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A HORREUR SINON RIEN  |  STUDIO

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GHOST - Impera (2022)
Par LONG JOHN SILVER le 28 Avril 2022          Consultée 2085 fois

GHOST saison 5, sans tenir compte des spin off que sont If You Have Ghost, Popestar puis Seven Inches of Satanic Panic. Sister Imperator s’est fait refaire la tronche, suite à un accident de voiture ; Papa Nihil (ou zéro comme pour le cola) a fait un gros malaise sur scène à Mexico et ça sent le sapin ; Copia se voit dans la foulée appelé araignée et devient Papa Emeritus IV alors qu’il ne serait qu’un (vil) roturier. Quid de Nihil finalement ? On l’a cru bien dead mais une courte vidéo postée à la Saint Valentin le voit faire de la poterie en enlaçant langoureusement Sister Imperator, et puis plus rien. Copia est accueilli à la maison où Sister lui dit qu’elle ne peut pas l’appeler Papa, mais pourquoi donc ? Hummm… Plus après, il découvre dans sa chambre son tricycle d’enfant et s’empresse de jouer avec dans les larges et longs couloirs de la vaste demeure alors qu’il va ouvrir à un personnage fort désagréable, invité pour le diner. Beaucoup de questions se posent sans aucune réponse à l’horizon. C’est louche !

Breaking news : Nihil est reparu sur la tournée en Angleterre, on le voit être réanimé sur scène par électrochocs, jouer son solo de sax sur "Miasma" avant de retomber dans sa léthargie puis se faire évacuer sous un linceul. Idem à chaque concert.

Dans la vraie vie, Tobias – GHOST - Forge n’a pas donné suite aux revendications salariales de l’actrice qui interprétait Sister Imperator depuis les origines. Il a juste trouvé une astuce scénaristique (un accident de la route, donc) pour justifier une nouvelle goule… euh, gueule. Cousu de fil blanc mais malin tout de même. Dans sa fiction, Copia Forge nous replongeait aux temps des épidémies létales du middle age avec Prequelle, là où Impera, son nouvel opus, nous cause de l’ascension et de la chute des empires. Toute correspondance avec notre époque est, bien entendu, fortuite car on ne confond pas la peste noire, et encore moins la fièvre jaune avec la peste brune (d’ailleurs, Tobias n’est pas devenu ministre de l’intérieur), et chacun sait que c’est le sentiment de pure bienveillance qui anime les dirigeants du monde entier. Disons pour la plupart. Au moins une grosse poignée. Bon, j’arrête sinon Papa (ZE 4th) va venir me tirer les oreilles à force de ne pas entrer directement dans le vif du sujet. Impera ou Grandeur et Décadence des Empires. Rien à voir avec la situation actuelle, donc. Voici "Imperium", sorte de marche funèbre, pour découvrir ce bal macabre sur un thème de guitare qu’on retrouve en clôture du disque, ce que peu de commentateurs ont relevé. L’album forme une boucle, sorte de cercle (vicieux ?), qui fait que –sournoisement ? - l’on s’empresse de remettre l’ouvrage sur le métier pour finalement le passer en boucle. Car, oui, Impera est une franche réussite, over produite, qui distille son venin à mesure qu’on l’apprécie de plus en plus alors qu’au début on se dit que c’est pas mal mais que ça pourrait mieux le faire. Pour finalement succomber.

C’est "Kaisarion" (Césarion, in french) qui donne le La. Lalalalala. Pas aussi roborative que "Rats" sur l’opus précédent (mais "Rats" est quasi imbattable), la chanson expose sa mélodie ABBAienne sur fond de Heavy Metal quand ça chante, mais aussi des breaks à la KANSAS (période dorée s’entend) quand ça ne fait que jouer. La batterie sonne monstrueux, et c’est vrai pour tout le disque et la guitare lead ? Non mais ! Ne me dites pas que ça shredde ?!? Brièvement, certes, mais quand même ! Normalement, il est écrit dans la charte de GHOST : "if you shred, you’re dead !". Il n’empêche qu’au fil du recueil, la tentation pointe itou. Ici, on connaît le coupable, il s'agit de Fredrik Åkesson du groupe OPETH. Deux scuds ont ouvert la voie pour la promo de l’album, tout d’abord "Hunter’s Moon" qui figurait au générique de Halloween Kills et dont les plus cinéphiles d’entre nous ont décrété qu’il s’agissait là du meilleur moment du film. Un titre à l’ambiance torve qui a un je ne sais quoi d’arrière-goût ALICE COOPER période 80’s/90’s. Très efficace. Mais c’est sans contestation "Call Me Little Sunshine", un morceau lourd au riff bluesy, finalement pas mal Doomy (le SAB’n’est pas loin), qui emporte le pompon. Son clip est superbe, signalons cela car c’est –très- rare.

