Le 07 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! L'appel du grand large se fait sentir à travers cet album... Face au succès de leur premier opus, nos bluesmen british de DIRE STRAITS ne perdent pas de temps et partent aux Bahamas pour enregistrer ce qui sera considéré plus tard comme leur chef d'oeuvre. "Communiqué" paraît au mois de juin de l'an de grâce 1979, et comprend neuf pistes qui comptent. Et pourtant, il aura fallu que je l'écoute plusieurs fois pour m'apercevoir que ce skeud est de loin le meilleur album du groupe ! :)

Ce disque à l'artwork bleu foncé contient de vraies perles : "Once Upon A Time In The West", dont l'intro magistrale et l'ambiance très "western" nous transportent complètement... Magique, et c'est juste le premier morceau ! "Single-Handed Sailor" est ma préférée, grâce à la rythmique de Pick Withers et des notes de guitares des plus savoureuses. Quelques remous de vagues, et voici "Follow Me Home", autre sommet de l'album avec sa guitare discrète et ses percus, où le jeu de basse de John Illsley est ici à son apogée.
Que dire du reste ? "News" réchauffe un peu l'atmosphère, tandis que la chanson-titre et "Angel Of Mercy" s'apprécient sans modération (sur cette dernière, j'ai toujours un petit faible pour le sifflet de MK à 2:51)... Les morceaux folk ont aussi de l'importance, grâce à un "Where Do You Think You're Going?" tout en progression, et une ballade acoustique sublimée par le piano de B. Bear ("Portobello Belle", nom idéal pour baptiser son catamaran). Et il y a "Lady Writer", cousin de "Sultans Of Swing", single excellent que l'on pourrait reprendre à tue-tête (Lady writer on the TV... Lady writer!). C'est simple, les textes de Knopfler sur cet album sont au diapason.

Je vais pas me la jouer comme Renaud, mais quand t'écoutes un album comme celui-là, t'as envie d'enfiler ta marinière et de sortir ton frêle esquif, partir voguer sur les flots... Rien ne vaut la vie en mer ! Si le premier album apparaissait un peu plus sec, "Communiqué" bénéficie d'une production plus claire et élaborée. Bref, le groupe est au plus haut, musicalement parlant : l'album se vendra à 7 millions d'unités à travers le monde, et assiéra définitivement la réputation de DIRE STRAITS. Une réussite totale.

Morceaux favoris : Once Upon A Time In The West, Lady Writer, Single-Handed Sailor, Follow Me Home.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Pour moi, le défaut récurrent des DIRE STRAITS est que le line-up a subi divers remaniements au fil des années (pire que le gouvernement Fillon), et c'est pour cette raison que j'ai toujours préféré celui d'origine (les 2 frères Knopfler, Illsley et Withers). Pour ce dernier opus studio, on a affaire au moins à une dizaine de musiciens, la plupart étant issus de sessions (Porcaro, Katché, White). L'album "On Every Street" sort en 1991, et après six ans de tournée BIA, Knopfler et ses potes apparaissent déjà bien lessivés !

C'est sûr qu'on est loin d'un mastodonte du style "BIA", car l'ensemble paraît un peu réchauffé ma foi : "You And Your Friend" souffre de répétitions ; "How Long" laisse place à 3 lignes de textes pour 2 bonnes minutes instrumentales un peu monotones ; les autres morceaux sont trop similaires pour adhérer, on sent aussi que le timbre de voix de MK a pris un coup de vieux...
Pourtant, il y a des titres qui se démarquent : l'hommage "Calling Elvis" est très bon, avec son gimmick guitaristique ; la chanson-titre, où le saxo de Chris White laisse place à un mur de guitares électriques tout en progression... magnifique ; "When It Comes To You" n'est pas désagréable ; "The Bug" sonne un peu rockabilly ; "Heavy Fuel" permet de muscler un peu tout ce réchauffé ; et enfin "Iron Hand" est une belle ballade acoustique où la guitare se marie bien avec la voix chaude du sieur Knopfler.

En tout cas, fallait pas s'attendre à un monument pop à l'instar de "BIA", hein... "On Every Street" annonce la fin de l'aventure DIRE STRAITS et pour cause, Knopfler et ses copains jetteront le bandeau en éponge (!) en 1995, après une tournée gigantesque. MK amorcera par la suite une carrière solo, mais sans toutefois avoir l'envie de reformer. A l'image du dernier morceau, "How Long", on se demande justement combien de temps le groupe va-t-il encore rester en sommeil...

