Le 29 Décembre 2019 par FRANCK

Je suis désolé , mais je n'aime pas ce jugement de valeur qui consiste à dire que l'album est mauvais , sous prétexte que vous ne l'aimez pas . c'est comme si je disais que votre chronique est mauvaise . Votre avis , que je respecte , ne vaut pas vérité absolue ; certains aiment cet album d'autres moins . Dire je trouve cet album mauvais serait plus juste , dire il est mauvais revient à dire que vous parlez au nom de tout le monde , donc je m'inscris en faux . Pour ma part je dis que ce n'est pas MON PREFERE , et même si je ne l'aimais pas , je ne dirais pas c'est un mauvais album , je dirais il ne me plait pas . La nuance est très importante

Le 28 Décembre 2019 par SGT JAKKU

Je suis d'accord avec toi Clansman57, Synchronicity est la plus belle réussite du groupe (Regatta pas loin derrière). Non seulement l'album comporte très peu de défauts (une petite baisse de régime en fin d'album) mais les Police sont à leur plus haut niveau technique et jamais leur musique n'a été aussi sophistiquée et ambitieuse qu'ici, en plus de proposer un album assez Pop par endroits. Certes on peut regretter la présence écrasante de Sting sur l'ensemble du disque et se dire qu'il s'agit presque de son premier travail solo, juste accompagné de ses frères policiers. Et c'est en même temps pas si vrai que ça car l'album n'aurait jamais sonné ainsi sans eux (le jeu rapide, furieux et hallucinant de Copeland sur Synchronicity I !, l'intelligence des arrangements de guitare de Summers). Vraiment un très grand disque d'un très grand groupe.

Le 28 Décembre 2019 par JESTERS TEAR

Je ne suis pas un fan inconditionnel d'M, pourtant j'attendais avec impatience son concert à un festival en famille cet été, tant c'est un artiste qui a du talent et qui pouvait vraiment faire passer un bon moment. Et mon dieu, que j'ai été déçu. J'ai trouvé tellement dommage cette formation en solo, c'était d'un ennui mortel et d'ailleurs toute la famille a été de cet avis. Et je dois dire que je ne comprends pas comment un artiste ayant sa réussite, et donc ses moyens, peut estimer qu'il n'a pas besoin de musiciens pour faire un concert de qualité. Une formation looper-programmations devrait être de l'ordre du "faute de mieux", ou alors de la variation sur un petit set de quelques morceaux en milieu ou début de concert. Passé (rapidement) le coté ludique de la chose, on se lasse vite de la construction systématique des morceaux couches par couches, et la rigidité rythmique empêche toute finesse, toute émotion et tout emballement.
Bref, je n'ai pas écouté l'album, et peut-être le rendu y est-il meilleur qu'au concert auquel j'ai assisté, mais personnellement, un artiste accompli et en pleine possession de ses moyens qui fait payer plein pot pour un concert où il n'a pas de musiciens, j'appelle ça du foutage de gueule et surtout un gros gâchis.

Le 28 Décembre 2019 par ARTHOFZAFT

Parfois j'ai envie d'écouter du punk. J'ai toujours dans ma penderie une veste en cuir, avec écrit dans le dos 'Everybody loves you when your dead'. Je l'avais gardée pour mon fils, et j'ai eu deux filles. Quand j'ai essayé de la leur léguer, elles m'ont dit que ça serait bien si je la gardais, en riant. Bref, quand ça me prend, je vais fouiller dans les vinyles, pas classés, et hier soir je suis tombé sur 'Another Music..." D'abord je me suis dit bof, nan, pas envie, trop écouté, je vais me faire chier. Mais je l'ai mis de côté quand même. Pas envie de Crass, des Clash, des Pistols, de Wire, des Stranglers, de Parabellum... Va pour Buzzcocks (pas de "the" s'il vous plait!) A peine je le pose sur la platine que je tombe sur "Real Life" de Magazine planqué derrière un album de Rose Tatoo. Un signe peut-être, même si ça me ferait vraiment chier de l'admettre... Devoto s'est barré juste après la sortie de Spiral Scratch si ma mémoire est bonne et je secoue la tête sur Fast Cars. Le regretté Pete Shelley a donné à Devoto la structure de "Shot By Both Sides". Devoto était dans le public pour le 1er concert des Buzzcocks sans lui... Bref, un divorce qui se passe bien, comme chez la plupart des gens intelligents. J'aime bien. C'est l'esprit punk de Manchester. Le contraire du "No Feelings" londonien, et pourtant c'est avec la venue des Pistols à Manchester que tout à commencé je crois. Buzzcocks c'est un son (Martin Rushent sur cet album, choisi par Shelley parce qu'il avait bien aimé son travail avec les Stranglers), une énergie (I Need, par exemple), et des mélodies imparables, parce que Pete Shelley composait des tubes à la chaîne. Ils avaient beaux les triturer façon punk, y'avait toujours les mélodies, qui se fichaient là dans les cranes, et pas besoin d'écouter mille fois, c'était l'évidence. Buzzcocks dans l'histoire du punk anglais on n'en parle qu'après les Pistols, les Clash ou Damned, mais pour moi ils sont les seuls à avoir déjà en eux la maladie post-punk, et donc une belle longueur d'avance. Oui, Buzzcocks sont mes chouchous, parce qu'ils ont dans le sang l'intégrité de Manchester, un groupe de dandys dans une cité de prolos abandonnés au thatcherisme, et parce qu'ils ont des chansons qui donnent envie de se lever juste parce qu'on est des êtres humains et que ce qu'on avait en nous à 20 ans on ne peut pas le perdre. Fiction Romance, Autonomy (écrit par Steeve Diggle), No Reply... tout en fait. Cet album est un chef d'oeuvre instantané, comme le polaroïd d'un rêve qui pouvait germer dans un cauchemar. Pour les gens qui seraient intéressés, il existe un live enregistré à l'Hammersmith Odeon en 1979 qui s'appelle 'Entertaining Friends" et qui vraiment vraiment vaut le détour. Ps : à quand la suite de la dicographie sur le site?

