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The CURE
DISINTEGRATION


Le 28 Mai 2019 par RICHARD

Question à trois francs six sous.
Peut-on être fan d'un groupe depuis 1985, le tenir comme l'un des plus importants de l'histoire de la musique, considérer ses chansons comme étant en partie "la bande son" de sa vie (désolé pour cette formule) et trouver malgré tout ceci que l'un de leurs classiques est profondément ennuyeux ?
Il est délicat de dire que "Disintegration" peut engendrer ce sentiment au sein de la communauté curiste mais à part les somptueux "Plainsong", "Pictures of You" et "Untitled" et le morceau donnant son titre à l'album tout n'est que pour moi monotonie.





RENAUD
MOLLY MALONE - BALADE IRLANDAISE


Le 28 Mai 2019 par LE STO


Moi j'apprécie beaucoup cet album, bien plus que Rouge Sang par exemple que je trouve gonflant avec des paroles assez pathétiques. La voix défoncée colle bien à cet univers, on se sent un peu dans un pub irlandais, sirotant une bière ambrée avec un orchestre jouant dans la petite salle ou ça sent le tabac.

En plus, musicalement ça tient la route. Un album un peu à part chez Renaud, comme l'a été Cante El Nord par exemple. Et puis bon, Shane Mc Gowan a aussi une voix bien écorchée!





QUEEN
NEWS OF THE WORLD


Le 28 Mai 2019 par FOCN


tres bon album de Reine, mis à part quelque morceau bouche-trou comme, We Will Rock You, We Are The Champions, Sheer Heart Attack, All Dead, All Dead, Spread Your Wings, Fight From The Inside, Get Down, Make Love, Sleeping On The Sidewalk, Who Needs You, It's Late et My Melancholy Blues que j'aime pas trop non plus. sinon le reste ça va.





QUEEN
NEWS OF THE WORLD


Le 27 Mai 2019 par METALPROG84


Un des meilleurs albums de Queen assurément. A part un léger ventre mou avec "Get down, make love", "Sleeping on the sidewalk" et "Who needs you" un peu en-dessous, on a que du très bon. Avec comme d'habitude chez Queen, beaucoup de styles différents. J'aime particulièrement le déjanté "Fight from the inside" mais également les magnifiques "Spread your wings" et "It's late".
Il faudra attendre "Innuendo" pour retrouver une qualité équivalente.





U2
ALL THAT YOU CAN'T LEAVE BEHIND


Le 26 Mai 2019 par METALPROG84


Ce n'est pas un U2 extraordinaire d'accord mais il est meilleur que "Pop" en tout cas. Beaucoup de titres calmes effectivement mais ils sont bons pour la plupart. Ce n'est pas d'une grande originalité non plus et je comprend que beaucoup aient été déçus à l'époque (çà y est, U2 est rentré dans le rang et fait de la pop-rock "basique" !) mais çà se laisse écouter quand même avec plaisir.
Titres préférés: "Beautiful day", "Elevation" et "New York". Titre dispensable: "Peace on earth".





U2
THE UNFORGETTABLE FIRE


Le 26 Mai 2019 par METALPROG84


Très différent de "War", cet album préfigure l'excellent "The Joshua tree". J'aime bien la plupart des titres, mais la 2ème partie de l'album comporte un peu trop de ballades je trouve (4 sur les 6 derniers morceaux, çà fait beaucoup !).
Meilleurs titres: "Pride", "The unforgattable fire" et "Indian summer sky".
Note réelle: 3.5/5.





Frank ZAPPA
BOULEZ CONDUCTS ZAPPA : THE PERFECT STRANGER


Le 26 Mai 2019 par LE MERLE MOQUEUR


Dire de Boulez qu'il fut un intellectuel froid, c'est mal connaître l'humour dont faisait preuve ce Pierre qui n'avait rien de minéral en privé.
Boulez était avant tout d'une grande rigueur lorsqu'il s'agissait d'interprétation et il était pas le seul, Zappa comme le souligne Oncle Viande , "Sous ses allures triviales se cache un travail d’une extraordinaire rigueur où Zappa n’a laissé aucune place aux approximations."
Que disait Zappa de la musique de demain qu'elle sera "ennuyeuse" car elle ne sera qu'un produit d'usage courant de consommation. Lors d'un interview dans la revue "Calades", il y a maintenant des décennies, Boulez disait pratiquement avec d'autres termes la même chose.
Boulez n'est plus là, mais sa musique et plus je l'écoute et moins je la trouve dénuée d'émotions. Zappa n'est plus là, mais sa musique et plus je l'écoute et moins je la trouve exubérante, mais savante.
Zappa nous le dit, "Mes morceaux comportent certaines difficultés dans ce domaine. En musique moderne, le plus grand problème consiste à trouver des exécutants qui puissent interpréter correctement des rythmes compliqués."
Avec Boulez il avait trouvé l'exécutant maître.

