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HARD ROCK  |  STUDIO

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2011 Let There Be Rock
2014 Rock Or Bust
2020 Power Up
 

- Style : The Darkness , Goodbye June, Thundermother, The Dead Daisies , Guns N' Roses
- Membre : The Firm , Manfred Mann's Earth Band, Uriah Heep, Dio, Asia
 

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AC/DC - Powerage (1978)
Par BAKER le 24 Novembre 2019          Consultée 1107 fois

C'est le moment de la consolidation pour AC/DC dont le dernier album a marqué les esprits. Cette façon de durcir le ton tout en conservant les racines blues-rock, ça avait déjà été fait, mais pas avec un doux dingue comme Bon Scott, pas avec un guitar hero aussi costaud qu'Angus Young, pas avec une telle cohésion de groupe. Powerage se devait de rester dans la lignée tout en apportant de la fraîcheur. Fraîcheur il y aura, de par la bonne humeur globale (pas éternelle) du disque, son côté léger. Est-ce que la force ravageuse de Let There Be Rock restera intacte ?

Il convient d'abord de préciser qu'encore une fois, peu ou prou la dernière, Powerage connaît une version différente en Australie et en Europe, différence moins visible car la pochette (à la fois kitsch et terriblement icônique) est cette fois la même. Un titre différencie les deux 33 tours : l'Australien débute par un très bon "Rock'n'Roll Damnation" presque dansant, accessible, dont le maître mot est fluidité mais pas vraiment originalité, tandis qu'à sa place nous autres Européens avons droit à "Cold Hearted Man", un peu plus mélodique et bluesy, proche des chansons à velléité pop des deux premiers albums... sur les pressages Australiens. Vous suivez ? Une chose est en tout cas à retenir : pour une fois, la tracklist de la version Européenne est très largement supérieure à l'Australienne, fort bancale. Comment peut-on considérer "Gimme a Bullet" comme autre chose qu'un début de face ?

Dans son ensemble, le disque se montre sympathique mais inférieur à son aîné. La faute peut-être à une formule qui commence justement à en devenir une. Ainsi ledit "Gimme a Bullet" souffre un peu d'un couplet à la mélodie trop attendue, tandis que "Up to my Neck in You" ne force pas leur talent et que "Kicked in the Teeth", malgré une belle énergie, ne peut faire oublier qu'elle passe derrière la chanson "Let There Be Rock".

Heureusement, Powerage, ce ne sont pas que ces facilités. Ce sont aussi de bons titres qui donnent le sourire. "Down Payment Blues" essaie de faire la synthèse entre "Ain't No Fun" et "Overdose" avec un certain succès, tout comme "What's Next to the Moon" tente de retrouver le côté fun et joyeusement irrévérencieux de "Big Balls" ou "She's Got Balls" avec un refrain très accessible - peut-être trop au goût de certains d'ailleurs. Comme pour prouver que le groupe en a encore beaucoup sous la pédale, deux titres se partagent les antipodes : "Sin City" possède une certaine lourdeur, une violence sous-jacente qui préfigure un peu ce que sera l'album Flick of the Switch ; au contraire, "Gone Shootin' ", légère comme une plume et dôtée d'un riff particulièrement canaille, est un grand classique terriblement addictif à qui ne manque qu'un bruitage de canard, même si on se doute que ça parle plus de poule ou de belette.

Evidemment, même si le disque manque un peu de force et d'unité, ça reste le haut du panier ; il y a cependant deux éléments qui font que Powerage continue la légende bien plus que la ternir. D'abord, il y a "Riff Raff", un titre ravageur, rapide, féroce, bluesy et rock'n'roll, un best-of à lui seul des albums déjà sortis, un régal avec Angus en feu. Ensuite, il y a Bon Scott. Ses progrès au chant depuis Let There sont phénoménaux. Il est beaucoup plus juste, plus puissant et plus naturel tout en conservant sa gouaille junévile et sa salacerie innée. A lui seul, il hisse un groupe déjà culte à un niveau supérieur, en terme d'accessibilité et de professionnalisme. Powerage n'est peut-être pas le meilleur album de la période Scott, mais il est une marche de plus sur le court escalier menant AC/DC à la gloire mondiale.

Note finale : 3,5 / 5, je ne peux que monter à 4 devant le cataclysme Riff Raff. Et puis on est en France ici : vous avez plus de chances de trouver le 33 tours pressage européen, le bon.

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   A.T.N.

 
   BAKER

 
   (2 chroniques)



- Bon Scott - Voix
- Angus Young - Guitare Solo
- Malcolm Young - Guitare Rythmique
- Cliff Williams - Basse
- Phil Rudd - Batterie


1. Rock 'n' Roll Damnation
2. Gimme A Bullet
3. Down Payment Blues
4. Gone Shootin'
5. Riff Raff
6. Sin City
7. Up To My Neck In You
8. What's Next To The Moon
9. Cold Hearted Man
10. Kicked In The Teeth



             



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