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Kate BUSH
THE SENSUAL WORLD


Le 29 Septembre 2015 par CLANSMAN57


Vraiment excellent ce disque, encore une fois serais je tenté d'écrire...
Néanmoins, sa musique n'est vraiment pas facile, moi qui pensais que c'était de la Pop avec mélodies et structures simples...
Elle développe un univers bien particulier qu'il est essentiel d'analyser avant de fouler son sol.
Pour chacun de ses albums, ou du moins ceux que j'ai, il y a eu un temps d'adaptation avant que le voile ne se lève.

Bref, j'adore, elle est terrible cette femme.

La chronique est très bien aussi, ça change un peu.
Le palmipède de Nime en a fait une version plus trash pour le dernier MAIDEN, très réussie également.





Elvis PRESLEY
ELVIS IS BACK!


Le 29 Septembre 2015 par SGT JAKKU


En effet, cet Elvis n'est pas le rockeur qu'on connaissait. Son retour de l'armée va donner un album "mainstream" ouvrant définitivement sa discographie vers la voie de l'"entertainment" et du easy listening-rock. Elvis is Back est un véritable disque Pop mais quel disque !
Sur le plan technique, EIB est une superbe démonstration stéréophonique, se situant dans la vague expérimentale sonore de la fin des 50's, le fameux concept "Living Stereo" de RCA. La production de l'album impressionne encore : jamais Elvis n'avait été entendu avec un spectre aussi large tant en fréquence qu'en panoramique. Fever, avec sa grosse contrebasse et ses percus en stereo est un régal pour tout fan d'Hi-Fi.
Sur le plan musical, on réalise qu'Elvis n'était pas qu'un chanteur de Rock mais surtout un amoureux de la musique au sens large. Cela donne un album très éclectique où Elvis prend un plaisir immense à parcourir divers styles populaires américains et nous le fait partager. Bref, Elvis Is...est un album étonnant car il est à la fois "populaire", ambitieux et expérimental voire avant-gardiste dans sa manière de mélanger les styles avec une technologie de pointe (pour l'époque). Il ne serait pas si déconnant de le comparer à un Sergent Pepper à sa façon. Pour illustrer mon propos, il faut écouter "It Feels Alright" qui n'est pas un vrai morceau de rock, ni un vrai blues mais une mutation.





A-HA
EAST OF THE SUN WEST OF THE MOON


Le 29 Septembre 2015 par MR TINKERTRAIN


Assez d'accord avec le commentaire précédent... On a là un très grand album du groupe. Et un très bon album de Rock car A Ha joue ici du Rock! Cet album est organique, et non plus synthétique et il faut l'appréhender comme tel. Il renferme des pépites d'une beauté époustouflantes comme le dernier titre, et d'autres bien mélancholiques. Ce disque n'est pas pour les fans mais pour les amateurs de bonne zique, simplement.





The CRANBERRIES
BUALADH BOS


Le 28 Septembre 2015 par BEURRE SALé


Quand j'ai lu la chronique je me suis dis "Tiens, en voilà un live que j'connais pas! Va falloir que je m'y mette". Et juste après la grosse claque!!! J'espérais plus me faire surprendre par ce groupe depuis le dernier album.

Merci pour la découverte! Merci FP!





A-HA
EAST OF THE SUN WEST OF THE MOON


Le 28 Septembre 2015 par NY JETS


Le meilleur album de A-ha. Et de loin. C'est certainement pour cela que le déclin mercantile s'est amorcé...

C'est un album très sombre, avec une atmosphère très particulière; un vrai batteur, un vrai bassiste, un chant beaucoup plus posé et mature, des single moins évidents, voilà une recette non compatible avec l'exigence des radios mainstream de l'époque.

Pau importe, des compos telles que "Slender Frame", "Sycamore Leaves", "East Of The Sun" et "I Call Your Name" sont proches de l'excellence.

Vraiment un magnifique album. Ils n'auront jamais fait mieux, mais cet album aura eu le mérite de définir un "autre" A-ha.