Qu'avaient-ils en commun ? Leur amour de la musique non ennuyeuse et interprétée avec exactitude, c'est pour cela qu'il aura fallut quatre ans avant la réalisation de ce "The Perfect Stranger" dirigé par Boulez qui était un homme d'une grande curiosité musique...
Lui et Zappa n'ont jamais apprécié ces "mets" que sont le Big Food et la Daube qui pullulent sur les ondes et les écrans.





The CHAMELEONS
SCRIPT OF THE BRIDGE


Le 26 Mai 2019 par RICHARD


Le temps rendra peut-être enfin justice à ce fabuleux quatuor.
Tout dans cet album est irradié par une tristesse paradoxalement accueillante.
Aucun déchet. Rien de superflu. Les émotions simples se bousculent.
Magnifique.





PINK FLOYD
THE DARK SIDE OF THE MOON


Le 25 Mai 2019 par CLANSMAN57


La face sombre de la lune, je me suis longtemps demandé ce que c'était.
Après relecture des paroles, il s'agit, du moins pour moi, du passage à l'âge adulte, ou plus précisément certains constats qu'on dresse une fois entré dans la vie active.
Le fait de voir le monde différemment lorsqu'on est livré à soi même peut-être, comme le temps qui passe très vite et l'argent qui rend l'homme esclave du travail.
Ces aspects qu'on ne voyait pas avec les yeux d'un enfant, d'où la face sombre de la lune, qui vend du rêve à la base.

Moins clair que "The Wall" au niveau du concept, je me suis surpris à le trouver excellent tout de même lors des dernières écoutes, bien que je le trouve toujours un poil surestimé.
Il reste un indispensable du Rock planant.













SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 25 Mai 2019 par KEMPSIR

Mais 'Low' n'est pas un disque post-punk avec des guitares angulaires et des batteries Ice Machine, et il ne parle pas non plus de Suburbia, comme 'The Scream' --- (viens maintenant la nuance), même s'il est indéniable que 'Low' est l'une des oeuvres sonores qui ont amené les Banshees à produire cette toute nouvelle proposition musicale. Les Banshees ont dépassé leurs influences ("radioactivity", le premier Velvet) pour proposer quelque chose de complètement novateur comme tout grand groupe. Leur premier disque est ce monochrome dark parfait dans l'intention et dans le rendu musical et artistique.
Un chef d'oeuvre modifie en profondeur le cours des choses et impacte les artistes tout de suite après. Et là on peut pas nier l'évidence pour ce disque. J'ai mentionné (convoqué) toutes ces sommités car force est de constater que ce disque est considéré comme une pièce maîtresse de la musique contemporaine par ces musiciens-là, qui sont eux-même des références hyper cotées.

The Scream est un disque complet, abouti, noir, immédiat et complexe à la fois. Quelque chose de complètement frais pour 1978 donc, une force qui était entièrement nouvelle, avec aussi une voix et une manière de chanter complètement neuve.

Tout avis est subjectif bien sûr, mais d'un point de vue artistique et historique, une oeuvre dans n'importe quel domaine artistique, est reconnue un chef d'oeuvre une fois à partir du moment où les pairs de l'artiste l'ont élevé à ce statut-là. Ce n'est pas les critiques / journalistes, ni le public qui donne le LA en premier lieu. Enfin quoique les plus grands critiques Nick Kent, Paul Morley, ont placé The Scream dès le départ au niveau de Horses.

