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TELEPHONE
AU COEUR DE LA NUIT


Le 08 Mai 2018 par THIERRY RAOULT


Pour ma part, le meilleur album de Téléphone, car le plus rock, dans les musiques et dans les paroles. Le disque, jusqu'à "Argent trop cher" est ultra top. A partir de "Ordinaire", la pression retombe un peu, mais ça reste sympathique.





KYUSS
WRETCH


Le 08 Mai 2018 par CLANSMAN57


Je n'adhère pas des masses non plus à ce premier effort de Kyuss qui est effectivement très proche du Punk à de nombreuses reprises.
Moins de psychédélisme, plus frontal, on est assez éloigné de la suite.

A écouter quand même pour voir l'évolution du son Kyuss.
Cependant, je ne pense pas qu'il soit indispensable de le posséder à tout prix.







KYUSS
WELCOME TO SKY VALLEY


Le 08 Mai 2018 par CLANSMAN57


Le meilleur disque des années 90?
Je ne sais pas, il y a eu énormément d'excellentes sorties lors de cette décennie.
Mais on peut aisément le mettre parmi les meilleurs, ça c'est sûr, au sens large du Rock.

Plus abordable en tout cas que le suivant, sans être trop immédiat non plus.
J'ai l'impression qu'album après album, ils allaient toujours plus loin dans leur délire psychédélique.

Un must pour les esprits voyageurs.







Eddy MITCHELL
HAPPY BIRTHDAY ROCK'N'ROLL


Le 08 Mai 2018 par GILLES

Une Kro par jour : attention à la sur-chauffe !

Mais c'est un régal , merci ; cela permet surtout de replacer pas mal de chansons dans leur contexte , trop habitué que je suis ( nous sommes ? ) des best of et des live !





MC SOLAAR
PROSE COMBAT


Le 08 Mai 2018 par MR LARSEN


J'ai longtemps réfléchi à la manière dont j'allais évoquer cet album, un de mes préférés tous styles confondus. Je l'ai découvert quelques années après sa sortie (et même après "Cinquième As"). Pourtant, "Prose Combat" s'est rapidement ancré en moi, au point de m'accompagner régulièrement encore aujourd'hui. La force de ce disque ? Celle de mettre la concurrence au tapis, ceci grâce à des armes bien choisies : une plume acérée (avec jeux de mots et figures de style à la pelle), un regard clinique sur son époque, un flow limpide et poétique et surtout des samples élégants. A travers cette quinzaine de titres, MC SOLAAR enchaîne les coups avec précision, tantôt dans la critique ("Nouveau Western") ou la polémique ("La Concubine de l'Hémoglobine"), tantôt dans l'humour ("Superstarr") ou la douceur ("Séquelles"). Pour autant, l'album ne peut se départir d'une certaine violence - plus dissimulée et diffuse que chez un NTM certes ; il invite le plus souvent son combattant (l'auditeur) à s'interroger sur sa condition et à utiliser son esprit analytique pour parer les accrocs du quotidien. C'est cette notion de "rap de conscience" qui fait pour moi la quintessence de ce "Prose Combat". Et a conduit au succès son géniteur. La suite de sa discographie, justement plus frontale, me frappera moins. Qu'importe, je suis déjà les deux genoux à terre avec celui-ci.





MC SOLAAR
PROSE COMBAT


Le 07 Mai 2018 par IEN


Excellent mais trop long pour moi, j'ai du mal à l'écouter d'une traite. Je préfère "Paradisiaque" qui est plus régulier.





KYUSS
...AND THE CIRCUS LEAVES TOWN


Le 07 Mai 2018 par CLANSMAN57


Le Rock capable de me mettre sur orbite, j'aime me l'écouter le soir, lorsque la nuit commence tout doucement à s'imposer.
Souvent mélancolique, profond, il me procure un sentiment de bien être.
L'ambiance mystérieuse qui s'installe progressivement au dehors est un parfait complément pour ce type de musique.

En ce qui concerne Kyuss, je crois que c'est le seul groupe qui réussisse à me faire voyager lorsque le soleil est de la partie.
Le seul qui soit capable de m'emmener trèèèèèèèèèès loin par un temps estival.

