les 40 minutes, mais tout est à sa place. Les morceaux sont fouillés et très agréables. De petites réminiscences du Dead Can Dance de toutes époques s'étalent discrètement sur ces deux actes, ainsi que de nouvelles choses.

Effectivement c'est plus psalmodique que ce à quoi on pouvait s'attendre, c'est plus rythmique et rituel comme musique mais il s'en dégage un je-ne-sais-quoi d'antique et d'ancestral, primitif même et finalement universel, là où d'autres groupes s'inspirant de Dead Can Dance restent dans certaines sphères très spécifiques (musique orientalisante, etc).

Une agréable surprise qu'on n'attendait pas. Vivement mai et leur représentation au Grand Rex !

Le 06 Janvier 2019 par LORDI2

les MUSE ont tué le rock de leurs début de carrière! MUSE c'était sympathique avant! MUSE n'est plus un groupe de rock! le problème de MUSE est qu'ils ont vendue leurs âmes à la POP! ils ont vendue leurs chemises pour séduire le grand public! aucun respect pour eux et pas de pitié! nul!

Le 06 Janvier 2019 par RICHARD

Je rejoins globalement les commentaires de DINICED et CLEM.
En effet, il faut peut-être avoir eu 15 ans à la sortie de cet album pour se souvenir du choc que fut l'arrivée de Nevermind. Mais ceci vaut tout autant je présume pour celles et ceux qui ont découvert en direct les premiers Presley, Beatles et autre Bowie...
Je vais faire un peu dinosaure, mais à cette époque, pas d'internet, de réseaux sociaux. Juste la presse spécialisée, les radios qui emboitent le pas puis Nirvana partout, les chemises de bucherons qui pullulent , le mal être adolescent réel ou supposé qui se trouve un porte étendard. Impossible de faire une fête d'ados sans " Smells Like Teen Spirit ", pour se défouler, s'amuser, se sentir paradoxalement vivant.
Les morceaux pour moi sont encore puissants plus de 25 ans après leur sortie, caisse de résonance sans doute déformée par le prisme des souvenirs, mais toujours formidable vecteur émotionnel.
Nirvana (à l'exception de Radiohead peut-être) est le dernier groupe "grand public" a avoir eu un tel impact.
Dinosaure, je vous dis...

Le 05 Janvier 2019 par THIERRY RAOULT

Je suis fan du Boss. J'ai écouté cet album. Je n'y arrive pas. Je ne maîtrise mal l'anglais, donc écouter Springsteen durant de longues minutes, je n'y arrive pas. J'imagine le même exercice de la part d'un artiste français (comme Renaud par exemple), j'adorerai.
Concernant la musique, je n'accroche pas. Les versions sont trop épurées, trop lentes.
Comme cité dans la chronique, j'apprécierai de regarder le DVD avec les sous-titres.

Le 05 Janvier 2019 par BAYOU

Je suis beaucoup moins indulgent sur cet album. Springsteen visiblement est en manque d'inspiration depuis un bon moment, aussi il se produit à Broadway à des tarifs prohibitifs.
Il recycle ses chansons en intercalant de longs passages parlés le plus souvent tirés de sa biographie.
Le Boss se fait son plan épargne retraite sur le dos des fans et peut peinard rentrer chez lui chaque soir.
Certes, quelques titres valent le détour, mais l'opération pue un peu trop le fric et la récupération pour donner envie .
Il est loin le temps où il donnait une partie de sa recette aux ouvriers en grève !

Le 05 Janvier 2019 par BAKER

Je voulais l'écouter pour en faire une K.E. mais ça attendra quelques semaines.... car au-delà de quelques envolées mélodiques un peu faciles mais terriblement attachantes (l'intro, Louka's Song, Longtime), ce qui m'avait frappé à la première écoute me choque désormais irrémédiablement : le son de ce disque est I-NE-COU-TABLE !!!

En voiture je suis totalement incapable de résister plus de dix minutes, au bout d'un moment je n'entends même plus qui joue ou chante quoi. Une abomination.

Alors ça attendra l'écoute au casque, dans le calme, avec des nerfs bien reposés...

Le 05 Janvier 2019 par RICHARD

La tête dans les nuages et le coeur qui paisiblement se serre. Superbe.
Merci Slowdive.

Le 05 Janvier 2019 par CLEM

Difficile peut-être de comprendre cet album aujourd’hui.
Mais au collège en 91’, cet album fait partie de mon “album photo”, souvenirs, émotions... écouté des milliers de fois.
Il fait partie de ma vie avec le Unplugged qui suivra plus tard...
On ne peut “noter” ce disque je crois sans l’avoir vécu à cet époque.

Le 05 Janvier 2019 par SLAKER

Un album qui s'écoute sans flancher entre des tubes intemporels et des chansons peut-être moins marquantes mais qui collent totalement à l'ambiance de l'album et n'en constituent pas des points faibles.

