Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1979 In The Heat Of The Ni...
1980 Crimes Of Passion
1981 Precious Time
1982 Get Nervous
1983 Live From Earth
1984 Tropico
1985 Seven The Hard Way
 

- Style : The Runaways , Joan Jett , Bonnie Tyler

Pat BENATAR - Go (2003)
Par LONG JOHN SILVER le 23 Avril 2019          Consultée 1726 fois

Après un Innamorata publié en 1997 et passé quasiment inaperçu, le couple Giraldo semblait peu pressé de lui donner une suite. C’est chose – pourtant - faite en 2003 avec l’album Go, lequel passa totalement hors radars tant il constitue un flop commercial magistral, atteignant tout juste les 30 000 exemplaires écoulés. D’ailleurs, depuis cet épisode, Pat et Nel n’ont pas (encore) sorti de musique nouvelle sur long format, à peine deux singles, et encore fallut-il poireauter jusqu’en 2017 pour pouvoir les découvrir. Mais foin de ces considérations purement commerciales et étudions l’objet sans plus tarder.

C’est à nouveau Neil Giraldo qui pousse sa chère et tendre à reprendre le chemin du studio alors que celle-ci n’en ressent aucun besoin pressant. Ce n’est pas la première fois que les choses se déroulent ainsi, pour des résultats en général satisfaisants pour les fans.
L’album se présente a priori de manière classique avec une alternance rock pêchus/ballades, on est en terrain connu et de fait aucune réelle surprise n’émerge de l’opus. La production s’inscrit dans son époque, marquée par le son bodybuildé des grosses guitares, l’influence des Metal bands contemporains, même édulcorée, étant passée par là. Malheureusement, les moments puissants sont trop rares.

D’ailleurs, le titre éponyme qui ouvre la galette a tout pour nous réjouir : c’est - en effet - puissant. Pat envoie du lourd à l’unisson des guitares, le refrain est catchy comme on l’espère, bref cette chanson mérite sa place dans tout Best of de la dame qui se respecte. Si ce n’est que le soufflet retombe très vite, dès le deuxième titre (« Brave »). Or il peine ensuite à regonfler, malgré un troisième morceau (« I Won’t ») de très bonne facture parvenant à relancer la machine. La faute à des ballades quelque peu envahissantes dont les mélodies restent trop peu marquantes pour ensorceler. Et autant la production se tient-elle sur les moments forts, autant elle semble lisse sur ceux plus posés. Où notre rockeuse préférée (en tout cas la mienne) semble parfois être en roue libre. « Tell Me » est une chanson qui alterne les deux ambiances, légère puis musclée, mais là encore la mélodie n’imprime pas suffisamment. Le titre final, « Brokenhearted », plutôt pop, n’est pas antipathique non plus, comme presque tout le reste du disque, mais on peine à en retenir quelque chose. Néanmoins, le son réverbéré – limite psyché 60’s – de la guitare lead est très sympa. Un moment symptomatique de l’ensemble. Oublions en revanche bien vite le bonus, « Christmas In America », titre insipide et surtout ouvertement patriotique dans un contexte géopolitique en proie à de funestes manipulations de masse.

On garde tout de même un bon point pour la ballade « Out Of The Ruins », même si on regrette une fois de plus le clinquant des productions 80’s de Pat BENATAR. On ne peut que déplorer ce même manque de relief commun à tout l'album ou presque. Manque de relief dont pâtit aussi bien « Girl », censé être un tube, coécrit par Holly Knight (song doctor qu’on ne présente plus). Et c’est bien dommage, cette chanson avait tout pour tout casser. Au rayon des bons points, se trouve l’excellent solo de guitare de « Have It All », placé au milieu d’un titre sympa mais, est-il besoin de le repréciser, trop dépourvu de dénivelés.

Ainsi, s’achève la disco de Pat BENATAR, par un opus pas désagréable, sans doute le moins marquant de sa carrière. Ensuite, le couple Giraldo se concentrera sur les tournées, à commencer par le Summer Vacation Tour dont sera tiré un DVD plutôt décevant. Ressassant chaque soir ses plus grands classiques, soit accompagné par une section rythmique ou encore en duo acoustique, pour la plus grande joie de ses fans américains car le couple ne sort plus des States. Ce qui est encore plus dommage. Pourtant, ici aussi on les aime. So long Pat.

A lire aussi en ROCK par LONG JOHN SILVER :


The J. GEILS BAND
The J.geils Band (1970)
Bleu de chauffe, Blues ardent




Robert PLANT
Pictures At Eleven (1982)
Le visiteur du soir


Marquez et partagez





 
   LONG JOHN SILVER

 
  N/A



- Pat Benatar (chant)
- Neil Giraldo (guitare, claviers, basse, choeurs)
- Mike Mahan (basse)
- Ray Brinker (batterie)
- Denny Fongheiser (batterie)
- Dave Karasony (batterie)
- Matt Laug (batterie)


1. Go
2. Brave
3. I Won't
4. Have It All
5. Sorry
6. Please Don't Leave Me
7. Girl
8. Out Of The Ruins
9. In My Dreams
10. Tell Me
11. Brokenhearted
12. Christmas In America (bonus)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod