Le 07 Mai 2020 par VALR

En ce qui me concerne, "Burn" est un album splendide, peut-être le meilleur album studio de DEEP PURPLE. Blackmore & Co ont eu le nez creux pour se lancer sur le duo Coverdale/Hughes pour remplacer Gillan/Glover.

Vocalement, cette paire Coverdale/Hughes fonctionne à merveille en studio, ce sera le cas sur les 3 albums sur lesquels ils officieront selon moi. Bon, en concert, ce sera différent, ils deviendront lourdingues à force de surenchères souvent mal senties. Mais... en studio, c'est divin.

Le morceau titre constitue probablement un résumé de ce que la plupart des auditeurs apprécient chez DEEP PURPLE. Riff génial, Blackmore et Lord avec des soli incandescents, Paice qui se démultiplie, ... Un monument.

Derrière, j'apprécie énormément le reste des titres, qui ne font pas l'erreur de vouloir être tous dans la lignée de "Burn". L'intro et le refrain de "Might Just Take Your Life", la fougue de "Lay Down Stay Down", le groove de "Sail Away", la classe de "What's Goin' On Here", la montée en puissance de "Mistreated", ... La famille DEEP PURPLE est raffinée, on n'envoie pas la purée à 100 à l'heure tout du long. L'importance des variations, de travailler ses effets. Le secret des grands groupes de hard rock.

La conclusion instrumentale "A 200" ne m'a jamais choqué.

Et puis, cette pochette emblématique, elle est top. Un très grand disque assurément.

PS : avec mon sens aigu de l'observation, je suspecte vivement les commentaires de BLABLA et MARTINE GUIMBARDE d'avoir été écrits par la même personne, ou du moins, d'avoir été commandités par la même tête pensante (arguments quasi similaires, même erreur d'écriture de "Mistreated" ("Mistread"), ...) :). Dans le fond, on s'en fout un peu. Je voulais juste rectifier, à toute fin utile, ce que laisse sous-entendre l'un de ces deux commentaires : "Lay Down Stay Down" avait bien été joué en concert à l'époque, on peut notamment l'entendre sur les versions complètes du "California Jam" ou sur le "Live in London".

Le 06 Mai 2020 par LEO

@ GUILLAUME THE ELDER :

De mon point de vue, le décès de Dave Greenfield signifie vraiment l'arrêt de mort des STRANGLERS. son jeu unique aux claviers était une partie importante de l'identité sonore du groupe (au même titre que le jeu de basse proéminent de J.J. Burnel), mais on aurait pu en dire autant en Août 1990 lorsque Hugh Cornwell a quitté ses collègues, car sa voix, ses trames guitaristiques, sa présence scénique et sa personnalité faisaient pour une grande part dans la spécificité et le charme de la formation. pour le cas de Jet Black c'est autre chose. il fait encore officiellement partie des STRANGLERS mais de part sa santé précaire et son âge avancé, il ne participe plus aux tournées depuis 2015 et depuis plusieurs années lors des sessions en studio il avait pris l'habitude de programmer toutes ses parties rythmiques au lieu de les jouer sur un kit de batterie comme à la fin des années 70 et au début des années 80, donc son remplacement sur scène par Jim Macaulay ne change pas grand chose et de toute façon le groupe n'a plus fait paraître d'album en studio depuis 2012.
Alors même si les STRANGLERS ont perduré avec les années (avec plus ou moins de bonheur), c'est avant tout de leur période 'dorée' de 1976 à 1986 dont je me souviendrai. quoiqu'il en soit, il s'agit d'un groupe marquant et terriblement original.
R.I.P. Dave !

Le 06 Mai 2020 par POLéMIQUE VICTOR

"... dominant le sexe féminin de toute sa virilité"

Certes, mais beaucoup de femmes aiment ça, même si elles ne l'avoueront pas. Peut-être même (surtout ?) les féministes. En tous cas, je ne connais aucune femme qui voudrait d'une mauviette à la maison...

