Le 03 Mai 2020 par DINICED

C'est marrant car moi je pense au contraire que cet AGAINST n'a plus rien à voir avec le SEPULTURA de ROOTS ou CHAOS AD. Pour moi SOULFLY représente bien plus la suite logique que l'on pouvait attendre de SEPULTURA. D'ailleurs SEPULTURA ne retrouvera rien de SEPULTURA (j'espère que vous suivez...) depuis le départ de Max avant... ouf... THE MEDIATOR ?
AGAINST est un bon album de metal. Mais un mauvais album de SEPULTURA. D'ailleurs j'avais lu quelque part, peut-être sur NIME, qu' à l'époque, le groupe aurait dû changer de nom pour éviter l'inévitable comparaison sempiternelle dont va souffrir chaque nouvelle sortie d'album de SEPULTURA.
Sinon AGAINST me plaît beaucoup. Le chant est très bon, bien rauque. La musique est bien rentre-dedans, les morceaux sont assez courts voire très courts et je prends plaisir à accompagner Derrick sur certain refrain.
Rien d'exceptionnel mais du metal de qualité réalisé par des passionnés.

Le 02 Mai 2020 par METALPROG84

Excellent album du groupe, certainement leur meilleur ou au moins un des meilleurs (je ne les connais pas tous non plus). Pour ceux qui aiment les duels de guitare, c'est vraiment un must. C'est du rock raffiné et classieux (je sais, cette étiquette n'existe pas) mais pas vraiment progressif je trouve, même si certains titres sont assez longs et alambiqués. Titres préférés: "Sometime world", "The king will come" et "Throw down the sword", les autres étant très bons aussi.

Le 02 Mai 2020 par MR LARSEN

Alain SOUCHON parachève avec "Au Ras des Pâquerettes" une décennie 1990 triomphale. Cet album comporte son lot de classiques indémodables (splendides "Le Baiser" et "Rive gauche") et offre une ambiance des plus joyeuses grâce à des compositions primesautières et printanières ("L'Horrible Bye-bye" et "C'était Menti", entre autres).
Côté texte, la qualité est toujours au rendez-vous, même si le bonhomme "métaphorise" peut-être moins que sur "C'est Déjà Ça" (son magnum opus). On notera quand même la belle analogie du titre final, "Caterpillar", que je ne peux m'empêcher de rapprocher des "Filles électriques". SOUCHON y propose à nouveau une belle analogie autour de la relation homme-femme pour un résultat assez mignon, comme le note Clansman dans son commentaire... Hélas, je trouve ce morceau moins bon que son illustre aîné, la faute à une mélodie peu percutante. Un dernier chapitre en demi-teinte... d'où ma note finale de 4/5.

Le 02 Mai 2020 par FRANçOIS

New Order n'a jamais complètement abandonné les guitares. Sur "Technique", c'est encore du 50-50 entre morceaux électroniques et titres à guitares. Le côté pop-rock s'efface sur le faiblard "Republic" (à part sur "Regret" et "Everyone everywhere", d'ailleurs les deux meilleurs titres de l'opus selon moi) avant de revenir en force sur l'album du retour, résolument rock ("Get ready" en 2001, avis aux amateurs).
Cette fusion (ou juxtaposition) électro / pop-rock constitue à mon avis leur identité, avec la basse de Peter Hook qui joue un rôle central dans la plupart des compositions (sauf sur "Republic" où il est en sourdine) et la mélancolie qui se dégage de celles-ci.

Le 02 Mai 2020 par ARTHOFZAFT

Bonjour. Get ready est un excellent album. J'irai même jusqu'à parler de renaissance. Qui ne sera malheureusement qu'un feu de paille.

Le 02 Mai 2020 par MAGNU

Encore un grand live, même s'il n'a pas l'aura d'un "Made in Japan" ou "On you Feet..."
Il manque peut-être une version complète du titre "Magician's Birthday" mais je ne sais pas s'il l'a jouait ainsi à l'époque.

C'est vrai que Mike Box est en retrait, mais ce n'est pas au détriment des compositions. le rendu live fait preuve au contraire d'une grande cohésion. On a droit quand même au solo de batterie et de claviers, pas indispensables mais qui font partie du cahier des charges des années 70, ou du moins la 1ère partie.