GURU GURU
UFO


Le 28 Septembre 2015 par TEEMO


J'ai toujours été réticent au krautrock, la faute à son aspect électronique qui m'a toujours repoussé. C'est pas faute d'avoir essayé... J'ai tenté Autobahn de Kraftwerk par exemple, rien à faire, cette musique mécanique et froide que l'on croirait interprétée par des robots ne me touche absolument pas. Du coup, je n'y connais rien et n'ai jamais creusé le sujet plus que ça...

Pourtant, cela faisait longtemps que le nom de Guru Guru m'interpelait, notamment en voyant les chroniques de Waltersmoke s'enchaîner...
Et aujourd'hui je tombe par hasard sur "Ufo" et c'est la claque.
Sur certains morceaux, notamment "Stone In", j'ai l'impression d'entendre le groupe de Hendrix dans ses périodes les plus psychédéliques, non seulement par la guitare mais surtout par cette batterie déchaînée. Il faut être sacrément ravagé pour pondre un tel album... La musique elle-même semble flotter et être un trip continuel. Cela demande évidemment une certaine concentration pour être apprivoisé, mais une fois chose faite on se rend vite compte que le jeu en valait la chandelle.

Fan de Mike Patton et de John Zorn, deux hommes passés maîtres dans l'art de la musique bruitiste, je ne pouvais que trouver mon compte avec le titre éponyme. Je retrouve les mêmes sensations qu'à l'écoute de Fantômas même si l'approche est un peu différente : cette impression jouissive d'être contraint de faire usage uniquement de notre ouïe pour appréhender notre environnement. Un peu comme pour une dégustation à l'aveugle, chacun ira de sa propre interprétation.

Guru Guru c'est la surprise du mois pour ma part. D'autant que, la durée de vie d'un tel album semble infinie tant il est riche et imprévisible.
J'ai l'impression que cet opus (ou ce groupe ?) n'a rien à voir avec les classiques du krautrock, or tous deux sont regroupés sous ce même style... Bizarre. En tous cas, je compte bien me plonger dans cette discographie en espérant y trouver des morceaux d'aussi bonne qualité. Par ailleurs, ce Mani Neumeier m'intrigue avec son passé dans le free-jazz...





2PAC
STRICTLY 4 MY N.I.G.G.A.Z.


Le 28 Septembre 2015 par ADRI


Ce second cru est à peu près du même acabit que le précédent. Ce qui signifie en clair que même s'il fait montre de qualités certaines, c'est pas encore ça. La première moitié de l'album est franchement moyenne, à part pour "Souljah's Revenge" et "Peep Game" qui sauvent les meubles, et à la limite "Last Wordz", avec la participation d'un Ice Cube qui sortira le grandiose "Lethal Injection" la même année. Les instrus sont encore une fois vraiment mous (en écoutant "Guess Who's Back", j'ai l'impression qu'un troupeau de mouettes avaient niché dans le studio d'enregistrement).

Par contre, à partir de "Representin' 93", ça devient vraiment intéressant : le titre vient remettre un coup de fouet avant le très bon "Keep Ya Head Up". Le morceau titre qui est aussi le plus long, vient ensuite. On réduit parfois cet album à ce titre, mais je lui préfère "The Streetz R Deathrow" qui à mon avis lui est supérieur; une véritable et bouleversante confidence de la part du rappeur. "Papa'z Song" est un peu du même genre, tandis que "I Get Around" et "5 Deadly Venomz" maintiennent l'album dans le positif sans toutefois êtres exceptionnelles.

Une suite logique du premier opus donc ; c'est toujours du rap underground et pas vraiment grand public, mais en plus aboutit, plus long aussi. Cela reste de la bonne came, même si 2Pac n'est pas encore à son zénith.







2PAC
2PACALYPSE NOW


Le 26 Septembre 2015 par ADRI


Ce premier effort discographique de ce bon vieux Tupac n'est certes pas une réussite, mais il n'est pas un ratage non plus. On a quelque titres qui valent vraiment le coup, notamment "Trapped" sur un mec en cavale qui se retrouve coincé, "Soulja's Story", "Brenda's Got a Baby" et "Part Time Mutha" qui conclut l'album sur une très bonne touche. Ça verse parfois dans la parodie : "I Don't Give Fuck" qui je l'avoue est vraiment trippante, surtout à la fin avec ses "fuck you to the FBI, fuck you to the CIA, fuck to the Ameri'k'k'k". Bon les paroles sont bien velues mais on a affaire a du rap les amis, on a le macaron "Parental Advisory" bien visible, on est prévenus.

