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HEAVY METAL  |  COFFRET

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METALLICA - Live Shit: Binge & Purge (1993)
Par SASKATCHEWAN le 14 Mai 2014          Consultée 4271 fois

Rien ne résume mieux METALLICA que ce Live Shit: Binge and Purge gargantuesque enregistré au sommet de la carrière du groupe, à cheval entre deux albums radicalement différents. Une bonne partie des classiques des Four Horsemen sont captés dans leur meilleure version et les quatre musiciens sont au sommet de leur art. Bien sûr, le mix est bourré d’overdubs, les cameramen sont tous sous acides et le coffret coûte un bras, mais vu le résultat final, on ne va pas faire la fine bouche.

Le gros point fort de ce live, c’est de faire varier les plaisirs pour ne mécontenter personne. Les puristes répandront des hectolitres de bave en se repassant en boucle la vidéo du concert à Seattle. Ceux qui aiment METALLICA pour son côté char d’assaut soviétique écrasant tous les autres groupes sur son passage trouveront dans le concert à San Diego un témoignage précieux de leur folie des grandeurs post-Black Album. Enfin, les théologiens, les spinozistes, les fans de Star Trek et les rats de forums internet pourront débattre pendant des pages et des pages pour déterminer quel est le meilleur CD du concert à Mexico, même si tout le monde sait que c’est le 2.

Dernier concert dans l’ordre des disques, premier chronologiquement, le Live à Seattle est une tuerie absolue. Pas un seul faux pas en deux heures de musique, même les soli ne sont pas soporifiques. La liste des titres est un chef-d’œuvre que l’on devrait distribuer en prospectus à tous les groupes de rock, avec une cassette best-of des meilleures invectives de James Hetfield, pour ceux qui se sentent empruntés derrière un micro. Pas de titres du Black Album ici, on est encore en 1989, dans la partie américaine de la tournée Damaged Justice.

Trois ans et un album écoulés à des millions d’exemplaires plus tard, METALLICA fait halte à San Diego, l’une des multiples étapes de sa tournée monstre Wherever We May Roam. Le groupe est au zénith de sa popularité, il a déjà une bonne expérience des tournées de stades à l’américaine, et les nouveaux morceaux sont intelligemment intégrés au vieux répertoire. Il faut bien avouer que des compositions comme "Wherever I May Roam" et "Sad But True" font leur petit effet dans une arène pleine à craquer. La réalisation de ce concert est meilleure, moins agitée, et la disposition de la scène est juste diabolique, avec ce fameux 'Snake Pit' qui donne l’impression que la scène est portée par la foule.

Voilà pour les vidéos. On reste sur le continent américain pour l’enregistrement CD, mais à Mexico cette fois, au Palacio de los Deportes.* Là où d’autres groupes se seraient contentés d’un CD d’une petite heure pour boucler le coffret, METALLICA se fend d’un concert dantesque de trois heures répartis sur trois disques. Le mot 'remplissage' a été refoulé par les vigiles à l’entrée : l’enchaînement des morceaux est quasi-parfait (un petit "Hit the Lights" à la place de "Motorbreath" ?). "Of Wolf and Man" conserve sa ceinture de titre le plus couillu du Black Album, tandis que "Master of Puppets" et "Seek and Destroy" trouvent ici leur meilleure interprétation. Jason Newsted n’a sans doute pas apporté grand-chose aux compositions, mais en concert, c’était un véritable monstre.

Pour un groupe ayant longtemps essuyé des critiques sur son intégrité, il faut bien reconnaître que METALLICA s’est bien appliqué à sortir un live qui soit autre chose qu’un simple objet marketing. Depuis les années 2000, le coffret est disponible en version DVD, ce qui a offert une retraite méritée à de nombreuses VHS à l’agonie, mais l’emballage et le contenu ont un peu perdu de leur superbe. Même dans cette nouvelle version, négliger le Live Shit: Binge & Purge serait une hérésie.

* « Tout fout l’camp » : j’étais persuadé depuis l’adolescence que ce concert mythique avait eu lieu au non moins légendaire Estadio Azteca de Mexico qui a eu l’honneur de voir la plus belle équipe de football de tous les temps, le Brésil de Pelé, atomiser l’Italie 4-1 en finale de la Coupe du Monde 1970, et tellement d’autres matchs historiques que cette chronique de METALLICA est placée sous la menace d’une digression interminable. Mais l’illusion s’est dissipée depuis, et la vision de ce laideron architectural de Palacio de los Deportes, avec ses ridicules 20 000 places, ne fait qu'ajouter du sel sur la plaie.

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   SASKATCHEWAN

 
  N/A



- James Hetfield (guitare, chant)
- Lars Ulrich (batterie)
- Kirk Hammett (guitare)
- Jason Newsted (basse, chant)


- Concert à Mexico (cd 1, 2 Et 3)
1. Enter Sandman
2. Creeping Death
3. Harvester Of Sorrow
4. Welcome Home (sanitarium)
5. Sad But True
6. Of Wolf And Man
7. The Unforgiven
8. Justice Medley
9. Solos (bass/guitars)

1. Through The Never
2. For Whom The Bell Tolls
3. Fade To Black
4. Master Of Puppets
5. Seek & Destroy
6. Whiplash

1. Nothing Else Matters
2. Wherever I May Roam
3. Am I Evil?
4. Last Caress
5. One
6. So What?
7. The Four Horsemen
8. Motorbreath
9. The Call Of Ktulu

- Concert à San Diego (dvd 1 Et 2)
1. The Ecstasy Of Gold
2. Enter Sandman
3. Creeping Death
4. Harvester Of Sorrow
5. Welcome Home (sanitarium)
6. Sad But True
7. Wherever I May Roam
8. Solos (basse/guitares)
9. Through The Never
10. The Unforgiven
11. Justice Medley
12. Solos (guitar/drum)

1. The Four Horsemen
2. For Whom The Bell Tolls
3. Fade To Black
4. Whiplash
5. Master Of Puppets
6. Seek & Destroy
7. One
8. Last Caress
9. Am I Evil?
10. Battery
11. Stone Cold Crazy

- Concert à Seattle (dvd 3)
1. The Ecstasy Of Gold/blackened
2. For Whom The Bell Tolls
3. Welcome Home (sanitarium)
4. Harvester Of Sorrow
5. The Four Horsemen
6. The Thing That Should Not Be
7. Solos (basse/guitares)
8. Master Of Puppets
9. Fade To Black
10. Seek & Destroy
11. ...and Justice For All
12. One
13. Creeping Death
14. Guitar Solo
15. Battery
16. The Frayed Ends Of Sanity
17. Last Caress/am I Evil?
18. Whiplash
19. Breadfan



             



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