Le 27 Décembre 2019 par CLANSMAN57

J'aime tout ce qu'a fait ce groupe, mais ce dernier chapitre est mon préféré.
Il est plus abordable que le précédent, bien que les expérimentations restent présentes.
Solaire et bienfaisant, l'influence Reggae a totalement disparue, c'est assez ironique.
J'ai parfois la sensation de me promener dans un désert de dunes.
On y perçoit cependant des oasis, on est loin d'un égarement dangereux avec pour seule compagnie des cloques sur le visage et une gourde à sec (j'avais marqué "gourde à sex", heureusement que je me relis lol).

Autre point qui m'importe: c'est sur celui-ci que je préfère le chant de Sting, par instants beaucoup plus velouté qu'auparavant.
La plus sombre"Mother" ne plaira pas à chacun, perso, je l'apprécie beaucoup.
En tout cas, elle est bien meilleure que les étrangetés passées ("Be My Girl - Sally", le pire morceau du groupe à mes oreilles, ou les deux ou trois ébauches gravées sur "Zenyatta Mondatta").

Super groupe comme on en fait plus.

Le 26 Décembre 2019 par LE BARON

@Melk : merci pour ces précisions. On en parlera dans quelques albums, de Blues Noël...

Le 26 Décembre 2019 par MELK

@LE BARON

En fait, je tenais surtout à évoquer ce "Blues Noël" car ce morceau totalement barré m’avait marqué étant gamin. Et le fait de l’avoir réécouté lors du réveillon a ravivé ma nostalgie.

Du coup, quand j’ai vu cette chronique sur un disque de Noël, même s’il s’agit de reprises, j’ai voulu faire un rapprochement avec cette composition plus ancienne de ZORN, au thème similaire. C’est tout.

Bien à toi

Le 25 Décembre 2019 par YANN 77

Trouvé sous le pied du sapin et du coup écouté dans la foulée.... Et finalement mon sentiment rejoins en tout point ou presque, celui de Rudy, juste en dessous...

Le 25 Décembre 2019 par LE BARON

@Melk : effectivement il y a eu Blues Noël, d'abord sur la compilation dont tu parles, repris sur Godard / Spillane . Mais en dehors de son titre, je ne comprends pas tout à fait fait le lien que tu fais entre ce morceau particulier, qui est une création, et ce disque de Noël , composé de reprises plutôt tièdes comme tous les disques de Noël.
Bien à toi.

Le 25 Décembre 2019 par CLANSMAN57

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il divise celui-là.
Après tout, on a bien le droit de dire qu'on n'aime pas, on devrait même avoir le droit de dire "CDLM", que ce soit argumenté ou pas, au final, qu'est ce que ça peut bien faire?

Pour ma part, c'est du 5 étoiles, on pourrait le résumer en deux mots: audacieux et solide.
Il est vrai que c'est un tantinet déstabilisant à la première approche, mais c'est bien les musiciens qui évoluent, aussi longtemps que la qualité reste au rendez-vous, je dis oui.

Je trouve Sting formidable, c'est le genre de type qui te donnerait envie de jouer de la basse si tu n'en jouais pas déjà.
Son jeu est agréable et inventif sans tomber dans le "M'as-tu vu?" et ça, j'apprécie énormément.
Ses deux compères "sortent de la même école" dirons-nous.
Concernant le son, c'est ancré dans les années 80, mais ça ne sonne pas non plus complètement daté à mon sens, encore un autre bon point.

Bref, j'adore!

Le 25 Décembre 2019 par CLANSMAN57

Gérard Blanc, tiens donc... Celui qui chantait "Une autre histoire"!
On en découvre tous les jours:)

Le 25 Décembre 2019 par MELK

"Mais que s’est-il passé dans la tête de John ZORN pour qu’il sacrifie à la tradition ô combien américaine de sortir un disque de Noël ?"

