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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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2011 Grace For Drowning
2013 The Raven That Refuse...
2015 Hand. Cannot. Erase.
2016 4 ½
2017 To The Bone
2018 Home Invasion
2021 The Future Bites
2023 The Harmony Codex
 

- Membre : Porcupine Tree, Blackfield, Asia, Asia Featuring John Payne
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Steven WILSON - To The Bone (2017)
Par BAKER le 23 Février 2018          Consultée 1479 fois

Il aura suffi d’une seule phrase. “Avec Hand Cannot Erase, je crois avoir été aussi loin que je pouvais”. Effectivement, Steven, effectivement. Et si dans son immense majorité, le public a plébiscité cet album, grosses ventes, tournée triomphale, début de reconnaissance dans les médias traditionnels, il reste une petite poignée d’irréductibles Gaulois, dont votre serviteur, trouvant que HCE était typique de l’album fantôme, trop poli pour être honnête. WILSON a donc opéré un virage stylistique et ce faisant, à notre grande surprise, sort non seulement l’un de ses meilleurs albums mais carrément un des disques les plus jouissifs de l’année. Et de se rendre compte qu’en réalité, Stiveune n’en était pas à son premier coup d’éclat dans le genre, car si "To The Bone" doit se rapprocher d’un autre album de son auteur, c’est bien du génialissime "Lightbulb Sun".

On y retrouve effectivement une velléité pop parfaitement assumée, des arrangements à la fois très travaillés et assez organiques, des refrains qui ne vous lâchent plus, et surtout une science inépuisable de la montée en puissance. Une grosse moitié des titres débute de façon banale, limite décevants, avant d’être transfigurés par des ponts parfaitement étudiés. Rien que le titre d’ouverture est un précis de pop intelligente : refrain entêtant, batterie bien dans le fond du temps, basse nickel (WILSON revient au multiinstrumentisme ce qui, entre nous, lui va bien mieux que la pléiade de guests virtuoses), et surtout vous avez un solo d’harmonica.... Depuis combien d’années cet instrument ne nous avait pas foutu le frisson ? Et à 3.15, la chanson change de ton et retrouve les effets et l’atmosphère de "Sky Moves Sideways" : planant, groovy, GILMOUResque, parfait.

Et l’album va ainsi se partager entre titres déjà bons, qui à chaque fois ou presque arrivent à accrocher avec un petit quelque chose inattendu (duos féminins, explosions de basses, ponts intriguants, guitares rock indé 80, syncopes Anesthetiziennes, jusqu’à un "Blank Tapes" dont l’intro nous laisse pantois : alors comme ça Steven, parait que t’aimes pas GENESIS ? Tu te fous un peu de notre gueule, dis ?). Titres bons, donc. Et titres succulents, comme ce "Refuge" où encore une fois l’harmonica donne des frissons, "Detonation" fabuleux d’une intensité incroyable avec son solo de guitare fiercy à souhait, et "Song of Unborn" parfait closer (avec les choeurs de "Lips of Ashes" !) où ça se sent que WILSON a récemment remixé "The Seeds Of Love" (NdAuteur : dont la version deluxe a été récemment repoussée en 10911). Coincé au milieu du disque, "Permanating" est un mélange de ELO et de "Mamma Mia" rafraîchissant et qui a toute sa place dans la discographie du garçon. Très bien équilibré, le disque se laisse dévorer dès la première écoute et gagne à être redécouvert à chaque fois.

L’édition limitée propose des démos déjà pas mal finalisées, donc pas forcément indispensables, sauf "Detonation" qui au solo de guitare rajoute un solo de piano électrique jazz fusion encore plus furibard. Enfin, la version 5.1, comme d'habitude disponible à un prix ridicule, est probablement le meilleur mixage surround de WILSON, tous projets confondus, depuis dix ans, et c'est dire la qualité de la bête : stupéfiant. Une raison supplémentaire de vous ruer sur cette belle surprise qui sent l’authenticité à plein nez.

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   AIGLE BLANC

 
   BAKER
   ELK

 
   (3 chroniques)



- Steven Wilson (chant, guitare, claviers, mellotron, programmation)
- Ninet Tayeb (chant, chœur)
- Dave Kilminster (chœur)
- Sophie Hunger (chant)
- David Kollar (guitare solo)
- Paul Stacey (guitare solo)
- Robin Mullarkey (basse)
- Nick Beggs (basse)
- Mark Feltham (harmonica)
- Synergie Vocals (chorale)
- Adam Holzman (piano, clavinet, orgue)
- Jeremy Stacey (batteries)
- Craig Blundell (batteries)
- Pete Eckford (percussions)
- The London Session Orchestra (cordes)


1. To The Bone
2. Nowhere Now
3. Pariah
4. The Same Asylum As Before
5. Refuge
6. Permanating
7. Blank Tapes
8. People Who Eat Darkness
9. Song Of I
10. Detonation
11. Song Of Unborn



             



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