Le 15 Août 2012 par LE MERLE MOQUEUR

Quelle tragédie... à vous dégoutez de la musique ...

dite populaire ... ... ... Nul !!!

Le 15 Août 2012 par KINGKILLING

MUSE est aujourd'hui un grand groupe de Rock (au sens général du terme, j'en conviens).
Avec un album extraordinaire ("Origin Of Symmetry), de très bons albums ("Showbiz", "Hullabaloo", "Black Holes And Revelations"), un live fantastique ("Haarp, Live From Wembley") et deux opus assez décevants ("Absolution", "The Resistance"), la bande à Matthew Bellamy est arrivé à son paroxysme (et ce n'est pas fini avec le futur "The 2nd Law", qui va encore faire couler beaucoup d'encre).

Cette petite introduction pour souligner le fait que chaque enregistrement de MUSE est un petit évènement dans le monde de la musique.
Je n'ai jamais regardé Twilight, bien sûr j'en ai déjà entendu parler mais jamais l'envie de vouloir le regarder m'est venu (je préfère les films d'horreur, les thrillers ou les drames). Mais, quand j'ai appris que MUSE composait la bande son, j'ai sauté sur le single.
Disons le d'avance, "Neutron Star Collision (Love is Forever)" n'est pas une grande surprise. Cette dernière pourrait très bien se faire une petite place sur "Black Holes And Revelations" ou "The Resistance". MUSE nous propose une chanson avec une jolie introduction au piano où vient se greffer la batterie de Dominic Howard puis quelques parties de guitare. La montée en puissance n'est pas mauvaise, les arrangements donnent un plus à la chanson. Le meilleur moment reste bien sûr le court solo, où l'influence de QUEEN (et de Brain May ici) se fait ressentir.

"Neutron Star Collision (Love is Forever)" est donc une bonne chanson qui réserve des bons moments, et qui se laisse écouter tranquillement (je ne cache pas que j'aurais bien aimé un côté plus rock. Bellamy est quand même un guitariste extrêmment talentueux !).
Un petit 2.5, arrondi à 3 car ça reste MUSE !

Le 14 Août 2012 par KINGKILLING

J'aime la déconne (vous avez devant vous un grand fan de FATAL BAZOOKA), j'aime les paroles provocatrices et connes et j'aime la musique.
Et c'est sur ce dernier point que ça coince avec DIDIER SUPER.

Au niveau des paroles, c'est toujours bien écrit avec le brin provocateur qui rajoute quelque chose ("Le Club des Catholiques", "Petit Caniche, Peluche Pour Vieux"). Ce n'est pas forcément à chaque fois drôle mais ça reste assez décalé pour faire sourire.
Mais au niveau de la musique.. c'est tout simplement mauvais. DIDIER SUPER a eu la mauvaise idée d'accoupler musique et paroles ensemble. J'aime la déconne, oui mais il faut que la musique suit derrière. Des groupes parodiques ou délirants (au niveau des paroles), on en trouve des tonnes. Prenons par exemple FATAL BAZOOKA : tout est bon dedans que ce soit la musique ou les paroles.
ça peut être du Rap, du Rock, de la Funk, de la Dance je m'en fous du moment que ça me plaise. Et, DIDIER SUPER, ça ne me plait pas.

Un artiste incomplet avec un album mauvais.

Le 14 Août 2012 par KINGKILLING

LOU REED est un artiste à part sur la scène musicale, ce n'est pas une surprise. "Metal Machine Music" est une des oeuvres les plus controversées de ces 50 dernières années, c'est normal quand on voit le style musical de l'album : le Noise.
Ce n'est pas permis à tout le monde d'écouter et d'apprécier le Noise, beaucoup trouvent ça horrible, monotone, inhumain bref que ce n'est même pas de la musique. C'est vrai qu'au premier abord, c'est difficile de voir ce genre comme musical. On a plus l'impression d'être dans une sorte de machine datée produisant des sons couvrant un large panel de bruits (d'où le nom). Mais c'est comme tout, il faut s'habituer (avec une forte volonté, c'est vrai).

