Le 23 Décembre 2012 par KINGKILLING

"Nous avons affaire ici à une des plus belles ballades composées par les SCORPIONS". Cette courte phrase donne une envie folle d'écouter et de justifier, ou non, ses propos.
Première bonne chose : la chanson est enregistrée en live et le son est excellent. Le rendu paraît alors plus puissant, plus vrai. Jouer une ballade en live n'est pas un exercice facile, il est très difficile de retransmettre note par note sa force et son émotion (l'exemple le plus flagrant est sûrement "Nothing Else Matters" de METALLICA, qui n'arrive jamais à atteindre le paroxysme studio). SCORPIONS s'en titre plutôt bien, à chaque fois et "Living For Tomorrow" s'en tire avec les honneurs. Bon après, de là à dire que c'est la plus belle ballade SCORPIONS... je reste dubitatif. L'émotion est présente, oui, mais on a la désagréable impression d'entendre un air de déjà-vu. D'ailleurs, le refrain est trop facile et se veut répétitif. Par contre, je suis d'accord avec le solo final, qui en envoie plein les mirettes.

Une jolie ballade, à ranger dans la catégorie des dispensables.

Le 23 Décembre 2012 par KINGKILLING

Allez hop, l'envie me prend de donner mon humble avis sur certains singles de SCORPIONS. Gegers m'y encourage, il faut dire.
Bref, "When You Came Into My Life" fait partie des meilleures ballades des Allemands, rien que ça ! Il y a deux types de power-ballads spécialisés dans le registre de l'amour : les niaises qui tournent misérablement en rond en essayant de susciter un soupçon d'émotion à l'auditeur, et les jolies qui font vibrer au plus profond de lui-même l'auditeur qui se sent subitement tout petit et qui ne rêve que d'une chose : embrasser doucement une jolie demoiselle sur l'herbe fraîche et verte (eh oui, on peut se la jouer grand amoureux de temps en temps). "When You Came Into My Life" est d'une magnifique beauté, que ce soit au niveau des arpèges joués à l'acoustique ou de l'incroyable voix de Klaus Meine (écoutez donc son intensité dans les deux dernières minutes). Même les choeurs passent facilement, alors que bon, ce n'est pas la meilleure idée de la chanson.

La chanson est accompagnée de "Kiss of Borrowed Time". Une autre ballade qui me rappelle la plage lors d'un été particulièrement chaud. "Kiss of Borrowed Time" ne propose rien de bien excitant : elle s'écoute et voilà. Car oui, SCORPIONS a quand même fait des ballades quelconques dans sa longue et brillante carrière (ça dépend des moments haha).
Une version live du heavy "Wild Child" est aussi proposée. Bon, l'originale n'est pas vraiment excellente mais elle reste satisfaisante ("Face The Heat" s'ouvrait avec "Alien Nation", "Pure Instinct" s'ouvrait par "Wild Child". Cherchez l'erreur...). La performance live est du même acabit.

Un bon single, assez intéressant, qui vaut son écoute !

Le 23 Décembre 2012 par KINGKILLING

C'est une bonne idée que de chroniquer des chansons sorties en single, que peu de monde connait. Moi-même, grand admirateur des teutons, cette ballade fut une découverte inédite.
"Miracle" est une jolie ballade, où Klaus Meine nous ensorcèle avec une voix chaude et réconfortante. C'est d'ailleurs son principal atout, ce qui fait de lui un merveilleux chanteur, toujours en forme. Au niveau de l'instrumental, c'est bon. Le court passage atmosphérique qui débouche sur un solo rempli de feeling est superbe. On ne tombe jamais dans la niaiserie.

Un constat s'impose après l'écoute de "Miracle" : SCORPIONS est toujours auss bon sur les ballades (et encore merci à Gegers).