Les Banshees Mk2 avec McGeoch et Budgie, ont produit tout autre chose: les dynamiques et les intentions n'étaient plus les mêmes après la scission à Aberdeen. On peut pas comparer qui ne peut pas l'être. La période 'fauviste' de Matisse n'a rien à voir avec la période 'papiers peints bleus découpés', et toutes les deux sont sensationnelles, mais dans le cas des Banshees, la prime à l'originalité penche à mes yeux pour l'incarnation Mk1 du groupe. ça n'enlève rien à l'excellence de la période 1980-82.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 25 Mai 2019 par LEO

@ KEMPSIR

Je suis tout à fait du même avis que RICHARD !
Que Untel, Bidule ou Machin ait cité en référence The Scream ou Join Hands n'est pas pour autant un gage de qualité en ce qui me concerne ! tout ça est hautement subjectif. Personnellement, je trouve les deux premiers albums des BANSHEES fort confus et maladroits (contrairement à leurs singles plus accrocheurs parus à la même période) et ils ne donnent qu'une très vague idée de ce que pourra faire la formation par la suite.
De mon point de vue, ce n'est vraiment qu'à partir du fort bien nommé Kaleidoscope (et de l'arrivée de Budgie et John McGeoch) que SIOUXSIE & Co. diversifient leur palette et donnent tout leur potentiel.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 25 Mai 2019 par ARP2600

Je suis plutôt d'accord avec Kempsir (à l'exaltation près), c'est d'ailleurs bien ce que j'affirme dans ma chronique. Ce disque a marqué les esprits par sa violence et son originalité... car quand les principales influences d'un tel groupe sont les Beatles et le Velvet Underground, qui n'ont rien à voir avec leur musique à part la dimension psychédélique, c'est qu'on a affaire à de vrais originaux.
The Scream est un disque fondateur, aussi bien pour le post-punk que pour un certain type de chant rock féminin. Prétendre qu'il n'est pas varié est un peu exagéré. Et puis, pour moi, leurs meilleurs disques sont précisément les plus homogènes, autrement dit The Scream, Juju et Tinderbox. Alors certes, la recette était perfectible, mais tout de même, un "Jigsaw Feeling", quelle claque pour 1978. Si ma note personnelle tournerait plutôt autour de 3, c'est bien pour son importance historique que j'ai accordé le 4.





Ludwig Van BEETHOVEN
SYMPHONIE N°7 (KARAJAN)


Le 25 Mai 2019 par BAKER


Immense symphonie. Le second mouvement est fantastique mais les autres ne sont pas en reste.

Je plussoie Chipstouille pour le choix de la version Karajan 77. A écouter d'urgence si vous ne connaissez pas encore.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 24 Mai 2019 par RICHARD


Citer une liste de personnes ayant apprécié un disque façon Vincent DELERM ne fait pas de celui-ci nécessairement un chef d’œuvre :)
Le " Low " de BOWIE a assurément marqué tout autant si ce n'est plus la génération 78/79 par exemple.
Quant à dire que "The Scream"est l'incarnation même des Banshees, je sais KEMPSIR que par essence tout avis est subjectif mais si l'on considère que la nature même des BANSHEES (ce que je pense) est le foisonnant baroque, la multitude d'ambiances proposées et de styles explorés sur une seule galette, la quasi épure monolithique du premier effort des Londoniens ne leur rend pas franchement service.





Joseph HAYDN
SYMPHONIE N°67 (KRAEMER)


Le 24 Mai 2019 par CHIPSTOUILLE

Le livret du 7ème album Haydn 2032 qui vient de sortir, m'apprend à l'instant que la symphonie 67 a été utilisée (à l'image de la n°60) comme musique de scène. Elle a accompagné la pièce de théâtre "La partie de chasse de Henri IV" de Charles Collé qui fut apparemment un succès en son temps (suffisamment pour avoir traversé les frontières et être traduite en allemand)
Je ne sais pas de quand date la découverte (le livret s'étale davantage sur une découverte similaire en 2017 concernant la symphonie n°65), mais la biographie de 1990 de Marc Vignal et les différents livrets des versions que j'avais jusque-là n'en font pas mention.

J'en ai régulièrement parlé, le truc de HAYDN était de s'inspirer d'une histoire afin de composer sa musique, et souvent de garder le secret de l'inspiration pour lui. Parfois la source d'inspiration est bien connue (n°59, n°73, etc.), parfois pas du tout. C'est du coup la première fois qu'il m'est donné de découvrir le secret d'une de ces œuvres scénarisées, tout en connaissant très bien l’œuvre en question au préalable.