Morceaux favoris : Calling Elvis, la chanson-titre, Heavy Fuel, Iron Hand.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Ce 5ème opus des STRAITS fait l'objet pour moi d'un véritable culte. Comment ne pas rester insensible face à cette pochette bleu ciel, et cette Resonator ornée de palmiers qui s'élève dans les nuages ? Mais loin de moi l'idée de faire un super éloge de ce "Brothers In Arms" de 1985. Bien sûr, le groupe a laissé de côté ses influences blues pour s'orienter vers le pop/rock conçu pour les stades. Il n'empêche le produit en question me fait vibrer à chaque écoute.

Car il y en a, des titres mémorables : "So Far Away" donne dans la chanson d'amour, dominée par les claviers très 80's, le jeu de basse de John Illsley et le son clair des guitares ; le funky "Money For Nothing", avec ses riffs à foison et l'apparition de Sting dans les choeurs, donne une sacrée patate ! :D ; le saxo de "Your Latest Trick" rappelle ces douces soirées passées au bord d'une plage, le soleil se couchant à l'horizon ; la chanson-titre est hors du temps, et derrière le message de Knopfler se cache un hymne contre l'absurdité de la guerre.
Compte-tenu des autres morceaux, rien à jeter, ou presque : "Why Worry" est aussi cool que "So Far Away" ; "Ride Across The River" est une surprise, avec sa flûte de pan qui rappelle un peu les pubs de Jacques Vabre (!) ; "The Man's Too Strong" est un country efficace, riche en percussions et guitares acoustiques. Ah oui, j'allais oublier "Walk Of Life" et "One World", qui se valent aussi. Les longues parties instrumentales sur certains morceaux m'ont rarement gêné.

Au final, un seul mot pour qualifier cet album : aérien. DIRE STRAITS a réussi son virage pop pour créer un disque essentiel des années 1980 (30 millions d'exemplaires vendus dans le monde, rien que ça). L'un des mes albums préférés, en somme.

Morceaux favoris : So Far Away, Money For Nothing, Your Latest Trick, la chanson-titre.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Après le succès international de "Business As Usual" (1981), le deuxième album de nos kangourous de MEN AT WORK ressemble à une copie conforme au précédent... la surprise et l'énergie en moins. Si "Business" était un album cool et frais, "Cargo" (1983) apparaît comme lourd et un peu chiant.

Bien sûr, il existe quand même des chansons intéressantes sur cette rondelle : "Dr Heckyll & Mr Jive" est amusant avec son petit harmonica en intro et son boomerang (le groupe ne peut renier ses origines...) ; "Overkill", nouveau hit, ressemble fort à "Who Can It Be Now?", saxo et guitares en avant. Le meilleur morceau de l'album, selon moi ; "It's A Mistake" sera aussi un autre tube du groupe ; "Blue For You" est touchante aussi. Mais le reste demeure bien fade, en particulier le chiantissime "No Sign Of Yesterday", qui touche le fond grâce à l'avalanche de gémissements de Colin Hay vers la fin du morceau. Le solo de guitare farfelu de Strykert dans "I Like To" n'y arrangera que dalle...

En bref, un album assez moyen qui souffre sans doute d'un manque de vivacité et de nouveauté.

Morceaux favoris : Dr Heckyll & Mr Jive, Overkill, Blue For You.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Fan de l'Australie, je me devais de donner mon avis sur MEN AT WORK, groupe originaire de Melbourne un peu déjanté, souvent qualifié de POLICE pour les bistrots. Leur premier album à succès "Business As Usual" (1981) à la pochette jaune pissou est sans doute l'un des sommets de la new-wave des 80's, qui a réussi à imposer le groupe au-delà du continent océanien.

Il est vrai qu'on a affaire ici à une galette à tubes : "Who Can It Be Now?", avec sa rythmique dansante et le saxo omniprésent de Greg Ham ; "Be Good Johnny", avec son côté rock juvénile énergique à souhait ; et bien sûr "Down Under", qui, à travers ses sonorités aborigènes, sera considéré par la suite comme l'hymne de MAW, plus, hymne au pays des kangourous en général. Par ailleurs, d'autres morceaux valent aussi le détour : "I Can See It In Your Eyes" ; "Touching The Untouchables" ; "Catch A Star" ; "Down By The Sea". L'album aurait pu être encore meilleur s'il ne contenait pas le bouseux "Underground", qui s'achève de façon tout à fait merdique en plein milieu par la voix nasillarde de Colin Hay.

Sinon, ça reste un album bien sympatoche, à écouter en bossant. A noter que les clips MTV méritent le coup d'oeil (non, rien à voir avec le strabisme du chanteur).

