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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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2011 Grace For Drowning
2013 The Raven That Refuse...
2015 Hand. Cannot. Erase.
2016 4 ½
2017 To The Bone
2018 Home Invasion
2021 The Future Bites
2023 The Harmony Codex
 

- Membre : Porcupine Tree, Blackfield, Asia, Asia Featuring John Payne
- Style + Membre : No-man

Steven WILSON - Hand.cannot.erase (2015)
Par KORAMA le 18 Mai 2015          Consultée 7459 fois

Chers lecteurs, nous avons le regret de vous faire part du décès d’un être cher, le dénommé PORCUPINE TREE. En effet, après le sombre et expérimental Insurgentes, les aspirations free de Grace For Drowning et The Raven That Refuses To Sing en hommage aux glorieux aînés progressifs, voici que déboule un nouvel album de Steven WILSON, Hand. Cannot. Erase. Le troisième d’affilée sans passer par la case PORCUPINE TREE. Et l’on ne voit pas bien ce qui le différencie fondamentalement de l’entité P.T, si ce n’est le nom des musiciens qui accompagnent WILSON.

D’ailleurs, plus qu’à un PORCUPINE TREE qui ne dit pas son nom, on a affaire ici à une véritable synthèse des différents projets et styles de Steven WILSON. Du PORCUPINE TREE période Stupid Dream/Lightbulb Sun mâtiné de Fear Of The Blank Planet pour les passages plus heavy, mais aussi du BASS COMMUNION/NO-MAN pour les plages synthétiques atmosphériques et du BLACKFIELD pour le côté pop acoustique.

Cette variété de styles s’exprime parfaitement au début de l’album avec la triplette "3 Years Older"/"Hand Cannot Erase"/"Perfect Life". Le premier titre, avec ses ruptures de rythmes et d’atmosphères, ses guitares lourdes et sa longueur conséquente, évoque un morceau de PORCUPINE TREE. "Hand Cannot Erase", beaucoup plus pop et direct, à la mélodie entêtante et au format court, semble tiré d’un album de BLACKFIELD. Quant à "Perfect Life", tout en atmosphère éthérée et loops synthétiques -et bizarrement choisi comme premier extrait - il s’agit d’une chanson nous rappelant les travaux les plus abstraits de Steven WILSON, du moins dans sa première partie, le titre s’illuminant dans sa partie finale par la magie d’un chant lumineux d’évidence.

Cette diversité de styles, d’ailleurs le moteur de l'album, correspond au sujet-même de celui-ci : raconter par le menu la vie d’une jeune fille qui décide de disparaître au milieu de la multitude anonyme d’une grande métropole. On traverse alors ses moments de joie, de peine, ses colères, la tonalité de la musique épousant ses sentiments. Une plongée dans l’intimité d’une existence.

Steven WILSON a d’ailleurs poussé le concept aussi loin que possible via l’artwork (très soigné, comme d’habitude) : journal intime, photos, coupures de presse, et même site internet de la demoiselle ont été créés pour donner chair au personnage. Cette histoire lui a d’ailleurs été inspirée par un fait divers assez triste : la découverte, dans l'appartement d’une cité, du corps d’une jeune fille morte depuis 3 ans sans que personne ne s’en aperçoive ou ne s’en préoccupe. Ce qui n'empêche pas l'album d'être, paradoxalement, parmi les plus 'joyeux' de son auteur.

La diversité des styles se double également d'une diversité des timbres, Steven WILSON ayant invité plusieurs voix féminines sur l'album, apportant ainsi une certaine forme d’incarnation de son sujet. Diversité des formats aussi, WILSON passant allègrement d’un format 'pop' à des pièces plus étirées qui structurent l’œuvre. Outre "3 Years Older" déjà évoqué, citons le massif "Ancestral" ou encore le diptyque "Home Invasion/Regrets #9" en grande partie instrumental, sorte de PINK FLOYD métallique de toute beauté.

Ce qui impressionne sur ce 4ème album, c'est qu'il affiche une très grande cohérence malgré ses ruptures de tons et de styles. L'ensemble est maîtrisé de bout en bout, sans pour autant que l'on sente les musiciens avoir la moindre bride sur le cou. Bref, encore un grand album de Steven WILSON. Ce niveau d'excellence commence à devenir énervant, à force.

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   (3 chroniques)



- Steven Wilson (chant, claviers)
- Guthrie Govan (guitare)
- Nick Beggs (basse, chapman stick, choeurs)
- Adam Holzman (piano, orgue hammond, claviers)
- Marco Minnemann (batterie)


1. First Regret
2. 3 Years Older
3. Hand Cannot Erase
4. Perfect Life
5. Routine
6. Home Invasion
7. Regret #9
8. Transience
9. Ancestral
10. Happy Returns
11. Ascendant Here On…



             



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