Le 23 Décembre 2012 par POWERBEAUF

Une mini-compilation à l'intérêt plus que limité de nos jours, mais dont le contenu est totalement jouissif. Et puis, en plus des moments extraordinaires que des tas de gens ont passé avec ce disque en musique de fond, il est probable que ce EP a amené pas mal de gens à revoir leurs préjugés sur le Hard-rock. Pas si mal, au final, pour un simple produit marketing...

Le 23 Décembre 2012 par LE MERLE MOQUEUR

Un groupe qui sur ce disque fait jeu égal avec les Beatles quant à l'emploi choeurs...

À redécouvrir ou découvrir pour replonger dans les sixties...

Le 22 Décembre 2012 par MR G

A l'instar du film, l'album est sublime, une véritable invitation au rêve et au depaysement! Et dire qu'avant d'avoir ecouté cet album, je n'accrochais pas à la voix d'Eddie Vedder, ça a bien changé depuis et ce grâce à ce chef-d'oeuvre! Préparez-vous à voyager grâce a cet album, fermez les yeux et vous traverserez des déserts brûlants et d'immenses plaines, suivies par d'immenses montagnes! Ce n'est plus un album, c'est un voyage, une initiation à la liberté!!!

Le 22 Décembre 2012 par NICO

A noter que la carrière solo du sieur Lanegan n'est pas mal non plus que ce soit avec Isobel Campbell, Queens of the Stone Age ou tout seul, tout seul...
J'attends avec impatience une chronique du magnifique 'Hawk' et du fabuleux 'Blues Funeral'.
Je ne connais pas cet album des Screaming Trees mais j'ai bien envie d'y jeter une oreille...

Le 21 Décembre 2012 par EL PACHENKA

Natchez? Ce nom ne m'était pas inconnu, étant moi-même aussi d'origine champenoise. J'ai posé une oreille sur le site du groupe par curiosité, pour avoir une idée, mais je sens que ce n'est pas vraiment mon truc.

Le 21 Décembre 2012 par THIERRY

Ca fait déjà un bail que je suis ce groupe. Inutile de dire le bien que j'en pense. Je serais à court de superlatifs. L'évolution vers une pop atmosphérique à partir de "a fine day to exit" est plus que réussie.
Avec cet album, pour une fois le groupe ne surprend pas, pire il laisse entrevoir certaines facilités et même certains automatismes devenus gênants.
Après plusieurs écoutes, c'est d'autant plus flagrant. Presque tous les morceaux sont construits de la même façon.
Le morceau commence doucement avec quelques notes souvent au piano ou à la guitare sèche pour ensuite s'accélérer sur un tempo plus rapide, la guitare électrique arrive, le batteur se fait plus entendre, le chant lui aussi devient plus agressif avec des mots, des phrases répétés plusieurs fois, arrivé à son zénith, le morceau redevient plus calme, plus aérien. C'est fini.
Cette formule est répétée constamment sur cet album, pour un album qui se veut léger comme un nuage, il ne l'est pas au fond. Evidemment, si on prend chaque morceau individuellement, c'est magique, les deux parties d'"untouchable" et "the storm before the calm" sont magnifiques par exemple.
Pour le prochain album, ANATHEMA devrait faire plus attention à la structure de leur musique et éviter cette redondance formelle de ses morceaux. Pour cette fois-ci ça passe.

Le 20 Décembre 2012 par POWERBEAUF

Un album au son beaucoup trop propre pour être vraiment honnête, mais quelle réussite tout de même ! D'autant plus que les lives de musique électronique étaient rares à l'époque et que le lieu choisi est une quasi-première.

Bon, tout n'est pas non plus irrésistible sur ce double album, mais l'ensemble s'écoute avec un grand plaisir et l'artwork du vinyl est sympa.