Coup de coeur absolu pour Lost in Music.

Le 04 Janvier 2019 par LULUBELLE III

Malheureusement, comme la chronique le dit si bien, le contenu est à l'image du contenant... A quelques exceptions près ("algorithm" par exemple) ça sent le réchauffé version "dubstep" tout le long du disque. Où est l'énergie rock des débuts ? Disparue, tout comme les élans progressifs du milieu de carrière... Bien dommage.
Je suis Muse depuis de nombreuses années (j'ai rédigé la chronique de The Resistance :)), mais après un concert très décevant à Paris au pied de la tour eiffel (pas de communion avec le public, même pas de rappel...), ce CD sonne la fin, j'arrête de les suivre. Il y a tellement d'autres bons groupes qui méritent qu'on tende l'oreille !!!

Le 04 Janvier 2019 par CLANSMAN57

Une oeuvre originale, en effet, très imagée et contrastée, les tableaux prennent vie dans la tête de l'auditeur, qui devient spectateur.
Les "promenades" sont une excellente idée, on imagine aisément le compositeur bedonnant qui va et vient entre ces diverses toiles exposées.
Auto-dérision?

Moi aussi j'adore "Le vieux château", j'imagine un château en ruine recouvert de lierre au coeur d'un bois oublié.
"Le Gnome" me plait beaucoup également, j'ai presque peur que cette immondice surgisse hors du tableau.
"La cabane sur des pattes de poule" est fantastique... il est aisé d'observer cette sorcière qui monte son balais pour survoler son curieux habitacle.

Bref, Moussorgsky a inventé la télévision, lol!

Par contre, j'ai regardé certaines de ces toiles sur le net et je ne les aime pas tellement.
Moussorgsky en a fait des pièces vivantes bien plus attirantes, à mon sens.
Plus esthétiques.

Le 04 Janvier 2019 par MARTOS

Malgré tout le respect que je porte à Lisa Gerrard et Brendan Perry, cet album est le pire disque de Dead Can Dance (du moins parmi ceux que je connais), et de loin.
Les mélodies sont certes agréables à l'oreille, mais...où est l'émotion, l'âme du groupe ? je n'ai strictement rien ressenti à leur écoute.
La présence de Lisa est anecdotique dans tous les sens du terme : non seulement elle intervient sur un nombre limité de morceaux, mais en plus sa prestation sur ces derniers est des plus quelconques.
C'est d'autant plus frustrant que Brendan Perry avait participé à un excellent album quelque temps auparavant (No Land), mais dont il n'était pas le compositeur (le rôle revenant à Olivier Mellano).
Bref, il serait peut être temps que le duo arrête les frais, d'autant plus que la relève semble assurée (cf Irfan par exemple).

Le 04 Janvier 2019 par LEO

@ MARCO STIVELL

Tu as mis entre parenthèses certains titres qui indique "vidéo seulement", mais je tenais à préciser que de ce concert à l'Hammersmith Odeon le 13 Mai 1979, il n'y eut jamais que 12 morceaux commercialisés, autant en audio comme en vidéo ! (la tracklist du CD et de la VHS est exactement identique).
Par contre tout le concert fut bien enregistré et filmé et il circule sur YouTube depuis quelques années.
Sortira t-il un jour en DVD ou Blu-ray dans son intégralité ? j'en doute....

Le 03 Janvier 2019 par RICHARD

Grâce à cette chronique intéressante, je vais laisser à "Dionysus" une autre chance car pour l'instant et ce malgré de nombreuses écoutes, je le trouve plat, restant dans sa zone de confort, pas déstabilisant pour un kopeck...la flamme créatrice du duo est plus que vacillante. A voir, avec le temps.

Le 03 Janvier 2019 par ALEX F

On ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse d'un bon album, cela dit j'ai un faible pour deux morceaux, à savoir "Let it Go" et "Crown of Thorns", ce dernier aurait même pu être une quasi-tuerie si le groupe avait un peu remanié sa structure, car je le trouve parfois un peu redondant et bancal. Le reste est parfois correct, mais on a aussi des choses assez lourdingues, comme "Avalon" et son refrain indigeste, et le dernier morceau qui me semble assez niais. Le premier morceau est pas mal cela dit, un peu trop Dream Theater à mon goût et un poil longuet aussi, mais ça passe. Bref, un album moyen.

Le 03 Janvier 2019 par STREETCLEANER

Très bon EP, j'aime beaucoup, c'est original et nos trois gars ont un sens indéniable de la bonne composition qui accroche l'oreille. Du coup j'ai acheté tous leurs EPs (avec une petite préférence au final pour Victor). Et comme j'ai fait écouter ça à un pote ben il les a acheté aussi.

Le 03 Janvier 2019 par DEJAVU

5 étoiles à cet album, il fallait s'y attendre, personnellement 2 titres m'ont vraiment impressionné, "Le mauvais homme" et "Je viens du sud".