Le 06 Janvier 2013 par ARP2600

Cet album n'est pas mièvre, non, c'est bien pire que ça. Gluant et mal écrit, insupportable pour un fan de Yes et de Vangelis. Je suis parfaitement d'accord avec Walter Smoke, ce n'est pas une déception mais une infamie qui mériterait un 0 si cette note existait sur le site.
Franchement, je ne vois même pas comment on peut ne être agacé en entendant ça en musique de fond.

Et encore, je me retiens...

Le 06 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Hé hé ! Merci, Tonton Clem. Mais je n'ai cité que certains incontournables de la rentrée 91. Quelques mois auparavant, "Slave to the Grind" avait enflammé l'été ! Ce que je m'en veux de ne pas avoir découvert le Hard 1 an ou 2 plus tôt...

Le 06 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Un navet de plus dans la collaboration de ces 2 artistes aux références et aux talents pourtant incontestables. Mais que voulez-vous ? Les relations humaines ont ceci de particulier qu'elles défient souvent (toujours ?) les règles mathématiques. Ainsi, 1+1=3, parfois, quand un duo marche du tonnerre. Mais la même opération peut donner 0,5, ou même moins si le duo manque clairement d'inspiration, de motivation ou n'arrive pas à s'entendre. C'est le cas de cette association, où un seul rai de génie (la chanson-titre de l'album précédent) ne suffit pas à éblouir une maigre discographie où le pompeux flirte avec le gnan-gnan.

Cet album s'écoute, bien sûr. Il est même idéal comme fond sonore discret, tellement il est inoffensif. Mais quoi ? Ne pouvait-on en attendre un peu plus de la part de ces 2 grands noms ? En fait, non. VANGELIS cartonne en écrivant des BO d'excellente facture ("Blade Runner", "Missing", et bientôt "Antarctica"). ANDERSON, de retour au bercail chez YES après avoir compris que le groupe pouvait très bien s'en sortir sans lui, est reboosté par l'arrivée de Trevor Rabin et la présence de Trevor Horn aux manettes. Alors, pensez donc, pourquoi gaspiller du temps et de l'énergie pour un nouvel album qui sera un four, de toutes façons ?

Note réelle : 1,5/5

Le 06 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Un disque dantesque par les tubes extraordinaires qu'il contient, par sa plage titulaire-fleuve, par la voix unique de Holly Johnson et par la production signée Trevor Horn. Mais c'est aussi un disque victime de sa démesure... ou plutôt de la prétention de son producteur.

Pourquoi ? Parce que cet album a été réalisé dans l'urgence après le raz de marée "Relax". Trevor Horn somme alors ses poulains de bosser d'arrache-pied et convoque ses copains de YES et d'ART OF NOISE pour donner une caution artistique inattaquable au premier album du quintet. Il en résulte un double-album qui, comme tous ses congénères, contient de l'excellentissime, mais aussi du dispensable (en particulier la dernière face). Si Horn avait eu les yeux moins gros que la tête (en clair, si cet album avait été simple), alors ce disque serait inattaquable d'un point de vue critique. Ce n'est pas tout à fait le cas, mais quel disque, tout de même !

Concernant le contexte dans lequel ce disque est sorti, une précision s'impose. FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD a effectivement cartonné au moment où de nombreux groupes ou artistes pop ont affiché ouvertement leur homosexualité et ont milité indirectement pour l'acceptation de leur différence : BOY GEORGE avant eux, BRONSKI BEAT peu après (cf l'excellent clip de "Smalltown Boy"). Pour autant, en 83-84, le SIDA est une maladie tout juste isolée qui reste méconnue du grand public. Rock Hudson n'a dévoilé sa maladie qu'en juillet 1985, soit quelques semaines avant sa mort. C'est cet événement qui va provoquer la médiatisation autour du virus, parallèlement à l'augmentation des décès qui lui sont dus.