"Metal Machine Music" est donc le premier album de Noise que j'ai écouté entièrement, sans arrêt. L'écoute a été assez dure, il faut l'admettre. Assis sur son lit pendant une heure, dans le noir, avec les enceintes crachant la musique, ce n'est pas forcément facile. Les dix premières minutes ont paru longues, très longues et puis, d'un coup la musique est devenue hypnotique. En fait, il suffit de se concentrer pour atteindre un état second. On se met à penser à des choses qui n'ont aucun sens, qui ne sont pas reliées entre elles. On est totalement envahi, sous contrôle. C'est à la fois fascinant et angoissant. LOU REED nous fait voyager dans un autre univers, comme si on était sous l'emprise d'une drogue quelconque. Les minutes passent, passent, passent. Tout semble s'arrêter, on est perdu mais on ne s'en rend même pas compte. Le Noise est, à mon avis, le seul genre musical qui arrive à nous transporter comme ça.
Quand le disque se termine, on a cette horrible impression d'émerger d'un coup brutal. Dur retour à la réalité.

Avec son "Metal Machine Music", LOU REED explose la musique. Il la transforme pour en donner une chose inexplicable et indescriptible.
Une expérience saisissante.

Le 14 Août 2012 par CHILD66

Je ne comprends pas comment on peut dénigrer de la sorte un chef d'oeuvre contemporain comme celui ci. Oops I Did It Again est une oeuvre qui a marqué un tournant dans la carrière de cette artiste à renommée internationale. Avec un minimum d'attention on relèvera des sonorités carrément novatrices pour l'époque, se mariant avec la voix hors du commun de cette grande chanteuse.

Cette chronique me paraît insultante et son humour me dépasse. Mais ce n'est pas très étonnant venant d'un chroniqueur avec si peu de gout.

Et en plus le monsieur sur ton avatar est tout moche.

5,4793809859/5

Le 13 Août 2012 par KUCHEN

Oh miracle, oh sainte intervention, ANATHEMA a encore quelque chose à dire après "A Natural Disaster"!

Je pensais sincèrement qu'après un "We're here because we're here" servant à Danny pour tester ses patchs de sons "New Age" et "Relax", ANATHEMA allait continuer à s'enfoncer dans une soupe de bons sentiments et de rock sirupeux.

Hop là, voila "Weather Systems". Sept ans de travail, ben ça se sent. Fini les compos vite fait bien fait pour faire pleurer le coeur des "métalleux tout en chocolat et en guimauve parce qu'au fond c'est des tendre".

Ici, on a du vrai, pas du synthétique. "Untouchable", "The Gathering of the Clouds", "The Storm Before the Calm", "Internal Landscape"... ANATHEMA a réussi à trouver l'équilibre entre bon rock et mélodie touchante. Bon, y a quand même quelques petits défauts, du remplissage inutile, quelques passages trop gnan-gnan... Bref, ANATHEMA depuis "A Fine Day to Exit", quoi.

En tout cas, la découverte de "Weather Systems" m'a remis du baume au coeur, car je suis un énorme fan d'ANATHEMA, toutes périodes confondues, sauf "We're here because we're here". Espérons que le groupe continue sur sa lancée.

Le 11 Août 2012 par KéBéCOIS

La fin du blues-rock pour AC/DC... et le début d'un hard rock carré sans concessions ! Dès la première seconde on peut sentir l'énergie dévastatrice, l'électricité qui se dégagent de cet enregistrement... Pas de place pour la guimauve et pour les chansons pop, ici c'est du sérieux ! Un son brut, des guitares a fond la caisse et vous avez là l'un des meilleurs albums de Hard rock de l'histoire.
AC/DC c'est l'incarnation du rock : énergie pur, électricité et intensité !

