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CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
COSMO'S FACTORY


Le 14 Août 2009 par TERRY


Rhâââ, "Run through the jungle"... leur second meilleur album.


Par Forces Parallèles

Salut,

J'ai validé tes commentaires sur Creedence Clearwater Revival, mais normalement, un commentaire est censé être un peu plus étoffé pour être validé. Un peu comme celui portant sur Innervisions de Stevie WONDER ! 8p

Saskatchewan





CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
WILLY AND THE POOR BOYS


Le 14 Août 2009 par TERRY


Leur meilleur album, tout simplement. Rien que pour "Fortunate Son".





CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL


Le 14 Août 2009 par TERRY


Trop court, mais ce disque, le préféré de Fogerty, est sensationnel.





CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
BAYOU COUNTRY


Le 14 Août 2009 par TERRY


Album grandiose.

Faites chier, de virer les chroniques !





PINK FLOYD
THE FINAL CUT


Le 09 Août 2009 par MENELDUR


Malgré la note, un peu sévère à mon goût (mais au fond, ça ne veut rien dire), j'aime beaucoup cette chronique d'Oncle Viande, qui parvient en peu de paragraphes à porter un regard fort lucide et intéressant sur le travail du critique, l'entité Pink Floyd et son sujet, l'album en lui-même.

Musicalement, The Final Cut est dans l'ensemble affligeant, et les bons vieux gimmicks (l'effet holophonique sur « Get Your Filthy Hands... ») ne cachent plus la misère comme ils le faisaient sur The Wall. Les paroles pourront laisser de marbre, surtout lorsqu'elles sombrent dans l'auto-apitoiement le plus ridicule (fin de la chanson-titre), mais Waters reste capable d'envolées terribles (début de la chanson-titre, « The Gunner's Dream »). Je garde une tendresse particulière pour cet album, pour des raisons personnelles peu intéressantes, mais j'admets qu'il me serait difficile de le conseiller à qui que ce soit.





KING CRIMSON
STARLESS AND BIBLE BLACK


Le 09 Août 2009 par TERRY


Cet album s'infiltre comme de la gangrène, en effet, et le précédent commentateur, Kingstalker, en a parlé avec brio. "SABB", j'ai d'abord commencé par ne pas l'aimer, mais désormais, franchement, je l'aime énormément. Un disque étrange, putride, décousu et franchement grandiose !





MAGNUM
INTO THE VALLEY OF THE MOONKING


Le 09 Août 2009 par TOTOF


Album excellent, pochette superbe !Sur ce disque, il y a une petite touche de Deep Purple/Rainbow très intéressante, en atteste le titre Moonking qui a le feeling du titre de Ritchie Blackmore's Rainbow : Catch the Rainbow.
Certes, cet album n'est pas révolutionnaire, mais il fait passer de très bon moments.





Serge GAINSBOURG
HISTOIRE DE MELODY NELSON


Le 09 Août 2009 par ELVIS PRESLEY

Ce disque qui fut un bide à sa sortie est sans doute l'un des albums les plus intéressants qui soient dans la carrière de Gainsbourg. C'est un album concept aux teintes de musique progressive où Gainsbourg nous conte son accident avec Melody dans une ambiance assez particulière que je trouve très feutrée et quelque peu psychédélique, mais sans jamais en faire trop : l'album ne fait même pas 30 minutes ; tout est relativement bien dosé et Gainsbourg va a l'essentiel.

Quelques années plus tard, Gainsbourg sortira un autre album concept "L'homme à tête de choux" qui même s'il reste très bon ne possède pas l'ambiance de celui-ci.





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 09 Août 2009 par ELVIS PRESLEY

"Love on te beat" et "You're under arrest" les deux derniers albums studio de Gainsbourg ont la même structure musicale, tout repose sur la même formule : un beat et une mélodie très répétitive sur lesquels Gainsbourg pose sa voix.

La méthode employée peu paraître facile et forcément casse-gueule, mais ce n'est pas le cas ; la musique est de qualité et Gainsbourg déverse ses paroles comme personne ne peu le faire. C'est avec le recul que l'on se rend compte qu'un tel exercice n'est vraiment pas à la portée de n'importe qui. Dans le genre, je pense qu'à l'heure actuelle personne ne lui arrive à la cheville en ce qui concerne les chanteurs francophones. Gainsbourg est inimitable et incomparable dans son genre ; il a toujours su se renouveler.