Le 20 Décembre 2012 par LE OUISTITI

Bel album live, avec quelques longueurs cependant (écouter de la harpe laser sans l'image, bof bof...),. mais Jarre venait de frapper un grand coup médiatique autant que musical avec ces concerts à Shanghai et Pékin. Il ne fallait surtout pas faire d'esclandres politiques (la momie de Mao était encore chaude ou presque...) et les contraintes imposées par le régime furent drastiques, notez d'ailleurs la traductrice chinoise omniprésente entre chaque morceau qui "cadre" autant qu'explique le thème suivant, haha).

30 ans plus tard, on a eu droit en 2012 à Shanghai à... Jennifer Lopez (dans le genre rebelle...) et à Elton John qui a grandement énervé la censure chinoise en apportant son soutien à l'artiste dissident Ai Wei Wei toujours étroitement surveillé par les autorités...

Bref, c'est pas demain la veille qu'on verra un Hellfest, un Wacken ou un Vieilles Charrues se dérouler en Chine, tant les mentalités autoritaires n’évoluent pas ici.
Allez, salut depuis la Chine Éternelle!

Le 20 Décembre 2012 par LE OUISTITI

Tout de même, il doit avoir pas mal de traites à payer pour évacuer de la galette médiocre à une aussi grande vitesse.
Encore heureux que les derniers albums de Satan Jokers ne soient pas aussi nuls... Et encore, c'est pas le nirvana du metal non plus!

Le 19 Décembre 2012 par KORAMA

Premier double de Prince, et premier véritable chef d'oeuvre.
Entendons nous bien : les albums précédents sont bons ,voir excellents. Mais là, c'est l'aboutissement d'une première phase, d'une mue entâmée sur Dirty Mind et affinée sur Controversy. Faut voir que le gars a 23 ans à peine quand il pond cet album... putain ça fout les boules des mecs doués comme ça !

Le 19 Décembre 2012 par RED ONE

@ THIERRY :

Que veux tu, Gegers est un fan passionné, mais hyper exigeant !

Pour ma part, je compte mettre évidemment 5/5 à cet album dans ma future kro-express !

Le 19 Décembre 2012 par THIERRY

Mon préféré des scorps et pour moi un essentiel du hard 70. Franchement, nous avons ici 9 bijoux inspirés, encore une fois uli jon Roth nous éblouit par son jeu varié, Meine s'impose comme l'un des meilleur chanteur du hard et concernant la rythmique, rien à redire, c'est du solide. "hell-cat" anecdotique?, non, surprenant et original car inhabituel mais qu'est ce que c'est jouissif, il n'y a que Roth pour composer un titre pareil, délirant et très hard-psyché dans l'âme, j'adhère et cela rajoute du cachet à un album parfait.
Mettre seulement un 4 à un album de cet acabit, vous êtes dur. Cet album mérite la note maximale, vous pouvez le prendre par tous les sens, la qualité des morceaux de l'ensemble, la variété des morceaux, la longévité de l'album, la qualité des musiciens, l'inspiration...Vous pouvez cocher toutes les cases.
Cet album est un chef d'oeuvre et cela ne sert à rien de chercher la petite bête.

Le 18 Décembre 2012 par JUJU

Super Live de HFt, avec une guitariste de folie Alice Botté et un groupe derrière qui fait plus qu'assurer !

Le 17 Décembre 2012 par GAEL EMERSON

Salut !
Super site, et super chroniques des Pretenders, j'adore ce groupe (enfin cette chanteuse, parce que groupe, groupe,...)!

Juste pour réagir à l'interrogation d'Erwin: je crois que "loose screw" ne veut pas dire "tournevis perdu" mais bien "vis mal serrée", tout du moins une vis qui ne tient pas bien. Ca devient du coup plus cohérent avec la pochette je pense: "desserrer la vis", "faire un break", "prendre de la distance".

Vous en pensez quoi?

Gael

Post-scirptum: j'approuve Erwin,, Chrisssie est une bombe!

