Le 04 Janvier 2013 par DARK SCHNEIDER

Comment mettre moins de 5/5 à un tel album ? Impossible en ce qui me concerne. A l'instar de VAN HALEN, OZZY signe dès son premier opus une oeuvre définitive et insurpassable dans sa discographie. Si ces compères de BLACK SABBATH avaient mis la barre très haute avec HnH, OZZY n'a aucun mal à en faire autant (et même à les surpasser à mon avis).

Certes, l'album n'est pas parfait et contient quelques faiblesses : surtout le joyeux "No bone Movies", l'anecdotique "Dee"... rien de catastrophique non plus et certains autres titres sont d'un tel niveau que ça ne saurait rabaissé la qualité d'ensemble de l'album.

Inutile de dire qu'OZZY doit énormément à son guitariste : Rhandy Rhoads est absolument génial de bout en bout. Doté d'un son unique et très caractéristique (pourtant sur le papier son matos est assez simple), il déborde de classe et de feeling : rapide et très technique, mais toujours extrêmement mélodique avec un sens du phrasé hors du commun. Il fait partie de cette frange de guitariste doté d'une classe exceptionnelle et toujours inégalée à ce jour (Blackmore, Uli Roth etc). Comment résister aux riffs heavy exceptionnel de "I don't Know", "Steal away" et bien sur l'inoubliable tube " Crazy Train"?
Avec "Goodbye to romance", Ozzy nous délivre une belle ballade où l'on décèle l'éternelle influence des Beatles (groupe préféré du madman) : on accroche ou pas aux ballades d'Ozzy, mais force est de constater qu'il a toujours eu un style assez unique en la matière dans le milieu du heavy, et qu'à mon sens ses ballades ne font pas forcément dans la facilité.

Et puis il y a bien sur les deux morceaux où Ozzy côtoie la stratosphère : que dire de "Mr Crowley" ?? Morceau titanesque, parfait de bout en bout, doté d'un solo final formidable (sans doute le meilleur de Rhoads, qui sera largement pompé par Therion), d'une ambiance gothique envoûtante, et d'un chant possédé ? Du génie pur tout simplement. Génie que l'on retrouve également sur le mélancolique, désespéré mais aussi épique "Revelation", autre morceau génial où l'on sent poindre particulièrement les influences néoclassique de Rhoads. Jamais pour moi Ozzy ne réitérera un tel exploit.

Si Rhoads est exceptionnel, Ozzy ne l'est pas moins : c'est sa meilleure prestation vocale à ce jour. On sait tous qu'il ne sera jamais un grand technicien, mais son chant est unique en son genre, particulièrement envoûtant sur cet album et justifiant largement sa réputation de Madman.

Si à l'époque BLACK SABBATH parvint à sortir un excellent album, leur heavy prenait un tour nettement plus conventionnel et dans l'ère du temps. Pas le cas ici avec OZZY qui affirme une personnalité encore plus marquée et qui ne s'est pas encore laissé totalement tenté par les sirènes d'un Hard américanisant et bankable.

Bref, avec sa pochette sublime (qui en jette en format vynile), Blizzard of Ozz est un album formidable et un des plus grand classique de l'histoire du metal. Bien plus influent qu'on le pense notamment.

Le 04 Janvier 2013 par TONTON CLEM

Cher Red One, je fais partie de cette tranche de lecteurs qui ont sursauté sur leur siège en voyant la note attribuée à cet album.

Faut dire que des éléments avant-coureurs étaient apparus, entre autres sur la chro de "No Rest For The Wicked" où tu signalais qu'il s'agissait du "dernier bon album d'Ozzy (...) la suite de sa carrière solo sera plus que décevante". Jusque là, je rejoignais totalement tes avis sur chaque disque d'OSBOURNE (ta chro sur "Blizzard Of Ozz" est bien plus juste de celle de NIME), mais tout ça pour dire que pour "No More Tears", je tombe de bien haut.