Le 11 Août 2012 par KINGKILLING

"Braveheart" est sans doute un des films qui m'a le plus marqué, sa bande son aussi.
A chaque fois que je regarde ce film, je ne peux m'empêcher d'être à la fois ému et excité. Mel Gibson réalise ici un excellent film épique, débordant d'émotion. L'émotion vient surtout de JAMES HORNER, compositeur de génie. On atteint des sommets à l'écoute de "A Gift Of A Tistle", un des plus beaux titres jamais écrits avec une mélodie à faire pleurer les plus durs, on ne peut que verser une petite larme. Même chose pour "For The Love Of A Princess" (qui reprend le thème de la chanson citée précédemment).
Il y aussi de grands moments avec un "Morrnay's Dream" monumental, un sublime "Attack Of Murron" et un "The Batlle Of Stirling" sombre et impressionnant. Malheureusement, la plupart des chansons sont ennuyeuses ( le "Main Title", "Sons Of Scotland") et il ne reste que peu de chansons vraiment excellentes (mais celles-ci valent le détour).

Dommage que le reste ne soit pas assez homogène.

Chansons favorites : "A Gift Of A Tistle", "For The Love Of A Princess", "Attack Of Murron".

Le 10 Août 2012 par KINGKILLING

Noir Désir est un excellent groupe live, on ne peut en douter. Son premier effort sur scène retransmit sur disque donne naissance à "Dies Irae", sorti en 1994, durant l'âge d'or du combo. Un live intense, où l'énergie se dégageait à chaque note jouée.

"En Public" est donc le deuxième album live du groupe. Vu les parutions d'albums live de Noir Désir, on ne peut qu'attendre un excellent résultat à chaque sortie. Cet album couvre tout les albums de Noir Désir, on retrouve des titres de chaque skeud studio.
On retrouve les classiques comme "One Trip / One Noise", "Les Ecorchés" (avec les terribles "Walawalé"), "Tostaky (Le Continent)", "Comme Elle Vient" (quelle fin !) ou "Le Fleuve" (une version supérieure à celle figurant sur "Veuillez Rendre L'âme à Qui Elle Appartient"). L'ensemble est bien interprété, mais certaines chansons ne passent pas le cap live. "L'Homme Pressé" par exemple, qui ne ressemble en rien à la version studio. Revisiter une chanson est cool, encore faut-il le faire bien.

Les titres figurant sur "Des Visages Des Figures" passent bien le cap live. "Le Grand Incendie" (superbe ligne de basse), "A l'Envers, à l'Endroit" et "Le Vent Nous Portera" sont proposées dans de superbes versions. Même les titres faibles de l'album sont plutôt agréables sur "En Public" ("Des Armes", "Bouquet De Nerfs").
Et quel plaisir de retrouver "Pyromane", "A l'arrière des Taxis" et "La Chaleur" joués ! Des vieux titres de Noir Désir qui ne prennent aucune ride en live (en studio non plus d'ailleurs).
Les musiciens sont en grande forme, même si Bertrand Cantat peine quelque fois (il s'en sort quand même très bien sur "Tostaky (Le Continent").

Un bon live, mais qui reste assez inégal. La faut à quelques titres faibles et mal interprétés. Jetez vous plutôt sur "Dies Irae".

Le 10 Août 2012 par KINGKILLING

En pleine déferlente Grunge et Alternative Rock, Noir Désir sort son chef d'oeuvre : "Tostaky". Considéré comme un des meilleurs albums de Rock français, il hisse Noir Désir très haut dans les sphères de la musique.
Le groupe est déjà un vieux routier : deux bons albums à son compteur ("Veuillez Rendre L'âme à Qui Elle Appartient" en particulier) et un EP alléchant faisant office de premier enregistrement officiel. Avec ce bagage, Noir Désir est bien parti pour devenir LE meilleur groupe de Rock français. Il le confirme avec cette présente offrande.

Je voue un culte à cet album, c'est simple. Je l'ai découvert à l'âge de 12 ans avec la terrible chanson éponyme. Et que dire de cette chanson mis à part qu'elle est une des plus percutantes jamais enregistrée. Elle déboule sur un riff anthologique signé Serge Teyssot-Gay (un guitariste sous-estimé, et c'est bien dommage !), puis Denis Barthe arrive, suivi par le maître (oui, c'est le petit surnom de Bertrand Cantat) qui nous envoie dans les dents des couplets maîtrisés où on sent la hargne qui menace de déborder. Le refrain, chanté en espagnol, était une excellent idée (les textes de la chanson aborde ici la conquète et le mondialisme de l'Amérique du Sud). Et puis là.. après le deuxième refrain, Cantat commence à hurler comme un damné ("Aqui para nosotros"). Des hurlements parfaitement compréhensibles, qui témoignent de la rage qu'il porte contre ses envahisseurs. Sa voix est portée dans les extrêmes avec la phrase culte "Soyons Désinvoltes, n'ayons l'air de rien". L'apocalypse musicale clôt les deux folles dernières minutes de "Tostaky (Le Continent)".