Rien que pour ça, ce groupe est vraiment géant.
Parce que j'ai pas toujours envie d'attendre le soir pour pouvoir m'évader.
Loin. Trèèèèèèèèèèès loin.

Un monument psychédélique et une ode à notre belle sphère dorée.







RENAUD
MARCHAND DE CAILLOUX


Le 07 Mai 2018 par G.PALMAS LA BOMBASSE


Mais que cs'est il passé en cette année 1991 pour que tous ces artistes que j'aime pondent des chefs d'oeuvre absolus? Savatage sort son Streets, Ozzy son No More Tears, Queen son Innuendo, Talk Talk son superbe Laughing Stock, Loreena McKenitt nous rend Visit et enfin Renaud nous pond ce disque absolument fabuleux, un peu magique et mélancholique. Le seul de lui que j'emmènerais sur une île déserte. Certaines chansons (Olé, la ballade Nord Irlandais, Tant qu'il y aura des ombres) me touchent plus que de raison.





LUNA SEA
LUV


Le 07 Mai 2018 par BAKER

C'est vrai que globalement la disco de L.S. est un modèle du genre.

On pourrait à la rigueur reprocher la production du premier album et le chant du second, Image, sauf que le premier a été entièrement réenregistré, et de quelle manière, et que le second a été quasi-intégralement joué en live dans des versions impeccables :)





YES
DRAMA


Le 07 Mai 2018 par PINKY


Celui là a longtemps été mon chouchou personnel. Même si la première partie des 70's était d'un niveau supérieur, je trouve celui là beaucoup plus soft. Dans l'air du temps certes mais toujours fidèle à leur style (ce sera malheureusement le dernier). Il faut dire qu'à cette époque les révolutions punk et disco ont mis le rock progressif à mal. Chez Yes, l'album précédent Tormato en atteste. L'arrivée des Buggles chez Yes est un vrai souffle d'oxygène. Does It Really Happen annonce la sauce commerciale qui va déferler pendant les 80's mais ne tombe pas dans l'excès, elle est parfaitement maîtrisée. Run Through The Light m'a toujours fait tourner la tête dans tout les sens. Machine Messiah est un monstre en la matière, et que dire de Into The Lens ? Difficile pour moi d'être objectif mais j'ai tellement été déçu par 90125 alors que Yes avait rattrapé la barre avec Drama après un Tormato presque catastrophique. Pendant ce temps là Genesis se meurt à petit feu en sortant des albums de moins en moins bons.





BAUHAUS
MASK


Le 07 Mai 2018 par LEO

"Tu me sembles bien opposé à cette idée de prog chez Bauhaus".

Ce n'est pas que je suis opposé au fait, j'apprécie autant le prog que le post-punk mais c'est juste que je n'entends pas quelque chose qui me ferait penser à du rock progressif dans la musique ou le son de BAUHAUS dont certaines compos ne sont pas exempt de sophistication par ailleurs ! mais pour être franc j'ai du mal à trouver un rattachement à ces 2 courants et pas qu'avec BAUHAUS mais également avec la plupart des groupes post-punk/new-wave qui faisaient leur maximum musicalement pour s'en écarter, à l'exception peut-être de Magazine sur 2 de leurs morceaux ("Feed The Enemy" et surtout l'instrumental "The Thin Air") qui se trouvent sur l'album Secondhand Daylight et dont le son d'orgue et de sax m'évoque le Pink Floyd de 70 à 73.
L'autre exception la plus notable provient du groupe The Damned, qui dès le Black Album n'hésite pas à incorporer des éléments de la pop-psychédélique des 60's dans ses morceaux, ou qui ose carrément une suite épique de 17 minutes avec le morceau "Curtain Call" comme Pink Floyd pouvait le faire avec "Echoes" en 71 !
Le fait est, que je me rends compte que je ne cite que Pink Floyd dans les 2 cas, sans doute parce que le Floyd est à la croisée des courants psychédélique/cosmique/progressif mais n'a pas totalement le pied dedans comme Yes, Genesis, ELP, King Crimson & Co. c'est sans doute le seul groupe du genre dont on pourrait voir un rapprochement avec certaines formations post-punk/new-wave comme The Cure qui faisait dans le style introspectif et vaporeux à l'époque de Faith. mais même dans le cas des Stranglers qui avaient pourtant en leur rang un claviériste fan de Rick Wakeman et Jon Lord, je ne ressens pas vraiment de rattachement avec le prog chez eux, mis à part le fait qu'ils se soient essayés à des titres de 7 minutes comme avec "Down On The Sewer", "School Mam" ou "Hallow To Our Men" et que Dave Greenfield se permettait des solos, choses peu courantes chez ce genre de groupe, mais en définitive leur son se rapproche plus des Doors que de formations de rock progressif.