Mais les réussites vont au-delà. "Respite Of The Spitalfields", introduite par l’instrumental "Bite of Passage" -séquencé à part, mais pourquoi hein ? Question de droits ?-, est la chanson la plus Prog du tout, planante et –un peu- Heavy, pas si éloignée de l’univers de MARILLION. "Spillways", bien putassière avec ses relents Bonjoviesques, te fout également une belle mandale en usant de ses références AOR (oui c'est horrible de nous infliger ça). J’avoue posséder un gros faible pour "Twenties" aux riffs lourds et aux vocaux théâtraux, alors que ce titre divise la communauté. FAITH NO MORE attitude ? "Watcher In The Sky" envoie le bois comme il faut sur un riff mid-tempo saccadé, plus alambiqué qu’il ne semble au début, qui mène à un refrain fédérateur à la BOSTON pour aboutir à un thème de guitare directement emprunté au "Spirit of The Radio" de RUSH. Certes, l’album accuse un coup relatif de moins bon sur sa deuxième partie, "Darkness At The Heart of My Love" n’est pas la meilleure ballade de GHOST (mais "He Is" est quasi intouchable), la guitare acoustique, qui apporte tout de même une touche assez particulière à son ambiance, est finalement bienvenue. De même, "Griftwood", qui lorgne (copie ?) sur VAN HALEN avec son riff principal, fait passer le temps sans pour autant le sublimer. Reste "Dominion", autre marche funèbre placée en ouverture de 2ème face, qui semble inutile alors que "Twenties" qui lui succède est dotée d’une intro de cuivres surpuissante, évoquant cette fois un certain Danny ELFMAN. Cependant, chérissons notre minute 'complot' car il se trouve que "Dominion" est aussi le nom du logiciel chargé de faire remonter le résultat des votes au ministère de l'intérieur ! C'est louche et plus que louche. Alors (satané) Tobias, futur ministre, ou pas ?

Pour (at last) conclure, avançons que Impera n’est pas un Prequelle bis comme j’ai pu le lire quelque part dans une revue dont je tairais le nom. Sa production va encore plus loin dans la démesure, ses ambiances sont définitivement plus sombres, les passages ouvertement Pop sont en retrait (pas de "Witch Image" ici), les gros riffs reprennent le large, les instrumentaux ne servent qu’à faire passer les plats, etc.
Sinon, oui, GHOST –nonobstant la présence sur 8 titres de compositeurs exogènes- fait du GHOST. En ce sens, Impera est la suite de Prequelle, qui était la suite de Meliora lequel succédait à Infestissumam qui suivait Opus Eponymous. GHOST fait du GHOST, GHOST laisse scintiller ses références comme les luminaires des quartiers interlopes des grandes villes et le fait remarquablement bien. Mais n’oubliez pas : pas de Boogie Woogie avant de faire vos (dernières) prières du soir. May Papa Emeritus ze 4th B with U.
Ave Kaisarion.

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(+ 1 kro-express)

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   LONG JOHN SILVER

 
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- Tobias Emeritus Copia (chant, basse, guitare, claviers)
- Fredrik Åkesson (guitare)
- Hux Nettermalm (batterie)
- Martin Hederos (piano)
- +
- Des Choristes (chœurs)
- +
- Des Goules Stylées (rien sur album)


1. Imperium
2. Kaisarion
3. Spillways
4. Call Me Little Sunshine
5. Hunter's Moon
6. Watcher In The Sky
7. Dominion
8. Twenties
9. Darkness At The Heart Of My Love
10. Griftwood
11. Bite Of Passage
12. Respite Of The Spitalfields



             



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