Le 26 Août 2021 par AXEL LABRIQUE

Peter Banks était vraiment très loin d'être un manchot, ça vaut la peine d'écouter ce qu'il a enregistré après YES, et en particulier son album solo qui est son chef-d'oeuvre.

Pour ce qui est de sa participation à "Union", j'ai lu quelque part que Bill Bruford avait arrangé le coup pour qu'il participe à un concert en guest, mais Steve Howe s'y est opposé avec véhémence. En plus, il l'aurait appris peu avant le concert, alors qu'il avait fait le déplacement avec son matos. Peu après, il se serait retrouvé dans un bar avec d'autres membres de Yes, et au moment où Steve Howe serait rentré dans ce même bar, le regard des deux hommes se seraient croisés, et Howe aurait alors très vite compris qu'il ne valait mieux pas rester ... xD

Peter Banks est finalement décédé en 2013 d'une crise cardiaque, deux ans avant Chris Squire.

Pour en revenir à l'album, les chroniques résument bien le problème majeur. On se demande par moments où le groupe veut en venir, avec des intros collées à des morceaux sans fil conducteur. Dire que cet album sonne le début du rock progressif, je ne trouve pas, ou alors on doit citer Deep Purple, Pink Floyd, Vanilla Fudge ou Moody blues, qui savaient déjà personnaliser leurs morceaux avec des développements à tiroirs et à rallonges depuis un an ou deux avant ce premier album de Yes!

2/5, car je garde mon 1/5 pour Heaven and Earth et tous les live sortis depuis que Davison a rejoint la bande.

Le 26 Août 2021 par IEN

Adolescent dans les 90', j'ai pris des cours de batterie.
Au bout de quelques cours, je dis au prof que mon but était de jouer comme Charlie Watts (j'étais dans ma période Stones) et que j'adorais son style simple et efficace.
Il m'a regardé avec de grands yeux plein d'incompréhension, il faut dire qu'il était fan de Jeff Porcaro, pas vraiment le même style de jeu :-)

25 ans plus tard, j'ai définitivement abandonné la batterie par pitié pour mes voisins, je n'ai jamais trop aimé Toto mais j'aime toujours autant Charlie Watts et sa disparition m'attriste aussi.

Le 26 Août 2021 par FEELGOOD

@Nono. C'est tout à fait ça. On retrouve – retrouvait - (ça me fait mal de parler de Watts au passé) ce côté « détaché » dans sa façon d'être et de se comporter, ce style flegmatique « so british » qui n'en dissimulait pas moins un caractère bien trempé (cf. la fameuse anecdote au sujet du crochet du droit qu'il aurait envoyé à un Jaegger qui l'avait appelé « mon batteur »).
Joan Jett est celle qui a le mieux résumé Watts en déclarant : "Il a joué exactement ce qui était nécessaire - pas plus, pas moins. Il était unique."
(« He played exactly what was needed - no more - no less. He is one of a kind. »)

Le 26 Août 2021 par NONO

@Feelgood : Charlie Watts avait à la fois un style "pépère" dans son jeu, totalement détaché, et pourtant d'une efficacité rare. Le gars savait groover. Pas de solos, de grandes démonstrations, mais un groove totalement captivant. Tiens, je pense par exemple au génial "Sad sad sad", ça a beau être un bon vieux rock carré des familles, le groove y est exceptionnel ! Probablement son sens du contrepoint, du "backbeat"... le mec savait infuser des traces de jazz dans un rythme binaire rock.

Le 25 Août 2021 par FEELGOOD

Lorsque les STONES ont annoncé, début août, la reprogrammation de leur tournée [i]No Filter[fi], j'ai cru, l'espace d'un instant, rajeunir de 40 ans et me retrouver en 1981, la sortie imminente de la version remasterisée de [i]Tatoo You[fi] amplifiant cette sensation.
Le miracle de 81 allait-il se reproduire ? Les bonnes nouvelles étant rares ces temps-ci, je ne pouvais m'empêcher de réfréner mon enthousiasme.
Quelques jours plus tard, tombait la nouvelle concernant l'opération subie par Charlie Watts et son remplacement par Steve Jordan. Vu le grand âge de Watts, son éventuel retour au sein du groupe me semblait peu crédible.
Ce 24 août, la terrible annonce que je pressentais depuis plusieurs jours est tombée. Charlie Watts nous a quittés.
J'appréciais énormément ce musicien, il comptait beaucoup pour moi.
Lorsque je déclarais qu'il s'agissait de mon batteur préféré de tous les temps, certains me regardaient de travers. Il est vrai qu'il était plus courant de lui préférer Keith Moon, John Bonham ou Neil Peart, tous excellents au demeurant.
C'est pourtant la vérité. Watts était mon batteur préféré. Son jeu me touchait davantage que celui des cadors cités plus haut.
Gamin, quand j'écoutais les STONES, il m'arrivait de me focaliser sur le son de batterie, ce son de batterie unique qui sauve certains albums comme [i]Emotional Rescue[fi] ou en transcende d'autres, plus inspirés, comme [i]Some Girls[fi].
Au collège, puis au lycée, durant certains cours interminables, j'essayais d'imiter Charlie, battant la mesure avec mon stylo ou ma règle, histoire de tuer le temps, de tuer l'ennui.
Les STONES ont été la bande-son de mon adolescence, de ma jeunesse, de ma vie.
Sans Charlie Watts, plus rien ne sera comme avant pour les STONES.

