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David BOWIE
ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARS THE MOTION PICTURE


Le 21 Août 2009 par LEO


La période glam de Bowie n'est pas celle que je préfère ! Alors quand il s'agit d'un album live qui plus est avec un son confus et une interprétation limite des Spiders From Mars, je passe !
"David Live" de 1974 qui revisite les morceaux de cette époque mais dans une tonalité soul/jazz lui est bien supérieur malgré ses nombreux détracteurs !





David BOWIE
HUNKY DORY


Le 21 Août 2009 par LEO


"Hunky Dory" est le vrai classique du Bowie early '70s'.
Je n'ai jamais porté "The Rise & Fall Of Ziggy Stardust" dans mon coeur, car pour ma part, ce dernier n'est pas un album vraiment sincère (tout ça sent un peu trop la poudre aux yeux et les paillettes pour être honnête !).
"Hunky Dory" lui, est vraiment ressenti et qui plus est, contrairement à "Ziggy" & Co.", ses compos et ses arrangements n'ont pas vieilli d'un pouce !
J'en aime tous les titres à égalité. C'est vraiment une oeuvre pleine et cohérente et paradoxalement, très diversifiée dans ses humeurs et sa musique, mais chaque titre est pleinement réussi et fonctionne à merveille.
Un de mes albums favoris du grand Bowie !





David BOWIE
THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST & THE SPIDERS FROM MARS


Le 21 Août 2009 par LEO


Encore un cas d'album 'mythique' surestimé à mon goût !
Contrairement à son prédécesseur "Hunky Dory" (qui a été conçu presque en même temps), j'ai toujours ressenti "The Rise & Fall...." comme un album forcé et pas vraiment sincère. Une sorte d'exercice de style quoi ! Le tout n'a pas forcément bien vieilli et sonne assez 'kitsch' dans l'ensemble. Si les arrangements ne sont donc pas du meilleur goût à mes oreilles, le son par contre est irréprochable !
'Starman', la reprise 'It Ain't Easy' (enregistrée à l'origine pour l'album "Hunky Dory") et surtout 'Lady Stardust' sont sans aucun doute les titres que je préfère. Je n'ai jamais accroché au morceau-titre que je trouve ridiculement grandiloquent ni à 'Star' qui m'insupporte. Et pour finir, la voix de Bowie sur 'Hang On To yourself' m'a toujours fait penser à Alice Cooper !





David BOWIE
ALADDIN SANE


Le 21 Août 2009 par LEO


"Aladin Sane" est un disque conçu à la va-vite (composé sur la route alors que Bowie est en tournée aux USA) avec un son pas terrible.
On sent que tout ça a été fait dans l'urgence et je trouve que ça nuit à la cohésion d'ensemble. 'Watch That Man' est un rock stonien brouillon sans grande originalité ; 'Drive-In Saturday' est une espèce de machin sirupeux daté, tout comme The Prettiest Star', qui était déjà sorti en single dans une autre version en 1970. Les enlevés 'Panic In Detroit', 'The Cracked Actor', 'The Jean Genie' et la reprise plutôt réussie de 'Let's Spend The Night Together' sont sympa mais ce glam-rock tourne vite en rond et je ne suis pas fan de ce Bowie-là de toute façon. Donc, les meilleurs morceaux du disque restent pour moi les 3 ballades : l'étrange et irréelle (mais superbe) 'Aladdin Sane', l'excellente 'Time' et la sublime 'Lady Grinning Soul'.





David BOWIE
THE MAN WHO SOLD THE WORLD


Le 21 Août 2009 par LEO


Un des albums de Bowie des '70s' que j'aime le moins (avec "Lodger").
Ce disque est décousu et son auteur n'y a pas vraiment participé, étant plutôt occupé avec Angie avec qui il vient de se marier. Le groupe et Tony Visconti ont donc fait le plus gros du boulot sur cet album plus que faiblard, mis à part sur 2 ou 3 titres : on peut citer à la rigueur 'The Width Of A Circle' (malgré la longueur du morceau et son côté vieillot), mais c'est surtout la très belle ballade 'After All' et le morceau titre 'The Man Who Sold The World' qui tirent leur épingle du jeu. Le reste de l'album contient des morceaux confus et mal fagotés. Heureusement que Bowie se surpassera sur "Hunky Dory" l'album suivant parce que celui-ci n'est pas bien fameux ! Donc pas plus de 1/5 pour cet album raté !





