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ROCKETS - Don’t Stop (2003)
Par NANAR le 11 Août 2024          Consultée 150 fois

Après la mouture QUAGLIOTTI - Maratrat - Sal SOLO, ROCKETS subit un nouveau coup de boutoir. Tout commence avec la publication officieuse en 1999 du remix "Future Love" par le groupe BRAHAMA, couronnée de succès, tant et si bien que "Future Love" fut réédité officiellement dans la foulée. À la faveur d’une reformation initiée en 2000 par Fabrice QUAGLIOTTI et Luca Bestetti dit L.B.M., le maxi-single Gamastasis / Endless Blue fut publié. Le projet intégra plusieurs musiciens italiens, lesquels enregistrèrent Don’t Stop avec le nouveau noyau dur. L’album parut finalement à l’été 2003, marquant également le retour de ROCKETS sur scène après vingt ans d’absence.

Autant jouer cartes sur table d’entrée de jeu : Don’t Stop est le premier véritable échec musical de ROCKETS. Tout d’abord, on a droit aux remixes de "On The Road Again", "Galactica", "Electric Delight" et "Astral World", à peine retouchés avec des rythmiques modernes. Trois de ces morceaux figuraient même déjà sur le précédent album Another Future! Des inserts inutiles, plus encore que ceux de 1992. Des réenregistrements intégraux eussent été plus judicieux. Plus grave, la qualité des nouvelles compositions chute drastiquement. Au contraire de Another Future essentiellement composé par Alain Maratrat, les six nouveaux morceaux de Don’t Stop sont l’œuvre de Fabrice QUAGLIOTTI, Gianni Nuzzi et Luca Bestetti. Qu’importe le changement de compositeurs, le résultat est là : à deux exceptions près, c’est raté.

Commençons par les deux exceptions avant le grand plongeon. La chanson-titre est une nouvelle version d’un morceau de 1982 brièvement joué en tournée puis laissé de côté, de même que "Sweetest Dream" qui fut réédité tel quel sur certaines compilations. "Don’t Stop" est vraiment bien fichu, le thème est de qualité, le refrain à l’harmonie inhabituelle charmant. La production tient la route bien qu’un peu trop compressée. L’autre réussite de cet album est "Communication", une composition de qualité qui renouvelle avec succès le rock sophistiqué de Galaxy (1980), malgré son piano un brin facile. "Communication" semble quant à lui inédit, et nous rassure quant au potentiel musical de ROCKETS.

Hélas, la formation s’abîme dans d’autres morceaux autrement plus creux, du retour aux sources poussif avec "Rockets Land" qui brode pauvrement sur le gimmick de taklbox de "Galactica" et les effets sonores de "Electric Delight", au crossover complètement foireux de "One Day" qui nous assène un chant lyrique insupportable sur fond d’électro criarde et abrutissante, en passant par les ballades. Concernant ces dernières, passe encore la conclusion "Moon Walk" guère plus qu’ennuyeuse, mais "Endless Blue" est archi pénible, mal composée, marquée par le retour inopiné du chant lyrique et surtout le doublage du chant principal par la talkbox, qui donne l’illusion d’un chant autotuné, ce qui est terriblement malaisant.
Il reste enfin la reprise du "Rebel Yell" de Billy IDOL, publié en single la même année. C’est laidement bourrin, et la talkbox gonflée à bloc est aussi gonflante que celle mielleuse de "Endless Blue". Oublions également le "Gamastasis" de 2000, resuçant péniblement "Galactica" à la sauce techno.

Paradoxalement, de tous les albums estampillés ROCKETS à partir de 1984, Don’t Stop est le plus fidèle au style rock électronique que cultivait le groupe en 1979-80, de par l’usage des rythmiques et des claviers, sans même parler de la finalisation de "Don’t Stop" et des quatre remixes. "Rockets Land", "Communication", "Moon Walk" et même les performances live de l’époque (à commencer par la première du 29 mars 2003) sont manifestes d’une volonté de 'retour au domaine', pourrait-on dire, après les pérégrinations avec Sal SOLO et Clip PAYNE. Malheureusement, c’est un échec.

1 ½ sur 5

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- Fabrice Quagliotti (claviers, vocoder, composition de 1, 3, 5, 7)
- Matt Rossato (guitare acoustique)
- Alessandro Granata (claviers)
- Pino Di Pietro (claviers)
- Gianni Nuzzi (programmation synthés, composition de 2, 10)
- Bruno 'little B' Duzatti (batterie)
- Anna Venturas (chant sur 3 et 7)
- Luca Bestetti (chant, percussions, composition de 2, 7, 10)
- Guiseppe Troccoli 'joe T. Vannelli' (production)


1. Don’t Stop
2. Rockets Land
3. One Day
4. On The Road Again
5. Communication
6. Electric Delight
7. Endless Blue
8. Galactica
9. Astro World
10. Moon Walk

1. Rebel Yell

1. Gamastasis (extended Version - One)
2. Gamastasis (extended Version - Two)



             



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