Le 06 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Un bien bel album bourré de tubes qui a permis à JOHNNY de squatter le Top 50 pendant près de 2 ans. Il faut dire qu'il est difficile de résister à l'énergique "L'envie", à la power-ballad "Je te promets", ou au très joli duo avec CARMEL. "Gang" a beau être un album de GOLDMAN sur lequel HALLYDAY pose sa voix, difficile de nier que le talent des 2 hommes a donné un disque réussi.

Bon, je trouve la musique de "Laura" un peu trop légère ; "Toute seule" sent un peu trop le remplissage ; "Je t'attends" et son refrain sans imagination me cassent les pieds. Il n'empêche que l'ensemble reste crédible plus de 25 ans après, malgré une production avouant son âge.

Le 06 Janvier 2013 par JULLIAN

Encore un fan entièrement voilé par sa subjectivité envers les films vient mettre un gros 5/5 à la BO du Hobbit??

Peut-être, sauf que..

Cette BO ne représente en rien un travail facile, ou les principaux thèmes de la précédente trilogie seraient simplement repris à l'identique.
Les thèmes connus sont "recyclés", mais dans le sens positif du terme. En effet, Howard Shore apporte des variations charmantes et attachantes (The Adventure Begins, avec un thème des hobbits remanié et enjolivé).
Est-ce le bon choix que de reprendre ces thèmes venant de la précédente trilogie? Personne ne peut affirmer le contraire. Voulant garder une certaine cohérence/continuité avec sa précédente oeuvre, Jackson n'avais pas d'autres choix que de les utiliser.
En effet, qui ne voudrait pas voir la comté et ses hobbits sans leur sempiternelle musique? Si ce n'était pas le cas, cela détonnerait..

Cependant, je n'aurais pas donné la note maximale à cette BO si il ne s'agissait que d'une ré utilisation, certes réussie, des précédentes musiques.

Toute la subtilité d'écrire une BO pour Le Hobbit venait de cet équilibre à trouver entre les anciens thèmes et l'insertion de nouveaux tout aussi marquants que ceux du SDA.

Mission accomplie grâce au thème des nains, fédérateur, grandiose et aussi réussit que le thème de la communauté à son époque! Magistral! (deuxième moitié de Roast Mutton, WOW!, Hidden Valley, WOOOW!!!)

Un petit bémol, mais qui vient du montage : certaines pistes toutafait magnifiques ne se font pas remarquer lors du visionnage du film car l'action ou les dialogues nous en empêche. "Out of the Frying-Pan" en est un cuisant exemple, à partir de 3min40 !!

A l'instar des précédentes BO, nous pouvons nous attendre à un grand nouveau thème par film, et cela laisse présager le meilleur pour la suite.

Cette BO mérite la même critique que le film : Recréer la magie, innover sans pour autant détoner avec la précédente trilogie. Peut être pas autant surprenant, mais mieux maitrisé. Et qui va acquérir le statut de grande oeuvre, sans aucun doute.

Le 06 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Je me suis procuré cet album après avoir lu une chronique précisant que cet album de Hard faisait la part belle à l'orgue Hammond. Les disques du genre (dans lesquels la guitare n'est pas reine) étant beaucoup moins nombreux qu'on ne veut le dire, j'ai foncé et je n'ai pas été déçu. Du moins pas tout de suite... En effet, si vous adorez le son du Hammond, les voix râpeuses, et la musique brassant la poussière des années 70, cet album va vous enchanter de bout en bout. Si ce n'est pas le cas, alors passez votre chemin.

Il y a 1 ou 2 semaines, j'aurais donné 4/5 sans hésiter à cette rondelle. Depuis, mon jugement est moins enthousiaste. Le problème de cet album vient du fait qu'il finit par lasser, malgré sa briéveté. Est-ce, comme l'écrit Bayou, par le côté répétitif de ses titres ? C'est bien possible. Je pense aussi que la trop grande homogénéité de l'album finit par lui nuire : tous les titres sont agréables à écouter et s'enchainent très bien, mais aucun ne ressort vraiment, ni ne se retient. C'est dommage, car le savoir-faire des musiciens est évident.