Pour le reste, c'est un peu en dessous. "Young Black Male" est plus un gros délire en guise d'intro, "Violent" est un peu saoulante car l'instru est vraiment foirée, et en plus c'est la plus longue de l'album. Même si les paroles occupent la place prépondérante dans le rap, l'instru est trop importante pour être autant bâclée, de même pour "Crooked Ass Nigga", "Tha Lunatic"... Et "Rebel Of the Sound" qui, ça me troue le cul de le dire, me fait clairement penser à "Au Clair de la Lune"...

Mis à part ce dernier détail qui tue je suis plutôt d'accord avec le chroniqueur, mais je donne une note un poil supérieure, car ce disque mérite au moins la moyenne.
2,5/5 donc, pour le premier disque d'une légende du Rap US.





Klaus SCHULZE
MOONDAWN


Le 26 Septembre 2015 par AIGLE BLANC


La petite histoire du Krautrock nous apprend que c'est Florian Fricke, leader de Popol Vuh, qui a vendu son moog à Klaus Schulze en décembre 1975. En effet, après l'avoir utilisé dans les deux premiers albums de son groupe, il a préféré s'en défaire estimant qu'il en avait tiré tout le suc et préférant orienter sa musique vers une voie infiniment plus acoustique.
Klaus Schulze en a donc fortement bénéficié : une aubaine pour l'histoire de la musique.





The OFFSPRING
COMING FOR YOU


Le 25 Septembre 2015 par MONSIEUR P.


Titre sympa, mais vue la déchéance du groupe depuis plus d'une décennie je ne suis pas spécialement impatient d'écouter leur prochain album...

L'esprit des années 90, la "gniak" et le "fun" semble avoir disparu de l'âme du groupe depuis bien longtemps. Au lieu d'une tentative de remake de Smash ou d'un Ixnay, on va sans doute encore avoir le droit à un album biscornu avec plein de morceaux chelou.





GREEN DAY
21ST CENTURY BREAKDOWN


Le 25 Septembre 2015 par MONSIEUR P.


5 ans après le très réussi concept album "Americain Idiot", Green Day essaie de surprendre encore une fois avec un album dont l'inspiration semble cette fois tout droit sortie de la pop des année 60 & 70. Tout de même, on ne peu pas reprocher au groupe d'avoir essayé, ni d'avoir été avare avec 18 morceaux proposé et une longueur d'album de plus de 60 minutes.

Sans être mauvais, ça reste quand même assez plat, entre influences "vintage" et un Green Day en mode fan service sans grande inspiration. Tout au long des 18 morceaux on se demande quand quelque chose va enfin "décoller", ce qui malheureusement n'arrive que très peu.





Bob MARLEY & THE WAILERS
LEGEND


Le 24 Septembre 2015 par ADRI


"Legend" est un excellent disque, rempli de classiques indémodables : "Is This Love", "Three Little Birds", "Get Up Stand Up", "Stir It Up", "Jamming"... Tout les morceaux sont immenses, on peut cependant regretter qu'une grande partie des titres soient issue d'Exodus, les autres albums étant sous-représentés, faisant de "Legend" une compilation trop lisse, et pas assez exhaustive de la carrière de Bob Marley.

Quoiqu'il en soit, il n'y a que du bon dans ce best-of, qui vaut bien un 4/5 au minimum.





The GATHERING
NIGHTTIME BIRDS


Le 23 Septembre 2015 par HEART OF STEELE


Peu d'albums m'ont autant pris les tripes, et la voix d'Anneke n'est pas seule en cause. Il y a là matière à partir loin dans des contrées célestes. Qui m'aurait dit qu'un disque de metal pourrait me donner autant de frissons? En 1997, 4 chefs d'oeuvre de la musique sortent à la suite : Ultra de Depeche Mode, Ocean Machine du divin Devin et One Second de Paradise lost. Et les oiseaux s'envolent dans la nuit des temps...