Le 25 Août 2021 par MARCO STIVELL

Merci à toi IEN pour ce suivi et ces commentaires réguliers, personnels et passionnés, pour lesquels nous sommes souvent d'accord (même point négatif pour Kamen). :)

J'utilise au mieux le terme "chroniques éclectiques" employé en bannière de notre site, plutôt que seulement "musicales", et en ce qui concerne Bond, c'est un plaisir. Si c'est partagé, c'est encore meilleur !

Pour la suite, il faut savoir que j'ai commencé la saga avec Brosnan, et que trois films sur quatre avec Craig dépassent pour moi la barre du "très bon", donc il n'y a pas tant à craindre, même si j'ai moins retenu les bandes originales !

Le 25 Août 2021 par LONG JOHN SILVER

Charlie Watts, 1941-2021: Rock In Peace.

Le 25 Août 2021 par LE MOUNGEPEDOUN

Adieu Charlie, batteur emblématique du plus grand groupe de rock tant par sa durée que son aura... Une page douloureuse se tourne.

Le 24 Août 2021 par LE VIEUNE

Premier album et toujours un de mes préférés de The Cure. Peut-être toujours le seul d'ailleurs que j'arrive à écouter en entier avec "The Head On The Door". Disque post-punk, torturé, angoissant, des guitares quelquefois agressives et dissonantes. Robert Smith n'avait pas encore ouvert le réfrigérateur pour jeter un froid qui arrivera avec "17 Seconds" et son atmosphère de givre.

Le 24 Août 2021 par IEN

J'ai mis du temps à apprécier cette B.O.
Les chansons sont sympathiques, surtout le titre "License to Kill" effectivement.
Par contre, j'ai toujours trouvé que Michael Kamen n'était pas toujours très délicat dans ses arrangements. Les cuivres sont parfois trop puissants et stridents. Avec l'image, ça passe bien, à l'écoute de la B.O c'est un peu fatiguant.

C'est dommage car il y a des passages plus doux comme le début de "Pam" avec sa guitare sèche ou la fin de "Their Way to Church", qui sont agréables.

Sur le dernier titre "Licence Revoked", j'aime beaucoup la reprise du James Bond Thème vers 2 minutes, avec une belle batterie et des guitares électriques puis classiques.

Le film en lui-même est un excellent film d'action américain typé 80', mais avec la patte James Bond en plus.
Oui, Timothy Dalton était un excellent James Bond, et Pam est certainement ma Bond Girl préférée, belle et pas cruche.

Il y a une belle galerie de personnages, Robert Davi bien sûr qui fait un méchant très convainquant, je le trouverai presque sympathique à faire confiance aveuglement à ses hommes de main ; le professeur Butcher dont l'apparition amène un peu d'humour ; Q que l'on voit plus que d'habitude, Milton Krest monsieur ne supporte pas la pression ... et mention spéciale à Benicio Del Toro qui joue un méchant vraiment écoeurant.

Le film 5/5
La B.O 3/5

Merci à toi pour ces chroniques bien documentées et fort justes à propos des J.B. La fin de celle-ci : "Fin d'une grande époque..." me fait redouter le pire pour la suite.

Le 24 Août 2021 par RICHARD

Je crois que même en étant fan de Cure, avec du recul (ce n'est pas antinomique), on ne peut que souscrire à tes mots, Phil. Qui attend vraiment un album de Smith et sa bande ? La douche froide que fut celui de 2008 y est sans doute pour un peu dans ce relatif désintérêt progressif. La sempiternelle arlésienne d'un nouvel et hypothétique double voire triple album y est sans doute également pour beaucoup. Les rééditions type "Wish", "Concert d'Orange", album solo, dark album et tant d'autres projets sont passées à la trappe et sapent le peu d'excitation qui reste même chez les plus endurcis. C'est un fait. Smith est un rentier du spleen. Il y a plus de trente ans, il déclarait qu'il était les Cure. Comme toute histoire de famille, le quidam ne connaît et ne connaîtra qu'une face des raisons du départ de Gallup mais ceci ne fait que confirmer le caractère autocratique du leader. Hartley, Anderson, Tolhurst, Bamonte en savent quelque chose. Il y a quand même une douce ironie à tout ceci. Smith avait fondé Cure en opposition qu'étaient pour lui Yes ou Genesis, des dinosaures boursoufflés. En 2021, Cure est en quasi phase terminale de fossilisation.

