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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1970 Black Sabbath
  Paranoid
1971 Master Of Reality
1972 Black Sabbath Vol. 4
1973 Sabbath Bloody Sabbat...
1975 Sabotage
1976 Technical Ecstasy
1978 Never Say Die!
1980 Heaven And Hell
  Live At Last
  Never Say Die
1981 Mob Rules
1983 Live Evil
  Born Again
1986 Seventh Star
1987 The Eternal Idol
1989 Headless Cross
1990 Tyr
1992 Dehumanizer
  Masters Of Misery - The ...
1994 Cross Purposes
1995 Cross Purposes Live
  Between Heaven And Hell
  Forbidden
1996 The Sabbath Stones
1998 Reunion
1999 The Last Supper
2002 Past Lives
2007 The Dio Years
  Live At Hammersmith Odeo...
2013 13
  Live... Gathered In Thei...
2016 The End
2017 The End
 

- Style : Sleep, Orchid, Ghost, Judas Priest, Scorpions, Blue Öyster Cult, Who Cares
- Membre : Rainbow, Brian May , California Breed, Whitesnake, The Dead Daisies , Bill Ward , Glenn Hughes , Ted Nugent, Emerson, Lake & Palmer, Tommy Heart , Deep Purple, Jethro Tull, The Move , Ian Gillan , Electric Light Orchestra, Uriah Heep
- Style + Membre : Ozzy Osbourne , Msg, Kiss, Tony Iommi , Dio
 

 Le Fan-site Le Plus Complet Du Monde (1758)
 Site Officiel (1783)
 Heaven & Hell (black Sabbath Feat. Dio) (1790)

BLACK SABBATH - Headless Cross (1989)
Par RED ONE le 13 Mars 2012          Consultée 6866 fois

Headless Cross, sorti en 1989 sur le label IRS Records (après des années passées chez Warner et Vertigo), correspond à une nouvelle renaissance pour BLACK SABBATH et à la fin de plusieurs années de vaches maigres pour Tony Iommi. Après l’épreuve catastrophique de la conception puis de la promotion de l’album The Eternal Idol en 1987, Tony Iommi et son acolyte de toujours Geoff Nicholls sentaient bien qu’il fallait – enfin - rebâtir le groupe sur des bases solides.

Ils retiennent donc au chant le talentueux Tony Martin qui avait plutôt convaincu sur l’album précédent malgré son inexpérience. Exit cependant les batteurs intérimaires que furent Terry Chimes (ex-The CLASH) et Bev Bevan (ex-E.L.O.) lors de la précédente tournée, il fallait une vraie figure de poids pour succéder à Bill Ward. Tony Iommi surprit cependant toute la presse spécialisée en annonçant que Cozy Powell (ex-RAINBOW, ex-WHITESNAKE) serait désormais le nouveau batteur de BLACK SABBATH. Une telle collaboration entre ces deux musiciens britanniques de renom, qui plus est sous l’appellation BLACK SABBATH, avait de quoi faire saliver de nombreux amateurs de hard-rock ! À la basse, cependant, Iommi et Nicholls préférant miser sur une option de sécurité firent appel à un musicien de studio méconnu, Laurence Cottle.

L'ouverture de l'album, "The Gates Of Hell", glaciale, pose d'emblée le décor : Headless Cross sera un album sombre, gothique, résolument orienté vers une thématique satanique, la marotte originelle du groupe depuis 1969. Cette entrée en matière instrumentale au clavier, signée Geoff Nicholls, annonce sans ménagement le morceau magistral et majestueux qu'est la chanson-titre qui la suit. Epique, sombre, somptueuse, la chanson "Headless Cross" est de loin le titre le plus connu du répertoire de Tony Martin. La comparaison avec "Heaven and Hell" est toutefois facile puisque la ligne de basse de Laurence Cottle est sensiblement la même que celle enregistrée par Geezer Butler en 1980. Certains crient à la facilité voire à l'auto-plagiat, mais celà n'enlève rien au charme de ce titre. Iommi y signe d'ailleurs l'un de ses plus beaux soli.