Peu importe le style employé tout au long de sa carrière, que ce soit du jazz, du classique, des percus, de la pop ou de la funk, on écoute du Gainsbourg avant tout et tout ce qu'il touche il le fait sien. Avec un tel talent, Gainsbourg ne pouvait donc pas se contenter de faire des albums à la "Melody Nelson" toute sa vie. Ce dernier fut d'ailleurs un bide commercial à sa sortie, comme la plupart des premiers albums de Gainsbourg, depuis il a repris ses lettre de noblesses, heureusement.

Pour revenir dans le contexte, à 50 balais passés et au début des années 80 sortir un album tel que "Love one the beat" avec ses paroles sulfureuses et son son moderne n'a pas été le signe d'une stagnation musicale mais d'une avancée et d'un modernisme certain qui à l'époque n'avaient rien à envier au reste des productions musicales. Aujourd'hui encore un tel disque conserve une aura et un statut indémodable alors que bien d'autres de l'époque ont bien mal vieilli.

Love on the beat est donc un album commercial, accessible, au son moderne, très funk, où Gainsbourg croone comme jamais il ne l'avait fait auparavant. On pourra lui reprocher une approche minimaliste dans la forme, mais c'est tellement bien fait que ça reste a mon avis irréprochable, donc a l'image de l'artiste, Gainsbourg ne faisant pas de déchets (ou très peu).





Amon TOBIN
CHAOS THEORY


Le 08 Août 2009 par JUVé


J'ai un peu de mal avec cette BO, sans doute le moins bon album d'Amon Tobin. J'ai l'impression que tous les titres se ressemblent et je me lasse assez facilement avant la fin. Bon, il y a quand même quelques moments super, comme The lightouse, Theme for battery et The clean up, mais globalement, j'ai du mal à rentrer dans cet album. 3/5 rien que pour les trois titres cités.





Amon TOBIN
SUPERMODIFIED


Le 08 Août 2009 par JUVé


Pour moi, le meilleur album d'Amon Tobin. Aucun titre à jeter, un son époustouflant et des rythmes de malade ! Le début du CD est particulièrement génial, l'enchaînement Get your snack on, Four ton Mantis, Slowly, Marine Machines est sans doute le sommet de l'artiste. Un chef d'oeuvre de l'électro à découvrir !





David BOWIE
THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST & THE SPIDERS FROM MARS


Le 06 Août 2009 par DONCHA


Ah ! Juste avant de partir en vacances, j'ai acheté cet album.
J'en avais entendu parler, mais jusqu'alors j'étais pas trop tenté.
Eh bien, je suis bien content de mon achat !
Cet album est génial, je retiens tout particulièrement "Moonage Daydream", "Starman" & "Rock & Roll Suicide".
Seules "It Ain't Easy" et "Hang On To Yourself" me déplaisent, et "Sufragette City", bien que superbe, joue un peu les répétitions, à la fin.

En fin de compte, cet album me donne terriblement envie d'en posséder d'autres ! Et en lisant les nombreuses chroniques et commentaires associés, je ne sais où donner de la tête.
(Je retiens particulièrement Hunky Dory :) ).

Un grand album, j'en redemande !





The FUTURE SOUND OF LONDON
DEAD CITIES


Le 02 Août 2009 par DDTL


Tout a été dit... Un très bon disque ! D'ailleurs je m'en vais le réécouter !





QUEEN
SHEER HEART ATTACK


Le 29 Juillet 2009 par CéDRIC


Excellent album qui montre le côté plus hard rock de Queen. J'ai une préférence pour "Now I'm here", "Killer queen", "Brighton rock" et le très heavy "Stone cold crazy".





QUEEN
QUEEN ON FIRE - LIVE AT THE BOWL


Le 28 Juillet 2009 par FRANCK


Si vous voulez passer un grand moment live avec Queen, voici LE live !
J'y étais ! C'était à Milton Keanes et ce fut grand, très grand !
La set-list fait rêver, elle nous fait oublier l'album sorti quelques semaines avant ce joli concert (Hot Space).
Puis 4 ans après, les derniers témoignages du groupe sur scène : Live at Wembley.
Bordel, que ce groupe nous manque...