GENESIS
LIVE


Le 23 Septembre 2015 par JUAN


Pour moi aussi, ce Live de 1973 est et reste à tout jamais un bijou dorloté de ma discotheque. Je suis entré dans Genesis avec lui et probablement grâce à lui alors que j'avais 15 ans. alors, il n'est techniquement pas parfait, loin s'en faut, mais sa valeur n'est pas là. Ce son brut de décoffrage, ces élans lyriques, l'intensité dramatique, les délires du public, bref on se croirait dans la salle. Quand au son si décrié, perso je ne l'ai jamais trouvé si mauvais. Je dirais qu'il correspond très bien aux standards des albums live de l'époque. ça fait maintenant 30 ans que j'ai écouté cet album pour la première fois, mais quand je l'écoute aujourd'hui, c'est toujours un moment inoubliable. Pour la petite info, Supper's ready a bien été enregistré à Lancaster et certains enregistrements quoique non officiels existent avec le fameux Supper's ready.





IGORRR
HALLELUJAH


Le 23 Septembre 2015 par LOUVOIR


J'ai rarement autant apprécié un truc aussi débile et inaudible. L'originalité évidente vient de mélanger allégrement la musique baroque, le breakcore et le metal. Mais ça va plus loin que ça, il est tout simplement impossible de prévoir quelle direction va prendre la musique qu'on est en train d'écouter à la seconde suivante.

Une surprise continuelle, voilà ce qu'est cet album. Et c'est pour cette raison que son écoute est éprouvante, même pour les amateurs de bizarreries musicales en tout genre. C'est le poulet qui m'a achevé personnellement. Ça ou le bruit d'aspirateur, je ne sais plus. A moins que ce ne soit ce break au saxo bien planant? Ou encore ces cris de décérébrés reprenant en chœur cette litanie religieuse ? Je en sais plus, je ne sais plus rien.
Quand on écoute cet album, il faut s'attendre à une totale perte de repères. Mais qu'est-ce que c'est jouissif! On encaisse déflagration sur déflagration, savourant les courts interludes plus calmes, tandis qu'IGORRR joue avec nos nerfs.

Bref, c'est du très bon, mangez-en.





PORCUPINE TREE
RECORDINGS


Le 22 Septembre 2015 par CLANSMAN57


Une compilation de B-Sides aussi bonne, c'est pas tous les jours qu'on entend ça.
C'est vrai qu'on croirait entendre un album "normal", peut être à cause de cette alternance entre titres plus directs et d'autres qui demandent un peu plus d'écoutes... Et aussi parce que "Stupid Dream" et "Lightbulb Sun" sont complémentaires, les deux couleurs se mélangeant parfaitement ici!

"Untitled" est une très belle improvisation, c'est osé de mettre un tel titre parmi d'autres qui sont davantage composés.
Et le reste c'est à nouveau du caviar...

Je trouve aussi que Wilson est un maniaque du son, c'est sans doute le meilleur "ingénieur du son" qu'on puisse trouver sur le marché actuel.
Et c'est clair que ce son contribue beaucoup au rendu "rêve éveillé" que l'auditeur ressentira.

Par contre, j'étais un peu "fâché" avec le Monsieur après l'acquisition de ce "Recordings"...
Il faut savoir qu'à la base, c'était une édition limitée à 20 000 exemplaires et j'ai dû me le procurer à un prix assez exorbitant sur un site marchant...
Et mon désamour temporaire avec Wilson a débuté lorsque quelques mois plus tard, "Recordings" fut réédité pour un peu moins d'une vingtaine d'euros... De quoi avoir les boules!

Bref, merci à toi pour cette chronique qui je l'espère, donnera l'envie à certains de faire l'acquisition de ce bijou!

++





SLAYER
REPENTLESS


Le 22 Septembre 2015 par RICHTER

Merci pour la Kro! Par contre, c'est qui Yom Arraya ? Un nouveau issu de la famille Arraya ?