Le 02 Mai 2020 par LEO

@ RICHARD:

J'ai toujours trouuvé qu'avec Brotherhood, NEW ORDER avait définitivement refermé la fin d'un chapitre (la formation faisant une musique de plus en plus electro par la suite). après cet album, je me suis complètement désintéressé du groupe. je pensais que c'était une vue de l'esprit mais apparemment vu tes dires, tu as l'air de partager ce point de vue (même si contrairement à moi, tu as continué à suivre NEW ORDER). d'ailleurs j'aime beaucoup la façon dont Brotherhood se termine, avec un "Every Little Counts" en forme de boutade mais également d'une manière très singulière dans son final énigmatique (je me suis toujours demandé de quel disque était extrait les voix entendues dans le 'scratch' final).
Quoiqu'il en soit, des quatre premiers albums c'est bien Movement que j'ai toujours préféré (avec l'EP 1981-Factus 8-1982).

Le 02 Mai 2020 par NONO

@Richard : Oui, tout à fait ! Un groupe très contradictoire, très paradoxal ! A la fois ayant eu succès majeur surtout dans les années 80 , mais simultanément : un groupe ayant toujours été un peu "dans l'ombre", en "second plan", presque classable en "indé".
Une musicalité proche des groupes new-wave de l'époque mais avec des messages, une philosophie, plus punk.

Le 02 Mai 2020 par RICHARD

@Nono...je reconnais, je suis un peu de mauvaise foi quand même. J'apprécie beaucoup les Mancuniens jusqu'à Brotherhood inclus. Par la suite, c'est beaucoup plus fluctuant, c'est vrai. NEW ORDER était passé au festival de Beauregard à Hérouville (à côté de Caen) il y a plusieurs années, comme Hook en solo dans la même ville et j'étais au premier rang façon midinette... Avoir en deux temps les 3/4 quarts de JOY DIVISION à trois mètres de soi, pour le passionné des musiques sombres, ça chamboule. La question que tu poses est intéressante. Selon moi, ces multiples identités pas nécessairement probantes sont justement sa marque, son identité. On peut avoir un début de réponse peut-être avec le livre de souvenirs écrits par Hook. En plus de découvrir un bassiste doué pour l'écriture, on y apprend (de son point de vue) avec humour et distance une quantité de choses sur ce qui est et a fait NEW ORDER.

Le 02 Mai 2020 par FRANçOIS

Incompréhension de mon côté également, je n'entends ici qu'une voix féminine blafarde noyée sous un (épais) mur de guitares. Toutes les "chansons" se ressemblent et fonctionnent sur ce schéma, à l'exception d'une ou deux au gimmick qui les fait sortir du lot. Pire que Sonic Youth du point de vue de l' uniformité. Je ne retiens que le titre d'ouverture "Only shallow". 1991, grande année, quand même ("Nevermind", "Screamadelica", "Frequencies", "Blue Lines", le "Black Album", "Use Your Illusion I & II"...).

Le 02 Mai 2020 par NONO

@Richard : New Order est un curieux mélange. Groupe né des cendres de Joy Division, New Order est un peu à une croisée de chemins entre new-wave, punk et disco. Quelque part entre Ultravox, OMD et Visage, avec toutefois un style plus sombre et désabusé que ces groupes précités.
Est-ce que je me trompe, ou bien New Order, bien qu'ayant connu un solide succès, est un groupe qui semble avoir eu du mal à trouver une véritable identité ?
Moi j'aime bien dans l'ensemble.

Le 02 Mai 2020 par FRANçOIS

Catastrophique. A part peut-être le "Je t'aime mélancolie". Pochette hideuse. Le jour et la nuit avec l'exceptionnel "Dance Remixes" de 1992... Bref, le passage des "extended versions" d'antan aux remixes dénatureurs d'aujourd'hui...

Le 02 Mai 2020 par FRANçOIS

Tout à fait d'accord avec le chroniqueur pour le meilleur titre du disque ("Light Me Up"), malgré des paroles en anglais et un peu répétitives (une phrase répétée 4 fois dans un couplet). De l'orgue chez MF, on n'est pas habitué. Depuis les années 2000, faut les trouver ses morceaux à peu près valables...

Le 01 Mai 2020 par FEELGOOD

WDWTWA demeure un Purple inégal, quoique plaisant. J'ai toujours eu un faible pour "Woman From Tokyo", titre accrocheur en diable. Le reste du disque - du moins l'essentiel de celui-ci - évoque des jams semi-improvisées et pas toujours abouties (un peu comme les Stones d'Undercover).
Je suis d'accord avec Valr au sujet de Deep Purple, injustement sous-estimé. Sa reformation de 1984 semble l'avoir desservi. Au début des années 80, le groupe avait une cote extraordinaire. Après 1986, ce n'était plus le cas. Au milieu des années 80, les nouveaux groupes se réclamaient plutôt de Led Zep. Et, dans les années 90, ce fut le Black Sabbath vintage qui fut réhabilité après plus de vingt ans de mépris critique.
En tout cas, si un groupe mérite d'être redécouvert, c'est bien Deep Purple.

3,5 sur 5.