QUEEN
LIVE AT WEMBLEY STADIUM


Le 19 Août 2009 par WHITE QUEEN


Ce concert de Queen à Wembley en 1896 est l'un des plus grands concert de l'histoire après le Live Aid (où Queen avait été le meilleur groupe du festival) et Woodstock. La prestation du groupe est fantastique et Freddie Mercury nous démontre une fois de plus qu'il est le plus grand chanteur et show man de l'histoire.





David BOWIE
LODGER


Le 19 Août 2009 par TERRY


Voici l'ultime volet de la Trilogie berlinoise (ou Trilogie Eno) de Bowie. Sorti en 1979, enregistré aux studios Mountain de Montreux (Suisse), Lodger, avec sa pochette à la fois drôle et morbide (et des illustrations d'intérieur de pochettes dans le même style), est le plus étrange des albums de la trilogie. On retrouve encore une fois la présence de Brian Eno, mais il n'a pas un rôle aussi important ici que pour Low et "Heroes". L'album, plus court que les autres (il ne fait que 35 petites minutes), est difficile d'accès, et généralement sous-estimé, mais, après plusieurs écoutes, on se rend compte de sa (presque) totale réussite.
L'album est beaucoup plus rock et terre-à-terre que les deux précédents. On sent que Bowie quitte l'éther pour la terre ferme. Il y à beaucoup de groupes et/ou de disques qui peuvent estimer Lodger responsable de leurs principales influences. Parfois pop, l'album est le plus souvent orienté world music, un peu comme ce que faisait Peter Gabriel et The Police à la même époque (album III pour Gabriel, Zenyatta Mondatta pour les 'flics'). L'album s'ouvre sur une des plus belles chansons de Bowie, portée par un piano tout simplement somptueux (et aérien, vaporeux), Fantastic Voyage. Et c'est vraiment un voyage fantastique que nous allons faire ! Afrique (African Night Flight, envoûtant, avec ses chants africains en son milieu), Turquie (Yassassin, seul défaut du disque, un titre très plombant), un peu partout dans le monde Move On, le début de l'album fait planer, voyager.

La seconde face est nettement plus rock et classique, elle s'ouvre par une chanson admirable, un vrai tube en puissance, D.J. (I am a DJ, I am what I play). Puis, place au court et mystérieux Look Back In Anger, dans laquelle un ange tombé du ciel se demande dans quel monde on vit. Puis le rigolard (il faut voir le clip, tordant) Boys Keep Swinging, pendant l'enregistrement duquel les musiciens échangèrent leurs instruments (le batteur à la basse, le guitariste à la batterie, etc) on les entend même rigoler au début. La chanson parle de tout ce que l'on peut faire étant gosse et ado.

Repetition est une chanson étrange, sur une mélodie répétitive (volontairement), et raconte la vie au quotidien d'un couple banal, qui s'engueule (Can't you even cook ?/What's the good of me working when you can't damn cook ?). Puis, enfin, dernière chanson, Red Money, copiage intégral (pour la musique) du Sister Midnight de Iggy Pop (album de 1976, The Idiot), mais paroles n'ayant rien à voir (sauf les Can you hear it at all ?).
Conclusion étrange de la trilogie, qui semble totalement décalé par rapport aux deux autres volets, Lodger est certes moins réussi, moins accrocheur. Il décevra pas mal de monde (j'ai personnellement mis très longtemps à l'apprécier, les première écoutes furent catastrophiques, je n'hésitais pas à parler de 'merde' en abordant cet album), mais, au fil du temps, vous verrez, il s'impose lentement mais sûrement comme un très grand disque. Pas aussi exceptionnel que Low et "Heroes", mais quand même un sacré bon disque de Bowie !






David BOWIE
HEROES


Le 19 Août 2009 par TERRY


Sous une pochette glaciale en noir & blanc, un disque tout aussi glacial, second volet de la Trilogie berlinoise (après l'encore plus glacial Low) : "Heroes" (les guillemets sont dans le titre). C'est le seul des trois disques de la trilogie a avoir été réellement enregistré à Berlin, aux studios Hansa-by-the-Wall, tout près du Mur de la honte, à Berlin-Ouest. Comme c'était le cas pour Low (et comme ça sera le cas pour le troisième volet, Lodger), Bowie s'est fait aider de Brian Eno pour la production et l'ambiance générale. Eno est très présent ici.

