Le 05 Novembre 2022 par LE VIEUNE

Rock rugueux et sensuel. L'album musicalement grunge de PJ Harvey avec Steve Albini aux manettes.

Le 05 Novembre 2022 par RICHARD

Merci Nestor pour cette mise en lumière d'un album gorgé de spleen festif. C'est bancal, foutraque, riche en émotions et définitivement terriblement attachant.

Le 04 Novembre 2022 par ARP2600

Il y a toujours débat. Pour moi, ce disque est haut la main le plus chouette de Queen, et je place... Sheer heart attack en second. News of the world n'est pas mauvais mais a un gros ventre mou, quand même. Quant à A night of the opera, j'en suis revenu depuis longtemps, même si "Bohemian Rhapsody" reste évidemment incontournable.
Sur Jazz Il y a énergie, humour (dérision même) et bonne humeur très réconfortants, et bien sûr un Freddie meilleur que jamais. Bien sûr, il y a un peu de mauvais goût ("Mustapha" est limite), mais on ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs, c'est toujours comme ça avec Queen... En tout cas, il n'y a guère de temps mort, j'aime tout ici sauf peut-être "In only seven days", et tout s'enchaîne à merveille.
Et quitte à être anti-conformiste, j'ajouterai même que j'aime particulièrement les contributions de Taylor, ce "Fun it" bien meilleur que "Another one bites the dust" et ce "More of that Jazz" au riff ultime.

Un 4,5 arrondi à 5 (sinon je n'en accorderais aucun au groupe ^^ ).

Le 04 Novembre 2022 par ALBIRéO

Album de Queen que je n'aime pas beaucoup.
Sorti des 2 tubes que sont "Bicycle Race " et la extraordinaire "Don't stop me now", rien de bien exceptionnel qui tienne la dragée haute aux titres de l'album "A night ath opera", par exemple.
Je tirerais de tous ces titres proches du statut de bouche-trou, "Mustapha" et sa folie humoristique, et éventuellement "Jealousy" et "Let me enteratin you".
Je trouve les autres titres sans relief... Quand on les compare avec du "Good company", "Seaside rendez-vous" ou "Love of my life", c'est criant et il n'y a pas de débat.

Bref : cet album dans dans une compilation des albums de Queen que je trouve très inégaux (celui-ci, A day at the races, Hot space, en particulier)

(PS : quand je vois que cet album globalement ennuyeux se prend 4 étoiles alors que le sublime News of the world se prend une claque avec 2 malheureuses étoiles...)

Le 04 Novembre 2022 par FRAN BRANCO

Même constat pour moi! J'aurai été plus généreux avec la note et lui aurait sans aucun doute affecté un 4 , voir un 5 ! En effet l'album est court mais il est très dense musicalement , on sent que tout a été peaufiné , et que le tout doit se laisser apprivoiser. Il m'a fallu un nombre conséquent d'écoute pour m'apercevoir que les 8 titres sont terriblement efficaces et qu'ils se suffisent à eux même. Le groupe déroule son talent de la première à la dernière minute. J'ai commencé à adorer The cult avec le "Sonic temple " à sa sortie, et dans cet album pourtant reconnu il y a 2 ou 3 titres dispensables , ainsi que dans l'album éponyme. Je ne me prononcerai pas sur le début de carrière du groupe que je connais peu et suis en train de découvrir, donc assez ignorant d'une éventuelle démarche de retour au source. La je vois le talent partout et je suis bluffé, je pense qu'il s'agit peut être même du meilleur album du groupe mais les "anciens " me diront probablement qu'il s'agit de "Love"!

Le 04 Novembre 2022 par FINISHERFRANKY

L'analyse est en effet sévère d'autant que l'argument de la courte durée de l'album a pesé. Court mais peu importe pour moi. On retrouve le format des vinyles des années 80 en plus du style musical. Bon, difficile de trouver qu’un album de The Cult puisse être mauvais. Pourtant, aujourd’hui, et à la 1ère écoute, je craignais être tombé sur un vrai maillon faible de leur disco. Car les mélodies ne m'accrochaient pas après plusieurs écoutes, je les trouvais malheureusement peu inspirées, voire déjà entendues comme "A Cut Inside", les plans autour du solo de guitare nous replongeant clairement dans "Sonic Temple". L’ensemble est globalement calme, les ambiances toujours plus sombres et mélancoliques. Ian Astbury pousse son style de poète rock ténébreux au-dessus des guitares, comme détaché de ce qui se passe plus bas, rejoignant le groupe sur les refrains. Le Ian Astbury que j’adore. Personnellement, je trouve les guitares peu mises en avant, elles accompagnent plus qu’elles n’imposent de riffs. C’est peut-être ça qui me manque le plus. Mais au fil des écoutes et en montant le volume, l’album se révèle. Les 6 minutes progressives de "Knife Through Butterfly Heart" apportent la surprise et le final nous replonge dans les 1ers albums du groupe. "Impermanence" le suit superbement. Le titre "Under The Midnight Sun" conclut l'album comme "Sound And Fury" de l'album précédent, voir" "The Night of City Forever" de l'album Choice Of Weapon : dans un style très ténébreux avec un chant introspectif et progressif. Sans être novateur du tout, et pouvant sentir la redite, je trouve que c'est à nouveau un bel album qui se révèle lentement. Et que Ian Astbury soit béni!