La suite de l'album est une avalanche de riffs réellement excellents de bout en bout, de mélodies sombres qui font mouche, de soli à l'inventivité démesurée, d'une maîtrise instrumentale qui frise la perfection absolue. Les deux Tony (Iommi et Martin) semblaient réellement faits pour se rencontrer, tant ce disque transpire d'une osmose entre les deux musiciens. Après deux albums fortement teintés d'A.O.R. et de rock FM, BLACK SABBATH signe ici un retour magistral vers le heavy-metal mélodique pur et dur, déjà amorcé par The Eternal Idol en 1987. "Devil and Daughter" est ainsi une véritable bombe de heavy speed, sublimée par la guitare de Iommi et le chant divin de Martin.

"When Death Calls", qui comporte un solo de guitare signé Brian May, guitariste de QUEEN (je ne vous apprends rien) et meilleur ami de Tony Iommi, temporise quelque peu la suite avec une introduction faite d'harmoniques de basse tout en douceur. La voix de Tony Martin s'y fait veloutée et soyeuse, mais devient bientôt invocatrice et magistrale lorsque Cozy Powell se met à marteller ses fûts (on note toutefois une certaine tendance à la surenchère dans la production de sa batterie). "Kill in the Spirit World" constitue ensuite indéniablement le morceau le plus FM de l'album, mais ne nous y trompons pas, l'obscurité est toujours là.

Le final de l'album est grandiose : précédée de deux titres assez classiques mais redoutablement efficaces ("Call of the Wild" et "Black Moon"), la chanson "Nightwing" s'ouvre sur une intro de guitare en canon relativement étrange, vite contrebalancée par une basse mystérieuse et aérienne, puis petit à petit, la chanson s'emballe et dévoile des arpèges magiques que suivent de près de nouveaux riffs magiques du Grand Maître. L'album se clôt sur une note épique qui nous laisse sans voix.

Headless Cross constitue, pour beaucoup de fans, le sommet de la carrière de Tony Martin au sein de BLACK SABBATH. Il s’agit en tout cas de son album le plus connu, bien qu’il ne soit évidemment pas aussi célèbre que peuvent l’être des albums comme Paranoid (1970) ou encore Heaven and Hell (1980). Il est cependant clair à l'écoute qu’il s’agit d’un album très haut de gamme dans la discographie du Sabb', émouvant, épique, mélodique, et dont le niveau atteint sans conteste l’excellence. Tony Iommi y délivre une prestation instrumentale incroyable, classe et élégante, sobre mais infiniment riche. Quand à Tony Martin, il achève ici de convaincre qu'il est taillé pour le costume dans lequel il officie. Par ailleurs, on assiste enfin sur ce disque à la remise en valeur de la section rythmique du groupe (basse et batterie), chose qui faisait défaut aux deux précédents albums (notamment à Seventh Star).

Laurence Cottle est remplacé lors de la tournée par Neil Murray, ancien membre de WHITESNAKE. C'est donc presque sous la forme d'un "all star band" que se présente BLACK SABBATH à son public en 1989. Et effectivement, la tournée voit le groupe renouer avec le succès, en partie grâce au vidéo-clip de "Headless Cross", diffusé en boucle sur MTV. Tout celà laissait augurer d'un retour rapide du groupe en studio, dans le but de pondre un successeur de la même trempe au merveilleux album que constitue Headless Cross. Et l’album suivant, baptisé du curieux nom de Tyr, ira, vous le verrez, encore plus loin dans cette tendance au génie qu'avait BLACK SABBATH au début des années 1990, quoiqu'en disent les puristes d'Ozzy ou de Dio.

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   (2 chroniques)



- Tony Martin (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Laurence Cottle (basse)
- Cozy Powell (batterie)
- Geoff Nicholls (claviers)
- Brian May (guitare (invité))


1. The Gates Of Hell
2. Headless Cross
3. Devil And Daughter
4. When Death Calls
5. Kill In The Spirit World
6. Call Of The Wild
7. Black Moon
8. Nightwing



             



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