Le 30 Mars 2019 par SGT JAKKU

Deux rendez-vous artistiques, deux collaborations entre Riddley Scott et Vangelis nous donnent deux bandes sonores assez exceptionnelles, qu'on peut ranger parmi les meilleures jamais réalisées pour le cinéma, Blade Runner et 1492. Avec une telle qualité, Vangelis arrive au niveau d'un Ennio Morricone (on pourrait les comparer avec la BO de Mission par exemple).
Si je devais noter l'oeuvre musicale créée pour le film, je mettrais un 5 sans hésiter.
Mais il s'agit ici de juger un album construit à partir de cette oeuvre. Et là, j’émets quelques petites réserves :
- le dernier morceau est un peu long et un peu "Ushuaïesque" dans le style.
- l'album ne commence pas avec "Hispanola", la meilleure pièce, jouée au début du film, sur le générique, un thème musical qui m'avait totalement scotché quand je l'ai vu et entendu au cinéma à l'époque.
- Il manque des variations de thèmes voire des thèmes tout court qu'on entend dans le film que je trouve dommage qu'ils soient absents du disque.
Mais je chipote un peu car Vangelis a bien capturé dans le disque l'essence de son travail pour le film. Et comme l'a souligné le chroniqueur, il n'y a pas de rallongements artificiels du thème comme cela a pu être le cas sur Antarctica, Chariots Of Fire, La fête sauvage ou Ignacio.
Note réelle : 4,5.

Le 29 Mars 2019 par METALPROG84

Meilleur album du groupe avec "Pieces of eight" (sorti l'année suivante) et un des must dans ce style.
Les titres, tous inspirés (même si "Fooling yourself" et "Superstars" sont légèrement moins bons), oscillent donc entre pop-rock, rock progressif et hard-rock. A l'époque, on les a (à juste titre) souvent comparés à Queen.
Très agréable à écouter car assez facile d'accès, inspiré, mélodique et varié.

Le 29 Mars 2019 par NONO

Ah... pour moi, cet "Inside Information" fait partie des tous-meilleurs Foreigner ! Oui, effectivement, on n'a pas de sommets comme sur "4", mais franchement cet album envoie bien la purée quand même ! Tempos souvent un peu les mêmes, mais beaucoup de belles mélodies dans cet album ! Certains titres n'ont pas été mentionnés dans la chronique : par exemple, à mon avis, passer à côté de "Face to Face" ou de "Can't wait" serait criminel ! "Heart turn to stone" est à la fois très mélodique et très rock , la synthèse FM parfaite selon moi.
Jester Tears : tu as eu le bon goût de citer la chanson titre (souvent négligée par les critiques) : effectivement, ce titre est exceptionnel avec ses séquences alternées de boîte à rythmes / batterie... et surtout un refrain imparable ! J'adore vraiment ce titre qui rappelle un peu "Urgent" dans le refrain je trouve. Et puis je dois être le seul sur Terre à adorer "I don't want to live without you", tout en pastels et en nuances, sans tomber pour autant dans la guimauve. Ce titre est sublime, je le préfère largement à "Waiting for a girl like you" par exemple, que pourtant tout le monde adore (et que moi par contre je trouve atrocement insipide).
De manière générale, le seul reproche que je pourrais faire à Foreigner est d'être un groupe qui manque cruellement d'originalité (leur batteur de l'époque Dennis Elliott en était peut-être responsable pour une bonne part, donnant aux chansons un tempo binaire, totalement métronomique, sans une once d'imagination ou de fantaisie : jamais autre chose que "pif-paf-pif-paf", jamais de shuffles, jamais même de vrais breaks, strictement aucun "swing"... un tempo toujours plat et balisé, à tel point que c'en est atterrant !)
Mick Jones est un guitariste doué et un bon mélodiste, Lou Gramm un excellent chanteur mais je suis sûr que s'ils avaient embauché un batteur un peu plus téméraire, leur chanson auraient gagné en originalité !