Le 23 Août 2021 par AXEL LABRIQUE

Cet album est kitsch, bancal, laborieux, en gros décalage avec ce qui sort d'autre en 1981. C'est servi en contre-pied de tout ce qu'on attend d'un groupe de hard-rock commercial.
C'est tellement gros que ça aurait été merveilleux si une telle parodie avait été faite exprès.
Mais non. (ZUT!)

Sinon, il pourrait être réhabilité en le renommant "Bob Ezrin and Kiss - The Elder", un peu comme on a "Lou Reed and Metallica - Lulu".
Oh mais au fait ! Lou Reed est en partie responsable de cette affaire, non? Vite, il faut faire une pétition pour concrétiser ça !

Bref, dans cet album, il y a de l'idée et des idées, et ce sera toujours plus sincère que d'autres choses qui ont suivi.
Que le prochain qui préfère "Let's Put the X in Sex" ou "Forever" à "Under the Rose" jette la prochaine pierre !

Le 23 Août 2021 par FRANçOIS

Produit par Obispo, ceci expliquant sans doute cela... A ce titre, "Charles est Stone" sent le Zazie à plein nez, question jeu de mots... Quatre ans auparavant ("Une enfant du siècle"), elle se bouchait déjà les oreilles... Alizée restera donc éternellement une "one hit wonder" avec son anthologique "Moi... Lolita", l'un des derniers coups de maître de Boutonnat. Cet album rejoint la palanquée de disques inutiles qui sortent annuellement et que l'on retrouve désormais dans les bacs à soldes dès 6 mois après leur sortie.

Le 23 Août 2021 par AIGLE BLANC

Pas de crainte, cher Merle moqueur, je ne vous inonderai pas de bordées d'injures, bien que je compte parmi les fans de cet album et de Yes en général.
Mais la dernière phrase de votre commentaire précédent m'interpelle fortement. Le groupe Yes a écopé en son temps de tas de reproches dont celui de mammouth d'un rock ampoulé de fort mauvais goût. Autant je peux comprendre ces reproches "musique ampoulée, pompière ; branlettes d'intellectuels mais en aucun cas des rockers".
Mais c'est la première fois que je lis le reproche qui est le vôtre : musique "facile", même si vous en exceptez le troisième titre "Siberian Khatru".
Pourriez-vous préciser votre pensée, s'il vous plaît, argumenter votre reproche ? En quoi les deux premiers titres de cet album sont-ils "faciles", selon vous?

Le 23 Août 2021 par PHIL TORNALLEY

Death to the pixies, c'était le titre d'un best-of posthume des Pixies, non ?
Que reste-t-il de Cure en 2021 ?
Simon Gallup en a apparemment assez de tous les renoncements de Robert Smith, lui voudrait que les nouvelles chansons de Cure sortent coûte que coûte, peu importe que le mixage ne soit pas parfait. Il en a assez des reports. Robert Smith a oublié que ce sont les accidents de parcours captés sur bande qui font tout le charme d'un disque sur la longueur.
Jadis, un groupe comme Cure recevait une dateline de sa maison de disques, et peu importe les contretemps, il devait livrer les bandes d'enregistrement tel jour sous peine de sanction et de rupture de contrat. Les managers étaient d'accord car ils savaient qu'un groupe livrait souvent le meilleur de lui-même lorsqu'il était acculé au mur - poussé dans ses retranchements.
Simon Gallup regrette manifestement ce temps-là et en a plus qu'assez des atermoiements de Robert Smith. Smith refuse de franchir les derniers obstacles et se disperse. Ce n'est pas de "trahison" à proprement parlé qu'il s'agit, mais de renoncement. Pour Gallup, c'est plutôt une énième désillusion après tant d'autres.
Gallup voit un de ses groupes préférés Iron Maiden sortir un nouvel album studio ces jours-ci et il voudrait apparemment que celui de Cure sorte aussi, peu importe que le mixage ne soit pas parfait.
Un disque aseptisé, mixé et remixé, où toutes les aspérités ont été gommées, ne retient jamais l'attention sur la longeur. PJ Harvey a autant d'autonomie financière que Cure. Elle autoproduit ses disques, mais elle s'impose une discipline. Quand elle entre en studio, elle a des démos abouties sous le bras, et se force à enregistrer ses chansons en un laps de temps défini à l'avance. Robert Smith, lui, arrive en studio avec des choses à moitié abouties et les journées passent et repassent. Le dernier album hypothétique de Cure a été enregistré dans plusieurs endroits différents au cours des dernières années, c'est clairement un groupe qui se laisse porter et a oublié de travailler dans l'urgence : un bateau en perdition.