L'album s'ouvre par un titre énergique et étrange, Beauty And The Beast (My-my/You can't say no to the Beauty and the Beast, liebling), avec la voix assez hystérique de Bowie et des choeurs féminins très présents. Le son de guitare est remarquable (Robert Fripp, leader du groupe de rock progressif King Crimson, joue sur le disque, le son de sa guitare, aigu, acéré, est reconnaissable). Le titre suivant est plus rock et moins space, Joe The Lion. Paroles vraiment space quand même (Joe the lion went to the bar/A couple of drinks on the house and he was a fortuneteller he said/Nail me to my car and I'll tell you who you are, qu'est-ce qu'ils fumaient, à Hansa-by-the-Wall ? Ca devait être bon !). Le morceau suivant est inoubliable, "Heroes", chanson parlant de deux amoureux s'embrassant contre le Mur de Berlin. Guitare sublime, arrangements magistraux de Eno, chant surhumain de Bowie (qui sortit une version en français pour la France, et une version en allemand pour l'Allemagne, la version allemande est sur l'album/bande-son Christiane F., pour la version française, fouillez les bacs à 45-tours dans les conventions de disques !). Cette chanson est le sommet du disque, un des sommets de l'oeuvre bowienne.

Par contre le morceau suivant (Sons Of The Silent Age) est raté, et surtout ruiné par le saxophone, omniprésent (joué par Bowie, multi-instrumentiste). Un morceau chiant, heureusement la seule faute de goût du disque. Le titre suivant est, heureusement, grandiose, Blackout, grand moment d'hystérie (le chant, les paroles, la musique), un titre enlevé et superbe.

La face B est quasi-totalement instrumentale (seul le dernier titre ne l'est pas). Elle démarre par un titre fait en hommage à Florian Schneider, leader du groupe de musique électronique allemand Kraftwerk (V-2 Schneider), un titre court, atmosphérique, sur lequel le saxophone (Bowie) fait des merveilles. Kolossal. Puis vient le terrifiant Sense Of Doubt. Ce titre, angoissant, oppressant, est admirable. On s'imagine très bien être piégé dans un sous-terrain obscur, angoissé, et entendre, au loin, s'approcher une créature étrange et repoussante, probablement humaine, mais ce n'en est pas certain (les râles de la créature sont audibles entre deux nappes de synthés ou de piano, ça donne un effet vraiment stressant). Magistral moment de terreur musicale.

Le titre suivant, Moss Garden, sur lequel Bowie joue du koto (instrument japonais), est magnifique. Il instaure une ambiance assez proche de celle du Weeping Wall de l'album Low. Le titre qui suit, dernier instrumental de la Trilogie berlinoise (tout Lodger est chanté), s'appelle Neuköln, et est sublimé par le saxophone déchirant de Bowie. Ce morceau tient son nom du quartier turc de Berlin, que Bowie a sûrement visité pour se donner de l'inspiration. Grandiose. Enfin, il reste un titre, chanté, The Secret Life Of Arabia, dont la mélodie arabisante est très décalée par rapport au reste du disque (sur Lodger, cette chanson aurait été à a place ! Mais je parlerai de Lodger une autre fois). Cependant, avec sa coda admirable (quelle partition de piano !), ce titre est vraiment excellent. Un de mes préférés du disque.

Pour résumer, "Heroes" est un disque hybride, tout comme Low. A moitié chanté et à moitié instrumental (enfin, 60% chanté), l'album instaure un climat froid, parfois inquiétant, malgré des chanson légères et rythmées pour contrebalancer la froideur des pistes instrumentales (sur lesquelles on sent vraiment un courant d'air glacial passer). Un sommet de plus pour Bowie !








David BOWIE
LOW


Le 19 Août 2009 par TERRY


Premier volet de la Trilogie berlinoise, Low a été enregistré en 1977, non pas à Berlin, mais en France, au Château d'Hérouville (dans l'Oise), un haut-lieu de la musique, car des groupes aussi mythiques que les Rolling Stones, les Bee Gees et Pink Floyd y ont enregistré des disques. Bowie lui-même, en 1973, y avait conçu son Pin-Ups.