P.S : merci, j'ai appris le terme "luddite". Comme quoi, cette abomination sonore aura servi à quelque chose...

Le 06 Mai 2020 par NONO

@Richard : Exactement. Cyndi Lauper a malheureusement été victime de son image des premières années (1er album en fait) avec ses jupons multicolores, son maquillage à la truelle, ses gloussements de poulette et sa voix criarde.
C'est ce que voulait la MTV, mais selon Cyndi, elle a vraiment souffert de cette image ridicule et pour contrer cela elle a radicalement changé de braquet dès le 2ème album. Ce qui n'a pas vraiment marché...
Cet album est un de ses meilleurs à mon avis.

Le 06 Mai 2020 par DABRIUS

Jamais été le plus grand fan de BOOBA mais on peut pas dire qu'il ait volé son trône. Sans doute le personnage le plus important du rap français. "Ma définition" c'est pas rien.

Le 06 Mai 2020 par DABRIUS

L'insondable bêtise qui parcourt cette section est édifiante, entre les luddites qui refusent arbitrairement le rap et la musique électronique, témoignant d'une incompréhension totale de la musique, de la composition et de leurs histoires (ne pas utiliser des termes et des idées qu'on ne comprends pas merci bien) et monsieur "je cite Kant pour parler d'art" c'est-à-dire le sommet du pseudo-intellectualisme, ça vole pas très haut.

Ne pas aimer KAARIS pas de problème je comprends c'est pas pour tout le monde mais sérieusement qui est Kantien au XXIème siècle faut être ravagé les mecs réveillez vous.

Sinon quant à l'album évidemment quand ça veut bien ça tape très fort dans le décérébré (comme quoi on a les commentaires qu'on mérite) mais y'a un peu trop de filler et la piste "Or Noir" est assez naze.

Le 06 Mai 2020 par GUILLAUME THE ELDER

Clap de fin pour les Etrangleurs? J'espère bien sur retrouver Jean-Jacques et les siens sur scène mais on peut nourrir des doutes vu l'importance de Greenfield, pilier du groupe depuis 1975.
Fan de Wakeman et de Jon Lord chez les Punks, il aura apporté classe, étrangeté et mélodie chez les Stranglers par ailleurs agressifs, bagarreurs et musicalement bruts. Merci pour la Musique, merci aux Stranglers.

Le 06 Mai 2020 par BAKER

Un affront que je m'empresse de commettre avec toute la meilleure volonté du monde : si "Machine Messiah" et "Quadra" n'existaient pas, mon monde musical serait un tantinet moins riche.

Après, par contre, est-ce qu'on peut encore appeler ces derniers albums "du Sepultura", ça c'est à débattre.

Concernant Nation, acheté, écouté, jamais en entier, revendu. Propre mais ennuyeux, colle aux semelles. Le poids de l'héritage.

Le 06 Mai 2020 par POLéMIQUE VICTOR

"Et c'est à cause d'albums comme ça que des cons arrivent à dire que le rap est une sous-culture"

Merci pour le compliment mais pour moi, le meilleur des rappeurs n'égalera jamais les chefs-d’œuvres musicaux des années anté-80's (jazz, rock, chanson...). Même chose pour la techno (ou électro) au passage (deux genres musicaux dont Jack Lang fût un ardent promoteur). Ces gens-là ne composent pas, ce ne sont que des samples, des programmations... Dans le meilleur des cas, l'instru peut-être efficace et l'écriture peut faire appel ici ou là à des figures de style intéressantes mais c'est très rare.

Le 06 Mai 2020 par BAAZBAAZ

SEPULTURA en 2001... Je reviens d'Amérique Latine. La guerre de l'eau a eu lieu en Bolivie et l'on croit encore à l'époque qu'Evo Morales sauvera le peuple indien... Cet album tombe à pic, avec son imagerie tribalo-gauchiste. J'ai tellement envie d'y croire qu'il me faudra quelques semaines pour admettre à quel point ce Nation sonne creux. Le son est propre, les chansons sont correctes. Mais tout est plat, incolore et vite oublié. Le contraste est terrible avec le dévastateur Primitive de SOULFLY. C'est décidé : je choisis le camp de Max.

