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- Style : Toto, Saga, Styx, Loverboy, Night Ranger, Survivor, Foreigner, Kansas, Dare, Boston
- Style + Membre : Neal Schon

JOURNEY - Raised On Radio (1986)
Par ERWIN le 26 Août 2021          Consultée 999 fois

Le premier long hiatus dans la carrière de JOURNEY. Trois longues années se sont écoulées depuis le petit dernier et fort réussi Frontiers. Steve Perry et Neal SCHÖN ont tous les deux lancé leur carrière solo et sorti des albums de leur côté. Les choses se mettent progressivement en marche avec le claviériste Jonathan Cain, devenu chef d’orchestre musical du groupe, qui demande à Steve de s’occuper des dernières démos du groupe, un job de producteur en quelque sorte. Mais Steve prend la chose très – trop ? - au sérieux, et pousse le groupe de manière assez autoritaire lors des premières répétitions. Le bassiste Ross Valory a des difficultés avec cette situation et part sur un coup de tête. Cela se passe à peine mieux avec le batteur Steve Smith qui apparaît sur trois titres du produit final.

Bref, le JOURNEY tel que nous le connaissons traverse une crisette. Ils investissent cependant le record plant de Sausalito pour donner un successeur à Frontiers, il y a pire endroit pour bosser ! La pochette, quant à elle, cette fois oeuvre de Prairie Prince, montre l’endroit ou travaillaient les parents de Steve Perry. La patte du chanteur est décidément partout !

"Be Good To Yourself" est le premier single. On reconnaît aisément la patte des Californiens, de la belle ouvrage, qui atteint la 9ème place des charts et remet un puissant AOR au centre des débats, un fort joli solo de Neal qui a appris les premières leçons de l’arrivée des shredders il y a peu. On entend un peu de sweeping et de rapide alternate picking en mode legato sur l'album. Aucun problème pour le sieur SCHÖN. Il s’agit du meilleur titre de l’album. Nous continuons avec la plus mainstream "Girl Can’t Help It qui ouvre l’album, calme et ensoleillée, au refrain efficace, aux choeurs toujours parfaits, même si on déplore le synthé trop pompier de Jonathan Cain, mais c’est l’époque qui veut cela, une honorable 17ème place.

Nous continuons avec "I’ll Be Allright Without You" qui amène quelques accents soul que la voix de Steve assume pleinement. Le titre, très mou, n’est pas mémorable, mais parvient tout de même à la 14ème place, bénéficiant d'un solo light de Neal. On en termine les singles avec "Suzanne", pour une autre 17ème place. Ici, la grosse basse de Randy Jackson prend le lead, tout sonne ici américain, les licks de guitare sont bien foutues et l’emballement sur le refrain se laisse fort bien écouter, avec de superbes choeurs. Il y a de la ressource chez les gars de JOURNEY qui parviennent malgré les difficultés à se renouveler sans s’auto-plagier, et cette ronde de singles demeure d’une redoutable efficacité.

Alors du slow… On écoute JOURNEY ou pas ? Donc "The Eyes of A Woman" propose une mélodie bien taillée pour les passages en radio, qui permet à la puissante voix de Steve Perry de s’imposer. Le bridge en impose pas mal avec son esprit à la YES. Gros synthés sur "Happy To Give" mid-slow sans grand relief, assorti d’un solo de Jonathan assez grotesque. Dieu, que certains titres sonnent eighties ! Voyez donc "Once You Love Somebody" qui a assez mal vieilli. On dirait un Rod STEWART du pauvre, c’est dire ! "Why Can’t This Night Go On Forever" tente d’imposer un esprit dramatique pour plaire aux jeunes filles mais l’ensemble sonne trop emphatique à mes oreilles.

Quelques instants un brin plus rock : un harmonica introduit l’éponyme "Raised on Radio", puis Neal prend le pouvoir sur un riff bien hard. Quel son de gratte d’ailleurs ! Et oui, je suis un enfant des années 80 ! Titre dynamique bien sympa. On repart avec "Positive Touch", un morceau à la SURVIVOR qui ne passera pas à la postérité, mais s’écoute bien cependant, malgré une qualité moindre. Tiens, un solo de sax ! Enfin, une petite pop taillée pour les dancefloor, "It Could Have Been You" s’écoute poliment mais ne révolutionne rien.

Cet opus est clairement au-dessous de ses prédécesseurs. Il tient la route par la seule force de ses quatre singles, tous des succès. Le travail de production de Steve Perry n’est pas en cause, juste la justesse des compositions avec un net retour en arrière en matière de puissance et d’éclate en général. Le niveau de Neal SCHÖN reste stratosphérique et le groupe abat un boulot conséquent, musicalement parlant. Steve est aux taquets, chante superbement. Mais la note n’atteint la moyenne de trois que par la grâce d’un ensemble équilibré. Ce n’est donc pas l’album que je conseille pour découvrir JOURNEY, dont voici depuis la Mark II la livraison la plus faible.

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   ERWIN

 
  N/A



- Steve Perry (chant)
- Neal Schön (guitare)
- Jonathan Cain (claviers-guitare)
- Randy Jackson (basse)
- Steve Smith (batterie sur 2,10,11)
- Larry Londin (batterie)


1. Girl Can’t Help It
2. Positive Touch
3. Suzanne
4. Be Good To Yourself
5. Once You Love Somebody
6. Happy To Give
7. Raised On Radio
8. I’ll Be Allright
9. It Could Have Been You
10. The Eyes Of A Woman
11. Why Can’t This Night Go On Forever



             



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