Par Forces Parallèles

Pas de Yom dans la famille chilienne, cher Richter ! En revanche, une proximité certaine avec Yom Kippour, puisque l'album est sorti cette année quelques jours à peine avant le grand pardon !
Bien à toi.
Erwin





PORCUPINE TREE
RECORDINGS


Le 22 Septembre 2015 par AIGLE BLANC


Totalement en accord avec cette chronique et son chroniqueur. Steven Wilson et Porcupine Tree, voilà ce qui est arrivé de mieux au rock progressif des années 90 à aujourd'hui. Il y a encore quelques années, S. Wilson refusait qu'on inscrive sa musique dans le rock progressif. Ce genre ayant été conspué davantage que la plupart des autres genres musicaux (mais pourquoi tant de haine pour de la simple musique ?), le leader de Porcupine Tree avait peur que l'analogie entre sa musique et le rock progressif ne le desserve. Aujourd'hui enfin, il assume totalement son appartenance à ce courant respectable du rock. Il faut croire que l'ère du dénigrement est passée (enfin !!). Il faut dire que Radiohead et Wilson ont contribué à redorer le blason du rock progressif, genre dont on peut se revendiquer dans honte aucune.





SIMPLE MINDS
REAL LIFE


Le 21 Septembre 2015 par DAVID


D'accord sur pas mal de choses à propos de ce disque oublié de Simple Minds.
Sur la note d'abord, 3/5, c'est un bon disque, mais ce n'est pas un grand disque. Si Real Life ne fait pas parti de la période dite "classique" de Simple Minds, qui s'étend jusqu'à 1990, ce n'est pas complètement par hasard.
Bien sur, le passage dans les années 90 a fait du mal à Simple Minds, mais ce n'est pas la seule explication.

D'accord aussi sur la diversité des morceaux, là où Once Upon A Time était très énergique, et Street Fighting Years plutôt calme, là sur Real Life, il y a une alternance entre morceaux plus directs, et d'autres plus calmes, avec différents registres abordés.

Mais je suis pas d'accord sur Michael MacNeil, dont on rappellera que sur Street Fighting Years, son apport était loin de se limiter à quelques nappes de claviers.
Le départ de Michael MacNeil est le départ le plus important du groupe, celui qui a impacté le plus Simple Minds. Et pour cause, le son Simple Minds dans les années 80, c'était bien lui, Simple Minds était bien un groupe "à claviers", et l'ossature du groupe reposait bien sur lui. Les claviers formaient la musique du groupe.

Le départ du bassiste Derek Forbes, c'est différent. Déjà, sur Sparke In The Rain, Derek Forbes commençait à être plus en retrait, l'évolution du groupe vers un son de plus en plus pop et commercial rendait de fait la position de la basse moins importante dans le son du groupe. Donc le départ de Derek Forbes n'est qu'une conséquence d'un processus qui était déjà entamé et inévitable.

Même chose pour Brian McGee à la batterie. La section rythmique Derek Forbes et Brian McGee symbolise donc bien les années "new-wave" de Simple Minds, new-wave qui commence à s'effacer à partir de Sparke In The Rain justement.

Sur Real Life, l'erreur de Simple Minds a été de faire "comme si de rien n'était", comme si Michael MacNeil n'était qu'un simple exécutant et pouvait être remplacé facilement par quelqu'un d'autre. Sauf que non. Les compos de Simple Minds, sans l'apport de Michael MacNeil, et bien ce n'est plus la même chose. On ressent de fait, un espèce de vide dans les compos de Real Life, avec des claviers moins imposants, plus en retrait et plus "passe-partout', même si l'ancien claviériste de Jethro Tull présent sur ce disque est bien sur loin de démériter.

Ce vide, on voit bien, laissera du coup davantage d'espace aux guitares de Charles Burchill, ce qui est plutôt nouveau là aussi dans la musique de Simple Minds, car les claviers occupaient l'espace sonore durant les années 80 glorieuses du groupe.