KING CRIMSON
EARTHBOUND


Le 24 Juillet 2009 par TERRY


En 1971, King Crimson sort l'album Islands, un disque assez sous-estimé, considéré comme mineur, mais vraiment réussi et envoûtant. En 1972, le groupe sort cet album, Earthbound, encore moins bien estimé des fans. Il s'agit d'un album live enregistré dans des conditions épouvantables (la qualité sonore est pourrie, on croirait entendre un enregistrement pirate), mais contenant 5 titres excellents. Le line-up du groupe, en 1972, était le même que pour l'album Islands : Robert Fripp à la guitare, Boz Burrell à la basse et au chant, Mel Collins au mellotron, flûte et saxophone, et Ian Wallace à la batterie. Peu après la sortie de Earthbound, le groupe se séparera (encore), et c'est une nouvelle mouture de Crimso qui fera l'album suivant, le monumental Lark's Tongues In Aspic (1973).
Avec sa pochette aussi sobre que moche, et sa qualité sonore médiocre, Earthbound est un disque méconnu et sous-estimé, qui ne fut pas disponible en CD pendant de longues années (c'est le cas désormais) et deviendra donc un disque assez convoité dans son format vinyle. L'album démarre par une version live époustouflante du classique 21st Century Schizoid Man, issue d'un concert fait à Willmington, Delaware (USA), en février 1972. La qualité sonore discutable sert assez bien le morceau, en ce qui concerne la voix de Boz Burrell, monstrueusement amplifiée par un modulateur vocal. La qualité pourrie rend le morceau encore plus effrayant et oppressant qu'il ne l'est en réalité. Peoria est une improvisation instrumentale qui porte le nom du lieu du concert d'où est issu de morceau (Peoria, mars 1972), tandis que The Sailor's Tale (initialement sur Islands), provenant d'un show fait à Jacksonville (Floride) en février 1972, est remarquable.

Earthbound est une autre improvisation instrumentale inédite issue d'un autre concert floridien (Orlando), février 1972, et est encore plus réussie que Peoria. Les 15 minutes de Groon, enregistré lors du même concert que 21st Century Schizoid Man, achèvent l'auditeur sur un déluge électronique insensé. Groon, à la base, était la face B du single Cat Food (1970), et ne se trouvait sur aucun album de Crimso.

Certes, la qualité sonore n'est vraiment pas bonne? Certes, seulement 5 titres (pour environ 45 minutes), c'est peu. Mais bon, ce premier album live du Roi Cramoisi est quand même très bon, et est un objet de culte pour les fans du groupe. Earthbound, à défaut d'être un immense album live, est un très bon cru !





Stevie WONDER
INNERVISIONS


Le 24 Juillet 2009 par TERRY


C'est un authentique chef d'oeuvre que Stevie Wonder sort en 1973. Innervisions est le second d'une série de 4 albums parus entre 1972 et 1976, 4 albums anthologiques, les meilleurs de sa carrière (Talking Book est le premier, puis Innervisions, puis Fulfillingness's First Finale, puis le double Songs In The Key Of Life, qui est LE sommet de Wonder). En 9 titres d'une pureté totale, Stevie propose une musique funky, douce et tribale, parfois politisée, toujours sincère.

Too High est la parfaite introduction funky (basse incroyable, choeurs trippants, ambiance dansante), rythmique élastique, voix parfaite de Stevie Wonder, choeurs soul/funk, une chanson totalement représentative du son Tamla/Motown, le gros son afro-américain des années 70, tandis que Visions est une merveille dans lequel Stevie, aveugle de naissance comme on le sait, prouve par A+B que la vision des yeux n'est rien, strictement rien par rapport à celle de l'esprit. Chanson douce, vraiment enivrante, sur laquelle Stevie chante comme rarement il le fera par la suite et comme rarement il l'avait fait auparavant. Paroles superbes (Do we have to find our wings and fly away/To the visions in our minds ?). Ma préférée du disque.

Puis on passe au gros morceau de l'album, le dantesque Living For The City, dans lequel Stevie Wonder nous narre, avec effets sonores à l'appui, la vie new-yorkaise dans tout ce qu'elle à de plus dangereux, une vraie jungle urbaine, dans laquelle règne la loi du plus fort. On sait que pendant la promotion de l'album, l'artiste emmènera quelques journalistes avec lui pour faire, en bus, le tour de New York, les yeux bandés, afin qu'ils découvrent la Grosse Pomme comme Stevie la vivait quotidiennement. Ce morceau est a écouter les yeux fermés. 7 minutes intenses de funk torride et politisé. Golden Lady achève la première face sur une note apaisante et douce. On tient ici une vraie chanson d'amour, d'une beauté totale (refrain magnifique, Golden lady, gooolden lady, I'd like to go there). 5 minutes de bonheur, mais à ce niveau de l'album, c'est tout simplement la face entière qui est synonyme de bonheur. Une chanson emblématique de Stevie Wonder.

