Le 27 Novembre 2019 par BAKER

Je voulais chroniquer cet album, quelle surprise, il l'a déjà été, et TROIS fois et avec TROIS notes totalement opposées.

C'est ce que j'aime chez Didier Super. Il ne laisse personne indifférent. Musicalement ? C'est de la merde. Assumée. Amplifiée. Et mine de rien terriblement millimétrée car au niveau du rythme comique, le gars est un orfèvre.

Ou alors ça tombe comme ça vient, et c'est encore plus fort :D

Et puis un mec qui a écrit "les majorettes, moins les villes elles sont grosses et plus leurs majorettes elles le sont", ça mérite au moins le Panthéon.

Le 27 Novembre 2019 par MAGNU

Ce n'est pas mon préféré du groupe non plus, je l'écoute rarement en entier. Par contre, je relève quelques pépites quand même comme "The Death & Resurrection Show", "The House That Pain Built", "Seeing Red". Dave Grohl est vraiment impérial sur tout l'album mais je regrette la production un peu trop propre.

Le 26 Novembre 2019 par LE MERLE MOQUEUR

Un langage inventé pour une musique qui honorait un dieu tutélaire disparu et qui dorénavant allait hanté de sa présence encore pendant des années tout ce monde de jazzmen en effervescence . Christian Wander mis le feu aux poudres , "au XVIe siècle, on disait "mettre le feu aux étouppes" (puis étoupes) pour "déclencher la colère" ou "déclencher une passion amoureuse". Amoureuse je ne sais, mais la colère et l'amour brulant comme une torche, la passion dévorante et brulante c'est ce qui caractérise sans aucun doute musicalement l'épopée magmaïenne depuis des années, avec Kobaïa le groupe avait frappé un grand coup...
Le reste on connait !

Le 26 Novembre 2019 par ZHEUL WORTZ MEKANIK

Et ouais, un des meilleurs albums de l'année les enfants. Et en live, alors la. Courez voir magma en concert tant que Vander est encore en vie c'est absolument essentiel et rien ne peut vraiment vous y préparer.

Le 25 Novembre 2019 par LEO

Sur Hosannas From The Basements Of Hell, KILLING JOKE reprend plus ou moins la même formule que sur l'album éponyme de 2003. à savoir, un Post-punk/Metal-industriel brutal au son volontairement cradingue mais avec une différence de taille, le groupe joue ici sur les contrastes alors que sur l'album précédent il n'y avait aucun rebondissement, tout y était linéaire et joué sans nuances alors que dans le cas présent, bien que ça bastonne toujours aussi sévèrement du début à la fin et que les compos soient rageuses, monolithiques et avec des durées conséquentes, il y a malgré tout des semblants de mélodies, des ambiances, des accroches instrumentales et vocales, des rebondissements. bref, des pics et des creux. et c'est ça qui fait toute la différence même si au premier abord on peut n'y entendre qu'un simple retour à l'agression sonore incontrôlée.
Cet album est généralement perçu comme ayant une prod plus sale que son prédécesseur mais pour ma part je préfère le son qui se trouve sur Hosanas car celui-ci tape plus dans les fréquences graves (et non dans les médiums comme en 2003) et on y entend un peu mieux les synthés malgré le traitement toujours aussi métallique de la guitare de Geordie Walker qui passe au premier plan. par contre, cette fois la batterie est mixée un chouïa en arrière et ça n'est pas pour me déplaire !
Je pourrais reprocher le chant rocailleux de Jaz Coleman sur la majorité des titres mais cela dit, il module plus que sur l'album précédent donc cela passe bien plus facilement d'autant que les compos sont cette fois plutôt réussies dans leur ensemble car elles installent un climat, une tension, des dénivelés (et pas juste un violent séisme ou une bouillie sonore comme sur le cru 2003).
Hosannas From The Basements Of Hell est un album ultra compact du début à la fin et il s'écoute vraiment comme un tout, c'est pourquoi je ne cite pas de morceaux en particulier, cependant c'est un disque que je n'écoute pas souvent car même si je le trouve très convaincant, il est un peu trop chargé en testostérone à mon goût.
Un bon 4/5 pour ce douzième album de KILLING JOKE.

Le 25 Novembre 2019 par CLANSMAN57

J'aime beaucoup la conception de ces chansons, c'est assez original.
Peut-être que ce procédé n'est pas unique, mais personnellement, j'en possède aucun autre comme ça dans ma collection.