Dès le premier titre pourtant, on a l'impression que rien n'a changé depuis Street Fighting Years, Real Life ouvre bien l'album. Mais laisse une impression bizarre, une impression de redite, qui se retrouvera plusieurs fois sur l'album, avec aussi une impression que l'album, coincé dans un son très "fin 80's, début 90's" n'a pas si bien vieilli que ça avec ses synthés. Impression de redite confirmée avec See The Lights qui aurait pu apparaitre aussi sur Street Fighting Years.
Sauf que voilà, aussi séduisant soit il, on voit bien que Real Life ne contient pas de morceaux, de hits et de classiques aussi marquants que sur Street Fighting Years, Once Upon A Time et Sparkle In The Rain.

Pourtant Real Life ne manque pas de qualités. Tout d'abord sur le très bon single Let There Be Love, avec son influence celtique et un excellent groove de Mal Gaynor, voilà du pop-rock typique de ce qui se faisait au début des années 90, pop-rock du meilleur effet. Un des meilleurs titres de Real Life, sans problème. Woman est plus calme et se défend bien aussi, elle est attachante par son ambiance et la comparaison avec le Genesis de We Can't Dance est bien vue, ne serait-ce que pour la boite à rythme, très similaire.
Stand By Love est par contre trop facile, une platitude pop-rock typique du début des années 90 avec ses guitares cristallines "à la U2" qui ont mal vieillies (un peu comme le Marillion de l'époque Holidays In Eden).
Ghostrider est pas mal, plus rock et énergique.

Travelling Man est pas mal aussi, mais la ressemblance des synthés avec Waterfront est trop évidente (idem pour le rythme de batterie, le même que Waterfront, le même tempo), ce qui finit par être vraiment dérangeant.

Finalement, ce sont surtout sur les titres les plus calmes que Simple Minds se montre le plus convainquant : Rivers Of Ice, et surtout sur la superbe ballade Banging On The Door, et également sur son pendant When Two Worlds Collide.
Dommage que Rivers Of Ice et When Two World Collide soient si courtes et que l'on ait pas le temps de savourer davantage cette facette si agréable de Simple Minds.

Un bon album, mais sans Michael MacNeil, on sent que l'âge d'or du groupe est déjà derrière lui. Fort heureusement, sur l'album suivant, Simple Minds saura tirer profit de l'absence de son claviériste phare, en plaçant les guitares en pole position... pour le meilleur !





SLAYER
REPENTLESS


Le 20 Septembre 2015 par NOORS


Bonne chro. Je pense aussi que SLAYER a pondu un bon album. Avec des longueurs, mais il faut croire que les contraintes marketing et commerciales du format numérique ne convient pas au Thrash qui est efficace sur 8 ou 9 titres et surtout sur 35mn. Sans cela l'effet de violence est forcement dilué par le temps d'écoute et surtout par les remplissages.
On l'a peut être oublié, mais SLAYER était un groupe qui faisait véritablement peur à l'apogée du Thrash avant que d'autres styles plus extrêmes ne déboulent.
Alors juste une remarque sur la chro:"je n'ai jamais été fan des speederies sans concession ". C'est pourtant l'essence même du Thrash et même la marque de fabrique de SLAYER à ses grandes heures, dont la violence n'avait d'égale que la rapidité d'exécution, corollaire nécessaire.
Le titre éponyme "Repentless", servit magnifiquement par son clip vidéo, est une démonstration implacable de cette volonté magistrale que les fans de la première heure attende de ce groupe. Rapide, Violent, efficace, glaçant.


Par Forces Parallèles

Salut Noors et merci de ton aimable comment ! Je réponds juste à ta réflexion sur les speederies en thrash. Tu as raison, c'est l'essence même du Thrash, c'est pourquoi je précise ne jamais avoir été fan de ce genre de compo. Ainsi chez SLAYER,je favorise "South of heaven" "213" "Read between the lies" "Divine intervention" ou "Mandatory suidcide" soient les compos plutôt lentes, même réflexion chez les four horsemen en général. Chez CORONER, MEGADETH ou MEKONG DELTA par exemple, ce n'est pas sans concession.
Question de goût.
Bien à toi
Erwin







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