Bowie, justement. Car Low est incontestablement un de ses plus grands disques. Enregistré avec l'aide du musicien avant-gardiste Brian Eno (les arrangements étranges du disque, c'est lui), et avec une poignée de musiciens extrèmement talentueux (Dennis Davis, Carlos Alomar, Ricky Gardener, George Murray), sans parler de la présence au choeurs (on l'entend surtout sur What In The World) de Iggy Pop, Low est un disque froid, expérimental, un des premiers albums de ce qui s'appelera par la suite la cold-wave. En hommage au morceau instrumental glacial Warszawa, le groupe de cold-wave Joy Division avait opté, en guise de premier nom, pour Warsaw (avant de changer pour, donc, Joy Division). Sans Low, pas de Joy Division.

L'album est hybride entre deux styles bien différents. La première face est quasi intégralement chantée (un instrumental ouvre le disque, un autre termine la première face), et est composée de titres très courts (3,30 minutes pour le plus long !) et vaguement rock. On sent bien une grande part expérimentale là-dedans, mais ça reste quand même rock et accessible. La seconde face est entièrement instrumentale, hormis les paroles soit incompréhensibles, soit inaudibles de deux titres. Les morceaux de cette seconde face sont moins nombreux, plus longs, et totalement expérimentaux.

Deux faces/deux albums, voilà en gros ce qu'on peut résumer de Low, avant même de rentrer dans ses détails passionnants.
L'album s'ouvre sur un instrumental virevoltant, assez remuant et sophistiqué, Speed Of Life, qui semble à lui seul définir le futur de la musique. Très frais et enjoué, ce morceau est suivi par le très (trop) court Breaking Glass, même pas deux minutes durant lesquelles Bowie chante qu'il a cassé du verre sur le tapis, et qu'il ne faut pas marcher dessus. La musique, sensationnelle (riff de guitare tuant) rend le morceau inoubliable. De même que le suivant, What In The World, où Bowie chante en duo avec Iggy Pop (peu de temps avant la sortie de Low était sorti l'album The Idiot de Iggy Pop, enregistré à Hérouville, produit par Bowie, gageons que les deux disques ont été enregistrés grosso modo en même temps).

Sound And Vision, qui suit, est le morceau le plus connu du disque (il figure sur certains best-of de Bowie), et est magistral (don't you wonder sometimes 'bout sound and vision ?). Le long démarrage instrumental est de toute beauté. Incroyablement moderne, dire que ça a 30 ans...On passe au morceau le plus long de cette première face, Always Crashing In The Same Car, morceau le plus sombre de cette face A, le seul qui mérite vraiment l'appellation 'rock expérimental'. Excellent. Puis le cultissime Be My Wife (Please, be mine/Share my life/Stay with me/Be my wife), avec ce piano remarquable, et la voix de Bowie, à la fois morne (Bowie était en pleine période cocaïnée, depuis 1974 d'ailleurs) et magnifique. Enfin, A New Career In A New Town, instrumental plutôt joyeux, terminait la face A. Après cette face rock, place à une face expérimentale.
Et la face B s'ouvrait avec cette plongée de 6,20 minutes dans un univers froid, glacial, limite oppressant, Warszawa (Varsovie en polonais - le morceau veut sans aucun doute aborder la Varsovie de l'après-guerre, dévastée par les bombardements nazis). Ce morceau est le plus beau du disque (le plus long, aussi), et contient quelques paroles totalement incompréhensibles, que je retranscris ici pour bien que vous vous rendiez compte de leur aspect incompréhensible : So lavie di le jo/So lovie mi le jo/He li venco de ho/Se li venco de ho/Malio/He libo se yo man/Malio/Malio. Quand on lit ça, on se dit que Bowie avait pété un plomb. Quand on entend ça, on pleure presque, tellement c'est beau.