La seconde face s'ouvrait sur une chanson qui sera par la suite reprise (et massacrée) par les Red Hot Chili Peppers, Higher Ground, vraie pièce maîtresse du son funky Motown, un titre diaboliquement efficace, du genre à vous faire remuer le popotin, tout en proposant des paroles assez politisées et engagées (Stevie, on le sait, a toujours été engagé), comme Powers keep on lyin'/While your people keep on dyin'. Jesus Children Of America est la chanson suivante. Chanson d'amour fraternelle, douce comme une brise, qui fait vraiment beaucoup de bien à celui ou à celle qui l'écoutera, c'est une des plus belles de Innervisions, et musicalement, elle est franchement de toute beauté. Comment argumenter dessus ?

Puis on passe au sublime All In Love Is Fair, qui se paie le luxe et le mérite de faire passer la chanson précédente pour du hard-rock, tellement elle est apaisante, proche en cela du Visions de la face précédente. En même pas 4 minutes, Stevie nous explique patiemment, et on adore l'écouter nous le prouver, que tout est superbe, en amour. All In Love Is Fair le montre en chanteur de charme absolument remarquable. Don't You Worry 'Bout A Thing est une petite merveille funky et même totalement africaine, une chanson sur laquelle Stevie joue de tous les instruments (aussi le cas de Too High, Visions, Living For The City et He's Misstra Know-It-All). Une vraie prouesse qui fait sourire, qui redonne du baume au coeur après la mélancolie du morceau précédent. Et enfin, l'album se terminait sur He's Misstra Know-It-All, chanson très engagée politiquement, dans laquelle, sur fond de gospel soul et funky, Stevie fait une critique sévère du gouvernement de Richard Nixon, le monsieur Je-sais-tout du titre. Manière très particulière de finir un album, et assez risquée aussi, mais le pari est magistralement gagné par Stevie, avec cette chanson parfaite.

Voilà, 9 chansons absolument grandioses, qui forment l'intégralité de l'album. Un album mythique, renversant, souvent triste, mais n'oubliant cependant pas sa fonction première de disque de soul/funk, même si l'ambiance est plus à l'engagement et à la mélancolie qu'au remuage de popotins.
Innervisions est un sommet qui sera juste surpassé par, en 1976, le double album anthologique Songs In The Key Of Life.
Mais beaucoup de fans de Stevie considèrent Innervisions comme son sommet absolu, et comment leur en vouloir ?





KING CRIMSON
STARLESS AND BIBLE BLACK


Le 24 Juillet 2009 par KINGSTALKER


Starless and Bible black est un des albums du crimso' le plus décrié par les fans.
La raison en est simple, l'album est composé à moitié par des morceaux improviss live, il ne comporte qu'en tout et pour tout que 2 titres et demi (si je puis dire) qui ont été enregister en studio.
Ce qui nous donne un album résolument expérimental et improvisé mais aussi la plus grande réussite du groupe à ce jour et mon album chéri!

Starless and Bible black ( que j'abrègerai en SABB dès à présent) est maléfique, annihilisateur.
Fini les ambiances champêtres du passé, le roi cramoisi a changé de formule dès 1973 avec son grandiose (mais inégale) lark's tongues in aspic.
Tout n'est que métal désormais (enfin presque) et ce sera encore plus vrai avec red sorti quelques mois après SABB.
La période 72-74 est la période chéri des fans de crimso' et on comprends pourquoi avec un tel enchainement d'album.

Ce que je regrette le plus, c'est le départ de Jamie Muir.
Ce type était un vrai psychopate , son travail sur les percussions avec Lark's était hallucinant et était aussi le point fort du disque.
Imaginez toutes les impros de SABB avec l'apport incontestable de Muir au percussion, j'en salive d'avance.
Tant que j'y pense, la période 72-74 mais bien plus en avant les ryhtmiques des percussions qu'auparavant.
Je pense notamment à l'album Islands (très bon album au demeurant) qui était vraiment rudimentaire au niveau de la batterie et en règle générale, des percussions.

Commençons par parler des morceaux studios.
A savoir:
-The great deceiver
-Lament
-The night watch (il faut savoir que pour ce titre, une partie a été enregistré à Amsterdam, donc en live et l'autre enstudio, ce qui nous donne 2 titre et demi studio ^^).