Le 04 Novembre 2022 par LE KINGBEE

Album important que l'on aime ou pas. Excellente chronique, bien documentée, j'apprécie aussi cette façon de conter une histoire, celle d'un disque ou d'un artiste.

Le 03 Novembre 2022 par MARTIN LA BOTTE

Intéressante, la différence de perceptions de 'hits' ou 'pas hits' pour les faces A de singles réunies sur cette rondelle de BRUEL selon Feelgood ou selon Baker. J'aurais tendance à partager celle de Feelgood : je ne vois pas comment on pourrait assimiler "Tout l'monde peut s'tromper" à 'un énorme hit' en s'en tenant essentiellement à son fort soutien en radio/télé en période de promo, même si, contrairement à Feelgood, la réécoute de la chanson qui, spontanément, ne m'évoquait rien, me l'a assez vite remise en tête.
Il semblerait y avoir plusieurs façons de considérer ce qu'est ou plutôt ce qu'a été un 'hit' en son temps.
Si l'on s'en réfère formellement à l'aspect économique officiel, alors seul "Comment ça va pour vous" pourrait faire figure de 'hit honorable' avec ses près de 200 000 exemplaires écoulés. Car contrairement à ce qu'annonce Feelgood, "Marre de cette nana-là" ne peut alors pas avoir été un 'réel succès' puisqu'il ne s'est jamais vendu à + 200 000 singles, loin s'en faut, il n'a même pas atteint les "100 000" ! Et c'est vérifiable sur le site de Ferment comme sur Wiki que Feelgood a lui-même consulté pour conforter son sentiment de bide à propos de "Tout l'monde peut se tromper". Et comme j'aurais présumé moi aussi que "Marre de cette nana-là" s'était davantage vendu, je me dis que c'est peut-être aussi ça un 'hit', un morceau dont on pense que personne n'a pu passer à côté et qui ne peut donc qu'avoir suscité de conséquents passages en caisse (du temps où les clients devaient encore passer en caisse pour contribuer à faire de ce morceau un 'tube'') même si ce ne fut pas le cas.

En définitive, Feelgood a une approche assez similaire de celle de Baker pour définir ce qu'a été un 'hit', du moins un 'succès' puisque, lui aussi, en se remémorant la forte médiatisation de "Marre de cette nana-là" a validé volontiers le premier chiffre de ventes plausible mais erroné d'une source probablement fantaisiste qui lui a paru tout à fait fiable alors que ce premier single de BRUEL s'est nettement moins vendu qu'il n'a accepté de le croire. Du coup, sans connaître les chiffres de ventes exacts de "Tout l'monde peut se tromper", je me demande s'ils furent si éloignés que ça de ceux de la "Nana".

Le 03 Novembre 2022 par NADINE

Couleur d'automne : cette chanson est écrite par Daniel Balavoine, mais chanté par Patrick Juvet, dans son album Chrysalides en 1974.

Un an après, elle a été réinterprété par Daniel Balavoine. (Version plus courte)

Le 02 Novembre 2022 par LE VIEUNE

J'aime bien, avec une préférence pour les morceaux plus folk. : les superbes "Raconte-Toi' et "L'Aérogramme De Los Angeles" par exemple. Un disque qui inspire au rêve et au voyage.

Le 01 Novembre 2022 par BAKER

C'est vraiment un album entre chien et loup. Dès que les Durannies essaient de sonner djeunz, c'est effectivement un massacre qui laisse la moquette rouge carmen. Mais l'album est parsemé de petites remontadas (Arnaud Montebourg doit être co-producteur, c'est pas possible), les deux meilleures étant "Dirty Monster" avec son côté mi-grunge mi-Lène Farmer tendance suicide-mais-avant-je-vérifie-que-j'ai-bien-fermé-à-double-tour, et surtout "Tricked Out", un instru improbable, digne et direct héritier de l'album précédent qui était bien supérieur mais, je l'avoue, si différent qu'on ne peut pas trop se plaindre.

Le 01 Novembre 2022 par BAKER

Un désastre ? Un naufrage ? Une calamité ?

NO, IT'S FUCKIN' SUPERMAN !

Alias Geoff Tate. Je cite Michael Wilton VERBATIM : "Nous sommes entrés en studio, et puis le chanteur a changé certaines choses". VERBATIM. Ambiance ambiance. Même chez EEELV il règne une camaraderie plus hardie et plus féconde.

Ce disque est très souvent pas seulement mauvais, pas seulement lancinant ou tiédasse, non, il est juste ridicule. Ceci dit, Get Started est le meilleur single des ROLLING STONES depuis des années, Around The World prouve que U2 peut encore écrire de jolies ballades, et la prod dans son ensemble fait souvent preuve d'une inventivité indéniable - que ce soit pour de bonnes raisons et un résultat satisfaisant, c'est un autre débat.