C'est une sensation réellement étrange. Ça revient plus ou moins à creuser derrières les paroles d'une chanson. Sauf que je m'étais donc déjà bien renseigné sur la symphonie, et que celle-ci n'avait pas de "paroles" à décrypter, donc tout espoir d'en découvrir l'histoire (si histoire il y avait) était vain. La sensation d'enfin découvrir cette clé que je n'espérais plus est donc très étrange.
La symphonie n°67 était déjà l'une de mes préférées du compositeur, j'ai toujours hésité à passer la note à 5, elle vient définitivement de prendre une position particulière.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 24 Mai 2019 par KEMPSIR

On peut parler de chef d'oeuvre quand un disque ouvre une nouvelle brèche, et entraîne dans son sillage des musiciens à se diriger vers un tout nouveau continent musical, vers un univers qui n'avait jusque-là jamais été exploré. 'The Scream', c'est cela: il a été un phare, il a généré de grands chamboulements dans les années qui ont suivi auprès d'un certain nombre de formations. 'The Scream' n'est pas marqué par son époque puisque c'est lui qui en est l'instigateur, le premier de cordée, le fer de lance, le phare, exactement comme le premier Velvet et le premier Stooges ont marqué leur temps. Il y a un avant et un après 'The Scream'. 'The Scream' est sorti avant "Bela", avant 'Unknown Pleasures', avant 'in the Flat Field', avant le premier 'Killing Joke', avant 'Garlands', avant 'Psychocandy'. Et il est aussi dans une certaine mesure, le chaînon manquant entre 'White Light/White Heat', 'Raw Power' et toute la noise music à guitares d'après.

Avec 'the Scream', Siouxsie and the Banshees ont dessiné les fondations du post-punk sombre, avec des guitares angulaires en 1977-1978. Quand "Metal Postcard" a été joué à la radio dans l'émission de John Peel en 1977, ils ont inventé un nouveau style; batterie robot homme machine avec écho et reverb, la basse lourde qui joue la mélodie, une guitare qui produit des sons dissonants et surtout, une prod' cold chape de plomb. Joy Division va s'inspirer de "Metal Postcard", Martin Hannett a d'ailleurs dit que les Banshees était le seul nouveau groupe de l'époque à l' avoir intéressé avant qu'il ne produise le groupe mancunien. John McKay a inventé ce son avec des guitares métalliques et froids en même temps, doriques, empilées, un mille-feuille sonique. John McKay va aussi inspirer The Edge et tant d'autres. Steve Albini a dit que plein de musiciens ont essayé de reproduire ce que McKay a fait. Même Thurston Moore va citer les Banshees de la première époque en référence.

'The Scream' est un disque très bien écrit, composé, structuré, il est riche et varié. Quel écart entre le titre "Pure" joué lentement en apnée et "Switch" et sa frénésie ou encore "Overground" et son côté flamenco sous-jacent avec sa guitare acoustique tapie derrière. Quant aux textes, les Banshees se sont mis à parler de ce monde à la périphérie des grandes villes anglaises, "Suburban Relapse" (une femme qui a force de voyager dans ses pensées, n'en peut plus et finit par craquer), "Overground" (la nécessité de sortir de son trou et donc de se mélanger à un monde humain pas très reluisant), "Jigsaw Feeling" (quelqu'un qui rêve assis et qui n'en peut plus aussi).

'The Scream' est l'incarnation même des Banshees, la quintessence du groupe, le maître étalon de toutes les oeuvres futures du groupe. C'est leur signature par excellence. Le batteur d'après Budgie amplifiera plus tard les coup des fûts de batterie motorik, mais ce côté tribal est déjà présent ici. C'est le disque le plus original des Banshees avec 'Join Hands' qui est aussi un album tout aussi passionnant à tous les niveaux.







SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 23 Mai 2019 par RICHARD


Chef d'oeuvre, je ne sais pas, mais cet album contient assurément l'un des meilleurs titres des Banshees : Switch.
The Scream reste pour moi trop linéaire et marqué par son époque. Il n'est pas assez curieux, foutraque et dérangeant. Pas assez Banshees en fait.