Désolé d'avoir digressé autant mais je tenais à te montrer que mon avis sur la chose n'est pas de l'entêtement mais un réel ressenti, tout comme je ne doute pas que de ton côté tu entends vraiment du Genesis dans les arpèges de "Silent Hegdes" ou "All We Ever Wanted Was Everything" ou un rapprochement avec Greg Lake sur le chant de "The Three Shadows Part 2".





FLEET FOXES
FLEET FOXES


Le 06 Mai 2018 par KID66


Magnifique album oui, des mélodies limpides et rutilantes, une voix pleine de ferveur et d'une clarté rare... Par contre comment peut on voir "Blue Ridge Mountain" comme l'un des moins bons titres ? C'est LA merveille de cet opus, avec le lumineux "Sun It Rises" et "He Doesn't Know Why". Ce piano onirique, cette envolée en seconde partie... Assurément un petit chef d'oeuvre, tout comme l'ensemble du disque qui serait parfait s'il n'accusait pas de très rares faiblesses ("Oliver James" notamment, là je suis d'accord ;) ).

A écouter !





MIDNIGHT OIL
DIESEL AND DUST


Le 06 Mai 2018 par LE VIEUNE

Pour te répondre, Nono, j'ai un vague souvenir du matraquage radiophonique de "The Dead Heart" à l'époque. Par contre, avant ça, c'est en ayant vu le clip de "Put Down That Weapon" sur Canal + en clair, en 1988 quand Diesel And Dust était classé dans le Top Albums présenté par Marc Toesca, que l'envie d'acheter l'album s'était intensifiée. Ce troisième extrait passait rarement sur les radios, ça je m'en souviens. Moins dansant peut-être et plus frontal, ce morceau et troisième extrait sorti en 45 tours en 1989.





U2
SONGS OF EXPERIENCE


Le 06 Mai 2018 par THIERRY RAOULT

Depuis "No Line On The Horizon, je n'arrive plus à écouter U2. Pourtant, jusqu'à "How To Dismantle An Atomic Bomb" j'étais très fan.
Sur ce nouvel album, c'est pareil. J'ai tenu 3 titres, puis "stop".
Ce n'est pas mauvais, mais je ne ressens rien.