@LE BARON

Je n’ai pas écouté cet album, encore moins du Jazz de manière générale, mais je connais John ZORN à travers un seul de ses morceaux : "Blues Noel". Cette composition était issue d’une compile de Noël (tiens donc) que je possède, parue à la fin des années 80 sur le label Nato (compile que j’ai par ailleurs ressortie pour l’occase).

Tout ça pour dire que la tradition de Noël chez ZORN ne me semble pas remonter à la parution de cet album de reprises, mais bien avant !

Joyeux Noël à todos !

Le 24 Décembre 2019 par WALTER SMOKE

@Yann77 :

Moi aussi j'aimerais bien écrire d'autres kros sur Martin Circus. Le problème, c'est que les albums suivants Acte II sont quasiment INTROUVABLES. Et ce même dans certains circuits "parallèles" (hahaha) des Internets...

Le 24 Décembre 2019 par YANN 77

En train de l'écouter... et c'est une bonne petite claque!!!! J'ai adoré "Poème"!!!! L'impression d'entre Ange par moment... Vivement la suite des Kro!!!

Le 24 Décembre 2019 par FRANçOIS

Je ne savais pas qu'elle avait été si productive dans les années 80 et 90... Mais on peut se demander à quoi ça sert... Oui, j'avoue, je suis du genre blasé... Bon réveillon quand même ! :-)

Le 24 Décembre 2019 par FRED

Avec cet album, Marillion s'éloigne de ses influences Genesis en modernisant ses sonorités.
Il n'y a aucun déchet, tous les morceaux méritent le détour. Le professionnalisme du nouveau batteur apporte beaucoup au son du groupe.
Le meilleur MARILLION période Fish : plus mature et pro' que le premier, plus expérimental et aventureux que les deux suivants, qui tomberont parfois dans le commercial.
L'album le plus prog' du groupe, en fait.

Le 23 Décembre 2019 par RUDY

Il est important de remettre les choses dans leurs contextes. il y a ans Renaud chantait Hexagone et devenait pour les 20 années suivantes une sorte de maître à penser de toute une génération. Chose que Renaud n'a jamais revendiqué... Excepté d’être le chanteur énervant. Du coup à chaque nouveau disque L'attente est presque disproportionnée. Renaud est parfois un chroniqueur de son temps. Mais c'est surtout un artiste de 67 ans, qui réalise un rêve. Celui de traiter un sujet cher à son coeur "l'Enfance".

L'album possède quelques lacunes, les textes ne sont pas toujours à la hauteur de nos (trop hautes ) espérances. Mais il est là, encore en vie et l'énergie qu'il y mets suffirait presque à rendre cet opus totalement réussi.

Le problème c'est qu'au début je n’étais pas du tout emballé par les Animals, puis j'ai acheté le disque, et il tourne depuis en boucle dans la voiture ( j'ai acheté le vinyle mais la maison de disque intelligemment, y à glissé le CD ).

Du coup avec mon petit de huit ans nous connaissons toutes les paroles, cela veut bien dire que la magie opère encore après toutes ces années.

Musicalement parlant, le son Renaud est bien là, Pinpon excellent avec son air à la Pochtron, mention spéciale à Ils ont mis le feu à l'école et son solo d’accordéon dans le pur style du chanteur.

Juste le plaisir de continuer à l'écouter encore et toujours avec mon fils ! Du coup on se refait les vieux albums !

Le 23 Décembre 2019 par FRED

Pas de bol, Je me considère comme faisant partie de la communauté Metal.
Ceci étant dit, la "hype" actuelle qui consiste, en son sein, à se réclamer de Lovecraft est totalement surfaite et bien souvent le cache-misère d'une inspiration en berne. On en fait même des bouquins, paraît-il... à quand des strings ou des cercueils ? Je suis prêt à parier que 80% des groupes qui se réclament d'HPL n'ont jamais lu une seule de ses nouvelles…

Le 23 Décembre 2019 par FRANçOIS

Le mélomane de seconde zone que je suis (disco, hard-rock, tubes 80's, électro, tout ça...) et relativement réfractaire aux musiques "sérieuses" et mises sur un piédestal est en effet très séduit par ce disque à la fois "ambient" et mélodique/groovy. Bien plus que l'acclamé "Bitches Brew" dont je me demande ce qu'on lui trouve...

Le 23 Décembre 2019 par THORPEDO

Et bien dis donc, heureusement que ce sont les métalleux qui sont "fermés" et ont une vision étriquée des choses...
C'est très plaisant de lire des commentaires qui prouvent qu'il n'y a pas besoin de faire partie de la communauté Metal, si jamais elle existe, pour être frappé des mêmes problèmes.
Merci à toi donc!

Ceci dit, le métalleux insensible et gueulard que je suis préfère aussi la première période PINK FLOYD, jusqu'à "Meddle" inclus, plutôt que le reste de leur discographie, qui reste de grande qualité mais qui me touche beaucoup moins.

Je l'ai déjà dit en ces lieux, l'album ultime de PINK FLOYD (selon moi, donc avec toute la subjectivité du monde!), c'est le "Live at Pompeii", une sorte de Best-Of Live de leur période psychédélique.