Les chansons ont été composées pendant la tournée de l'album précédent, "Monster", soit dans le bus, soit dans des chambres d'hôtel, voire des salles de bain, si j'ai bien compris.
On y trouve des enregistrements captés live, d'autres durant les soundchecks(les balances avant les concerts, si je me trompe pas), l'une d'entre elles a été enregistrée dans un vestiaire et quatre en studio.

J'ai été un peu déçu à la première écoute, car je ne retrouvais pas le R.E.M. Pop des superbes "Out Of Time" et "Automatic For The People".
Je le trouvais trop Rock, limite Grunge sur les bords, les fameux arrangements de cordes sont absents, les choeurs sont plus discrets, exit les délicats arpèges de guitare, ainsi que l'accroche qui permet de passer à la radio.
Il est vrai qu'il ne faut pas chercher le tube ici, il n'y en a pas un seul.
Et pourtant, à l'instar d'un Neil Young, ça fonctionne, car le cachet émotionnel a été conservé.
Le groupe n'a pas pour autant radicalement changé, on le reconnait après quelques écoutes, R.E.M. fait partie des grands qui possèdent une identité marquée.
Au final, quelques chansons Folk ressortent afin d'alterner avec les compositions électriques.

C'est un suicide commercial magnifique.

Le 25 Novembre 2019 par THORPEDO

Jusqu'ici tout va bien...
Jusqu'ici tout va bien...
Vous connaissez la suite, hein?

Allez, je suis sympa, j'aime encore assez le suivant, "One Hot Minute", grâce notamment à l'excellent travail du non moins excellent Dave Navarro à la guitare.

Et depuis, c'est le drame.
De la soupe, les RED HOT CHILI PEPPERS, sont devenus de la soupe!
Et c'est impardonnable quand on a un groupe composé de musiciens aussi talentueux.

Revenons donc sur ce grand album qu'est "Blood Sugar Sex Magik".
Oui, c'est le bordel.
Oui, ça change tout le temps.
Mais oui, c'est le pied!
Mélodique, groovy, funky, énervé, exalté, cet album est un peu tout cela à la fois.
Et bien plus encore!

Leur meilleur album sans aucun doute.
Tout n'est pas parfait mais rien ne permet de descendre la note.

Le 24 Novembre 2019 par LEO

Ah! et j'ai oublié de préciser que je déteste également le son de guitare de Geordie sur ce disque ! je ne sais si cela vient de la production en particulier ou si le guitariste a choisi d'expérimenter avec un ampli, des effets ou des micros différents sur sa guitare mais toujours est-il que je ne retrouve pas la sonorité habituelle de Walker et cela s'ajoute à mon rejet total envers cet album.

Le 24 Novembre 2019 par LEO

Ce onzième 33t en studio de KILLING JOKE est souvent cité comme l'un des tout meilleurs du groupe, alors que de mon point de vue il fait plutôt partie des bas-fond de leur discographie !
Je m'explique ! si je n'aime pas ce KILLING JOKE version 2003, ça n'est pas pour son aspect dévastateur mais bien parce que je n'y trouve rien de créatif ou addictif. tous les morceaux sans exception, tournent à l'aggression systématique et c'est tout. aucune trace de nuance, pas une once de subtilité comme on pouvait en trouver un minimum dans des albums qui dépotaient comme Pandemonium, Extremities ou What's THIS For...!. ici les compos sont basiques de chez basiques, répétitives et sans aucun développement ou installation d'un climat qui permettrait de varier un tant soit peu les humeurs. le père Coleman beugle tout du long et ça devient franchement pénible sur tout un album. et que le groupe calme un peu le jeu sur le plus calme "You'll Never Get To Me" ne change pas vraiment la donne car la compo n'est pas inspirée et dure en plus plus de six minutes pour pas grand chose. bref, c'est pour moi le vide total. rarement je me suis emmerdé à l'écoute d'un album de la formation ! au moins sur Night Time (qui est un album que je ne porte pas dans mon coeur) y avait-il le morceau-titre qui me plaisait, là rien je ne trouve aucune compo à ma convenance !