En plein dans la disco du Madman, j'ai découvert cet album y a moult temps et je me souviens avoir pris une grosse mandale quand je l'ai écouté la première fois. Tu expliques que c'est un disque "fatigant, épuisant" et "considérablement inégal". Je me demande si on a écouté le même disque, car jusqu'à la ballade "Time After Time" (qui est le titre le moins bon), l'enchaînement des 7 premiers morceaux est tout simplement phénoménal, et une homogénéité pareille sur autant de superbes chansons, c'est rare. Et les 3 titres restants sont très réussis, mention spéciale à "Road To Nowhere" qui est peut-être ma ballade préférée d'Ozzy en solo (pour des raisons personnelles).

Ensuite, tu avances que Zakk Wylde utilise des soli "exagérés" et des "vibratos passablement insupportables", certes je reconnais que ça part un peu dans tous les sens, mais ce mec fait vivre son instrument, donc libre à lui d'exploiter son talent fou de guitariste (oui, c'est mon côté adorateur d'Eddie VAN HALEN qui ressort !). Je reconnais également ses penchants southern rock (son solo de "Mr. Tinkertrain" m'a beaucoup fait penser à du Stevie Ray VAUGHAN), mais de là à être excessifs...

Enfin, je trouve regrettable que tu n'ai apporté ton jugement que sur les 4 morceaux composés en compagnie de ce cher Lemmy, j'aurais bien souhaité que tu étayes ton propos sur les autres titres (et accessoirement tueries pour la plupart) de ce "No More Tears" renversant, le plus homogène et mélodique d'Ozzy OSBOURNE à n'en point douter. Pour ma gouverne, l'un des meilleurs disques que j'ai écoutés depuis bien longtemps. J'ai dit.

Ah, j'allais oublier mon palmarès :

Coup de coeur du Tonton : "Road To Nowhere".
Autres morceaux favoris : "Mr. Tinkertrain", "Mama, I'm Coming Home", "No More Tears", "S.I.N.", "Hellraiser".
Vilain petit canard : "Time After Time".

Le 03 Janvier 2013 par ILôNIL

Un peu éloigné de mes terres de prédilection, j'ai aimé le côté folk sans être vraiment séduite par le côté ethnique. Toutefois je ne regrette rien de l'écoute de cet album 5 étoiles. "Bow down" et "Paper Thin" sont vraiment très réussies.
L'éclectisme est au rendez-vous et l'originalité aussi. Pas le meilleur album 2012 en ce qui me concerne, mais une très belle découverte 2013 !
Bonne année à toute l'équipe.

Le 02 Janvier 2013 par ZIZIPANPANBOUM

C'est vrai. J'ai jamais dit que Simon Phillips est mauvais loin de là évidement, mais il fait partie de ces batteurs actuel qui ont tous le même son préfabriqué et trop "soigné" et sur-compressé, bref le genre de mentalité à la batterie qui était déja bien présente en 1995 où on te "force" à jouer le plus fort possible, la musicalité on s'en branle tout à fait, du coup ça crée toute une génération de batteurs qui jouent en tapant comme des tarés, sans musicalité, avec un son pareil quel que soit le batteur, quel que soit le groupe, peut-être aussi quel que soit le style de musique, et rejoint le manque d'âme et la monotonie présente dans énormément de choses actuellement ...
On met tout trop fort, ça gâche le plaisir, ça énerve, on gave de compression, tout ne rallongant parfois de 2 fois la longueur des albums passant de 40 minutes à souvent presque 75, voire 80 ...

C'est un avis personnel, peut-être, mais en tout cas le style du groupe changeant démontre également ce que je viens de dire. Quand on compare des chansons comme Afraid Of Love, Rosanna, Hold The Line avec certaines de cet album-là, on se demande si on écoute le même groupe ...

Le 02 Janvier 2013 par ATP

Hein, seulement 3 étoiles? Personnellement j'ai toujours adoré ce disque, sur lequel il y a beaucoup d'excellentes chansons et rien à jeter. Le meilleur album des Beach Boys après Pet Sounds et un bon classique de l'époque! Et en plus ça a très bien vieilli.

Le 01 Janvier 2013 par TAKER5962

Un excellent album, varié, travaillé. Une musique de grande classe qui nous emmène très loin. Sans doute l'album le plus complet et le plus réussi de 2012...