Ces morceaux studios sont généralement les morceaux les plus appréciés de l'album par ceux qui ont du mal avec le prog' à tendance improvisé.
Les schémas sont dans l'ensemble assez simple ici ( à part sur le classieux [i]nightwatch[/i]).
D'un côté, nous avons [i]the great deceiver[/i], un morceau rock super entraînant et au refrain génial.
De l'autre le très mélancolique [i]Lament [/i]et ses nappes de pianos.
En passant par le classieux, le sombre, le beau à chiâler [i]the nightwatch[/i].
Sa mélodie restera à jamais gravé dans ma tête le meilleur morceau du disque si il n'y avait pas le grandiose [i]fracture[/i].
Ces morceaux studios sont travaillés et Wetton ( bassiste talentueux et très bon chanteur) assure encore plus qu'à l'habitude au chant.

Passons à la tâche plus rude, les parties lives improvisés et ce n'est pas une mince affaire......
Commençons par le plus important.
impros structurés ou déstructurés?
C'est la première question que je pose quand on me parle d'improvisations.
Bah oui, il y a les impros à la [i]moonchild[/i] ( déstructuré) et les impros à la [i]fracture[/i] ( structuré).
C'est important de savoir ceci, certains préfèrent les impros déstructuré à celle structuré ( comme moi), généralement les gens préfèrent les impros structurés ( où n'aiment pas les impros tout court.).

Ces impros sont à mi-chemin entre les deux.
Par exemple, [i]We'll let you know[/i] vire d'avantage vers la recherche de la déstructuration tandis que l'éponyme ira plus vers la recherche de la structuration.
Il y en a pour tous les goûts en somme....

Cela dit, je ne vais parler réellement que de 3 impros, je survolerai les deux autres.
Commençons par le survolage.
[i]We'll let you know[/i] est une impro assez déstructuré, je la trouve forte en émotions, certains la trouvent fade.
Chacun sa façon de voir la musique.
[i]The Mincer[/i] flotte entre la déstructure et la structure.Je l'aime beaucoup, elle est sombre et fait quand même passer des émotions, encore une fois, c'est quitte ou double.

Passons aux 3 impros, les plus intéressantes à mes yeux.
A savoir [i]the trio[/i], [i]starless and bible black[/i] et [i]fracture[/i].
[i]The trio[/i] est vraiment spéciale.
Vous la perceverez différamment selon votre humeur du moment.
Si vous êtes triste, elle vous apportera un réconfort certain et fera couler le temps plus lentement.
Tandis que si vous êtes heureux, elle vous semblera froide et déprimante.
J'aime ces diverses sensations que procure ce morceau, on le redécouvre à chaque moment.
Vous êtes mélancolique? Elle renforcera encore plus fort ce sentiment.
Vous regardez la lune et vous la trouvez belle? A l'écoute du morceau, vous la trouverez encore plus belle.
Ecoutez le morceau tout en buvant du thé au jasmin, pas trop chaud, tiède et pas trop fort, faites gaffe à la dose de jasmin que vous mettrez dans votre verre.

[i]Starless and bible black[/i] requiert du temps. Cette impro est d'une perfidie sans nom, cela dit il faut vraiment des écoutes attentives et répétés pour en comprendre l'essence même....
On ne parle que rarement de ce morceau, je pense qu'il faudrait en parler davantage.
Elle est vraiment perfide et vraiment intéressante à l'écoute.
Un des moments fort du disque assurément.
Cela dit, elle plombe le moral très facilement.....

[i]Fracture[/i] est le dernier morceau de la galette.
Il est entièrement composé par Fripp et est assurément le morceau le plus sombre, perfide et gangréneux du groupe.
Il est aussi le morceau le plus représentatif de l'esprit tordu de Fripp.
Sa tension provient de ses longs moments de silence, vous vous laissez endormir et Fripp vous réveille de plus bel avec sa guitare qui ne s'est jamais montré aussi violente.
Oui, [i]fracture[/i] est le sommet du disque mais est aussi le plus grand somment du groupe.
A ranger au côté de [i]the nightwatch[/i] et autre [i]Lark's Tongues in aspic[/i].
L'essence du crimso' est condensé en 11 minutes lumineuses de perfidie et de "sombreur".....