"Tostaky (Le Continent)" n'est pas la seule démonstration du talent de vocaliste de Bertrand Cantat. Le titre d'ouverture, "Here It Comes Slowly" (dénoncant le fascisme) est chanté en anglais, ce qui ne l'empeche pas de s'emporter violemment sur le dernier couplet. Résolument Rock, cette chanson ouvre divinement l'album (ce putain de riff).
Noir Désir touche aussi au Hard Rock très lourd, limite Heavy Metal avec le jouissif "Johnny Colère", reprise des NUS. Donnant une envie folle d'headbanguer, cette chanson au côté révolutionnaire (les paroles en témoignent bien) est un pur plaisir de 2 minutes 17.
L'apocalypse musicale est encore atteinte avec "7 Minutes". Une chanson plutôt bizarre dans sa construction. Bertrand Cantat donne l'impression d'être un grand chef africain gouvernant la musique qui monte en puissance tout au long de ces 6 intenses minutes (elle contient aussi un riff monumental). Denis Barthe s'éclate comme un petit fou sur ses nombreux toms sur les délires guitaresques de Cantat et Teyssot-Gay.

Mis à part ces terribles effusions musicales, Noir Désir nous propose aussi des chansons orientée Modern Rock, qui sonne encore aujourd'hui comme fraiche. On en trouve à la pelle sur l'album : "Ici Paris" est une vraie réussite avec son sublime refrain (quel chanteur, nom d'une pipe en bois !) et encore une fois des excellentes parties de gratte. Ces dernières sont mise à l'honneur sur "Alice", portée par un bon riff et une ambiance Grunge.
"It Spurts" est une chanson qui aurait pû figurer sur "666.667 Club", l'album précédent. Moderne, elle vaut surtout pour ce joli air de guitare ce refrain qui rapelle les RED HOT CHLI PEPPERS. La beauté apparait sur "Lolita Nie En Bloc", une sublime composition alternant des refrains féériques et un refrain énervé. L'apothéose est touché au son des "tou, tou" qui confère une magnifique ambiance. Une véritable réussite !

"Tostaky" est un album pûrement Rock, c'est vrai. Mais Noir Désir nous sert, tout au long de l'album, des titres plus posés (qui menace de déborder à chaque moment). "Oublié" est la première de ces offrandes. Elle revêt un petit côté blues pas déguelasse. Lors de la courte montée en puissance de la batterie, on croit que la chanson va exploser mais non, fausse alerte ! à noter aussi un excellent solo. "One Trip / One Noise" est irrésistible. Le chant lointain de Cantat et l'ambiance africaine est génial. Que dire ce ces attaques de gratte qui parsème toute la chanson. Un classique (la version live sur "Dies Irae" est énorme).
"Marlène" est un interval reposant entre les deux bombes que sont "Tostaky (Le Continent)" et "Johnny Colère". Haussée par de superbes textes, la chanson est plutôt bonne même si elle est la plus faible de l'album (il y en fallait bien une, hein !). Il reste aussi "Sober Song", encore une fois chantée en anglais. Une somptueuse composition, avec son petit côté Rock contenu. Génial !

Tout les musiciens se surpassent au cours de l'album. Les parties de guitares sont encore plus élaborés qu'avant (quels riffs !) et Bertrand Cantat signe sa meilleure performance. Il s'impose directement comme un des plus talentueux chanteur existant.
"Tostaky" est un de mes albums favori. 20 ans après sa sortie, il reste encore une référénce musical. Magistral, sublime, culte, beau.. bref, un véritable chef d'oeuvre comme il y en a peu.