Le 31 Décembre 2012 par IEN

En tant que grand fan de l'artiste, j'ai acheté cet EP l'été dernier en vinyle.
Et malheureusement je n'ai pas été capable de l'écouter en entier... je n'y suis même pas retourné depuis. Effectivement c'est très mauvais.
Si vous voulez découvrir le S.Eicher d'avant "I Tell This Night" le double "Les Chansons bleues " sorti en 2003 est beaucoup plus recommandable.

Le 30 Décembre 2012 par RED ONE

@ POWERBEAUF :

Si tu veux tout savoir, mon cher Powerbeauf, je ne partage PAS DU TOUT l'avis de mon cher collègue Bayou concernant la carrière actuelle de Deep Purple et de Black Sabbath, et d'ailleurs tu dois t'en douter si tu as lu mes chroniques en la matière. Effectivement, que peux-t-on sérieusement reprocher à des groupes comme Purple et Sabbath qui, malgré des changements de line-ups assez fréquents depuis 25 ans (et en la matière, Black Sabb' est empereur), nous sortent des albums d'excellente facture encore aujourd'hui ... Ils sont encore vivants, ils jouent encore la musique qui a fait leur succès et continuent de composer, je trouve ça admirable. Après chacun pense ce qu'il veut, et Bayou a le droit de penser le contraire, évidemment ...

Pour en revenir au Zepp', je suis d'accord que cette prestation du LED ZEPPELIN reformé de façon éphémère n'égalera jamais les prestations mythiques des années 1970, mais personnellement je m'en contente car j'ai entre les mains un bon live classe de rock bien péchu, avec des classiques joués par mes idoles. Je n'en demande pas plus. Le 5/5 est pour moi logique, vu le plaisir ressenti.

Le 30 Décembre 2012 par POWERBEAUF

Que de superlatifs pour un concert qui, artistiquement parlant, ne mérite sûrement pas un tel déluge d'éloges !

J'ai passé un très bon moment en le visionnant, et en écoutant la répèt' sur le 2è DVD. J'ai même été sensible à la magie dégagée par l'interprétation de "No Quarter", "Since I've been loving You" et de "Kashmir". L'ensemble se regarde avec intérêt, c'est incontestable.

Le hic, c'est qu'on a 3 mecs et demi (faut voir pour Jones) stressés au possible par l'événement et par la crainte d'étaler au grand jour un niveau qu'ils n'ont pas ou plus : ainsi, Plant chante moins fort ou recourt à des artifices pour masquer sa perte de voix ; Page, de son côté, se réfugie derrière une disto cradingue pour masquer le fait que son jeu en lead est limité et moins précis qu'à la grande époque ; enfin, Bonham marche sur de oeufs en se disant qu'au moindre pain, beaucoup rappelleront que le talent n'est décidément pas héréditaire ...

Nul doute que si le groupe avait enregistré un concert au terme d'une tournée, sa performance aurait été plus naturelle, à défaut d'être meilleure, techniquement. Mais encore fallait-il en avoir la motivation...

Par contre, la tendance qu'ont beaucoup à rabaisser DEEP PURPLE est agaçante, mais éclairante. En effet, si ce double CD/DVD était aussi extraordinaire que certains veulent bien l'écrire, y aurait-il besoin de cogner sur un groupe prétendument inférieur qui :

__ n'a jamais cessé d'aller partout à la rencontre de son public depuis bientôt 30 ans (et avec le sourire, s'il vous plaït, depuis que Blackmore a claqué la porte) ?

__ et qui a continué à étoffer sa discographie avec même quelques albums d'excellente qualité ("Perfect Strangers", "Purpendicular" et le "Live at the Olympia") ?

Sérieusement, si les anciens de PURPLE sont un peu moins dynamiques qu'il y a quelques années (comme j'ai pu le constater il y a 3 semaines), ils ont peut-être un peu plus d'excuses qu'un Jimmy Page ou qu'un John Paul Jones qui n'ont jamais été fichus de se construire une véritable carrière musicale en dehors de LED ZEP... Quant à Robert Plant, on ne peut pas dire que ses prestations sur disque ou en live ont été épuisantes depuis quelques décennies.

Après, si cette comparaison foireuse permet à certains de croire que leurs dieux du rock leur en ont largement donné pour leur patience, alors tant mieux pour eux.

3,5/5, pour essayer de rester objectif.