	Par Forces Parallèles Salut, taper vite et fort dans l'urgence, vous agresser, exprimer toute sa colère, avec cette pochette minimaliste qui annonce le contenu dès le départ, cet album doit être pris comme l'album le plus punk de la Blague qui Tue. Cet album est ressorti en double LP cette année, dont une version limitée et numérotée, en jaune. Musicalement, Streetcleaner

Le 24 Novembre 2019 par CAROLINE

Bonjour, Elvis est mort le 16 août 77 pas le 15. Ensuite vous parlez du peu de fans restant, allez sur FB, Elvis compte le plus grand nombre de fan club de pratiquement toutes nationalités. Et pour finir je sais très bien que ce dernier concert est mauvais, mais vous, vous le voyez d’un œil « technique » et moi d’un œil plein de reconnaissance et d’amour pour cet artiste qui a changé la face de la musique populaire. Pour cet homme humaniste. Je prends ce dernier concert pour un concert posthume, il savait qu’il n’irait pas plus loin. Quant à sa voix elle n’a jamais été aussi puissante, pour preuve « unchained melody » venu de ses tripes et de son âme. Voilà vous avez compris que je suis une fan absolue. Elvis est un compagnon, un ami de tous les jours qui peut m’aider parfois quand rien ne va, il m’apporte de la joie, un oubli de moi quand je le vois ou l’écoute. Pour tout ce qu’il a donné et donne toujours j’ai une dette envers lui. Vous ne tourneriez pas le dos à un ami parce-qu’il s’est trompé ? Je fais pareil avec lui. Voilà ce commentaire pour que vous sachiez qu’en 2019 nous sommes nombreux à l’aimer, dans le meilleur comme le pire et que nous avons toujours un rendez-vous d’amour avec lui. Cordialement

Le 24 Novembre 2019 par PARESSEUSE

Wouah! Tous ils ont tourné la tête, pendant ce temps Ryder accouchait d'un monstre.
Mais je mets 35 étoiles et je retourne danser!!!

Le 24 Novembre 2019 par PARESSEUSE

Elle a écouté les Groovies, à la fin des années 80, sur une péniche.
La péniche était cool, y'avait des bacs avec des vinyles, des tabourets léopards, des lampes à lave, une affiche des B-52's, c'était le mois de juin, aucune vague dans le canal. Il portait un badge des Groovies (celui avec les personnages de dessin animé) ce drôle de type qui venait de Tchécoslovaquie avec son dalmatien. Il était maigre, très maigre, il avait les cheveux longs, raides, rouges. Il était bizarre, vu de loin. Sa voix était douce, son anglais était lent, mais précis. Il avait la liberté dans ses yeux. C'est lui qui a posé Teenage Head sur la platine. A partir de "Have you seen my baby" c'est comme si la lumière s'était accélérée. On aurait pu croire à la drogue, au rock'n roll, à l'amitié qui dure toujours, à l'internationale de la jeunesse. Elle y a cru. Il y a cru aussi. Ce soir là. Les soirs suivants. Et même quand ça n'a plus valu la peine, le souvenir se gonflait d'oxygène.
Depuis, quand elle écoute les Groovies, pas souvent c'est vrai, elle se rappelle le lieu, les odeurs, les voix, l'époque, et elle aime. Au point de l'écrire. Parce que ça a compté. Au moins pour elle. Et si elle doit faire abstraction de l'homme de passage, elle peut bien l'avouer aujourd'hui, cet album a mieux encaissé les siècles que ses souvenirs moisis; et elle l'aime, elle l'aime, elle l'aime encore !!!

Le 24 Novembre 2019 par LEO

Deuxième production de Youth pour KILLING JOKE, Democracy est un album mitigé en ce qui me concerne. l'aspect metal-indus de Pandemonium a disparu et de ce côté là ça n'est pas un mal car j'ai toujours préféré le côté Post-punk de la musique du groupe mais le revers c'est que l'on ne retrouve pas non plus cet aspect là dans ce KJ cru '96 et qu'il manque une ligne directrice et surtout d'accroche comme c'était le cas sur les deux albums précédents.
Le style musical de ce 33t n'est pas bien défini. c'est comme si le groupe avait pioché dans les différentes périodes de sa carrière discographique (y compris sa phase New-wave des mid-80's) pour en ressortir avec un mélange brouillon au son un peu sale et qui a du mal à capter mon attention sur la durée. tout ça est loin d'être mauvais ou raté mais je n'y trouve pas vraiment mon compte et je ne ressens pas LE truc qui me scotche comme dans les albums Pandemonium, Extremities ou ceux du début des années 80.
Democracy oscille sans cesse entre chant mélodieux et brut de fonderie, compos appliquées ou plus décapantes mais tout ça un peu à l'emporte-pièce, comme s'il manquait une réelle direction musicale.
Cela va paraître sans doute saugrenu mais par moments j'ai presque l'impression d'entendre le Midnight Oil des années 90 comme sur le titre éponyme ou "Lanterns" par exemple, mais cela est peut-être dû aux sonorités des parties de guitares (acoustiques et electriques) entremêlées, comme la formation Australienne avait l'habitude de le pratiquer.
Au final je ne suis pas emballé par cet album au demeurant pas déplaisant mais auquel il manque des compos marquantes et une vraie finition. pour moi ce sera un bon 3/5

Le 24 Novembre 2019 par SPI

Dieu que c'est mou !