Le 29 Mars 2019 par SGT JAKKU

The City est, dans l'univers de Vangelis, ce qu'on pourrait appeler un album d'auteur, à ranger parmi des disques comme "See You Later", "Soil Festivities", "Mask". Il faut comprendre par là qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre pensée pour plaire mais plutôt un album concept qui propose des thèmes et des ambiances futuristes et jazzy évoquant un univers urbain, beau et froid. Il y a un sentiment de solitude qui s'en dégage. C'est un disque qui ne laisse pas indifférent.
Je ne mettrai pas The City dans mon top 5 des albums de Vangelis car il n'y a pas suffisamment de titres cultes ou de moments grandioses. La musique est globalement d'excellente facture mais n'atteint pas le niveau d'écriture des plus beaux morceaux du compositeur.
Ceci étant dit, il faut saluer la cohérence du projet, l'absence heureuse du style "pompier", l'intelligence de la production. The City fait partie des œuvres sérieuses de Vangelis à aborder avec attention. Il n'est pas étonnant qu'il soit bien noté car il le mérite amplement, n'en déplaise aux rageux.
Mes morceaux de choix sont "Morning Papers, "Dawn" et "Glad to See You", je les trouve excellents.

Le 29 Mars 2019 par BEATLENNON30

Faudra penser a réécrire cette chronique! Cet album est l'un des meilleurs post-Beatles.

Le 29 Mars 2019 par BEATLENNON30

Rien a dire de plus un coup de maître de Billy ! "Just The Way You Are" mon coup de cœur !

Le 29 Mars 2019 par JUAN

Pendant de nombreuses années, j’ai délaissé et donc déconsidéré cet album. Je n’en aimais pas la sonorité je crois. Et pourtant, il y a quelques années, je l’ai remis sur la platine et j’ai eu un choc. Ce son, rock et violent sur certaine chansons dans lesquelles le chant de PG se faisait beaucoup plus rugueux, voire hurlant. A écouter on the air ou animal magic, je retrouvais ce côté à la fois urbain et punk de certaines chanson du lamb (Back in NY city) toute proportion gardée. D’autres chansons beaucoup plus douces restent un véritable plaisir à chaque écoute (white shadow, mother of violence). Bref, je me suis rendu compte que si j’avais peu apprécié cet album, c’était peut-être que je ne l’avais pas suffisamment replacé dans son contexte et dans son époque.
L’album II est pour moi aussi le premier album auquel Gabriel a donné une identité sonore plus étudiée. Chacun des albums qui suivront gardera une identité sonore spécifique, différente de l’album qui précède et à corréler directement avec le message que son auteur voulait faire passer : scratch = son punk-rock / melt = son sec, tribal, metallique presque guerrier / security= son sombre, brumeux, tribal et lourd / So= son lumineux, cuivré, chaud / Us= son soul, vaporeux, chaloupé / Up = son noir, sec, dépouillé. Ce ne sont évidemment que des mots et probablement pas toujours les bons, mais c’est tellement difficile de mettre des mots sur des sensations. Bref, tout ça pour dire que cet album II a été une redécouverte et qu’il m’est apparu bien plus intéressant qu’il n’y paraissait. Comme à l’habitude, tout album de PG qui se respecte demande un effort à l’auditeur. Celui-ci ne déroge pas à la règle.

Le 28 Mars 2019 par MARCO STIVELL

@NONO : Oui mais le guitariste soliste et qui fait du bluze, c'est Mark KNOPFLER, et DIRE STRAITS c'est Mark KNOPFLER. Il est donc NORMAL (sic !) dans le milieu rock qu'on ne parle que de lui.
Heureusement qu'Alan Clark ne s'est jamais lancé dans une carrière solo. ^^
Celle de John ILLSLEY est assez timide, mais jolie. Au moins David s'inscrit dans la continuité.
Mark est plus diversifié à travers ses B.O...

