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BLUE ÖYSTER CULT - Curse Of The Hidden Mirror (2001)
Par LONG JOHN SILVER le 24 Juin 2017          Consultée 4166 fois

La disco de B.Ö.C a bel et bien franchi le cap du XXIe siècle en 2001 avec l’album (largement ignoré depuis) Curse Of The Hidden Mirror et depuis la source s’est tarie, le groupe se contentant d’aligner quelques tournées dont l’impact est loin d’équivaloir celles qui le portèrent à son apogée au début des 80’s. Or, il est possible qu’un nouvel opus voie le jour en 2018, Eric Bloom ayant annoncé que Buck Dharma et lui étaient en pourparlers avec différents labels. En attendant, nous tenons ici le dernier disque – à ce jour – d’une formation culte (forcément) du hard-rock proto metal. Rien de bien passionnant n’est arrivé sur nos platines depuis Fire Of Unknown Origin, dernier (vrai) album enregistré par la formation d’origine. Du correct, de l’honnête, parfois un poil mollasson, pas toujours très inspiré, ça oui. La parenthèse – il est vrai : plus musclée - Imaginos n’y changerait rien, pas plus au niveau qualitatif que commercial, cet album hybride se positionnant loin des standards accumulés jusqu’en 1982.

Curse Of The Hidden Mirror succède dans un délai acceptable à Heaven Forbid (1998), déjà un disque 'come back', après 10 ans de silence discographique. Un album de retour 'honnête' donc, où se niche tout de même "Harvest Moon", un vrai bon titre à la mélodie enchanteresse comme au bon vieux temps. COTHM lui succède après trois ans d’attente, avec trois historiques* dans le line-up, assistés sur tout le disque par Bobby Rondinelli (RAINBOW) à la batterie et Danny Miranda (futur QUEEN+PR) à la basse, lesquels avaient déjà intégré l’équipage au cours de l’épisode précédent**. Les teintes pastel/orangées de la pochette ramènent à l’épisode Spectres, question éclairage or l’album sonne pop/rock d’une façon assez proche de celle de son glorieux aîné. Ici, les textes sont majoritairement signés par John Shirley, un auteur de S-F classifié cyberpunk également scénariste (The Crow), déjà présent il y a trois ans. Inutile de préciser que cet album ne bouleverse rien du tout. Mais ce n’est pas forcément ce qu’on demande. Bon point : la production assumée par le tandem seul maître à bord, Dharma/Bloom, est remarquable. En revanche, celle-ci a pour effet de niveler les valeurs, un peu comme poudre aux yeux, paradoxalement l’effet malfaisant/glacial qui fait tant pour la musique du Cult s’estompe.

Bien entendu, les textes sont là pour nous rappeler que nonobstant un habillage luisant, on parle plus volontiers malédiction(s) qu’amour et gonzesses. De plus, Buck Dharma est impérial. Dès "Dancing On Stilts", un titre qu’il chante, tout ce qu’il y a de plus classic/cult, à la fois mélodique, accrocheur et au final puissant. Il irradie à la gratte sur "The Old Gods Return" ; d’ailleurs il s’agit là d’un des morceaux les plus heavy, et des plus réussis, d’un disque relativement pépère mais non dénué d’intensité. Un autre moment heavy étant "One Step Ahead The Devil", aussi chanté par Bloom, assez efficace mais déjà plus convenu. C’est également Bloom qui interprète "Showtime", "I Just Like to Be Bad" et la ballade "Out Of The Darkness", des fillers sympas mais sans véritable relief. Si ce n’est le solo de Buck sur la dernière citée. "Eye Of The Hurricane", troisième et dernier instant heavy du skeud, est habilement rattrapée par un pont instrumental à tiroir, même si le morceau n’est pas tant fameux. Heureusement, Bloom se rapproche des cimes grâce à "Good To Feel Hungry", pour un final à la hauteur du sujet.

C’est bel et bien Buck Dharma qui s’en sort le mieux. Outre la tubesque "Dancing On Stilts", on retient assez bien "Pocket", à la fois rock’n’roll sur les couplets et aérienne sur les refrains, nimbée de chœurs. La ballade new wave, "Here Comes That Feeling" aurait pu figurer sur Fire Of Unknown Origin ou bien Revolution By Night. Comme quoi la nostalgie – un poil kitsch – ça a du bon aussi. "Stone Of Love" reste sur le registre soft/rock, et ça fonctionne sans avoir à mouiller le maillot avant de balancer un somptueux solo final, il est quand même fortiche le gars !

En fin de compte, pour revenir sur mes propos préalables, Curse Of The Hidden Mirror trouverait plutôt sa place entre Mirrors et Revolution By Night, ce qui n’est en rien infâmant, ces deux disques – surtout le premier – méritant mieux que ce qu’il en ressort communément. Manquent des titres suffisamment forts qu’on citerait de mémoire comme "Golden Age Of Leather", "R.U. Ready To Rock" ou "Nosferatu" sans parler du wonder hit "Godzilla". Signalons que C.O.T.HM restera l’ultime contribution studio d’Allen Lanier avec le B.Ö.C. Ce dernier qui avait choisi de quitter le groupe en 2006 est décédé en 2013. Mais il paraît que le Cult aurait l’intention de bouger pour de vrai, on envisage 2018, 17 ans après. On leur envoie tous nos vœux de bonheur. Mais on attend – quand même – mieux qu’un disque bien fichu qui ne contient somme toute qu’une moitié de trucs qui interpellent. Sans oublier que c’est quand B.Ö.C nous met vraiment les chocottes qu’il fait passer ses meilleurs frissons.

* Eric Bloom (chant, guitare), Donald « Buck Dharma » Roeser (chant, guitare) et Allen Lanier (claviers, guitare)
** Ces deux musiciens jouent sur quelques titres de Heaven Forbid

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   LONG JOHN SILVER

 
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- Donald 'buck Dharma' Roeser (guitare, chant, claviers)
- Eric Bloom (guitare, chant, claviers)
- Allen Lanier (guitare, claviers)
- Danny Miranda (basse, claviers, choeurs)
- Bobby Rondinelli (batterie)
- +
- Norman Deltufo (percussions)
- George Cintron (choeurs)


1. Dancing On The Stilts
2. Showtime
3. The Old Gods Return
4. Pocket
5. One Step Ahead Of The Devil
6. I Just Like To Be Bad
7. Here Comes That Feeling
8. Out Of The Darkness
9. Stone Of Love
10. Eye Of The Hurricane
11. Good To Feel Hungry



             



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