Chansons favorites : "Here It Comes Slowly", "Ici Paris", "One Trip / One Noise, "Tostaky (Le Continent", "Johnny Colère", "Sober Song", "Lolita Nie En Bloc".

Le 09 Août 2012 par COSMIC CHARLES

Le premier album du Grateful Dead est déjà une grande réussite selon moi. On y trouve l'énergie d'un groupe de rock débutant qui n'a rien à perdre. Et beaucoup de blues, ce qui n'est pas surprenant quand on connaît les origines du rock ! Peu importe que les morceaux soient en majorité des reprises, ça bouge et c'est l'essentiel. J'aime particulièrement le pervers Good Morning Little School Girl. Bref, l'un des meilleurs albums du groupe !

Le 09 Août 2012 par PIERRE MERVEILLEUX

Je ne connais pas cet album. J'observe seulement la pochette. On dirait un tableau de Magritte, "Le blanc seing".

http://en.amorosart.com/artwork-magritte-le_blanc_seing_1965-5279-en.html

Le 09 Août 2012 par EL PACHENKA

52 ans le Morten. Comme quoi manger du poisson, ça conserve (j'avais lu il y a longtemps que Morten Harket était un dingue de poissons).

Plus sérieusement, je serais curieux de repasser une oreille sur cet album entendu jusque là qu'une seule fois.

Le 07 Août 2012 par EL PACHENKA

"tu Tu tu TUTUtutu TU tu, My my my Sharona!"

J'ai un souvenir de ce groupe qui passait dans une émission présentée par Guy Lux, hou la la!

Le 07 Août 2012 par MOONDREAMER

Merci pour ton avis et tes remarques avisées !
J'ai en effet été confronté à la question de la qualification de Hello lors de l'écriture de la chronique... Autant sur la page wikipedia française [http://fr.wikipedia.org/wiki/Hello_(album)], cette oeuvre est qualifiée d'album, autant sur la page anglaise [http://en.wikipedia.org/wiki/Hello_(EP)] , plus détaillée, elle est qualifiée d'EP.

Au final, m'appuyant encore sur la source discutable qu'est wikipedia, j'ai décidé de le qualifier sur cette définition:
"En général, un album contient au moins huit plages audio (ou dure de 30 à 80 minutes) et un single contient deux ou trois plages (pour une durée inférieure à 10 minutes). Un EP contient quant à lui généralement quatre à sept plages (pour 10 à 30 minutes de musique)"

A ce titre, j'ai préféré parler d'EP pour Hello mais je comprends tout à fait qu'on puisse choisir de parler de LP ("d'album") !

Bien à toi,

Le 07 Août 2012 par CUBIKS

Fan d'Anathema depuis l'album Eternity (le fait que je ne sois pas un grand fan de death m'empêche d'être un grand fan d'avant bien que ce soit également des albums de qualité !), j'ai peu à peu suivi leurs pérégrinations musicales à travers les genres, que ce soit dans le métal style dépressif de Judgement, dans un métal lent et envoûtant de A Fine Day to Exit, dans quelque chose de plus contemplatif pour A Natural Disaster, ou bien encore dans l'expérience soporifique qu'a été Falling Deeper (alors que Hindsight était sympathique!), Anathema a toujours su évoluer. Alors certes, on peut trouver de fortes ressemblances entre We're Here Because We're Here, un rock atmosphérique et planant, quelque chose de lumineux et donc on peut se dire qu'ils ne se sont pas foulés pour une fois. Mais, après tout, s'ils sont bons dedans, pourquoi changer ? We're Here Because We're Here était un pari risqué pour le groupe, qui a bien géré le virage stylistique ! Ils veulent continuer dans cette voie dans laquelle ils réussissent. Weather Systems est certes moins transcendant et moins surprenant que WAHBWAH (la flemme de l'écrire en entier) mais l'album garde une cohérence d'ensemble qui donne une continuité à l'écoute assez agréable. L'homogénéité est appréciable et seul le titre Lightning Song, bien qu'agréable, est en deçà du reste de l'album. Bref, fans de tout poil, réjouissez-vous, Anathema ne nous prend pas pour des idiots et nous sert une bonne galette!