BAUHAUS
BURNING FROM THE INSIDE


Le 06 Mai 2018 par LEO


Burning From The Inside est l'album ou pour moi BAUHAUS est à son zénith musical, ayant réussi à intégrer et digérer leurs diverses influences en dépit d'imprévus et du contretemps lié à l'absence partielle du chanteur Peter Murphy, victime d'une grave pneumonie au moment d'entamer les sessions d'enregistrement.
Non seulement, le groupe est parvenu à contourner les obstacles mis en travers de son chemin mais il a réussi à se transcender dans l'adversité, même si au bout du compte le groupe s'est séparé à la sortie de l'album pour cause de divergences musicales (et sans doute aussi humaines!).
N'empêche que le résultat est là. c'est un sans faute !
"She's In Parties" est l'un des grands 'classics' de la new-wave avec sa rythmique à tendance reggae-dub accompagnée par une guitare bourdonnante.
"Antonin Artaud" est plus dans la lignée habituelle des morceaux 'agités' du groupe mais excepté son final bien dérangé, la compo reste cohérente et l'énergie canalisée.
"Wasp" n'est qu'un délire de 20 secondes au synthé. juste une parenthèse sans doute humoristique de la part du groupe...
L'hypnotique "King Volcano" m'a toujours fait penser à un chant païen lors de la célébration d'un rituel mystérieux. c'est un morceau tout à fait envoûtant.
Le bassiste David J se charge du chant sur l'émouvant "Who Killed Mr. Moonlight?" qui est une compo au piano mais qui contient également de brefs passages à l'orgue. Daniel Ash a aussi ressorti son saxophone pour l'occasion. j'ai lu quelque part que ce morceau était plus ou moins inspiré par le meurtre de John Lennon (ce dernier qui à l'époque de Beatles For Sale, chantait la reprise... "Mr. Moonlight" !).
L'acoustique et raffraîchissant "Slice Of Life" est quand à lui chanté par Daniel Ash et est tout à fait dans la tonalité de certaines compos de son projet parallèle Tones On Tail puis plus tard de Love & Rockets.
Peter Murphy reprend le chant sur le plus électrique "Honeymoon Croon", un titre que le groupe jouait à leurs tout débuts mais jamais enregistré de manière professionelle ni paru jusque là (le morceau refera surface en 1999 sur l'album Live In The Studio 1979 qui sont en fait des enregistrements lors de répétitions). ici les arrangements sont retravaillés (on remarque la présence d'un orgue par exemple) même si la trame du morceau d'origine reste la même.
"Kingdom's Coming" est un autre titre à la guitare acoustique avec quelques notes de piano qui m'évoque de nouveau Tones On Tail et Love & Rockets, si ce n'était pour le chant de Peter Murphy qui ancre le morceau dans l'univers de BAUHAUS.
"Burning From The Inside" le morceau-titre de plus de 9 minutes est sombre et monolithique. c'est la compo la plus crue et la moins arrangée du lot et à vrai dire, je trouve qu'elle a tendance à traîner un peu trop en longueur sur la fin. celà dit, je préfère largement ces 9 minutes aux pénibles 6 minutes du collage "Exquisite Corpse" !
L'acoustique "Hope" (que j'aurais bien vu sur l'album Seventh Dream of Teenage Heaven de Love & Rockets) referme l'album sur une note plus légère, comme une fin en forme de clin d'oeil, tout en sachant très bien que le groupe n'en avait plus pour longtemps !
Je pense sincèrement que BAUHAUS avait tout dit avec ce 4ème album et que la formation n'aurait pas pu aller plus loin (d'ailleurs le pitoyable Go Away White l'a prouvé quelques années plus tard!). du reste, cette séparation aura donné lieu à plusieurs projets intéressants: l'originale et excellent album "The Waking Hour" de Dalis Car (Peter Murphy + Mick Karn), idem pour David J avec ses albums "Etiquette Of Violence" et "Crocodile Tears And The Velvet Cosh" (entre autres), ainsi que la courte mais oh! combien intense discographie de Tones On Tail de 82 à 84 (formation composée de Daniel Ash, Kevin Haskins et Glenn Campling ex-roadie chez Bauhaus) plus le trio Love & Rockets (Ash, J et Haskins) aux 8 albums (dont 1 live). je dois avouer que je n'ai jamais vraiment accroché à la carrière solo de Peter Murphy pas plus qu'à celle de Daniel Ash à partir des années 90.





NO ONE IS INNOCENT
REVOLUTION.COM


Le 06 Mai 2018 par CARLO D'AMPEZOUILLE


Les morceaux sont diversifiés et pour la plupart courts. Entre titres énergiques, d'autres plus basés sur l'ambiance ou encore d'autres qui mettent en avant un belle mélodie, il y en a pour tous les goûts. Et pourtant, tout ceci est cohérent. La voix fait évidemment le lien mais l'autre point commun est la belle qualité d'écriture. Les parties de guitare sont soignées. Certains titres sont agrémentés d'effets électros bien trouvés plus ou moins présents. De plus, les textes sont particulièrement inspirés avec un sens de la formule remarquable et des moments où on touche plus à la poésie.





FLEET FOXES
FLEET FOXES


Le 06 Mai 2018 par MR LARSEN


Très jolie découverte musicale à travers une bien belle chronique ! Les compositions ont un feeling très proche de SIMON & GARFUNKEL je trouve, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et je suis tout à fait en accord avec le qualificatif de "pastoral" pour cet album, c'est vrai qu'il a quelque chose de suave et réconfortant. Bref, ça fait du bien !





BAUHAUS
MASK


Le 06 Mai 2018 par ARP2600

Tu me sembles bien opposé à cette idée de prog chez Bauhaus. Je t'incite quand même à vérifier ce dont je parle dans mes chros de The Sky's gone out et Burning from the inside. Je suis d'accord que la guitare de "Mask" peut ressembler à n'importe quelle guitare folk, mais il y a trop de coïncidences sur les albums suivants, et je parle bien d'éléments musicaux concrets, pas d'influence simplement émotionnelle.
Aucune chance que je ne classe pas ces deux albums en art rock en tout cas.