On passe à Art Decade, morceau assez étrange (pas aussi étrange que le suivant, le triste et magnifique Weeping Wall) et vraiment passionnant. Puis Weeping Wall, donc. Et, enfin, Subterraneans, morceau glacial aussi (encore plus froid que Warszawa), assez difficile d'accès, et contenant lui aussi des paroles absconses (mais en anglais, cette fois-ci : Share bride failing star/Care-line, care-line, care-line, care-line driving me/Shirley, Shirley, Shirley own/Share bride failing star), rendant le tout encore plus étrange et magnifique. Une conclusion un peu froide, mais remarquable, pour un album qui n'a de chaleureux que la couleur de sa pochette (photo issue du film L'Homme Qui Venait D'Ailleurs de Nicholas Roeg, de 1976, grand film de SF avec Bowie - la pochette du disque précédent de Bowie, Station To Station, provenait aussi du même film).
Envoûtant, difficile d'accès mais très riche, Low est un sommet avant-gardiste, un des cinq plus beaux disques de Bowie. C'est le premier volet d'une trilogie qui comprendra, par la suite, "Heroes" (1977) et Lodger (1979). Malgré la réussite de ces deux albums, Low reste le meilleur de la trilogie. Monumental !








PINK FLOYD
ATOM HEART MOTHER


Le 19 Août 2009 par KINGSTALKER

Je me suis enfin décidé à laisser un commentaire sur cet album, classique de chez les clasiques...
Réussite pure pour certains, ratages totales pour d'autres... Une chose est sûr, l'album à la vache divise et ce n'est pas plus mal, l'occasion de générer des débats intéressants... De quel bord fait parti l'auteur du blog the holy mountain?
Vous le saurez bien assez tôt, parlons un peu de l'album...

Son originalité vient du fait qu'un orchestre a pris part à l'enregistrement du disque, notamment sur la longue fresque éponyme... Le groupe n'aimera pas du tout travailler à heure fixe, le groupe dira qu'il ne travaillera plus jamais ainsi.

5 morceaux composent l'album dont un découpé en 6 parties, la pièce de résistance, la pièce symphonique du disque, la pièce éponyme... Et je suis soufflé par la qualité de cette pièce bien qu'elle soit assez défectueuse quand on y pense et que l'on pose le truc à plat!
Les moments les plus intéressants de la pièce sont les moments orchestralisés, ces passages terrifiants et fort. Les cuivres en fanfare mais en fanfare guerrière... Le morceau ne transpire pas la joie mais le sang... Dans les quelques passages "défectueux" du morceau, je citerai ses choeurs... Plus drôle que stressants et totalement hors de propos selon moi...Sa relative longueur n'est pas un défaut ici, elle sert plutôt bien au titre lui permettant de couler, de passer de parties en parties sans que l'on s'en rende compte et que les cuivres refont leur apparition....
Atom heart mother est une pièce sympho, jazzy et aussi terriblement funky... Je pense notamment à la musique qui apparait derrière les choeurs... A cette guitare sautillante terriblement dansante!

Malheureusement que se passe-t-il après cette fresque sympho terrifiante mais qui sait se faire dansante pas grand chose malheureusement.
Le très Barretien dans l'âme "if" est trop répétitif et long pour qu'il fonctionne indéfiniment....
C'est pourtant dommage, la guitare est jolie et le chant de Waters aussi... Une fois ça passe, la deuxième aussi à partir de la troisième fois, cela ne fonctionne plus... Amère déception, if aurait mieux fonctionner s'il ne durait que 2 ou 3 minutes pas 4 minutes et 30 secondes.
Summer 68 représente bien cette période trouble, la fin des sixties malheureusement je ne retiens que les cuivres qui sont ici fabuleux à la foix joyeux mais aussi déprimant.... Le reste du morceau m'ennuit.
Fat old sun représente quant à lui bien la future période Gilmour, on retrouve sur ce titre un très bon solo de gratte mais c'est tout... Je ne me sens aps emporté outre mesure par ce titre. Mais le potentiel est là.
L'album se termine sur une note plutôt positive avec le déjeuner psychédélique d'Alan, un morceau hommage à Alan Stiles (roadie du groupe).
Un morceau barré et terriblement humoristique, je suis fan number 1 de ce titre même si je reconnais volontier qu'il est limité.

Le constat est dur et la déception grande.
Le potentiel est là mais cela ne décolle jamais vraiment à part sur les pièces qui ouvre et termine l'album... On peut retenir de bonnes choses sur chaques titres mais ce n'est pas suffisant.
Atom heart mother est en fait un album brouillon et maladroit et cela se retrouve même sur sa production, quel dommage!
King Crimson s'en sortira nettement mieux avec son jazzy et furieusement novateur Lizard!