Morceaux favoris : WCIBN?, Down Under, Be Good Johnny, Down By The Sea.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Longtemps je me suis considéré comme un véritable inconditionnel de ce quartette, sorti de nulle part à la fin des 70's, à une époque où la vague punk submergeait l'Angleterre. Ce premier album éponyme de DIRE STRAITS sorti en 1978 sans véritable promo est une entreprise plutôt osée, car il s'agit d'un groupe aux influences folk/rock/blues et Mark Knopfler n'a rien d'un Clash ou d'un Ramones...

Côté musique, peu de morceaux superflus dans ce "Dire Straits" : des chansons folk de qualité ("Water of Love", "Wild West End") qui comptent parmi les meilleures compos de MK ; un côté roots qui remporte l'adhésion ("Down to the Waterline", "Setting Me Up", "Southbound Again") ; un reggae frais et décontracté ("In the Gallery") ; un rock tranquille à savourer au coucher de soleil ("Lions"). Bien sûr, il ne faut pas oublier LE tube qui les a lancés, "Sultans of Swing", où la guitare de Mark fait des merveilles. Les autres musiciens ne sont pas en reste, en particulier le bassiste John Illsley qui brille de mille feux sur "Six Blade Knife" (un titre qu'il aurait mieux fallu placer avant "Sultans" sur la galette, plutôt que "Southbound").

En clair, un très bon premier album pour DIRE STRAITS, certes pas parfait, mais imposer un album de rock brut en pleine déferlante disco-punk relevait quand même de l'exploit...

Note réelle : 4,5/5.
Morceaux favoris : Water of Love, In the Gallery, Lions.

Le 06 Décembre 2010 par VVV

Le groupe prétendait à l'époque (et l'a toujours prétendu) être meilleur en live qu'en studio.
Je dis pas dans l'ensemble de la carrière mais en tout cas à cette époque pas du tout, je préfère écouter les bons vieux albums de leurs tout débuts dans leur période pré-Satisfaction, quand ils étaient encore des gamins en âge de passer leur bac, plutôt qu'un live à la Beatles ou du moins typique des années 60 avec les gamines qui criaient sans cesse, cassant tout le live ...

Franchement ça devait être un supplice ces lives pour ces groupes-là, non seulement le volume, en plus les filles qui crient pendant plus d'une heure, les groupes n'avaient pas d'autre moyens que de faire leur chansons vite vite, et vite se tirer. Pas le temps de commencer les impro et autres décorations ...

Le 05 Décembre 2010 par VALONQAR

Je n'ai pas dit que DREAM THEATER jouait la même musique que IQ, j'ai dit que c'est le groupe qui a relancé l'engouement pour le mouvement progressif (au sens large) au début des 90's. Je n'en suis pas fan non plus, mais c'est comme ça.

Bien évidemment, le style est ici plus aérien (plus subtil ?). Cependant, on peut passer facilement de "dignes héritiers du prog 70s'" à "simples copieurs des grands groupes des 70s'". Ce qui n'est pas mon avis (il suffit de regarder la note).

Reste que les amateurs de neo prog devraient tous jeter une oreille ici.

Le 05 Décembre 2010 par KINGSTALKER

Merci beaucoup pour l'excellente chronique du meileur album de gorillaz sans aucun doute. Demon days est un album remarquable contenant des titres qui resteront dans les annales de la "musique bâtarde" comme je l'appelle tels que "kids with guns", "feel good inc.", "dare" ou encore "demon days" et ses chants gospel qui m'emmènent loin, loin, loin.
Gorillaz a, avec cet album, marqué un grand coup et s'annonce d'emblée comme un des groupes les plus intéressants de la musique actuelle. Merveilleux, je ne m'en lasserai jamais.

Le 05 Décembre 2010 par PROGPENN

Désolé, mais DREAM THEATER n'est pas du PROGRESSIF, c'est du METAL PROGRESSIF, c'est METALLICA meets MARILLION : le résultat est carrément lourdingue et sans comparaison avec la subtilité de IQ et consorts qui méritent mieux que ce genre de comparaison. Ce sont eux les vrais et seuls successeurs de la vague prog' des 70's. Les autres sont avant tout des hardos !
Cet album est un régal, un classique !

Le 04 Décembre 2010 par LUCAS

Je suis pas trop d'accord avec cette chronique...
Il se peut effectivement que cette conversation ait réellement eu lieu, c'est évident ! 1987, la concurrence face à Pink Floyd est rude. Mais Waters nous livre un album différent, avec un concept (Wawa = concept depuis Animals) fabuleux et très original,qui nous change des albums de nos jours...

