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BLUE ÖYSTER CULT - 50th Anniversary -live In Nyc- First Night (2023)
Par LONG JOHN SILVER le 22 Juin 2024          Consultée 727 fois

Quand y’en a plus, y’en a encore. Ainsi BLUE ÖYSTER CULT qui annonçait son ultime album studio au printemps 2024, sorti depuis, publiait en décembre 2023, quoiqu’en catimini, un nouvel album Live célébrant les 50 ans de la sortie de son premier album de 1972. Les concerts se sont déroulés à la fin septembre 2022 et la quasi-totalité de ce live a été captée lors du premier des trois soirs donnés au Sony Hall de New York, dans sa ville d’origine. Ainsi, la première partie du show se focalise sur la réinterprétation, dans l’ordre de son track-listing, de l’album éponyme. Super ! Pas vraiment original mais super quand même, hein ? Ouais. Pour ta gouverne, sache qu’en 2020 ce même groupe publiait via le label Frontiers un disque intitulé 45th Anniversary – Live In London, et tu devines quoi ? Oui, oui, c’est ça. Le premier album y était joué en intégralité et dans l’ordre, voilà. Ok mais ensuite ne s’ensuivait qu’une petite poignée de classiques alors que là on a le droit à pas moins de 14 titres supplémentaires. Ok, mais c’est pas comme si Frontiers n’avait pas choisi de publier, toujours en 2020, quatre autres lives dont un consacré à l’album Agents Of Fortune. Cependant, ces derniers reprenaient des concerts donnés entre 2012 et 2017. Cinq années ont passé depuis, les gars ont vieilli, le très bon The Symbol Remains a plutôt bien marché et cerise sur le gâteau, frère Albert Bouchard –qui effectuait un caméo sur le dernier opus en date- est présent sur toute la première partie du show ainsi que sur quelques titres de la seconde. De frère Joe, point, mais on ne va pas chipoter là-dessus, ce dernier étant bien mis à contribution sur l'ultime vrai/faux nouveau disque studio évoqué plus haut. L’ensemble est dispo en CD/DVD ainsi qu’en vinyle.

Impossible de ne pas comparer les prestations de 2017 et de 2022, concernant la première partie du show, tout cela pour en arriver à la conclusion qu’elles ne sont pas si différentes tant qualitativement que formellement. "(Then Came) The Last Days Of May" dure environ 3 minutes de moins sur cette nouvelle édition, on a raccourci l’espace des solos de guitare de Richie Castellano et de Donald Roeser. Pour l’anecdote, le premier nommé avait –alors- joué ses leads avec une corde cassée sans qu’on s'en rende compte, cette mésaventure sans conséquence ne se reproduisant pas cette fois alors que ce titre reste toujours magnifique. La voix d’Eric Bloom a pas mal perdu en amplitude, il tire sur la corde et ça s’entend, même si comparativement à 2017 il reste à un niveau convenable d’autant que le concert avançant elle gagne en prestance. C’est Albert Bouchard qui chante (et joue de la batterie en duo avec Jules Radino) sur "Cities On Flame With Rock’n’Roll", classique parmi les classiques du groupe sur lequel Eric Bloom se montrait franchement à la peine. Ailleurs, il joue surtout de la guitare, quelques percussions et participe aux chœurs. C’est Richie Castellano qui prend le lead vocal sur "Screams", cette partie s’achève avec la poppy "Redeemed", seul extrait de l’objet à avoir été capté lors d'un soir différent des autres, en l’occurrence le 23 septembre 2022. Franchement, le groupe joue très bien, la basse de Danny Miranda étant particulièrement bien mise en valeur, plus qu’en 2017, ce qui –avec l’apport d’Albert Bouchard- permet d’y adjoindre une dose de valeur ajoutée. C’est donc du tout bon, on valide.