Le 29 Décembre 2012 par DAVID

Une bonne surprise pour moi, mais pas non plus un concert exceptionnel !

Alors, on va faire simple, les points positifs :
- le caractère ponctuel de l'évènement. Tout ce qui est rare a de la valeur. Un concert de Led Zep est plus excitant que 10 tournées identiques de Deep Purple.
- le jeu de scène de Jimmy Page, qui prend son pied tout le long. Le plus heureux, c'est bien lui !
- la polyvalence de John Paul Jones, en retrait, mais toujours très pro (aux claviers et à la basse)
- Jason Bonham sait cogner comme son père
- la set-list évidemment ! Les moments forts : No Quarter, Kashmir
- le son, l'énergie.

Les points négatifs :
- Robert Plant, même si il case quelques gueulantes comme celle mémorable de Kashmir, je ne me ferais jamais à sa "nouvelle" voix "cassée". C'était déjà le cas avec Page/Plant, quand il reprenait du Led Zep, j'avais du mal. Je suis pas hyper fan non plus de son jeu de scène.
- Comme Robert Plant n'a plus 25 ans et ne peut plus monter haut, alors à la place il case des "babababababababababababy" hyper saccadés à tout bout de champs, surtout sur Since I've Been Loving You et Nobody's Fault But Mine. Une fois ou 2, ça va, mais tout le long, c'est chiant.
- comme d'habitude avec Jimmy Page, son jeu n'a rien d'exceptionnel en concert. Je garderais toujours de lui l'image d'un guitariste brouillon en live. Sur album, y'a toujours plusieurs pistes de guitares et c'est nickel. Mais, forcément, ça rend les choses impossibles à reproduire live.

Le 29 Décembre 2012 par LAN ROUZ

Ah ! "Return to sender" ! Quelle super chanson, elle me berce depuis tout petit... "No such numba', no such zone... toutoutoutoutou... return to senda'". Vive le King !

Le 27 Décembre 2012 par KINGKILLING

"Deadly Sting : The Mercury Years" fait mieux que les autres best-of de SCORPIONS. Il n'y en a pas une, il n'y en a pas deux, mais TROIS ! Trois chansons inédites. Bon pas si inédites que ça, c'est vrai. Mis à part "Edge Of Time", tirée des tiroirs, "Over The Top" et "Life Goes Around" sont des face-b.
Bref, passons à l'analyse !
Selon Gegers, "Edge Of Time" fut composée pour "Face The Heat"... Mais POURQUOI la chanson n'y figure pas ? Car cette dernière est un petit chef-d'oeuvre de trois minutes quarante où l'émotion atteint son paroxysme. Ecoutez donc ce refrain fédérateur, cette basse puissante, ces orchestrations impériales, et surtout ce Klaus Meine qui est tout simplement magistral... Une de ses meilleures prestations, c'est sûr et certain. "Edge Of Time" est magique, injustement oubliée.
Avec une telle bombe, les deux autres inédits font pâle figure. "Over The Top" est une composition assez cool dans son ensemble, qui ne casse pas trois pattes à un canard. Le tout revêt un côté happy pas désagréable (les petites intonations puissantes sur le "Top" chanté par Klaus Meine est drôle). Bon après, ça reste tout de même assez faible. "Life Goes Around" est un petit hard léger, typique de ce que proposait SCORPIONS à la fin des années 80. Le refrain lancinant contrebalance avec des couplets un tantinet faiblards. La chanson s'écoute tranquillement, rien de mémorisable par contre.

Ce best-of ne vaut que pour une chose : "Edge Of Time". Les deux face-b sont bonnes dans leur ensemble, et le choix des chansons change un peu si on compare aux autres compilations du combo !

Le 27 Décembre 2012 par KINGKILLING

"I'm Going Mad" sur un best-of ? Hé ben, on peut dire que c'est une surprise. M'enfin bref... "Best" est une compilation comme tant d'autres dans la longue carrière de SCORPIONS. Elle ne présente aucun intérêt pour les connaisseurs sauf qu'il y a une chanson inédite, oui ! "Love Is Blind" fut donc composée à la fin durant les années 80 (merci Gegers pour cette petite précision), et ça se ressent. Même si la chanson laisse un arrière-goût amer de travail non-fini, elle reste satisfaisante surtout au niveau des jolis couplets où Klaus Meine donne l'impression de s'être tapé une dizaine de gonzesses en moins de deux heures. Le refrain rappelle fortement l'époque de "Animal Magnetism", avec ce petit côté sensuel pas dégueulasse.

