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ROCK PROGRESSIF  |  COMPILATION

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L' auteur
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1999 Stupid Dream
2000 Lightbulb Sun
2001 Recordings
2002 In Absentia
2005 Deadwing
2007 Fear Of A Blank Plane...
2009 The Incident
 

- Membre : Blackfield, No-man, Steven Wilson , Japan, King Crimson, Storm Corrosion
- Style + Membre : Steve Hogarth & R. Barbieri

PORCUPINE TREE - Recordings (2001)
Par HEART OF STEELE le 22 Septembre 2015          Consultée 3501 fois

Ah, PORCUPINE TREE ! Sans parler du sens exact de ce nom étrange, ultra-original, la musique du groupe a eu, a encore, une influence certaine sur l’auteur de cette chronique, et parfois même sur les gens biens, uniquement des gens de goût bien sûr, qu’il a pu rencontrer dans sa vie. Mais ça, on s’en fiche royalement.
Pour introduire l'album, précisons un peu son contexte. Le disque sorti en 2001 contient des sessions d’enregistrements (ben oui, il s'appelle Recordings en même temps) faites durant les périodes de Lightbulb Sun et de Stupid Dream, qui sont regroupées ici. Cette galette est imprégnée du son du PORCUPINE TREE des années 2000, à savoir un rock progressif extrêmement bien composé, aux sonorités parfois psychés, jouant à tout va sur des ambiances planantes. Steven Wilson, le leader, impose quand même son toucher de guitare et un travail d’orfèvre à la production, d’une clarté magnifique. Savez-vous qu’il a fait appel à Alan PARSONS pour mixer son avant-dernier disque ? Ça donne une idée de ce que recherche notre bonhomme au niveau du son, et ce depuis un bail. Peut-être même depuis plus de 20 ans à l'époque de Sky Moves Sideways. Wilson est perfectionniste, voire maniaque du son parfait. Oui, car 99% de ce qu’a produit le groupe possède un son immense participant beaucoup au plaisir d'écoute de ses opus.

Et cette œuvre-ci ne déroge pas à la règle, le son en est brillant. D’autre part, est-ce une compil ou non ? En effet, elle regroupe des titres des sessions 2000’s du groupe. En fait, on a bien ici un véritable album de par la forme : 9 titres enchaînés sans interruption, sans vrai silence, comme bien d’autres l’ont déjà fait avant. Oui mais là, il s’agit de l’arbre à porc-épic et cet arbre-là, il sonne loin d’être creux, ma p’tite dame. Oui, ici tout est bon dans le cochon : c’est vraiment du porc épique (oui mais bon en même temps il fallait la faire). On retrouve la qualité de composition des 2 albums cités, mais aussi les prémices d’un futur chef-d’œuvre du rock à venir (qui a dit le dernier U2 ? Qu'il soit flagellé à coups de poireau, ce nigaud). En l’occurrence, In Absentia, dont certaines ambiances voient le jour dans cette galette, même si on est encore loin de la part revendicative et metal de l’opus de 2002.

Pour ce qui concerne Stupid Dream, on pourrait dire que Recordings en garde un peu l’ambiance et un songwriting commun avec celui de Signify, bien représenté par les fameux "Untitled" et "Buying New Soul" qui ouvrent le CD. Celui-ci pourrait être en fait la fausse suite du dernier et terriblissime track de Signify ("Dark Matter") tant sont proches les sonorités de ces deux titres. Il y a aussi "Even Less", chanson déjà intégrée à Stupid Dream qui en proposait une version plus courte et moins planante.
Quid de Lightbulb Sun ? Recordings offre quelques moments pop rock rares mais du plus bel effet, avec des mélodies et refrains qui restent en tête. Ce format sera exploité bien plus par Lightbulb Sun dont les titres n’excèdent pas 5 minutes. Ce qui est un exploit pour nos Anglais (cf. "Anesthetize" de Fear of a Blank Planet avec ses 17 min au compteur) et fera râler plus d’un fan des débuts.
En quelque sorte, cet album est le testament d’une époque. Oui car Lightbulb mettait l’accent sur des refrains plus mainstream et plus accessibles. Une écriture peut-être plus organique, moins froide, quoique...
De plus, l’excellent batteur Chris Maitland offre ici pour la dernière fois officielle sa patte inimitable. Son feeling est -comment dire- exceptionnel. Il sera remplacé ensuite par le non moins énormissime Gavin Harrisson au toucher plus puissant dès 2002.

En général, il est difficile de rester objectif quand on parle de PORCUPINE TREE. Certains trouvent ça imbuvable (qu’ils soient flagellés à coups de trique), d’autres infiniment plaisant et même addictif. Il n’y a pas de juste milieu pour ce groupe et mon cœur de style appartient d’évidence à la 2ème catégorie. Pour garder tout de même un minimum d’objectivité, disons que, parfois, il y a des longueurs sur le titre "Untitled", mais c’est bien tout en point négatif. On a quand même là le haut du panier du progressif avec un album homogène qui affiche toutes les qualités propres à nos Anglais. Il faut se faire son idée, son voyage, en écoutant. D’ailleurs, une ré-édition est prévue chez Snapper pour le 30 Octobre 2015 en Digipack avec l’artwork original et un livret inédit de 12 pages. Il ne vous reste plus qu’à l’acheter, amis lecteurs, et à vous faire votre impression. En voilà une idée qu'elle est bonne !

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   HEART OF STEELE

 
   ELK

 
   (2 chroniques)



- Steven Wilson (vocals, guitars, piano)
- Richard Barbieri (analogue synthesizers, hammond organ, mellotron)
- Colin Edwin (bass guitar)
- Chris Maitland (drums, percussions)


1. Buying New Soul
2. Access Denied
3. Cure For Optimism
4. Untitled
5. Disappear
6. Ambulance Chasing
7. In Formadelhyde
8. Even Less (full Version)
9. Oceans Have No Memory



             



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