On ne va pas tergiverser : Sky Blue a été pensé et conçu comme un Epicloud 2. Devin TOWNSEND a trouvé son petit rythme de croisière et prend plaisir à appliquer la super recette qu’il s’est trouvée : du gros son, des gros chœurs, beaucoup de bonne humeur et un nappage délicat made by Anneke.

Je me montrerai sévère une autre fois, Sky Blue tient rudement la route. Les imperfections de son prédécesseur ont été gommées et chaque titre est un régal. Ou presque. Allez, « Rejoice » est moyenne, et le refrain de la sympathique mais dispensable « Warrior » est trop similaire à celui de « Ziltoid Goes Home » sur Dark Matters (mais qui a copié qui ???).

Pour le reste, on a le droit à une succession de tubes très accrocheurs et de ballades cosmiques plus subtiles qu’elles ne le paraissent. Je ne saurais dire si aucun titre ne se démarque vraiment ou si à l’inverse chacun parvient à faire sa place parmi les autres grâce à une identité propre. Sky Blue est dense et très homogène ne laisse que peu de place à la répétition.

Bien que tout de même loin des sommets discographiques de Monsieur Townsend, ce disque équilibré mérite un accueil chaleureux. Devin n’avance aucune nouveauté sur ce disque et c’est relativement inhabituel mais je dirais qu’il ne faut tout de même pas bouder son plaisir !

Morceaux préférés : « Fallout », « Universal Flame », « Sky Blue », « Rain City », « Before We Die ».