On cite parfois A Hard Day’s Night comme un des incontournables des BEATLES et moi j’attends sérieusement un opus des Fab Four qui me fera l’effet d’une vraie claque. Vous l’avez deviné, pour le moment c’est pas gagné.

La répétition fatigue, les structures sont toutes assez similaires et nous offrent un squelette de disque carrément momifié ("Tell Me Why", "Things We Said Today", "Any Time At All" et j’en passe). L’ensemble est monotone au possible et pourtant je persévère. Mais pourquoi ? C’est simple, quand les gens parlent d’un groupe comme d’un monument, il serait dommage de passer à côté des grands classiques, surtout quand ils sont accessibles en un clic.

Il y a donc beaucoup (mais beaucoup !) de chansons agréables mais sans plus, quelques véritables daubes ("If I Feel", "I’ll Be Back", oops !) et par miracle, comme d’habitude, une petite poignée de points positifs, par exemple le fameux accord de guitare sur "A Hard Day’s Night", "Can’t Buy Me Love" et "You Can’t Do That". C’est sympa mais on est loin de l’explosion sonore que j’attends encore et toujours. Étonnamment, mon petit Paulie soigne les harmonies sur la très jolie ballade "And I Love Her", simple et touchante, juste ce qu’il faut, sans pour autant parvenir à me transporter totalement.

Malgré la déception, il y a quelque chose chez les BEATLES de sacrément intrigant. Ils ont marqué l’histoire de la musique et je cherche encore les clés pour comprendre en quoi, cependant je ne désespère pas ! Suite au prochain épisode.