	Par Forces Parallèles Je voulais la jouer soft mais le nombre de post concernant la traduction de "loose screw" m'oblige à dévoiler le secret... Les gars ça veut dire "débandade"n ou "baise foirée" comme on voudra. Vous voyez comme Chrissie se tient ?. .Bah imaginez que le gars qui était là quelques minutes auparavant s'est enfuit la queue entre les jambes... Diantre, c'est qu'il faut être performant avec une nana pareille... Et voila ! Bien à toi Erwin

Le 17 Décembre 2012 par PINHEAD

Merci RIKKIT, tous les encouragements sont bons à prendre. Effectivement les SCREAMING TREES ont moins surfé sur la vague de Seattle que ses voisins, sûrement parce qu'ils sont arrivés trop tôt. Finalement c'est pas plus mal d'avoir un groupe aussi bon qui soit resté dans l'underground pendant quasiment toute sa carrière.
La suite de la discographie devrait arriver tranquillement.

Lysergiquement
Pinhead

Le 17 Décembre 2012 par STREETCLEANER

J'allais poster un commentaire sur ce skeud quand j'ai vu que Dark Schneider avait dit à peu de choses près tout ce que j'avais à exprimer dessus. J'ai acheté cet album à sa sortie et je confirme qu'il sonnait effectivement déjà vieux à ce moment. Ensuite, effectivement, quelques bons titres comme "Anya", "Ramshackle Man", "Solitaire" notamment. Le reste, il ne faut pas s'en cacher, c'est essentiellement du remplissage.

Note réelle : 2.5/5.

Le 17 Décembre 2012 par DARK SCHNEIDER

Je suis loin de partager cet enthousiasme. Ceci dit, The Battle Rages On fut une porte de sortie honorable pour Ritchie Blackmore.

On sent que l'homme en noir est au bout de son inspiration. Il n'aura rarement fait autant dans le recyclage de riff : le fameux riff du morceau titre est quasi note pour note celui de "Firedance" de RAINBOW, idem pour le riff précédent le couplet d'"Anya" qui est repiqué à celui de "Stranded" de RAINBOW (deux morceaux issus du même disque d'ailleurs, l'excellent Bent out of shape). Heureusement, le travail de groupe fait son office et ces deux titres sont au final excellents. Mais je précise tout de même qu'il ne s'agit là que des recyclages de riffs les plus voyants, car il y en a d'autres tout au long de l'album !

C'est aussi tout le problème de cet album : 3 morceaux excellents, "The Battle rages on", "Anya" et évidemment le très beau "Solitaire", qui éclipsent un peu tout le reste.
Album déséquilibré s'il en est, TBRO contient son lot de morceaux barbant (Lick it up), poussif (One Man's Meat), et peu inspiré (le single au relent FM "Time to kill" qui ne fonctionnera pas du tout et parait totalement anachronique sur un album sorti en 1993). Seul le puissant boogie de "Ramshackle Man" se montre au-dessus du lot (pas étonnant qu'il a été plusieurs fois ressorti en concert).
Un album qui au final aurait presque pu se réduire un EP 4 titres du tonnerre, comme trop souvent avec les albums de vieux !

Le son est bien sûr moins FM que sur Slaves and master, la prod n'a rien à voir. Evolution logique en fait, pour ne pas paraître totalement hors du coup en plein dans la vague grunge. Pour autant, DEEP PURPLE sonne déjà beaucoup comme un groupe de vieux et ne bénéficie plus du tout du bain de jouvence de Perfect Strangers.

A posséder incontestablement pour les 3 titres sus-mentionnés, TBRO n'en reste pas moins un album hétérogène, contenant de l'excellent comme du franchement mauvais, et qui montre bien que plus grand chose ne fonctionnait chez DP.

Le départ inévitable de Ritchie Blackmore sera finalement une bonne chose... à court terme : un très bon album de RAINBOW et un excellent Purpendicular, puis finalement une carrière répétitive de Blackmore's Night bourrée de remplissage et des albums de DP qui ne me convaincrons jamais ainsi que des tournées certes à répétitions mais des concerts quelques peu poussifs et sans véritable magie.