Le 23 Août 2021 par LE MERLE MOQUEUR

Au risque d'écoper des bordées d'injures, je me risque à contre-courant. Je persiste à dire que cet album est boîteux. Je partage l'avis de ALBIRéO, mais même la deuxième face me laisse "tiédeux", comme disait LEO du "tarabiscoté".

Un classique que je mets de côté sans éprouver de remords. Bon, je pousse un peu trop loin le bouchon du bord. "Siberian Khatru" quitte les rivages de la facilité.

Le 23 Août 2021 par PHILOS999

Je mets 1 /5. L'album est d'une nullité triste à pleurer, quand on l'écoute au premier degré. Par-contre, quand on l'écoute au second degré en étant déjà prévenu au départ de son édifiant niveau de mauvaise qualité, alors là, on ne peut que rire de cet album tant les paroles sont un peu stupides et risibles. Mention spéciale dans ce cas à la chanson "Bi". L'écoute de ce genre d'albums me permet d'avoir un plaisir coupable, tout comme quand j'écoute l'album de Jenifer "Ma déclaration" ou l'un des deux albums de Magalie Vaé (Surtout son deuxième "Métamorphose" sorti en 2014), mais pour passer un bon moment quand même, car j'écoute ce genre de disques sur Deezer tout en sachant à quel niveau de (basse) qualité je dois m'attendre, et ne suis ainsi pas déçu.

Là où effectivement cet album est triste c'est qu'il ne ressemble pas du tout à celui d'une jeune femme de 30 ans et encore moins à celui d'une jeune femme de cet âge, qui, comme Alizée, avait déjà plus de 10 ans de carrière derrière elle quand elle l'a sorti.

A-t'elle réellement pu avoir un droit de contrôle, une liberté quelconque d'imposer ce qu'elle voulait pour cet album ? En tout cas, cet album ressemble plus à un album imposé par sa maison de disques et sorti pour tenter de réitérer le succès obtenu par la jeune chanteuse 14 ans plus tôt avec son premier album en étant acheté par les jeunes adolescents de l'époque. Sauf qu'il est toujours délicat de vouloir jouer les adolescentes quand on n'en a plus l'âge. Lio aussi en a constaté l'effet pervers à la fin des années 80, non avec l'album "Pop Model" qui a cartonné en 1986, mais avec son album suivant "Cancan" en 1988 qui, bien que légèrement plus adulte avec le titre "Seules les filles pleurent", est le premier de la (Longue) liste de ses albums n'ayant pas réussi à trouver leur public au moment de leur sortie.

Pour Alizée, cet album a quelque chose de dramatique car son public était déjà perdu depuis quelques années, et ce n'est pas avec ce disque qu'elle a pu le retrouver ni en conquérir un autre. Cet album à mon avis se voulait très marketing, mais ressemble plus à un gag, voire à une gaffe, d'où échec total et abandon de la part d'Alizée de sa carrière de chanteuse juste après.

Le 23 Août 2021 par PILGRIMWEN

Sans doute l'un des meilleurs des Canadiens ! A chaque écoute, je me rappelle que des jeunes loups comme H.E.A.T n'ont pas bâti uniquement leur carrière en référence à des BON JOVI, mais aussi à des pointures comme LOVERBOY. Je conseille le livre "Metal On Ice" rédigé par Sean Kelly au sujet de la scène Rock canadienne. Sean Kelly rejoindra par la suite l'équipe de Lee Aaron. La scène canadienne n'a pas à rougir de sa concurrente étatsunienne ! Cet album en atteste !

Le 23 Août 2021 par PILGRIMWEN

J'ai un faible pour ce disque "Wildside". C'est kitsch, conformiste mais bordel!, que je prends mon pied ! Le clip vidéo "Love Will Rise Again", que ce soit dans ses paroles, ses mélodies ou l'image qu'il véhicule, résume parfaitement l'état d'esprit de cette seconde moitié des années 80 au sein de l'industrie musicale : diffuser généreusement des pâtisseries-sucreries, écouler des palettes de galettes.

Le 23 Août 2021 par LE VIEUNE

Ce groupe a beau ne pas manquer d'énergie autant sur scène que sur disque, c'est peut-être à cause de la frontalité semblant excessive de sa musique et de la voix de canard du chanteur, que d'écouter ce disque devient de la pure corvée. Ou alors, c'est générationnel. Cependant, "My Name Is Stain" rappelle le duo disco qu'était Ottawan. Je ne sais pas s'il faut toujours en rire ou le déplorer.