Atom heart mother ou le début de la fin?

2/5

J'en profite pour faire ma pub perso:
http://kingstalker.over-blog.net/





David BOWIE
DIAMOND DOGS


Le 18 Août 2009 par TERRY


De tous les albums que David Bowie a fait, Diamond Dogs (sorti en 1974) est probablement un des pires avec Tonight, Never Let Me Down et Let's Dance. En tout cas, le plus ancien de ceux-là, donc le premier mauvais album qu'il ait fait.

En 1974, Bowie, en pleine dérive cocaïnée, rencontre l'écrivain William Seward Burroughs (auteur du monumental La Machine Molle), grand spécialiste de l'underground beat, des drogues et de l'écriture automatique. Il initie Bowie à ce principe littéraire assez décalé (et au vu des paroles de Diamond Dogs, on se rend compte que Bowie a mal assimilé la leçon : ça parait automatique, certes, mais sans aucun talent).

En même temps, Bowie, débarrassé des Spiders From Mars, du personnage de Ziggy Stardust et du glam-rock, se prend d'envie de faire une adaptation 'rock apocalyptique' du roman 1984 de George Orwell. Mais la veuve de Orwell refuse catégoriquement. Qu'à cela ne tienne : Bowie la fera, cette adaptation, mais en totalement transfigurée, créant un monde apocalyptique futuriste bien à lui, celui des Chiens de Diamant, monde dans lequel évolue le personnage du névrosé Halloween Jack (nouveau déguisement bowien après Ziggy Stardust, et avant le Thin White Duke), probablement l'hybride homme-chien de la couverture à scandale (on demandera à Bowie de flouter les parties génitales du chien-mutant, selon toute logique un beau mâle bien fourni). Et même si ça ne serait pas lui, on s'en fout un peu.

Sur la seconde face se trouvent trois chansons ayant un gros rapport avec le roman de Orwell, je ne sais pas comment la veuve de l'écrivain a réagi : We Are The Dead (allusion au roman dans les paroles : quand les deux héros découvrent que, finalement, ils peuvent se considérer comme morts à partir du moment où ils se sont aimés), 1984 et Big Brother (pas la peine de préciser pour ces deux dernières). Mais pour le reste du disque, peanuts, assez difficile de voir un quelconque lien.

L'album s'ouvre sur un hurlement de chien qui ne ressemble pas du tout à un hurlement de chien normal, puisqu'il est signé Bowie. D'emblée, on rigole. Future Legend est un court morceau expliquant les bases du concept (car, oui, Diamond Dogs est un album-concept, je ne le nie pas), avec des paroles assez troublantes (fleas the size of rats sucked on rats the size of cats, ben mon salaud ! Remercie Burroughs et ton fournisseur de neige !) et comique sans le vouloir. La jonction entre ce morceau d'ouverture et le suivant, le long (6 minutes) Diamond Dogs, est faite avec un passage simili-live assez culte : This ain't rock'n'roll ! This is genocide ! Puis le riff de la chanson-titre nous laisse présager le meilleur pour le disque. En vain. Le morceau est long, trop long, il se traîne péniblement en longueur, en long, en large et en travers, vers la fin.

Arrive ensuite un triptyque (assez ambitieux, le père Bowie, non ?) : Sweet Thing/Candidate/Sweet Thing (Reprise) (en trois morceaux séparés), assez arty. Le premier est plutôt calme et 'white soul', un peu comme Bowie le fera un an plus tard sur le mémorable Young Americans. Le second est celui où le procédé d'écriture automatique peut être le plus évident, tant il part en noisette intégrale dans sa fin (cependant, c'est une progression assez sympa, quand même). Le troisième est inévitablement un rappel du premier, mais avec la folie de Candidate, autrement dit, c'est assez con. De plus, à la fin de ce morceau, un passage tellement chiant que ça en devient outrageant essaie de faire dans la noisy music (tentative réussie, c'est inaudible), tout en faisant un point de jonction avec le prochain morceau, le cultissime Rebel Rebel. En fait, c'est assez brutal, comme jonction, disons-le tout net.