Le 07 Août 2012 par KID66

@ Xiberoland

Je me suis sans doute mal fait comprendre : j'avais bien entendu écouté ce Ki une dizaine de fois avant de le ranger, déçu, sous une pile de disque poussiéreux. Mais pour écrire cette Kro-express, je l'ai ressorti et reécouté deux fois très attentivement afin d'être sûr de ne pas mettre une note injuste. Au final je trouve vraiment que c'est le plus mauvais Townsend avec Physicist.

Musicalement =)

Le 07 Août 2012 par XIBEROLAND

Il me semble que rédiger une chronique à partir de seulement deux écoutes (plus ou moins forcées), c'est quand même un peu léger (**Moyen, pour être précis).

Comme beaucoup de disques de Townsend, Ki ne peut être apprécié dès la première écoute. D'abord parce qu'il surprend complètement les die-hard fans (dont je suis, depuis "Sex and Religion" de Vai).

C'est un disque qui sort de tout ce qu'il a pu faire auparavant. Je dirais même que hormis les titres cités dans l'article, on reconnait à peine sa patte, un peu comme Ghost, finalement, que - personnellement - je trouve bien meilleur... Les meilleurs étant sans conteste et dans l'ordre Ocean Machine, Terria, Accelerated Evolution, addicted, Ziltoïd, Ghost, Infinity, Synchestra et Ki. Je n'ai volontairement pas inclus Physicist et Deconstruction - que je trouve complètement ratés voire inaudibles (à part quelques rares pistes comme "Jupiter" ou "Juular") - dans ma liste de ses albums "solo".
Mais bon... Les goûts et les couleurs, hein?

A noter, j'ai adoré Devlab, projet annexe que beaucoup considèrent comme une immonde flatulence diarrhéique de Townsend. Mais c'est pareil, c'est un disque qui ne parle qu'à ceux qui savent ouvrir leur âme. Pour moi, c'est un vrai chef d’œuvre. Au même titre qu'Ocean Machine (il n'a jamais fait mieux) ou que le très bon Punky Brüster.

Je note quand même que la tendance est à la baisse. Soit c'est parce que je vieillis, soit parce qu'effectivement, Devin n'a pas su sublimer son premier album. J'aimerais vraiment être agréablement surpris avec Epicloud, en septembre...

Le 07 Août 2012 par CPC

Dans la chronique il y a plein d'exemples de groupe anglais mais ce disque-là reflète une autre facette de l'époque, qui avait lieu outre-atlantique, il se passait la même chose en Angleterre d'ailleurs une autre compilation 4 CD est aussi sortie qui est l'équivalent parfait de celle-ci mais pour tous les groupe d'Angleterre, et là il y a pas mal à manger aussi, on croit connaître pas mal de groupes de cette époque-là, suffit de regarder la liste des artistes on a vite changé d'avis.
Mais ici le style est plus brut et puissant que la série UK des compils Nuggets.

En tout cas ici quand j'écoute cette envolée psyché-garage épique je retrouve pas l'ambiance des groupes connus de l'époque en Amérique, ici on trouve une ambiance totalement absente du grand public du moins actuel, quand j'écoute Night Times des Strangelove, Liar Liar des Castaways, Talk Talk de Music Machine (extrait des 2 autres CD bonus tout aussi indispensables mais non mentionnés ici). On se plonge dans une ambiance limite fantaisiste, homogène, qu'on ne retrouve jamais avec les autres groupes des mêmes lieux et de la même époque (Doors, Jefferson Airplane, Hendrix, Donova, etc).

Le 06 Août 2012 par TERRY

Je possède les deux versions del 'abum : l'américaine (CD) avec "Problem Child", et l'originale (vinyle) avec "Crasbody in blue" à sa place. Cette dernière est meilleure !
Remarquable album, sinon, mais pour moi, le sommet du groupe reste "Back In Black". Et, de la période Bon Scott, je préfère encore plus "Powerage".
Mais c'est vrai qu'un disque de la trempe de "Let There Be Rock", tous les groupes en rêvent la journée entière !