Pas de notation pour ce disque que je ne connais pas, comme tout David KNOPFLER (seulement The Release qui est très sympa !).

Le 27 Mars 2019 par NONO

Le sort de David Knopfler a toujours été terriblement injuste je trouve. Depuis l'album "Making Movies", il a évolué dans l'ombre de son frère Mark et de Dire Straits, sans avoir la notoriété qu'il mérite.
David a même des qualités que Mark n'a pas : une plus grande diversité musicale et des mélodies plus recherchées, bref... David aime l'expérimentation, l'originalité. Alors que Mark est nettement plus routinier : toujours le même créneau blues / country / rockabilly...

Le 27 Mars 2019 par FINISHERFRANKY

La chronique me fait seulement comprendre aujourd'hui pourquoi à l'époque je n'avais pas aimé cet album. En fait je ne l'avais pas compris. Mais je n'ai pas rêvé : ce que je lui reproche est bien factuel et mentionné : pas de basse, une batterie qui m'agace ( Powerbeauf ne supporte pas non plus cette caisse claire), des titres longs avec des arrangements inutilement compliqués. Pourtant effectivement je reconnais sa radicalité et la créativité....Pour pas mal de groupes ou d'albums, avec le temps, j'ai su dépasser mes erreurs d'appréciation, mais avec celui là, il n'y a pas moyen. Maintenant en 2019 c'est trop tard.

Le 27 Mars 2019 par FINISHERFRANKY

En réponse à JOE THE ALIEN, non la pochette originale était bien bleue ! La mienne, achetée à cette époque, est bien bleue. Il semble qu’il n’y ait qu'en France où certaines ont été éditées en vert suite à une erreur. Visiblement Joe a la verte et ne savais pas en 2014 pas qu'elle est devenue collector. Cet album je l'achète en 1984 à Courtrai en Belgique où un certain Jacques est un disquaire hard-Rock et Metal dans la trentaine, donc vieux pour nous, célèbre chez les metalleux du Nord-Pas de Calais. On n’hésitait pas à faire 100 km régulièrement pour passer la frontière et faire sa provision de skeuds qu'il avait lui-même été chercher en Angleterre. Je me souviens de son commentaire lors de la sortie de Ride The Lightning : "Le métal Ok, c'est bien, mais les balades c'est bien aussi. Regarde, Metallica en a même fait une (The Call Of Ktulu) mais ça reste Metallica quand même". Jacques qu'es-tu devenu depuis que ton magasin est devenu un kebbab?

Le 27 Mars 2019 par FINISHERFRANKY

Une chronique qui colle bien à mon sentiment. Quand Sakatchewan parle des fans de Kill' Em All "achevés", je me reconnais. A cette époque, j'ai vieilli, mon 1er gamin vient de naître, mes 3 concerts historiques de 1984, entre Paris-Ballard et la Belgique, aux 1ers rangs de la 1ère tournée européenne de ce groupe qui avait trashé ma passion pour Judas Priest, sont bien loin, et pour finir, j'entends encore aujourd'hui Nothing Else Matter dans la sono du Monoprix où je fais mes courses cette année-là. Déjà, je n'avais pas accroché ou compris And Justice For All, donc ce nouvel album n'avait été qu'une confirmation : Metallica pour moi, à cette époque, c'était déjà de la nostalgie.

Le 27 Mars 2019 par METALPROG84

Loin d'être le meilleur du groupe, "FLW" reste cependant correct dans l'ensemble. Je n'aime pas trop "Bonnie" et "C'est le bon" (ah ce refrain!). "Crazy", "It's raining again" et "My kind of lady" sont pas mal mais un peu trop convenues (ça ressemble aux titres de "Breakfast..." mais avec un petit quelque chose en moins). Je préfère le bluesy "Put on your..." qui rappelle un peu "Bloody well right". Les 2 derniers titres ("Waiting so long" et "Don't leave me now") sont vraiment excellents et auraient pu figurer sans problème sur "Crime of the century".