Bon, Rebel Rebel, vous connaissez, non ? Morceau culte, assez jouissif la première fois qu'on l'entend (aah, ce riff, joué par Bowie - comme pour tout le disque, sauf pour 1984), mais inévitablement lourd les autres fois, tant le morceau tourne en rond, est répétitif, se traîne en longueur...Ce titre achève la face A, et à ce moment-là, on le sait : nul risque que la face B soit meilleure (on se prend à l'espérer pourtant), ce qui signifie que la partie est foutue d'avance.

La seconde face démarre avec un hymne suave et atrocement dégoulinant de mièvrerie, Rock'n'Roll With Me. Passons. Puis We Are The Dead, probablement le seul grand moment du disque, morceau assez étrange et limite claustrophobique. 1984 et sa mélodie disco-funk (de ce fait, Tina Turner - non, ce n'est pas une insulte ! - le reprendra plus tard) essaie de vous faire danser, mais ses paroles intello-débilo-recherchées vous en empêchent. Je déconne, les paroles ne sont pas si intello que ça. Mais débiles, oui, par contre, je n'exagère pas.

Big Brother est atroce, moche comme tout, avec un refrain poussif et débile (là aussi). Il est suivi par le court Chant Of The Ever Circling Skeletal Family, qui achève le disque sur sa seule vraie note apocalyptique. Un gros délire sans queue ni tête, totalement affligeant, sur une mélodie cyclique assez groovy, sans plus. Et le disque de se terminer, et nous de nous dire que Bowie venait, ici, de se saborder, artistiquement et commercialement parlant.

La même année 1974, il sortira un double live, David Live, assez bon, malgré la présence de la quasi totalité (excepté We Are The Dead et Future Legend) de Diamond Dogs. Cependant, il faut le voir sur les photos des livrets de Diamond Dogs et David Live : à cette époque, Bowie va mal. Physiquement émacié, cadavérique, à la limite de l'effondrement, quasi zombifié. Merci la cocaïne...

A noter que ça ne l'empêchera pas de sortir ensuite deux albums majestueux (et cocaïnés), Young Americans en 1975 et Station To Station en 1976, puis de se lancer, avec l'aide de Brian Eno, dans sa fameuse 'Trilogie Berlinoise" en 1977-79. A ce moment-là, la cocaïne sera plus ou moins du passé (quoique...quoique...). Et Bowie aura atteint l'apogée de son Art.

Considérons donc Diamond Dogs comme une erreur de passage.





KING CRIMSON
THREE OF A PERFECT PAIR


Le 18 Août 2009 par TERRY


Et en parlant de boue sonore, cet album se pose là. Un des pires de Crimso, désolant de la première à l'ultime minute. Et cette pochette... bwerk.





KING CRIMSON
BEAT


Le 18 Août 2009 par TERRY


Franchement, un disque plat, sans saveur, trop pop. Ce n'est plus le Crimso historique et progressif. Presque de la boue sonore.





KING CRIMSON
THREE OF A PERFECT PAIR


Le 17 Août 2009 par LEO


Aussi jouissif que ses deux prédécesseurs, "Three Of A Perfect Pair" fait dans la continuité tout en innovant au niveau de la répartition des faces (à l'époque du 33t). La face A (ou plutôt "Left Side" comme il est inscrit au dos de la pochette) nous propose les morceaux les plus accessibles et la B ("Right Side") les plus expérimentaux.
Une manière de ne pas rebuter les nouveaux venus dans l'univers de King Crimson, tout comme les anciens fans plus enclins à apprécier le côté sombre et torturé du groupe (en gros, chacun sa face ! et ma foi, le procédé fonctionne plutôt bien !).

Pour qui aime la pop moderne intelligente et sophistiquée made in '80s', la Left Side remplie parfaitement son rôle avec les 4 premiers titres. Elle se termine par un superbe instrumental contemplatif qui fait la transition entre cette première face et la seconde moins accessible qui démarre par l'industriel...'Industry' ! Pas un de mes titres favoris, mais cela dit, il s'intègre parfaitement dans le contexte de cette face expérimentale. Arrive ensuite l'hallucinant et délirant 'Dig Me', dont seul le refrain nous ferait dire qu'il pourrait s'agir d'un morceau presque pop si le reste du titre n'était complètement barré au possible ! Un vrai OVNI que ce morceau (pour moi, ça aurait pu être ça la pop du future) !

