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BIG ROCK  |  STUDIO

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- Style : Bon Jovi
- Membre : David Lee Roth , Sammy Hagar , Mammoth Wvh
- Style + Membre : Chickenfoot, Montrose
 

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VAN HALEN - Ou812 (1988)
Par ERWIN le 2 Décembre 2020          Consultée 1530 fois

Suite à l'énorme succès de 5150, les quatre VAN HALEN – VAN HAGAR comme disaient les djeuns d'alors -, remettent le couvert rapido pour ne pas être pris de vitesse par le super groupe mis en place par l'ex-comparse David Lee ROTH. Au final, on ne sait toujours pas si ce "Oh You Ate One Too" est une réponse au "Eat Em And Smile" de l'exubérant blondin. Cette fois, c'est liberté totale de manœuvre pour le groupe qui n'a jamais autant bénéficié de conditions si parfaites pour faire un disque. Pour le moment, Eddie et Sammy s'entendent à merveille. Le groupe produit la bête avec l'aide de Donn Landee, et la pochette est bien sûr un hommage aux BEATLES, avec une pensée dédicacée pour Jan, le papa hollandais qui osa faire la traversée avec sa famille vers la terre promise et ses promesse de richesse et reconnaissance, une sacrée réussite !

C'est le single "Black And Blue" qui est chargé de mettre le souk dans les charts. Pas le meilleur move du groupe à mon sens : le titre se dissout facilement dans une bulle d'indifférence. Certes, on se réveille dès qu'Eddie appuie sur le champignon du solo, mais on n'en retient guère l'identité. C'est selon moi un coup d'épée dans l'eau, et le titre se traîne à la 34ème place du billboard. Tel n'est pas le cas du suivant, le magistral "When It's Love", qui reprend sournoisement les ingrédients de 1984 avec un synthé en première ligne, des choeurs fabuleux et un solo en forme d'hommage à CLAPTON, 5ème du hot 100, une réussite totale.

"Finish What Ya Started", le suivant, raconte une sombre histoire de nuit blanche où Eddie débarque à 2 heures du mat' chez Sammy et les compères qui créent le bouzin jusqu'à l'aube, lyrics compris, alors que l'album était quasiment en boîte. J'avais été traumatisé à l'époque par la vidéo qui montrait Eddie sans sa Frankenstrat. Il s'agit d'un rock aux consonances plus Americana que Hard-rock, très sympa. On termine avec "Feels So Good", un titre de big rock tellement américain que le pays devrait ériger une statue en l'honneur des frangins batave pour de telles contributions identitaires. Comme dab', choeurs et mélodies sont de qualité, mais le solo plutôt banal.

"AFU" est l'un des excellents moments de cette livraison : un début 'à la Eddie', une rythmique 'à la VH', tout y porte le sceau de la complexe vitalité du groupe. La voix puissante de Sammy, pour beaucoup dans le succès du titre, se mélange superbement aux licks incessants du maître. Le solo est une véritable éruption – excusez-moi ! - de notes, infaisable malgré les heures passées à le singer, pas d'autre mot. L'analyse est sensiblement la même avec "Sucker In A 3 Piece", le seul défaut étant de ne pas y entendre suffisamment la basse de Michael Anthony, totalement sous-mixée lors de la prod', un révélateur des soucis rencontrés entre les frangins et le bassiste ?

Le reste est assez cool : le gros riff lent de "Cabo Wabo" - débouche sur un morceau mainstream plus AOR que hard-rock, écrit par Sammy dans sa villa de Cabo San Lucas, sur une variation du "Make It Last" par MONTROSE. "Mine All Mine" revendique l'AOR avec ses sonorités eighties, son synthé très en avant, un sprint efficace pour introduire efficacement l'album. Puis, nous avons du gros tapping en intro de "Source Of Infection", la compo' déploie beaucoup d'énergie et de jolis choeurs, mais ne mène pas à bon port. Je ne lui trouve aucune ligne mélodique, le solo est un mix des gimmicks Edwardien. Au final, ce n'est pas ma came. Une reprise termine l'album : du LITTLE FEAT dans le texte, avec l'esprit blues qui va avec, même si le brown sound d'Eddie a du mal à se fondre dans un raw traditionnel quelconque comme "A Apolitical Blues". Plutôt agréable au demeurant, même si l'auditeur n'ira pas chercher VAN HALEN pour sa dose de blues.

Bref, l'histoire est belle et tout se passe pour le mieux dans le rang des Californiens en cette fin de décennie. Le succès invariable positionne le groupe au sommet de la hiérarchie rock sans aucun doute, et la postérité d'Eddie ne saurait être remise en doute, malgré le déferlement des hordes de shredders depuis 1986. Tous revendiquent l'affiliation avec le brun guitariste à la strat' rouge, blanche et noire de toutes manières. Côté ambiance, tout se déroule pas mal, avec juste quelques interrogations concernant le rôle de Michael Anthony. L'album vaut un 3,5 sur l'échelle de notation. Je retiens "When Its Love" et "AFU" comme porte-étendards de cette année 88.

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   ERWIN

 
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- Sammy Hagar (chant-guitare)
- Edward Van Halen (guitare-claviers)
- Michael Anthony (basse)
- Alex Van Halen (batterie)


1. Mine All Mine
2. When It's Love
3. Afu
4. Cabo Wabo
5. Source Of Infection
6. Feels So Good
7. Finish What Ya Started
8. Black And Blue
9. Sucker In A 3 Piece
10. A Apolitical Blues



             



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