Le 04 Décembre 2010 par MR G

Ah Placebo! Un groupe a part pour moi, un groupe dont j'adore la discographie, a part le premier qui me laisse un peu plus froid! Cet album, comme tous les autres d'ailleurs, ne se laisse découvrir qu'après bons nombres d'écoutes! Mais quel album encore une fois! Bien que ca reste du pur Placebo, on sent une nette envie d' evolution du groupe! Le morceau eponyme est magnifique et majestueux! On sent aussi nettement plus l'envie d 'en decoudre que sur Meds que j' adore pourtant! Rien d'autre a dire a part lancer des compliments et attendre la suite!

Le 04 Décembre 2010 par METAL HEAD

Un OVNI, mais tout de même très abordable. Pop expérimentale ? L'art de l'épure, la pureté du cristal, l'humilité et la sensibilité mise au service de la musique, l'antithèse de la démonstration égotique et vaine (Malmsteen, Blackmore ?). Le résultat ? Le meilleur album des 80s' ? C'est un converti qui vous le suggère... Ne passez pas à côté !

Le 04 Décembre 2010 par SHIRIU

Pour moi la plus grande BO de tous les temps avec Mission de Morriconne et Conan de Poledouris, il était temps de la chroniquer: merci Erwin, tu rends justice à ce chef d'oeuvre! Vive Toto (dont c'est le meilleur skeud avec Kingdom of Desire, pour moi) et Brian Eno dont le "Prophecy's Theme" a un pouvoir mystique sur chaque auditeur.

Le 04 Décembre 2010 par MATHéO

Sombre, vous dites ? Certes, mais tellement fort et magnifique. Ça prend plus d'une écoute, faut l'apprivoiser, mais ça en vaut vraiment le coup.
Tonight's the night. Allez-y sans hésiter. Neil toung atteint des sommets.

Le 04 Décembre 2010 par BENNETT

Est-il possible de faire plus beau que cet album ? Surtout à une époque où la pop prédominait et dont Talk Talk fut un des meilleurs ambassadeurs, ce revirement artistique est tout bonnement génial et montre l'extrême intégrité de ce groupe au parcours hors du commun, passant de la pop la plus noire (Party's Over, c'est la New Wave dans toute sa splendeur) a quelque chose de lumineux et libre.

The Colour of Spring gomme une majeure partie des atours new wave de leurs débuts, les effets électroniques prennent une dimension anecdotique pour mieux laisser parler une large variété d'instruments classiques et il faut dire que le résultat est Grandiose (oui avec un grand G) tant cet album surpasse toute la concurrence d'alors avec des morceaux parfois très longs et beaucoup de solos d'une pureté inimaginable.

The Colour of Spring a changé ma vie de jeune mélomane et m'a permis de prouver à certains détracteurs que les années 80 n'ont pas été la décennie de tous les déchets, bien au contraire. Comment ne pas verser une larme lors du splendide solo de pipeau de Time it's Time ? Apporter autant d'émotion n'est pas donné a tout le monde et c'est bien pour ça qu'il mérite amplement la note maxi.

Le 03 Décembre 2010 par CARIBOU

J'ai aujourdhui 47 ans et j'ai découvert le MAC dans les années 75, mes parents ayant déménagé aux USA pour raisons pro !
Pour moi Tusk reste un délice à écouter, ne ressemblant à rien de ce qui fit la patte du FLEETWOOD MAC.
A présent j'écoute cet album avec nostalgie et le partage avec mes enfants, Storms étant pour moi le morceau qui m'a fait et me fera toujours un effet particulier... nostalgie quand tu nous tiens !

Le 30 Novembre 2010 par ISPINGUOIN

Ouais c'est vrai que ce single ce n'est pas une révolution mais ça reste du bon MUSE quand même qui fait bien cracher les enceintes :)

Le 29 Novembre 2010 par YACHADABOKKOKA

Si vous avez les 4 CD Play, 18 ainsi que leur "B-sides album", mettez ces 4 CD dans votre ordi, faites une playlist avec tout ces albums là ensemble, arrangez l'ordre des chansons comme bon vous semble et vous serez etonné du resultat.

On aura un album géant, homogène et inlassable à écouter.

Le 29 Novembre 2010 par GLIMMER TWIN

Suis carrement en phase avec le chroniqueur c'est non seulement important de ramener le rock à sa fonction de machine à danser, mais cet album est probablement le meilleur de FF sans toutefois sous-estimer le dernier qui est plus balaize qu'il n'y parait

Super chronique