Le verdict est sans appel, ne me faites pas l'affront de me contredire : SEPULTURA a vécu dix ans, de 1986 à 1996. La suite n'existe pas.

Le 06 Mai 2020 par FIGHTITBACK

pas grand chose à rajouter pour ce qui est (pour moi) leur meilleur album, juste annoncer à celles et ceux ne le sachant pas encore que Dave nous a quittés dimanche soir (03/05/20) à 71 ans à cause du Covid 19, il était le seul membre originel encore actif depuis 45 (!) ans avec J.J. BURNEL ! comme ils disent..."R.I.P. Dave" ! :( P.S. ma note: 4,5/5

Le 06 Mai 2020 par KAARIS_FAN

Meilleur album de la décennie... decu de cette critique qui ne reflete pas la beauté de cet album

Le 05 Mai 2020 par FEELGOOD

Sous cette sympathique pochette se cache l'un des meilleurs albums du groupe, certes moins survolté que son prédécesseur mais tout aussi attachant.
De Rock'n'Roll Damnation à Kicked in the Teeth, l'auditeur est transporté et baladé dans l'univers d'AC/DC. L'obsédant Down Payment Blues, l'irrésistible Sin City, le cinglant Riff Raff sont mémorables.
Mais la grande force de Powerage réside dans quelques morceaux moins prévisibles, davantage axés sur le groove et la mélodie, à savoir l'enchaînement What's Next to the Moon, Gone Shootin, Up to My Neck in You. J'apprécie ces trois titres qui voient le groupe explorer des territoires plus mélodiques, plus aérés et contrastés.
La production de Vanda&Young s'avère remarquable, certes plus policée que sur LTBR, mais certainement pas aseptisée, mettant bien en avant l'excellence de la section rythmique. Il y a là un aspect artisanal (au sens noble du terme) et organique que l'on ne retrouvera plus par la suite, à part sur Blow Up Your Video, produit par la même équipe.
4,5/5.

Le 05 Mai 2020 par B.LAVOILIERE

Sade est une chanteuse avec un talent monstre. Tout ce qu' elle chante devient de l 'or ...

Le 05 Mai 2020 par ARTHOFZAFT

Bonjour.
Dave Greenfield est mort ce 3 mai. Une pensée émue pour ce Monsieur.

Le 05 Mai 2020 par CLANSMAN57

Je ne pensais pas qu'ils étaient encore en activité eux.
Certaines chansons me plaisent assez, c'est bien accrocheur dans le genre New-Wave avec distorsions.
J'aime bien "Video Kid":)

Le 05 Mai 2020 par MAGNU

C'est en réécoutant cet album ce soir que je me rend compte à quel point "Halo of Flies" est une des meilleures compositions du Alice Cooper Band. Mon dieu, quelle partie instrumentale de folie...

