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- Style : Toto, Saga, Styx, Loverboy, Night Ranger, Survivor, Foreigner, Kansas, Dare, Boston
- Style + Membre : Neal Schon

JOURNEY - Escape (1981)
Par ERWIN le 23 Août 2021          Consultée 1512 fois

C'est comme toujours : à chaque carrière, il faut un sommet : les kings de l'AOR/Arena rock/Soft Rock, comme vous voudrez les appeler, connaissent leur Everest avec Escape, "ESC4P3" pour coller à la réalité. La pochette est superbe, toujours dans le même moule que précédemment, mais nantie d'une modernité évidente, Stanley Mouse ayant cette fois expurgé les ailes de la créature mythique de JOURNEY, ne gardant plus que l'aspect scarabéen fictionnaire, l'album faisant suite au live Captured. on la voit qui brise la sphère et s'envole pour de nouvelles aventures. Gregg Rolie est cette fois parti pour de bon sous d'autres cieux, Jonathan Can a pris sa place et son apport se révèle essentiel. Enregistré aux Berkeley studios de San Francisco, Escape atteint la place du numéro un du billboard, le rêve de tout artiste !

C'est "Who's Crying Now" - 4ème du billboard - qui embraye la valse des quatre singles tirés de l'opus. Le piano de Jonathan Cain mène la danse, positionnant aussitôt le titre dans le marché du soft-rock, Quelques mots sur le remplaçant de Gregg Rolie, à la fois claviériste et guitariste. Il compose beaucoup et bien, son apport d'emblée conséquent apporte une touche de modernité supplémentaire qui manquait aux compos et au style de Rolie. Le troisième single sort aussi de son escarcelle, même recette efficace et mainstream : "Open Arms" atteint la 2ème place du billboard et fait un carton auprès de la jeunesse d'alors. OK, c'est un brin 'facile' sans doute, mais on ne peut que s'incliner devant le résultat. "Still They Ride" - 19ème - est le dernier single, un slow très classique dans sa conception, mais efficace, et avec une belle performance de Perry au chant, quelques digressions progressives, sympa.

Qu'est-ce qui n'a pas encore été dit sur le titre majeur de JOURNEY, celui que toutes les radios mainstream des USA passent chaque heure du jour et de la nuit ? Alors, pour les profanes, deuxième single de l'album et 9ème des charts, "Don't Stop Believin" ne connaît que peu d'égaux en termes d'AOR. On peut citer "Eye of the Tiger" et puis c'est tout. Chacun connaît cette ritournelle magique positive et gaie, symbole de la culture musicale américaine de ces eighties où tout semblait si facile et superficiel. Un titre qui frôle la perfection, avec rythme et chant de grande qualité, musicos irréprochables, un must total. Vous voyez que les quatre singles ont atteint le top 20 du hot 100. Il y a peu d'exemples aussi probants en terme de succès.

La guitare rugit dès l'intro de la cavalcade qu'est "Keep On Runnin". On rebondit sur du Hard FM de belle allure. Un refrain aux harmonies vocales à la QUEEN, une trépidance qui fait du bien, le groupe fait toujours du rock ! "Dead Or Alive" est carrément rentre-dedans, dans un esprit rock'n'roll bien pêchu. "Mother Father" est le titre le plus long et sans doute aussi le plus sophistiqué du lot. Neal y va de tout son talent à chacune de ses interventions et l'ensemble sonne progressif à souhait, de belles rythmiques agressives sur un magnifique chant de Mr Perry. Petit titre sans prétention, "Stone in Love" fait bien le boulot entre deux singles à succès. Un petit bridge progressif élégant et un superbe solo de Neal SCHÖN.

L'éponyme "Escape" sonne presque Glam Metal. On n'est pas si loin que ça de MOTLEY CRUE ou de RATT. Le titre est fun avec un piano qui met une jolie ambiance festive. On note un bridge au synthé proche des thèmes progressifs et une rythmique bien déchaînée de Neal, à redécouvrir ! "Lay It Down" dépote aussi de belle manière, avec ses grattes presque Glam à nouveau, de belles harmonies et des soli incendiaires. On est heureux car Neal SCHÖN est autrement plus calé que Mick Mars, Warren De Martini ou CC Deville. Cet aspect moins sérieux des compositions du groupe est rafraîchissant.

Avec plus de 15 millions d'unités écoulés à travers le monde, vous pensez comme la critique est facile. L'album s'écoute d'une traite avec une facilité déconcertante, signe de sa grande qualité. Il y a "Don't Stop Believin" pour l'éternité et une kirielle de titres excellents. Je serai sans doute moins admiratif devant les slows qui ont forcément souffert du temps qui passe, mais ils ont fait le job de belle manière en 1981, pas de doutes là-dessus. On reste donc sur un quatre mixant historicité et plaisir immédiat, un grand album d'un des plus grands groupes de l'histoire.

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   ERWIN

 
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- Steve Perry (chant)
- Neal Schön (guitare)
- Jonathan Cain (claviers-guitare)
- Ross Valory (basse)
- Steve Smith (batterie)


1. Don't Stop Believin
2. Stone In Love
3. Who's Crying Now
4. Keep On Runnin
5. Still They Ride
6. Escape
7. Lay It Down
8. Dead Or Alive
9. Mother Father
10. Open Arms



             



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