Aujourd'hui, je lui accorde 3/5, mais rien ne dit qu'à l'avenir, je pourrais à nouveau réviser ma note à la baisse.

Le 06 Janvier 2013 par BENNETT

Un très très grand disque de la new wave, qui comme l'a souligné Erwin qui est à la vois varié, intelligent et blindé de tubes éternels comme "Relax" et sa rythmique planante. Mais je serais encore plus plus enthousiaste au sujet de leur second album "Liverpool", plus homogène et court que son prédécesseur mais surtout mieux produit, qui fait partie des disques que j'ai le plus écouté dans ma vie.

Mes coups de coeur : Relax, Power of Love, War, Two Tribes et la fofolle Krisco Kisses.

Le 06 Janvier 2013 par PIERRE MERVEILLEUX

Excellent album. A la sortie, ça changeait grandement de "Once upon a time" sorti 4 ans plus tôt, avec 8 titres rythmés.
Ici, sur 11 morceaux, seuls 3 sont rapides. C'est un album très calme.
La chronique raconte bien l'ambiance de l'album.
Chez les Minds, c'est mon album préféré. Il est terriblement bon, dès l'intro, avec les notes de basse sur "Street fighting years".
Tout est bon sur ce CD.

Le 06 Janvier 2013 par JEF DE LA LUNE

Je ne serai pas aussi sévère pour la notation mais le problème majeur de cet album est l’omniprésence de l'orgue Hammond justement, il est mixé très en avant déjà et on l'entend trop sur l'ensemble du disque qui comporte de bons morceaux comme "Let It Roll", "Rock Your Station" ou le titre qui donne son nom à l’œuvre. Cela reste néanmoins un bon album de hard traditionnel à la sauce "Southern". A noter la présence de Scott "Wino" Weinrich sur la dernière, et plutôt longuette, piste, ce "Good And Evil" qui rappelle The Obsessed.

Le 06 Janvier 2013 par TONTON CLEM

Pas de problème, Red One. Moi-même, j'ai eu un véritable coup de foudre pour cet album en particulier, qui m'a donné furieusement envie de découvrir la suite de la disco du Madman. Je peux comprendre tout à fait que "No More Tears" puisse ne pas plaire à tout le monde.

Sinon, merci Powerbeauf d'avoir cité l'injustement méconnu "Stranger In This Town" de Richie SAMBORA dans ta liste des incontournables de 91, tu sais que j't'aime bien toi ?

Le 05 Janvier 2013 par RED ONE

Réponse un peu tardive, messieurs, je m'en excuse mais je ne suis présentement pas en France...

Heureux de voir que ma chronique de No More Tears vous a fait réagir ! Je n'en attendais pas moins... Bah que voulez vous, non je n'aime pas Zakk Wylde. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé hein ! Croyez bien que No More Tears, je me le suis farci en long, en large et en travers !

Non, définitivement, j'ai un problème avec Zakk, je ne peux pas supporter son jeu dégoulinant, je trouve qu'il compose ses parties de guitare avec autant de finesse qu'un peintre en bâtiment essayant de recopier le "Radeau de la Méduse" avec un rouleau à peinture.

En même temps que voulez-vous ? Mon dieu de la guitare se nomme Tony IOMMI, je n'ai jamais trouvé mieux en guitariste metal, et pourtant Dieu sait que j'ai des goûts très variés en la matière. Zakk Wylde n'est pour moi qu'un obscur palefrenier de seconde zone à côté de Maître Tony. Après ça ne me choque pas que certains apprécient, mais ça sera sans moi les gars...

Pour répondre brièvement à Tonton Clem par rapport au fait d'avoir omis de parler de certains titres dans la chronique, je viens de m'en rendre compte effectivement, et je vais sous peu compléter cet oubli. Mais attention, la note ne changera pas, car j'ai bel et bien basé ma note actuelle sur une écoute totale de l'album, et non, pour moi No More Tears reste un album "moyen". Allez petite confession : j'ai hésité à lui mettre 3/5. Mais je me suis tellement ennuyé sur certains morceaux que très sincèrement, non, ça aurait été malhonnête de mettre 3/5.