Pour toutes ces raisons je ne lui mets pas 1. Mais proche est le précipice...

Le 01 Novembre 2022 par BAKER

Eh bien je vais donc l'essayer avec d'autant plus d'espoir qu'American Soldier est pour moi un excellent QR, extrêmement sous-estimé voire, carrément, oublié.

Ceci dit je suis aussi grand amateur de O:M II et des albums récents de Geoff Tate, peut-être ne suis-je pas le mieux placé pour donner mon avis.

Le 31 Octobre 2022 par INDO

Bonjour,

Je confirme, cet album est le meilleur du groupe depuis fort longtemps même si perso j'avais bien aimé American soldier. Il est vrai que depuis 1990 et l'album Empire, le groupe n'avait rien produit de très enthousiasmant. Cet album marque un retour au source salutaire. Espérons que le groupe persévérera dans cette voie à l'avenir. Je partage l'avis que le dernier morceau, une reprise en fait, détonne par rapport aux compos du reste de l'album. On leur pardonnera ce moment d'égarement.

Le 31 Octobre 2022 par LE MERLE MOQUEUR

@ SASKATCHEWAN

Voilà encore un écrivain qui n'est nulle part en odeur de sainteté. Donc loin d'être un myroblyte. Mais il n'est pas le seul durant cette période mouvementée et complexe (politiquement) de l'avant et de l'après Seconde Guerre mondiale.

Je suis certain que sa description de Dresde est correcte même sans avoir lu son roman.
Il suffit pour cela d'ouvrir un ouvrage photographique de Willy Pritsche né à Dresde en 1911. Enrôlé dans la Wehrmacht en tant soldat-photographe, il sera prisonnier de guerre en
1945. Très tôt libéré il fera en 1946 une exposition photographique consacrée à Dresde.

Peut-être DIMITRI CHOSTAKOVITCH a t-il vu les ouvrages du photographe sur Dresde ? Il devait savoir que les 1174 tonnes de bombes au phosphore avaient rasé la ville à plus de 80%. On est loin des soi-disant "frappes chirurgicales" que dicte la bonne conscience contemporaine.

Non, je ne suis pas hors sujet car avec Dresde nous pouvons, après le Quatuor N°8 de CHOSTAKOVITCH ajouter l'oeuvre d'un autre musicien engagé. KLAUS HUBER et écouter TENEBRAE qui est une passion... peut-être après un déluge de feu ?

Le 31 Octobre 2022 par RAMON PEREZ

Salut. Il y a un truc qui est faux dans cette chronique, c'est quand il est dit que ce film est un chouchou de Spielberg. C'est au contraire celui qu'il aime le moins et il ne s'est jamais privé de le faire savoir. Par exemple dans les bonus de la trilogie, il dit clairement que le principal intérêt de ce film a été pour lui d'y rencontrer sa femme.
En revanche, pour m'être intéressé d'assez près à son oeuvre récemment, ce film est l'un des plus appréciés des cinéphiles et critiques. Il pullule de classements de ses oeuvres sur le net et celui-ci est très régulièrement très, très, haut (alors qu'il y a de la concurrence) et il est souvent mis en numéro un des Indy. J'en suis venu moi-même à le réhabiliter assez fortement tant il est vrai que c'est de la pure aventure du début à la fin.

Le 30 Octobre 2022 par SASKATCHEWAN

Cher Merle,

Votre commentaire me fait penser que j'ai trouvé il y a peu l'équivalent littéraire du Quatuor n°8.

Cela s'appelle "L'Affaire du colonel Miassoïedov", un roman historique écrit par Josef Mackiewicz. C'est un peu une affaire Dreyfus au pays des tsars : pour détourner l'attention des défaites militaires à répétition, l'armée se lance dans une chasse aux traîtres, et coiffe son complot juif d'un officier subalterne, l'infortuné Miassoïedov.

Je n'en dévoile pas plus sur l'intrigue, mais le roman s'attarde sur ce "fameux" bombardement de Dresde, et notamment sur le sort des animaux du zoo de la ville. C'est pour moi l'un des passages les plus forts jamais écrits sur ces deux jours d'horreur.

Le 30 Octobre 2022 par FRED

T'inquiète... 53 ans plus tard, on a plus vraiment envie de savoir à quoi elles ressemblent !
Faudra que je jette une oreille !

Le 30 Octobre 2022 par ELK

Merci Fightitback pour le rappel sur le bassiste, je vais faire corriger.
@Baker : tu peux y aller, j’avais moi aussi une tonne de rétiscences pour les mêmes raisons que les tiennes !

Le 30 Octobre 2022 par BAKER

Je l'écouterai, évidemment, mais j'ai très peur... Car le coup du "génial retour aux sources", on nous l'avait déjà fait en 2013 avec un album terriblement ennuyant, en 2016 avec un autre guère plus enthousiasmant, et enfin avec The Verdict qui était, il est vrai, sur une bonne pente quoiqu'encore bardé de fillers.