"Best" est déjà plus diversifié que "Bad For Good", donc un peu mieux. L'inédit est plutôt bon... what else ?

Le 27 Décembre 2012 par KINGKILLING

Eh hop, une petite reprise ! Alors que dire dessus ? Le morceau original, interprété par les WHO était déjà un sacré bon moment. Qui ne connaît pas ce riff si caractéristique, qui compte parmi les meilleurs de Pete Townshend ?
La reprise de SCORPIONS est fidèle, on ne s'éloigne pas vraiment. L'interprétation est vraiment bonne, le sentiment de fête s'installe dès le premier refrain où Klaus Meine assure comme un beau diable. Ce dernier est d'ailleurs LA star de "I Can't Explain", alternant des parties de chants douces et d'autres plus énervées qui transpirent l’agression (les cris du milieu, et la fin).
SCORPIONS devrait penser à rependre plus souvent quelques titres (mon voeux sera réalisé à moitié avec "Comeblack").

Le 27 Décembre 2012 par KINGKILLING

Mon commentaire ne porte pas sur le best-of en lui-même, qui ne propose absolument rien de nouveau : tous les succès du groupe depuis l'album "Animal Magnetism" sont présents (sauf "Loving You Sunday Morning" datant de 1979). Le choix des chansons est critiquable, bien sûr, personne n'est jamais vraiment satisfait d'un best-of. Le seul petit bonus est la reprise "I Can't Explain" des WHO, qui permet de découvrir que SCORPIONS assure plutôt bien au niveau des covers.

Le principal attrait de "Bad For Good" est la présence de deux nouvelles chansons, composées exclusivement pour agrémenter le disque (et pour ne pas pas passer pour des rapiats, mais c'est autre chose ça). Et ces chansons inédites sont vraiment bonnes. "Cause I Love You" voit le retour de la fameuse talk-box de Matthias Jabs, qui apporte une touche de sensualité étrange au résultat. Cette composition est l'exemple type des derniers efforts du combo : c'est bon, mais on ne retient quasiment rien.
"Bad For Good" est déjà plus satisfaisante. Avec son petit côté happy, elle resplendit de mille feux avec un refrain enjoué et de superbes parties hard sur les couplets. On se croit revenir à la période "Savage Amusement/Crazy World", eh oui ! Comme Gegers le dit, le final acoustique est d'une beauté simple mais efficace.

Cette compilation est donc idéale pour tous ceux qui veulent découvrir le groupe. De plus, les inédits sont plutôt agréables, voir très bons !

Le 27 Décembre 2012 par TOTO A LA PLAGE

Moi aussi je préfère cet album au premier, même s'il n'était pas mal du tout non plus. Clear Air Turbulence lance déjà le ton sur tout le reste de l'album.
Cela dit soyons honnête, cet album est léger et énergique mais n'entre pas non plus dans les plus grands albums de la "famille" Deep Purple (des gens qui ont fait partie de Deep Purple et qui se sont lancés en solo pour quelques projets ou albums par la suite).
Ian Gillan Band est bon, mais ça vaut pas Rainbow non plus, je dirais même que je le classerais au même niveau que Captain Beyond créé par Rod Evans, le premier chanteur de Deep Purple.
Ensuite ce style est assez brouillon, on alterne des rythmes funk avec la voix typique de Gillan rappellant trop la période MkII de Deep Purple, pour la plupart sa meilleure période.
En gros cet album est à classer dans les "bons à savoir" il faut pas chercher le trésor caché là-dedans, c'est pas une erreur mais juste un essai, original mais loin d'être représentatif du génie de ce chanteur.

Le 26 Décembre 2012 par KINGKILLING

Pour faire simple : tout ce que dit Gegers à propos de "Hey You" est le contraire de ce que je pense. "Hey You" est une petite pépite peu connue dans la carrière des teutons. Je l'ai découverte sur "Animal Magnetism", et le comble, c'est que cette Face B est la meilleure chanson de l'album (avec la chanson-titre). La voix de Rudolf Schenker est vraiment craquante, on se croit dans un rêve. Si les couplets sont d'un hard rock léger et rafraîchissant, le refrain envoie du lourd avec un riff bien puissant. L'aide vocale de Klaus Meine renforce encore le morceau.