Par ailleurs, je préfère vous prévenir tout de suite, les albums suivants d'Ozzy vont se taper des notes assez similaires à celle de No More Tears... voire pires.

Le 05 Janvier 2013 par SNOWDOG

Absolument mais alors ABSOLUMENT pas d'accord avec la chronique !
Evidemment chacun à son propre avis sur les choses mais dire que cet album est mièvre est vraiment injustifié.
Ecoutez, découvrez et faites votre opinion.

Le 04 Janvier 2013 par POWERBEAUF

A part une production effectivement ratée (le son est étouffé), je ne vois rien à reprocher à cette collection de tubes absolument phénoménale qui surpasse sans difficulté les 4 albums précédents d'OZZY. A part peut-être "Desire" et éventuellement "Zombie Stomp" qui ne convainquent qu'à moitié, les 9 autres chansons sont d'une qualité et d'une homogénéité rares. A lui seul, le morceau-titre justifie l'achat du disque (ah, ce break avec les cordes synthétisées, puis l'enchaînement au piano débouchant sur un solo de guitare magistral !). Et que dire du reste ?

"No More Tears" est un "must" faisant partie des incontournables sortis lors de cette extraordinaire rentrée 1991 ("Metallica", "Use your Illusion I & II","Psychotic Supper", "Streets : a Rock Opera", "Prisoners in Paradise", "Stranger in this Town", "Badmotorfinger", "Ceremony" pour n'en citer que quelques-uns...) !

Concernant le cas Zakk Wylde, 100% d'accord pour critiquer son manque de raffinement guitaristique et sa propension à balancer des harmoniques artificielles à tout bout de champ. Cependant, je pense que le bougre mérite un peu plus de discernement. En effet, ses compétences sont indiscutables, et surtout, les albums "Pride & Glory", "Book of Shadows" ou "Hangover Music Vol. VI" ont prouvé qu'il est bien autre chose qu'un bourrin stéroïdé au look de bouseux puis d'homme des bois. Au fond, je pense qu'à la manière de Lemmy, il s'est construit un personnage pour booster sa carrière et qu'il en est prisonnier, tout simplement. Pas de quoi fouetter un chat.

Le 04 Janvier 2013 par MR G

Mon album préféré d'Ozzy avec les deux premiers! J adore et c'est son dernier grand album! Je trouve la critique plutôt dure, en plus Zakk Wylde assure grave sur cet album même si son jeu ne peut pas plaire a tout le monde! En plus Ozzy assure bien au niveau chant sur cet album, ce qui est loin d être pareil sur le reste de sa discographie! Si Ozzy a survécu a Black Sabbath a l'époque, c'est grâce a ses guitaristes et surement pas grâce a sa voix parfois insupportable. Mais cet album regorge de tubes et est tout simplement très bon !!!

Le 04 Janvier 2013 par IEN

Mouais, je ne suis pas trop convaincu par cet album.
Je trouve le son encore trop lourd et l'ensemble peu accrocheur.

Le 04 Janvier 2013 par IEN

Rien que pour la suite "Révolution industrielle" et pour le titre "Révolutions" cet album mérite ses 4 étoiles.
Après le reste va de moyen à franchement mauvais (September).

A noter que je possède cet album en vinyle et cd et que la chanson titre "Révolution" est légèrement différente entre ces deux supports.

Le 04 Janvier 2013 par THIERRY

Je partage entièrement l'analyse de RED ONE que ce soit sur cet album ou sur ce qu'il pense de Zakk Wylde. Enfin quelqu'un propose une critique juste et sans détour sur ce "no more tears".