Kendrick LAMAR
DAMN


Le 06 Mai 2018 par AZER


Assez médiocre. Deux bons titres en la personne de DN et Pride, le reste oscillant du moyen (Humble) au mauvais (Loyalty).





BAUHAUS
THE SKY'S GONE OUT


Le 06 Mai 2018 par LEO


The Sky's Gone Out débute en force avec la cover de Brian Eno "Third Uncle", qui est ici survitaminée par rapport à la version d'origine. ce titre provient d'un enregistrement à la BBC et le groupe en étant apparemment satisfait l'a donc fait figurer sur son 3ème album en studio (on retrouvera cet enregistrement dans l'album Swing the Heartache: The BBC Sessions).
La basse saturée de David J fait contrepoids avec les arpèges en son clair de la guitare de Daniel Ash sur "Silent Hedges". celà crée une tension sous-jacente entretenue par le chant tantôt posé puis de plus en plus menaçant de Peter Murphy. là encore, à l'inverse d'ARP2600 je ne songe pas du tout à Genesis ("...fucking godawful Genesis. I detest that shit to this day" dixit Daniel Ash en 2014 !) mais plutôt à Bowie.
Le sombre "In The Night" démarre comme un mid-tempo inquiétant puis soudain le rythme s'emballe et les musiciens et leur chanteur deviennent de plus en plus agressifs à la manière d'Iggy Pop & The Stooges. un grand moment de rock'n'roll.
"Swing The Heartache" est glaçant et dérangé. effectivement là je suis d'accord avec ARP2600, on est pas loin du rock industriel ou même du chant barré et écorché de Peter Hammill ! je ne suis pas du tout fan de ce morceau.
Si j'aime énormément "Spirit" dans sa version single parue 3 mois avant l'album, en revanche je suis très déçu par cette version qui n'égale pas la 1ère qui était beaucoup plus immédiate et accrocheuse à l'inverse de celle-ci, plutôt rigide et ampoulée et qui a le désavantage de durer 2 minutes de trop.
La seconde partie de l'album s'enlise un peu plus dans la grandiloquence et la suffisance bien qu'elle soit très cohérente de bout en bout.
Si l'atmosphérique et réussi "The Three Shadows Part 1" peut effectivement évoquer du rock cosmique (Pink Floyd époque Ummagumma, Ashra Tempel & Co.), le théâtral "The Three Shadows Part 2" me ramène une fois de plus à Bowie tandis que le chant particulier de Peter Murphy dans la troisième partie peut se rapprocher de Peter Hammill.
L'acoustique "All We Ever Wanted Was Everything" est presque un croisement du Bowie de "Letter To Hermione" avec le Roger Waters de "If" ! c'est un très beau morceau.
"Exquisite Corpse" est bien un collage de plusieurs thèmes concoctés par les 4 membres du groupe qui interviennent également au micro. c'est David J qui répète à l'infini 'Life is but a dream' dans la 1ère portion, suivi de Peter Murphy, puis de Daniel Ash qui hurle 'The Sky's Gone Out' et après un blanc d'une vingtaine de minutes, Kevin Haskins récite un monologue à la toute fin. ce titre de 6 minutes est le genre d'expérimentations délirantes (et pas très intéressantes il faut bien le dire!) que le groupe avait l'habitude de pratiquer généralement sur leurs faces B de singles. qu'ils aient inclu cette divagation sur album est un peu une faute de goût.
Au final, ce 3ème album en studio de BAUHAUS est beaucoup moins réussi que ne l'était Mask. The Sky's Gone Out est beaucoup plus éparpillé et pas toujours captivant sur la longueur.
J'en retiens "Third Uncle", "Silent Hedges", "In The Night", les 2 premières parties de "The Three Shadows" et enfin "All We Ever Wanted Was Everything".
Cet album aura toutefois permis d'incorporer de nouveaux éléments dans la musique du groupe (comme la proéminence de la guitare acoustique ou des compos à rallonge), qui seront peaufinés sur l'album suivant, bien plus resseré et réussi que celui-ci.








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