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NEO PROG  |  STUDIO

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- Style : Pendragon, Marillion, Arena, Twelfth Night

IQ - Subterranea (1997)
Par VALONQAR le 3 Décembre 2010          Consultée 5671 fois

Subterranea est l’album le plus apprécié d’IQ, un des groupes les plus populaires du mouvement neo progressif, et donc, par suite, est sensé être l’un des meilleurs albums de sa catégorie (le neo progressif donc, si vous suivez bien).
Mais qu’est ce que c’est, le neo progressif ?
Caractéristiques :
Le mouvement est né au début des années 80, sous l’essor de MARILLION, alors que le rock progressif mourait. Le groupe qui s’inspire beaucoup de GENESIS entraîne tout un tas de groupes dans son sillage. Cependant, seul MARILLION (et peut-être TWELFTH NIGHT à moindre échelle) connaît un réel succès lors des années 80. Il faut attendre les années 90 et un regain d’intérêt pour le mouvement progressif (apporté par un certain DREAM THEATER) pour que les autres chefs de file du mouvement (IQ, PENDRAGON) aient réellement du succès.
Musicalement, on trouve de manière générale des claviers surabondants, des guitares qui font tout ce qu’elles peuvent pour imiter celle de Steve HACKETT, et, malheureusement, très rarement, une once d’originalité ou de créativité.

Revenons à notre album : Subterranea est un double-album concept, comme il est très à la mode d’en faire dans le milieu (encore des séquelles de The Lamb Lies Down on Broadway et de Tales From Topographic Oceans j’imagine). Plus d’une heure et demie de musique racontant l’histoire d’un homme n’appartenant pas à notre monde qui y est soudainement projeté, à laquelle je ne me suis pas trop intéressé, je le confesse.

Le disque n’échappe pas aux traits inhérents au style évoqués plus haut. Les claviers de Martin Orford en particulier sont omniprésents. On note cependant rapidement un certain nombre de bonnes choses : Mike Holmes semble avoir retenu de ses écoutes de Steve HACKETT que les soli de guitare servent à embellir les compositions et ne se lance pas dans des démonstrations techniques stériles.
Les claviers, si on les entend beaucoup, n’ont pas la sonorité synthétique affreuse qui caractérise beaucoup de productions neo prog. D’ailleurs, le groupe a semble-t-il misé sur plus de finesse et moins de puissance au niveau de la production.
Les envolées de saxophone sont réussies, ce qui mérite d’être signalé tant l’exercice peut être casse-gueule. La basse qui a une place inhabituellement importante sert autant dans la dynamique des morceaux que le clavier précité.
Le groupe a une excellente maîtrise des ambiances. On a bien l’impression de se retrouver dans le monde souterrain/subaquatique indistinct que l’on voit sur la pochette.

Tous ces éléments participent à happer l’auditeur dans l’univers d’IQ, là où le neo prog suscite souvent chez moi un rejet plus ou moins violent. Ça, et la manière de composer assez particulière qui donne définitivement une identité au groupe.
En effet, il est impossible de passer à côté, lorsqu’on écoute IQ, de la voix assez particulière de Peter Nicholls, insupportable pour certains. Le groupe a pourtant réussi à en faire une force, en composant toutes les mélodies de l’album autour des lignes de chant. On peut mettre un certain temps à s'y habituer, mais une fois l'étape d'adaptation passée, cela fait vraiment le charme du groupe.

Alors, il est tout beau tout super, cet album ?
Ben non, pas tant que ça. Un des problèmes majeurs, prévisible étant donné le choix du format double, est la longueur. C’est bien de faire un double-album, encore faut-il s’en donner les moyens. Hors, ici, un grand nombre des mélodies du second CD sont des répétitions de celles du premier. Certains vous diront que cela donne une forte unité à l’album, là où je pense que ça crée une forte redondance voire un certain ennui, passé quelques écoutes. De plus, le dernier long morceau (20 minutes tout de même) est franchement dispensable. On se retrouve donc avec un bon double-album là où on aurait pu avoir un excellent simple.

Finalement, Subterranea est un joli voyage. Il n'apporte rien de révolutionnaire, mais offre un bon moment d'évasion. De plus, il permet une entrée facile dans le rock progressif et me paraît un excellent point de départ pour découvrir par la suite GENESIS ou YES. Un de mes disques de neo prog préférés, donc.

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   VALONQAR

 
   MARCO STIVELL

 
   (2 chroniques)



- Paul Cook (batterie et percussions)
- Mike Holmes (guitare et guitare-synthé)
- Peter Nicholls (chant)
- John Jowitt (basse et chant)
- Martin Orford (claviers et chant)


1. Overture
2. Provider
3. Subterranea
4. Sleepless Incidental
5. Failsafe
6. Speak My Name
7. Tunnel Vision
8. Infernal Chorus
9. King Of Fools
10. The Sense In Sanity
11. State Of Minde

1. Laid Low
2. Breathtaker
3. Capricorn
4. The Other Side
5. Unsolid Ground
6. Somewhere In Time
7. High Waters
8. The Narrow Margin



             



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