Lors de la longue attente de cet album, je ne donnais pas spécialement cher de la peau de Black Sabbath. La date mainte fois repoussée, le cancer de Iommi, et les derniers albums moyens d’Ozzy y étaient pour quelque chose. C’est donc, contrairement à notre cher Red One, peu confiant que j’ai abordé ce 13…

Et pourtant !

J’ai pris en fin de compte une claque énorme à l’écoute de ce 13 : une production vraiment agréable, un enchaînement de riffs tous plus réussis les uns que les autres, un Ozzy qui a rarement aussi bien chanté (on se croirait revenu au temps de Diary Of a Madman je trouve), une basse qui claque comme il se doit… bref les mots me manquent, je verse presque une larme à chaque écoute de ce disque tellement je le trouve miraculeusement excellent (un peu nostalgique aussi). Sincèrement, je n’y aurais jamais cru, d’ailleurs je ne vois pas comment il aurait pu faire mieux, car c’est un parfait hommage aux premiers albums tout en évitant le plagiat. Sortir un tel disque après autant d’années d’existence n’est pas donné à tout le monde.

Enfin, les deux premiers titres font certes très mal, mais l’album reste homogène (« Damaged Soul » est peut-être un poil moins inspiré), contrairement à certains des vieux albums, qui contenaient des titres plus faibles.

Je ne m’étendrai pas d’avantage, 13 fait d’ores et déjà partie des albums qui auront marqué 2013, du moins en ce qui me concerne (et ça me suffit).