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- Style : Toto, Saga, Styx, Loverboy, Night Ranger, Survivor, Foreigner, Kansas, Dare, Boston
- Style + Membre : Neal Schon

JOURNEY - Evolution (1979)
Par ERWIN le 18 Août 2021          Consultée 932 fois

Quand paraît Evolution en 1979, l'erreur n'est point possible. On reconnaît immédiatement l'artwork de Mouse et Kelley avec cet oiseau galactique qui évoque un phénix conquérant. Désormais, JOURNEY fait partie des grands de l'AOR, genre alors en pleine expansion et qui poursuit la quête de l'Arena rock, ou Classic rock des seventies. Ainsley Dunbar est parti, pour les sempiternelles raisons artistiques – le mec voulait jouer du jazz fusion - remplacé par l'ex-MONTROSE Steve Smith. On remarque immédiatement la main-mise de Steve Perry sur les compositions qu'à une exception près il signe ou cosigne systématiquement. Nous sommes sur du velours après le méga-succès du précédent album. Les tournées sont sold out et nos rock stars peuvent jouir d'un statut très favorable.

Trois singles : "Just the Same Way" est le seul titre non signé de Steve. On y retrouve d'ailleurs Greg Rolie au chant, dont le timbre de voix n'est pas désagréable mais sonne comme un retour en arrière. Le single monte à une modeste 50ème place du billboard. C'est "Lovin, Touchin, Squeezin" qui est le premier single du groupe à percer. Il atteint le top 16, un excellent résultat, vu le genre pratiqué. Steve s'y fait langoureux sur les grosses guitares bien hard. Le traitement est pop à donf et les amateurs vont certainement trouver des ressemblances avec le classique de Sam COOKE "Nothin' Can Change This Love". On est ensuite tout proche du Hard FM sur "Too Late" qui annonce les futurs grands du genre avec ses harmonies vocales fort mainstream taillées pour les charts, même s'il n'atteindra que la 70ème place. Le solo de Neal est comme le plus souvent un modèle du genre et Steve Perry monte dans les aigus avec une facilité déconcertante, mais au final, le titre ne reste pas dans la légende.

Le court instrumental "Majestic" introduit l'album en jouant sur les contrastes, guitares folk et riff en béton. D'ailleurs, je retiens deux titres en particulier : la mélodie enchanteresse de "Daydream" rappelle à nouveau les circonvolutions de RUSH, matinées de quelques influences southern, pas des éléments nazes vous en conviendrez ! Très agréable, ce titre progressif en diable vous emporte assez loin avec la douceur de ses sonorités. Mais je reste aussi personnellement assez sensible à la mélodie de "City of The Angels" qui se retient drôlement bien ! Et un solo d'outre-espace, un ! Le refrain touche moins au sublime cependant, dommage. Ce titre eût été un classique de derrière les fagôts !

Un riff très light introduit "When You're Alone" qui se présente comme un titre très - trop ? - classique. J'y perçois à nouveau l'influence de QUEEN sur l'emballement et le solo très MAYien de Neal SCHÖN. Puis ploum ! Un piano tout simple est à la baguette sur le slow "Sweet and Simple", évoquant un sous MERCURY via des harmonies toujours réussies. "Lady Luck" nous renvoie une fois de plus vers d'autres influences : DEEP PURPLE cette fois, le chant de Steve Perry évoquant sans ambigüités celui de Ian GILLAN dans un morceau plutôt sympa. Mais "Lovin You Is Easy", malgré sa trépidance, ne sonne guère à mes oreilles. Enfin, "Do You Recall" me semble un peu faiblarde, comme la précédente, ni du niveau de l'album, ni digne du talent des Californiens en général.

JOURNEY a considérablement réduit le nombre de ses slows sur ce cinquième opus. Il sera encore plus apprécié des foules, avec plus de 6 millions d'unités vendues dans le monde. Steve Perry a pris en main les destinées de son groupe, partageant le leadership avec son phénoménal gratteux Neal SCHÖN. Pourtant, je suis moins fan de cet album, je conseille vivement les écoutes de la pièce progressive "Day Dream" ainsi que celle de la pêchue "City of the Angels", mais le niveau me semble largement inférieur à celui de Infinity{fi]. Le succès est pourtant colossal, et JOURNEY est dorénavant un des gros vendeurs de cette fin des seventies.

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   ERWIN

 
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- Steve Perry (chant)
- Neal Schön (guitare)
- Greg Rolie (claviers-chant sur 8)
- Ross Valory (basse)
- Steve Smith (batterie)


1. Majestic
2. Too Late
3. Lovin, Touchin, Squeezin
4. City Of The Angels
5. When You're Alone
6. Sweet And Simple
7. Lovin You Is Easy
8. Just The Same Way
9. Do You Recall
10. Daydream
11. Lady Luck



             



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