"Hey You" est une excellente chanson, qui gagnerait à être plus connue et reconnue.

Le 26 Décembre 2012 par POWERBEAUF

Un album très plaisant qui a rencontré un très grand succès de fait de sa collection de titres bien calibrés, de sa production lisse et du clip absolument hilarant de la chanson-titre (avec OZZY en JR poursuivi par la fameuse "succube" de la pochette, "succube" qu'on retrouve aussi dans le scopitone de "Shot in the Dark" !!!).

Cet album n'est pas plus heavy que cela, car OZZY cherche alors à cartonner par tous les moyens aux States. Ainsi, le Madman multiplie à l'époque les provocations minables dans le seul but de faire parler de lui dans les médias (cf par exemple son besoin pressant effectué contre un mur de Fort Alamo ou sa décapitation en public d'une chauve-souris). Ses employés (Jake E. Lee , Bob Daisley et Phil Soussan) sont gentiment priés de lui écrire des titres bien accrocheurs, tandis que Ron Nevison se voit confier la mission de rendre leurs compos présentables auprès des radios. Cette recherche effrénée du tube atteindra son sommet avec l'insupportable "Close my Eyes Forever" chanté en duo avec LITA FORD 2 ans plus tard...

Pour autant, ce serait une erreur de bouder son plaisir, car "The Ultimate Sin" est un album de grande qualité qui surpasse aisément "Bark at the Moon" comme "No Rest for the Wicked", son successeur. A lui seul, l'excellent "Killer of Giants" justifie son achat. Il est juste dommage que des différends juridiques nauséabonds continuent de plomber la réputation de ce disque. Mais bon, rien n'est définitivement perdu : lors de la dernière tournée, il me semble que plusieurs extraits de cet album ont été joués, ce qui prouve qu'OZZY ne le déteste finalement pas tant que ça...

Le 23 Décembre 2012 par KINGKILLING

"You And I" est devenu, au fil des années, un classique de SCORPIONS. Alors que pourtant, ce n'est pas si énorme que ça. C'est même assez mauvais. Le refrain confirme cette idée : poussif et cul-cul, il n'arrive à rien. Il n'y a juste que les gémissements guitaredesques de la paire Schenker/Jabs, et la petite montée en puissance (qui est coupée par ce putain de refrain à la con) qui évitent le naufrage. Je me demande pourquoi SCORPIONS l'a joué, alors qu'il y en a des bien supérieurs dans leur répertoire.
"She's Knocking at My Door" est un titre plutôt cool, heavy sur les bords. Les couplets sont peu inspirés, mais le refrain et le solo rappellent l'époque des 80s' dans la maison SCORPIONS. Rien de bien mémorisable après...

Avec une chanson mauvaise, une autre assez bonne et une belle pochette, SCORPIONS ne récolte qu'un petit deux cette fois-ci.

Le 23 Décembre 2012 par KINGKILLING

Humanitaire + SCORPIONS = "White Dove". Merci Gegers pour ces précisions.
Alors qu'est ce que ça donne ? Bah, "White Dove" est une ballade... et voilà. On ne retient quasiment rien, malgré la bonne idée de faire venir une chanteuse noire au timbre chaud qui s'accorde parfaitement à la chanson. Les choeurs sont ridicules ("na na na" ouais... "no no no" aurait été mieux trouvé), et les arpèges acoustiques sont assez basiques et ne suscitent strictement rien. Même le solo de Schenker ne fait pas vibrer, c'est pour dire ! Le clip est aussi basique que la chanson : on s’ennuie.
Et les deux chansons suivantes ne sauvent que dalle. "Ave Maria No Morro" est idéale pour piquer un somme (malgré une bonne performance de Meine), tandis que "Kami O Shin Juru" revêt un côté pompeux insupportable, alors que les accords sont jolis (superbe refrain et solo envoûtant)

Heureusement que c'est pour une bonne oeuvre, hein...