Il n'y a a rien de transcendant sur ce disque, ce disque vieillit mal avec le temps. La faute d'abord à cette production américaine typique de la fin des 80's. Elle est abominable. Elle aplatit l'énergie de chaque instrument, le son de la batterie a toujours été une hérésie pour moi, (effet d'écho), la basse sous-mixée, résultat ça sonne pas naturel, les nappes de claviers sont de la partie, évidemment c'était à la mode et comme la mode ça se démode...
La qualité des morceaux est variable, pour un album de Heavy métal, ça dépote pas beaucoup; on a donc une flopée de mid tempo et deux ballades. RED ONE reste poli en écrivant que cet album est épuisant, bon je vais pas me faire que des amis mais on s'emmerde souvent pour tout dire. Ozzy nous sert une sorte de Heavy métal dans le formol. "I don't want...", "no more tears","time after time" et "road to nowhere" sont des exemples significatifs.
Quelques morceaux sont plutôt bien, pas de quoi s'évanouir non plus "Mama..","sin", "mr Tinkerstrain".
Reste "desire" et "hellraiser" seules réussites de cet album bien que moi aussi je préfère la version de MOTORHEAD, plus percutante.
Un mot sur ce cher Zakk, je suis pas fan bien qu'il va de soi que c'est un très bon technicien mais comme RED ONE je ne le trouve pas très subtil, ces harmoniques ou/et + vibrato à la fin de chaque riff ou de chaque solo me gonflent vite, de même que je n'ai pas entendu encore de sa part un solo digne de rentrer dans les meilleurs de l'histoire. Qui sait peut-être un jour?

Maintenant, je prie pour que personne ne m'envoie de lettre piégée.

Le 04 Janvier 2013 par ARP2600

Le commentaire de Powerbeauf est tellement proche de mon opinion que c'en est étonnant.

Je mets un bon 3/5 parce que j'aime quand même bien "Computer Weekend" et "Tokyo kid" pour ma part.

Le 04 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Cet album a beau être totalement déséquilibré, il ne mérite quand même pas une note aussi faible.

Une moitié du disque est excellente. La suite "Révolution industrielle" est prenante de bout en bout et illustre très bien l'inhumanité qui a accompagné cette mutation technologique sans précédent. La courte "Partie 2" est un modèle de tension dramatique, de mélodie et d'orchestration. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien si, depuis la coupe du monde de rugby de 2007, c'est ce morceau dans sa version orchestrale qui accompagne souvent l'entrée sur le stade des 2 équipes internationales qui vont s'affronter...

Le morceau "Revolutions" est également une réussite, car mêlant habilement musiques orientale et techno. Replaçons les choses dans leur contexte : en 1988, la dance music/techno/new beat est encore un style qui n'a pas encore percé dans les charts européens (il le fera l'année suivante), et en ce sens, ce morceau était novateur et totalement dans le coup au moment de sa sortie. La version enregistrée en 1990 à la Défense avec un orchestre égyptien est d'ailleurs une tuerie.

Le reste de l'album est complètement raté : "Computer Weekend" et "Tokyo Kid" sont des daubes infâmes, "London Kid" est beaucoup trop facile, et "L'émigrant" est d'un kitsch hilarant. Mais le fond du trou est creusé par l'insupportable "September". André Gide avait écrit que "ce n'est pas avec de bons sentiments qu'on fait de la bonne littérature". Ce morceau totalement niais fait partie de ceux qui me font dire que cette parole s'applique aussi à la musique : au prétexte de servir une bonne cause (rendre hommage à une militante anti-Apartheid assassinée), JARRE se ridiculise dans les grandes largeurs. Cette chanson nullissime et les notes de la pochette arrière sont d'ailleurs symptomatiques respectivement du droit de l'hommisme "cul-cul la praline" et de la démagogie du politiquement-historiquement-moralement correct qui ont commencé à triompher durant les années 1980 en France.

J'écoute régulièrement cet album, mais sans jamais m'empêcher de zapper la moitié des titres.

Note réelle : 2,5/5