La deuxième partie, la plus étendue, balaie tout le reste de la disco du groupe, ou presque. Exit Cultosaurus Erectus (snif), The Revolution By Night ainsi que Curse Of The Hidden Mirror. Quoi Imaginos ? Mais Imaginos n’est pas vraiment, du moins, un album de BLUE ÖYSTER CULT ! Reconnaissons cependant que les trois (vrais) albums nommés contiennent de vraies pépites qui auraient mérité leur place ici. Citons –pas du tout- au hasard : "Lips In The Hill", "Take Me Away" ou encore "Dance On Stilts ". Mais plutôt que de se morfondre sur ce qui manque, réjouissons-nous de ce dont on dispose ici. Hormis les inévitables "Godzilla", "Hot Rails To Hell" et "Don’t Fear The Reaper", déjà présents sur le live du 45e anniv’, voire "Burnin’ For You", deuxième plus gros tube du groupe, on note tout même que la set-list inscrit quelques délicieuses surprises en dehors de la présence de pas moins de quatre titres du dernier album introuvable sur de précédents live, tous au niveau de légende. Les plus anciens autant qu'inattendus "Harvest Moon", "Dancing In The Ruins", "The Vigil" et "In Thee", qui reflètent le penchant le plus pop de BÖC viennent nous cueillir ici et là de manière enchanteresse. La classe ! Eric Bloom laisse le plus souvent le micro à Buck Dharma dont l’organe vocal –même s’il a mûri- ne semble pas s’user avec le temps. Richie Castellano est également mis à contribution sur "Tainted Blood" et lors du final "Hot Rails To Hell". Eric n’est donc sollicité en lead que sur quatre morceaux sur quatorze, dont un –célébrissime- en duo avec Donald Roeser. Là encore, les musiciens s’éclatent et hormis les solos éblouissants de Donald Roeser et Richie Castellano, on se délecte du travail vocal effectué par les chœurs et autres arrangements dont la mise en place procure un réel bonheur.

50th Anniversary -Live In NYC- First Night, pour futile qu’il puisse sembler, n’en constitue pas moins une excellente surprise portée par des musiciens concernés, respectueux de leur métier, de leurs productions et encore plus de leur public. Sa captation en vidéo reste de bonne facture, on n’est pas dans un concert de KISS ni de MÖTLEY CRÜE donc le show demeure d’une grande sobriété. Notons que là où le noir prédominait dans la direction artistique du concert de 2017, ici les couleurs autres prennent le pas, ce qui la rend d’autant plus attrayante. Sans quoi le groupe tourne toujours donc on peut avancer, avec une marge d’erreur minimale, que d’autres témoignages en live sont probables dans le futur. En attendant, celui-ci trouvera aisément sa place aux côté des trois premiers objets en concert édités par BLUE ÖYSTER CULT, il y a longtemps déjà.

Note réelle : 3,5

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   LONG JOHN SILVER

 
  N/A



- Donald 'buck Dharma' Roeser (guitare, chant)
- Eric Bloom (guitare, chant, claviers)
- Richie Castellano (guitare, claviers, chant)
- Danny Miranda (basse, chœurs)
- Jules Radino (batterie)
- +
- Albert Bouchard (guitare, chant, batterie, percussions)


- cd 1
1. Transmaniacon Mc
2. I'm On The Lamb But I Ain't No Sheep
3. Then Came The Last Days Of May
4. Stairway To The Stars
5. Before The Kiss A Redcap
6. Sreams
7. She's As Beautiful As A Foot
8. Cities On Flame With Rock'n'roll
9. Workshop Of The Telescopes

- cd 2
1. Dr Music
2. Burnin' For You
3. Train True (lenny's Song)
4. Tainted Blood
5. Harvest Moon
6. Dancin' In The Ruins
7. The Vigil
8. Career Of Evil
9. Box In My Head
10. Godzilla
11. (don't) Fear The Reaper
12. In Thee
13. That Was Me
14. Hot Rails To Hell

- dvd (même Programme)



             



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