Le 01 Mai 2020 par MAGIC CARPETTE

Je trouve ce disque absolument magnifique. Le concept autour du Titanic est une excuse. "The Ship"" : le bateau, c'est celui de la vieillesse, et la musique en peint le lent naufrage, la douloureuse mais sublime attente. C'est mélancolique, éthéré, statique, et émouvant. Les thèmes mélodiques se retiennent aisément, les arrangements sont extraordinaires. C'est la fin d'un voyage. La voix d'Eno, presque toujours dans les graves, souvent grave, toujours rassurante, raconte une déchéance qui est d'abord une ascension. Une fois en liberté à l'issue du dernier titre, l'espoir de trouver une nouvelle illusion, sur lequel Lou Reed ironisait, acquiert un sens positif. A l'image de sa pochette, cet album raconte la mort dans ce qu'elle a de plus beau.

Le 01 Mai 2020 par VALR

Succéder à "Machine Head" était un défi impossible, en tout cas en proposant le même style d'album. Donc, à l'instar de "Fireball" après "In Rock", DEEP PURPLE livre un album assez éclectique et différent, ce qui était, à mon sens, un bon choix une nouvelle fois.

J'aime cet album, ces différentes fioritures à droite à gauche (l'intermède de "Woman from Tokyo", les "vocalises" de Gillan à la fin de la légère (musicalement parlant) "Mary Long", les modulations sur "Super Trouper", le clavier accéléré sur "Rat Bat Blue", l'intro de "Place in Line", ...).

Comme d'autres l'ont écrit, je trouve également Gillan très bon sur cet album, toutes ces lignes de chant au long de l'album ravissent mes oreilles.

Mais dans le fond, pour une raison que je n'arrive pas vraiment à m'expliquer puisque j'aime toutes les chansons et que j'écoute l'album avec plaisir, il me reste moins marquant que "Machine Head" et je n'irai donc pas sur le 5/5. "Place in Line" est peut-être un peu longuette aussi.

Un très bon 4/5 en tout cas en ce qui me concerne.

PS : pour revenir sur un des commentaires précédents, je trouve pour ma part que DEEP PURPLE est plutôt sous-estimé généralement, très certainement en comparaison de LED ZEPPELIN d'ailleurs. Globalement, on se gausse d'une discographie en dent de scie de DEEP PURPLE pour souvent résumer l'histoire du groupe. Ce que je considère comme un raccourci un peu rapide, mais bon, je ne suis pas objectif.

Le 01 Mai 2020 par METALPROG84

"Rock island", sorti en 1989, est dans la continuité de "Crest of a knave", c'est-à-dire qu'on retrouve ici un Jethro Tull plus sobre, sans claviers à outrance et sans boîtes à rythme ou autres séquenceurs, comme c'était le cas notamment sur "Under wraps". C'est un bon album dans l'ensemble (avec pas mal de titres pêchus). Les titres ou passages plus calmes à la flûte sont assez inspirés et bien maîtrisés. Dommage que les refrains soient parfois un peu faibles et pas trop mémorables (sur les 3 premiers titres surtout). Les meilleurs morceaux sont "Heavy water" et "The whalers dues". Par contre, contrairement à Marco, je trouve les 2 albums suivants aussi bons, voire meilleurs.
Note réelle: 3.5/5.

Le 01 Mai 2020 par CHRIS06

Franchement, un des meilleurs albums de trash jamais composés. C'est un sommet du genre aussi bien techniquement que du point de vue mélodique. Pour ma part, je n'ai jamais participé à la petite guerre contre vous-savez-qui… C'était deux groupes de légende.
Une œuvre à posséder. Point.

PS: Dave + Marty c'était… incroyable !

Le 01 Mai 2020 par RICHARD

New Order n'a jamais été aussi bon que lorsqu'il fait de la pop mélancolique avec des effluves elctro et la basse énorme de Hooky qui claque. Lorsqu'il se lance dans l'electro à tout va, il ne dépasse guère plus en intérêt que 2 Unlimited ou Mr Vain.

Le 01 Mai 2020 par FRANçOIS

Oeuvre fascinante, en effet, donc à creuser encore et encore. Pas la même "mood" que "L'arrivée du tour" (que j'aime beaucoup par ailleurs), c'est sûr. Une fois n'est pas coutume dans la musique populaire, les textes sont aussi importants que la musique. Après, quant à savoir si c'est "un Génie qui restera", on peut le souhaiter mais il y a beaucoup de signes du contraire, étant donné la déculturation institutionnalisée. Dans les caisses sur le bitume ou chez mon voisin d'en haut, j'entends plutôt pléthores de beat électro et modulations de voix passées au vocoder... Là comme ailleurs, c'est aux parents non atteints de faire le taf.