SABB est incontestablement l'album du roi pourpre qui demande le plus de temps à être apprivoisé.
Pour certains, les improvisations plombent le ryhtme et la pêche du disque (représenter par[i] The great deceiver[/i]).
Ceux qui aiment ces improvisations à mi-chemin entre les structures et la déstructure ne seront que combler devant ce disque, devant ce diamant encore brut.....
SABB est aussi un album gangréneux.
A la manière des VDGG ( Van der Graaf Generator), il trace un sillon dans votre cerveau.
La maladie est installé, elle commence par le cerveau puis descend dans votre coeur, puis les poumons, puis les couilles, jusqu'à ce que tout votre organisme soit rongé par la maladie.
C'est comme ça que s'installe le cancer puis la maladie métastase et c'est la mort.
C'est d'ailleurs parfaitement exprimé par sa pochette.
Starless and Bible Black insrit en vert sur un fond blanc, une forme se forme autour de ces mots.
On suppose qu'avant que Starless And Bible black ne soit gravé, la pochette était encore pur.
En fait, c'est exactement ce qu'il se passe dans votre cerveau, la gangrène s'installe au fur et à mesure.
Vous attrapez toutes les maladies possibles et inimaginalbles ( sida, lèpre, peste, choléra) et vous mourrez.

Tout ça pour dire que SABB est irréversible.





Bruce SPRINGSTEEN
NEBRASKA


Le 23 Juillet 2009 par EFFREET


Le voilà, le seul album du Boss que j'aime avec "The River".
Bah oui, je n'aime pas le reste de la disco' de Bruce Springsteen qui, je trouve, pue le rock bon marché. Si j'aime cet album, c'est qu'il est très différent des autres albums du Boss, pas question de rock, ici.
Nebraska est un album folk "squelettique", en effet, l'album est intégralement joué par Springsteen, seul, chez lui avec pour seuls compagnons, sa guitare et son harmonica.
L'album a la particularité d'avoir été enregistré sur un magnétophone, disons le tout de suite, merdique.

Mais pourquoi avoir composé cet album ? Telle est la question après The River et son succès interplanétaire, le Boss aurait tout aussi bien pu enregistrer un album du même style. La réponse est en fait toute simple : Bruce en a marre des photographes, de la pression, de la fatigue après des tournées harassantes.
Nebraska est d'ailleurs l'exact opposé de tout ce que aura fait et fera le Boss, à savoir un album sombre et puant la solitude, ce Nebraska aura pris tout le monde à contre-pied... D'ailleurs, il composera l'album seul.
Du fait de sa "sombreté", l'album sera aussi plus difficile d'accès, il aura beau contenir des morceaux comme "Atlantic City" (mon morceau préféré du disque), il ne sera jamais le plus grand succès du boss, malheureusement...

Les thèmes de l'album sont forts. Bruce parle, par exemple, de la virée meurtrière de Charles Starkweather et Caril Ann Fugate dans le morceau "Nebraska" ou encore de l'histoire d'un homme condamné à 98 ans de prisons plus une autre année pour avoir tué un garde de nuit dans "Johnny 99" ou encore du chômage (mêlé à la mafia) dans "Atlantic city".
Comme vous pouvez le constater, les thèmes abordés par l'album sont très sombres, violents et forts.

L'album sera enregistré avec le E street Band, Springsteen n'aimera pas le résultat, il préférait SA version brute, âpre et aride.
Tant mieux, l'album n'en est que plus fort, cela dit 2 titres m'empêchent de mettre au-dessus de 4, ce sont "Open all night" et "Reason to believe", elles ont beau être sympa, je trouve qu'elles parasitent l'ambiance du disque.
Mis-à-part ces deux titres nous avons affaire à un disque fort beau, bien que sombre et désespéré ("Highway patrolman", "Johnny 99") mais qui sait aussi être optimiste, l'exemple le plus probant (enfin, c'est le seul) est "Reason to believe".

40 minutes et 50 secondes tout simplement magistrales.






MAGNUM
INTO THE VALLEY OF THE MOONKING


Le 20 Juillet 2009 par VANNOORD


Le nouveau MAGNUM est sorti. Chouette ! Je n'hésite pas à dire que dans le domaine du rock (rajouter mélodique, hard, FM, etc... tout ce que vous voulez !), c'est un nouveau chef d'oeuvre, que je trouve supérieur au monumental "On a storytellers night". Tous les morceaux sont extrêmement travaillés comme à l'accoutumé, dotés d'une mélodie imparable, chantés avec le talent habituel de l'ami Bob, parsemés des riffs tranchants de Tony CLARKIN, dont on se demande comment il fait pour composer des oeuvres pareilles, les claviers intervenant régulièrement de manière fort à propos, soutenus de manière efficace par une section rythmique convaincante.
Bref, un petit chef-d'oeuvre, je le répète. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, et l'enchaînement des morceaux est très prenant.
Je ne suis pas loin de lui décerner le titre de disque de l'année...







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