MARILLION
SCRIPT FOR A JESTER'S TEAR


Le 23 Mai 2019 par LEO


Avec l'excellent Fugazi et le live bouillonnant Real To Reel, Script For A Jester's Tear est l'autre album que je préfère de MARILLION, dont je n'ai jamais été un fervent admirateur.
Certes, on sent bien que Genesis période Gabriel à laissé une forte empreinte sur le groupe (et plus particulièrement leur album Selling England By The Pound), cependant Fish & Co. arrivent à s'en démarquer par un style assez unique, mêlants l'emphase du rock progressif avec l'energie d'un hard mélodique et les sonorités d'une new wave en plein essor en ce début des 80's.
Toutes les compos sont réussies et ont leur propre identité, ce qui est déjà un bon point.
Concernant les membres du groupe, c'est autre chose. le chant affecté de Fish est effectivement très marqué par Peter Gabriel et Peter Hammill et le jeu aérien de Steve Rothery est très proche de Steve Hackett et David Gilmour mais on arrive facilement à faire abstraction de ces similitudes par la qualité d'interprétation, la sincérité et le charme qui s'en dégage.
Finalement le seul point faible est le batteur Mick Pointer qui avec son jeu rigide et maladroit par instant, aurait tendance à alourdir la musique du groupe.
Si ce défaut passe encore bien dans le contexte du studio (au prix de multiples prises et autres bidouillages), cela deviendra rapidement un vrai handicap pour la formation lors des concerts (voir le live The Recital Of The Script où Pointer enchaîne les pains comme à la sortie du fournil !). quoiqu'il en soit, le groupe remédiera à cela dès Fugazi avec le chevronné Ian Mosley.





The SOUNDTRACK OF OUR LIVES
COMMUNION


Le 23 Mai 2019 par RED ONE

Petite remarque concernant la pochette :

Au vu du reste des illustrations du livret, trouvables sur Internet, il semble que ce soit un concept voulu par le groupe.
La totalité des visuels du livret sont en effet dans le ton de la pochette, à savoir des photos lisses et consensuelles de personnes prises dans différents milieux (famille, entreprise, etc...), similaire à ces photos publicitaires qu'on trouve en pagaille sur Internet ou bien dans la presse.

Il semble donc que cet artwork soit ironique, et se moque volontairement de codes publicitaires. C'est pas très beau certes, mais c'est justement fait pour déranger. En un sens c'est totalement réussi je trouve.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
THE SCREAM


Le 23 Mai 2019 par KEMPSIR


The Scream est un chef d'oeuvre avec une production originale ne ressemblant à nulle autre, c'est un jalon incontournable dans la musique contemporaine à l'instar du 1er Velvet. Il est reconnu comme tel par tous ceux qui l'ont écouté en boucles à maintes reprises des années durant, qui l'ont chéri, ne sont laissés enivrés par ses sens. A commencer par une ribambelle d'illustres personnes qui l'adore comme Peter Hook, Steve Albini, Jim Reid, Robert Smith, Boz Boorer aka le compositeur et arrangeur de "Your Arsenal" et "Vauxhall & I" (qui le met lui carrément comme son deuxième album préféré), Shirley Manson, Faith No More... Ian Curtis était fan des Banshees aussi, on voit d'ailleurs la pochette de Join Hands apparaître à l'image en gros plan dans le biopic Control.
Et puis Bauhaus ont fait une interpolation du titre "Metal Postcard" sur leur "Double Dare", on ne le dira jamais assez. Killing Joke les ont aussi cités comme influence à leur tout début.

Aucun morceau ne ressemblait au titre Pure musicalement, soniquement avec cet énorme espace sonore et cette notion de distance entre chaque instrument et ces notes en pointillé, cette déflagration sur les cymbales comme des balles qui fusent, comme des bombes glacées qui tombent parterre, bien avant la prod' Bela aussi.
Rien ne ressemble à Metal Postcard, à cette musique angulaire, ses rythmes robotiques d'homme machine, cette basse qui porte le rythme.

Les lecteurs de la presse française ne parlent sans doute guère de Siouxsie and the Banshees mais une chose est sûre, tous leurs groupes favoris révèrent les Banshees et ça c'est vérifiable en un clic. Ce disque est l'un des chef d'oeuvre de Siouxsie (Banshees et Creatures inclus) à côté de 'Join Hands', 'Kaleidoscope', 'Juju', 'Dreamhouse' et 'Boomerang'. Les mélomanes le savent.

Le titre final qui clôt 'The Scream', est à couper le souffle: "Switch", le refrain avec ce saxo qui répond en contrepoint à la ligne de chant est splendide, et ses arpèges sur l'intro sont sensationnels. L'intro de Helter Skelter, qui est une compo originale abstraite à elle toute seule, annonce aussi tout le noise rock des années à venir. Eh oui, même Kevin Shields a cité les Banshees comme référence.







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