'No Warning' fait dans l'improvisation habituelle au groupe, qui n'est pas du tout ma tasse de thé, mais heureusement le morceau ne dure que trois minutes !
L'album se termine en beauté par la troisième partie de 'Larks Tongues In Aspic" (une suite donnée aux 2 premières pièces enregistrées 11 ans plus tôt).

En vérité, "Three Of A Perfect Pair" aurait pu être le quatrième album de King Crimson (et non le troisième), car du 17 au 30 Janvier 1983, le groupe avait enregistré des sessions instrumentales avortées que l'on peut retrouver sur le CD "Champaign-Urbana Sessions 1983" (édité par le King Crimson Collectors' Club). Pour la majeure partie, ces morceaux sont plutôt expérimentaux, mais on retrouvera certaines des idées dans "Three Of A Perfect Pair" !





KING CRIMSON
BEAT


Le 17 Août 2009 par LEO


Ce second volet du Crimson made in eighties a presque tout bon (excepté l'expérimental 'Requiem' qui m'agace au bout de trois minutes) !
Le côté "chanson" est encore un peu plus présent que sur "Discipline", cependant il s'agit de 'chansons' peu conventionnelles (dans leur construction, leur sonorité et leur mélodie) ! Et c'est bien ça qui me séduisait dans cette version de King Crimson ! Le fait que le groupe, à cette époque, construisait des 'rock songs' mais à la sauce KC ! Et ils ont vraiment réussi à allier la recherche, l'expérimentation et la sophistication à la séduction, l'accroche et la facilité de la pop (il suffit d'écouter 'Neurotica' pour s'en convaincre) !





KING CRIMSON
DISCIPLINE


Le 17 Août 2009 par LEO


C'est justement cette approche plus 'pop' ou moins extrémistes si l'on peut dire, qui me plaît dans la version '80s' de King Crimson (ma période préférée dans la carrière du groupe) !

Effectivement, ici la musique lorgne pas mal du côté de chez Talking Heads, mais rien d'étonnant puisque qu'à l'époque, Fripp est un grand fan du groupe (qu'il écoute beaucoup) et que lui et Belew ont collaboré avec eux (le premier sur "Fear Of Music" et le second sur "Remain In Light" puis sur la tournée qui suivit).

La voix et l'intonation d'Adrian Belew sont également très proches de celles de David Byrne. Mais quoiqu'il en soits même si la musique a pris des accents rythmiques et est plus "radio friendly" que par le passé (enfin... "radio friendly" est un bien grand mot !), il n'en reste pas moins que l'expérimentation est toujours bien au rendez-vous, mais de manière moins rebutante qu'auparavant dirons-nous !
Même le bien nommé 'Indiscipline' est barré juste ce qu'il faut, mais est bien moins abrupt qu'ont pu l'être des morceaux comme 'Providence', 'The Mincer' ou 'Starless and Bible Black'!

Bref, j'adore ce King Crimson-là !





KING CRIMSON
DISCIPLINE


Le 17 Août 2009 par TERRY


Un disque exemplaire, leur dernier bon album. Mais il ne vaut quand même pas les précédents albums ! Le ton résolument pop me gêne pas mal.





Amon TOBIN
PERMUTATION


Le 14 Août 2009 par MR TINKERTRAIN


Fan d'electro, de dub, de jazz, de metal, bref très éclectique, eh bien je trouve cet album assez... comment dire... chiant. Ok c'est surement bien composé pour de l'électro, on sent la recherche sonore. Mais les mélodies sont absentes quasi tout du long ! Dommage j'étais motivé et ça ne donne pas du tout envie de découvrir la fameuse trilogie, ni le reste d'ailleurs.





CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
COSMO'S FACTORY


Le 14 Août 2009 par TERRY


Rhâââ, "Run through the jungle"... leur second meilleur album.


Par Forces Parallèles

Salut,

J'ai validé tes commentaires sur Creedence Clearwater Revival, mais normalement, un commentaire est censé être un peu plus étoffé pour être validé. Un peu comme celui portant sur Innervisions de Stevie WONDER ! 8p

Saskatchewan





CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
WILLY AND THE POOR BOYS


Le 14 Août 2009 par TERRY


Leur meilleur album, tout simplement. Rien que pour "Fortunate Son".







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