Le 04 Mai 2020 par FEELGOOD

Club Ninja a considérablement pâti des circonstances qui entourèrent son élaboration. Même la présence de Sandy Pearlman, manager et producteur initial du groupe, ne pouvait sauver l'intégralité des meubles. Sa production, typée années 80, demeure caractérisée par un son de batterie désagréable, en particulier sur "Shadow Warrior", et a mal vieilli, même si elle se révèle plus appropriée que l'enrobage sonore concocté par Bruce Fairbairn pour l'album précédent, le très FMiné The Revölution By Night (1983).
Le groupe, qui a perdu en peu de temps deux compositeurs de premier plan, semble à court d'inspiration et cela explique la présence envahissante d'auteurs extérieurs, en particulier Bob Halligan Jr., l'immortel auteur du piteux (Take These) Chains qui tirait déjà vers le bas le pourtant excellent Screaming For Vengeance (1982) de Judas Priest (1). Sa contribution à Club Ninja ne restera pas dans les annales, le moyen "Make Rock Not War" et l'inutile "Beat'em Up" relevant du remplissage pur et simple.
Le premier titre, "White Flags", signé Leggatt Bros (???), est pourtant étonnamment bon avec son riff sympathique et ses couplets accrocheurs magnifiés par le chant de Bloom.
Et le simili-tube "Dancin' In The Ruins", interprété par Roeser, chanson dont le rythme rappelle fortement celui de Burnin For You, son succès de 1981, fonctionne bien. Il ne s'agit pourtant pas d'une composition originale, celle-ci étant signée Larry Gottlieb / Jason Scanlon. "Make Rock Not War", pas déshonorant, fait figure de bouche-trou. Suit "Perfect Water", composition de Donald Roeser et de feu Jim Carroll, certainement la meilleure chanson du disque, en tout cas la plus évidente, petite merveille mélodique, magnifiée par un refrain irrésistible et par les parties de guitare si caractéristiques de Donald Roeser, l'un des guitaristes les plus scandaleusement sous-estimés de l'histoire du rock.
"Spy In The House Of The Night" clôt la face A et marque le début du ventre mou de l'album. On était en droit d'attendre davantage d'une collaboration entre Roeser et Richard Meltzer, éminent rock-critique et collaborateur de longue date du groupe. Quant au "Beat'em Up" qui ouvre la seconde face, il n'apporte rien à la gloire du groupe ou de ce qu'il en reste.
Les trois derniers morceaux relèvent sacrément le niveau et renouent avec la qualité des meilleurs titres de la face A.
Joe Bouchard et Sandy Pearlman ont composé "When The War Comes", à l'atmosphère inquiétante due à ses guitares distordues et à son intro déclamée par l'animateur de radio Howard Stern. "Shadow Warrior" - écrit par l'écrivain de fantasy Eric Van Lustbader - est plaisant mais c'est le dernier titre qui retient l'attention. "Madness To The Method", signé Donald Roeser et Dick Trismen, bénéficie d'une intro soignée à base d'arpèges inquiétants qui n'est pas sans annoncer celle de "Seasons In The Abyss" de SLAYER. On retrouve là avec plaisir le B.Ö.C torturé et malsain des débuts.
En définitive, cet infortuné Club Ninja ne mérite pas sa mauvaise réputation. On ne dénombre pas moins de six bons morceaux, dont quatre excellents ("White Flags", "Perfect Water", "When The War Comes" et "Madness To The Method").
Sorti au mauvais moment, en décalage total avec le hard US écervelé et festif qui prévalait alors, Club Ninja ne connut qu'un succès mitigé.
Pourtant, ce disque, certes loin d'être un chef-d’œuvre, ne mérite pas un tel dénigrement.

3,5/5.

(1) On lui doit aussi "Some Heads Are Gonna Roll", l'un des titres de Defenders Of The Faith (1984) de Judas Priest et "Rise To It" de Kiss (sur Hot In The Shade, en 1989).

Le 04 Mai 2020 par LE MERLE MOQUEUR

Cela me rajeunit énormément et mon dieu (sans majuscule) ce n'est pas déplaisant. Voilà des gars qui ont le sens de la mélodie et de l'harmonie. Et c'est vrai ils sont sans aucun doute les héritiers directs des groupes cités par Jasper Lee Pop alors vous pensez bien qu'après l'écoute de Bellybutton je ne peux qu'apprécier cette formation que je découvre avec plaisir grâce à Force //

Le 04 Mai 2020 par LE MERLE MOQUEUR

"Pochette repoussante..." J'ai cru voir Angela Merkel enfant avant qu'elle ne sabote le peu de social qu'avait l'Europe.
Bon revenons à nos musiciens. De bons musiciens c'est le moins qu'on puisse dire rafraichissant, oui. Des mélodies très agréables. Belles harmonies. Le tout balance bien.

Je ne connaissais pas mais j'aime... Délassant et pour moi actuellement c'est le principal.