Le 27 Mars 2019 par FRANCK

C est pas grave cela arrive. Je tenais juste à réparer l'oubli. Et ma vigilance se fait en tant qu amateur de David Knopfler, mais aussi en tant que fan absolu de Chris Réa dépuis 30 ans.

Le 27 Mars 2019 par BAKER

Merci Franck pour votre vigilance, effectivement c'est un oubli dans le line-up. Il est vrai que Rea n'apparait que sur le premier titre, mais il est aussi vrai qu'icelui est un des tous meilleurs de l'album !

Il sera plus présent sur l'album suivant.

Le 27 Mars 2019 par FRED

Vraiment très sympa

Le 27 Mars 2019 par SGT JAKKU

Sans doute influencé par Jan Hammer (pour sa B.O. de Miami Vice) et Art Of Noise, Vangelis, un peu par opportunisme, troque ses synthés analogiques pour des machines numériques dans l'air du temps.
Le son est globalement plus clinique que les précédentes productions mais Vangelis adapte ce matériel suffisamment bien pour que cela sonne comme du Vangelis.
Et la musique dans tout ça ? On y trouve les qualités et les défauts du compositeur.
Une certaine grâce se dégage sur des titres comme "Elsewhere" (avec un petit rappel d'accords de "Chung Kuo") ou "Oracle Of Apollo", des morceaux très planants rappelant la délicatesse d'un Debussy.
Un bon travail mélodique sans être très original sur "The Motion Of Stars", "Ave" ou "First approach".
Un esthétisme qui peut avoir encore un certain charme aujourd'hui (pour les amoureux et nostalgiques de la pop synthétique instrumentale et des synthés des années 80) avec "The Will Of The Wind", "Metallic Rain", "Rotation's Logic" ou bien "Intergalactic Radio Station".
Et bien sûr (hélas) du pompier ! "Dial Out" et "Message" sont de "bonnes" représentations de "l'art pompier vangéliste" avec leurs mélodies fastoches et racoleuses mais le summum du genre est atteint avec "Glorianna", une véritable horreur auditive. Rarement Vangelis aura sonné aussi kitch.
Malgré les faiblesses de ce Direct, je n'arrive pas à détester cet album opportuniste, sans doute grâce à ses quelques titres très accrocheurs. Note réelle : 3,5.

Le 27 Mars 2019 par SGT JAKKU

Aigle Blanc a raison : la seconde collaboration entre Irene Papas et Vangelis est très loin d'égaler "Odes" sorti en 1979. Vangelis délivre une musique plus conventionnelle et plus classique que d'habitude. Il s'agit peut-être d'une direction artistique voulue...
Sans être désagréable (en fonds sonore), l'album n'est guère passionnant à écouter. De plus, il y a une certaine lourdeur inutile dans les arrangements, là il aurait fallu de la retenue et de l'ambiant. C'est parfois très pompeux et, c'est un comble, la voix d'Irene Papas est par endroits presque dévorée par l'énorme orchestre synthétique et réverbéré de Vangelis. C'est du sabotage.
Comme l'a bien fait remarquer Aigle Blanc, seuls les numéros 2 et 7 valent une écoute attentive car, plus équilibrés.
Note réelle : 1,5.

Le 27 Mars 2019 par FRANCK

Excellent album . Seul oubli et de taille , vous auriez pu et dû mentionner dans la chronique ou au moins dans le LINE UP la présence de Chris REA Quand même ça me semblait un minimum. Chris REA qui est aussi dans le suivant SHIP OF DREAMS . Je vous le précise sinon vous allez encore l'oublier . j'espère que cet oubli n'est qu'involontaire , car Chris REA c'est quand même un artiste dont on ne peut guère rater le talent ou la présence autant vocale qu'instrumentale .

Le 27 Mars 2019 par WALTER SMOKE

@ Caurier Noel :

Quelle partie du texte ? A priori rien n'a changé...