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ROCKETS - Atomic (1982)
Par NANAR le 26 Juillet 2024          Consultée 211 fois

Avec Atomic, ROCKETS capitalise largement sur les acquis de Π 3.14 (1981): programmations rythmiques au Linn Drum, effets sonores millimétrés, moins de rock, compositions plus simples. Même si Alain Maratrat et Gérard L’Her ont repris la main sur la composition, Atomic est dans la continuité musicale de Π 3.14. Cette continuité découle d’un choix (ou plutôt d’un non-choix) du groupe de ne pas s’atteler au sampling comme BYRNE & ENO, YELLOW MAGIC ORCHESTRA ou Jean-Michel JARRE le firent dès 1981. Atomic conclut également un triptyque de pochettes réalisées par le peintre polonais Wojtek Siudmak, renommé pour ses œuvres fantasmagoriques ayant illustré entre autres le diptyque Ocean (1977/1998) de ELOY.

La continuité n’empêche cependant pas l’avancée technique. Le percussionniste Alain Groetzinger combine au Linn Drum la batterie électronique Simmons, aux sonorités rugueuses caractéristiques. Les synthétiseurs analogiques à commande numérique Arp Chroma (le dernier synthétiseur Arp avant la disparition de la firme) et PPG Wave 2.2 font également leur apparition.

ROCKETS pousse un peu plus loin l’intégration d’éléments New-Wave dans son électro-rock, de par les enchaînements harmoniques, les lignes de basse, les refrains. Les guitares sont à nouveau disrètes; les descentes de "Some Other Place, Some Other Time" sont leur plus mémorable intervention sur cet album. Malgré le simplisme du morceau-titre et son solo de synthétiseur anticipant de vingt ans le pire de la grosse Electronica des années 2000, l’ensemble se tient et les mélodies sont rondement menées.

Au-delà de ce perfectionnement sonore, ROCKETS ne transforme pas l’essai de Π 3.14. La composition, certes ludique et d’assez bonne qualité, est somme toute conventionnelle, sans même des pas de côté comme le furent "Video-Addict" et "Astro Storm" sur le précédent album. De ce fait, et malgré des réussites comme "Some Other Place, Some Other Time", "Radio Station" (en référence à Radio Thérouanne fondé par Claude Lemoine quelques temps auparavant) ou le long instrumental "Star Vision", Atomic est musicalement inférieur à My Life In The Bush Of Ghosts (1981) de BYRNE & ENO ou Technodelic (1981) de Y.M.O, bien plus originaux et audacieux, et pas seulement sur le plan technique.

On peut même aller jusqu’à dire que les meilleurs morceaux de l’album sont… hors de l’album, joués en concerts en 1982 et annoncés comme devant être intégrés au prochain ROCKETS, mais restés à l’état de maquettes et longtemps restés introuvables. L’instrumental séquencé et planant "Sweetest Dream" surgira sur diverses compilations dès 2000 puis sur la récente réédition de Atomic en 2022 dans ce qui est manifestement une fausse version live bidonnée à partir d’ovations mixées en mono. "Don’t Stop" sera quant à lui réenregistré pour figurer en introduction de l’album éponyme de 2003 − la version démo avec Gérard L’Her au chant reste inédite. Deux compositions atypiques et très intéressantes.

Suite aux échecs successifs de ses projets pour ROCKETS et aux dissensions au sein du groupe, Claude Lemoine quitte son rôle de producteur avant même la fin de la tournée de 1982, laissant ROCKETS revenir provisoirement à son imagerie spatiale. Malgré le relatif succès du single "Radio Station" / "Star Vision" (mixés différemment des versions album) publié en mai 1982, l’album qui suivit au mois d’octobre fit un flop, précipitant la fin de la mouture originale de ROCKETS.

3 ⅓ sur 5

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   NANAR

 
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- Christian Le Bartz (chant)
- Gérard L’her (chant, basse)
- Alain Maratrat (guitare, claviers, choeurs)
- Alain Groetzinger (percussions, batterie?)
- Fabrice Quagliotti (claviers, synthétiseurs)


1. Atomic
2. Some Other Place, Some Other Time
3. Star Vision
4. Run To The Stars
5. Future Game
6. Light Speed Junky
7. The Martian Way
8. Radio Station



             



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