Le 24 Novembre 2019 par METALPROG84

Tout à fait d'accord avec Leo. C'est un album qui n'est pas franchement mauvais, mais tout çà est très "policé", aseptisé. "All in your mind" est bien, "Bombers bay", "Lost and found" et "All my life" sont pas mal aussi. Le reste n'est pas très inspiré, un peu plat.
Déjà je ne trouvais pas "Ocean rain" si génial que çà. On est quand même très loin du niveau des 2 premiers albums.

Le 23 Novembre 2019 par SGT JAKKU

Une des plus belles et émouvantes bandes originales jamais composées pour un film tout aussi beau.

Le 23 Novembre 2019 par FINISHERFRANKY

Quelques sons échappés de la chambre de mon fiston avec qui je partage mes goûts musicaux de quinqua bien tassé. Un "pas mal ça" lâché dans l'embrasure de la porte et voilà qu'il en profite pour m'offrir le CD à mon anniversaire. Quel beau cadeau! Dans un 1er temps, je trouve beaucoup de plans et mélodies assez conventionnels bien que faisant mouche sur quasi tous les titres. Le temps passe, j'achète tous les CD de Soen et je plonge complètement. A mon âge, jamais je n'aurais pensé retrouver de passion adolescente pour un groupe comme il y a...35 ans. Le plaisir n'en est que décuplé. Belles mélodies, accélérations racées et puissantes, breaks et rythmiques techniques qui s'effacent derrière une apparente simplicité des mélopées. Savants crescendos entre ambiant et métal atmos. Je trouve Lotus plus mainstream que Lykaia ou Tellurian à cause de nombreux titres balades comme "Lotus", "Penance", "River", "Lunacy", soit près de la moitié de l'album, mais quelle efficacité dans la mélancolie, quel plaisir ! Je ne m'en lasse pas. J'écoute en boucle depuis des mois.

Le 23 Novembre 2019 par MR LARSEN

Très belle chronique pour ce qui est sans conteste l'un des plus beaux films au monde, par la mélancolie et l'onirisme qu'il dégage. J'ai toujours considéré la B.O. de MORRICONE comme le compagnon d'aventure de Noodles, au même titre que ces trois autres acolytes. Il faut dire que 3 h 40 durant, ce brave Ennio crée un univers sonore tout à fait immersif qui se fait tantôt nostalgique, tantôt festif, correspondant toujours avec force justesse au destin du personnage interprété (que dis-je, sublimé) par Robert de Niro. Cette soundtrack ne peut toutefois se suffire à elle-même, tant elle porte en elle ce fantastique scénario de LEONE. La symbiose entre les deux hommes est parfaite ici, et toujours au service de l'histoire. Comment, alors, ne pas se prosterner devant les merveilles que sont le titre éponyme, "Poverty", Deborah's Theme" et le flûtesque "Childhood Memories" (cette scène sous le pont !) ? Je n'aime pas employer ce mot à tort et à travers, mais là force est d'admettre que ce film et sa bande originale sont des chefs-d’œuvres. Voilà, le mot est lâché.

Le 22 Novembre 2019 par BAKER

Il y a quelques années, je me suis réinstallé mon studio (mes amis diraient : ENCORE ?!?) et j'ai trouvé un son de piano + strings terriblement profond, que je n'ai jamais retrouvé d'ailleurs.

J'ai passé le quart-d'heure suivant à ne jouer que Once Upon A Time..., les deux premiers thèmes, en transe. Sans jamais l'avoir joué. Sans aucune raison. Deux notes par minute, tout dans le minimalisme. J'en ai eu des frissons de plaisir à CHAQUE note.

La puissance de ce disque en est à ce point.

Le 22 Novembre 2019 par PILGRIMWEN

Tout est fait pour proposer un disque à l'opposé du Rock "Too Much / Larger Than Life" de la seconde moitié des années 80. Il y a de belles idées, même si je pense que l'album eut été plus impactant : a) huit-neuf titres b) un son moins garage. La même année, SCREAMING TREES dévoilait "Buzz Factory", dans une veine sensiblement proche, en mieux ! A force de chercher à sonner trop Rock brut, ça peut se retourner contre le groupe.

Ma note : Mitigé/5