Le 07 Juin 2020 par FRANçOIS

Très bien mais je lui préfère le plus psychédélique et orientalisant "Baiyina (The clear evidence)", qui lui succède l'année suivante.

Le 07 Juin 2020 par FRANçOIS

Ah, "Love to love you, baby", cette voix, ces cordes, cette basse... Rétrospectivement, j'ai du mal à comprendre le rejet dont fût victime le disco (la fameuse nuit de destruction des disques dans un stade)... Que devrait-on faire de la plupart des courants musicaux qui ont suivi... Le reste du disque flirte malheureusement parfois avec la variété (imho). Heureusement, on trouvera le morceau-titre dans toutes sortes de compiles.

Le 06 Juin 2020 par FRANçOIS

Mouais... Même sentiment que pour "Lark's Tongues...", à savoir un ou deux titres (en l'occurrence les morceaux d'ouverture et à un degré moindre de clôture) qui écrasent tout le reste... Me restent "In the wake of Poseidon" et "Islands" à découvrir, de la période "dorée" du groupe.

Le 06 Juin 2020 par FRANçOIS

Pour les retardataires (s'il en existe encore), ce live agira efficacement tel un best-of du quatuor teuton. J'apprécie particulièrement le final "Musique Non Stop", où chaque membre du groupe y va de son "solo" (sic) de laptop avant de saluer le public et s'éclipser en coulisses.

Le 06 Juin 2020 par DINICED

SEPULTURA redevient sale mais d’une beauté inégalable. Le genre de beauté qu’aucun élément extérieur ne peut altérer. Je pense à Claudia Cardinale dans « Il était une fois dans l’ouest », couverte de poussière, le visage mouillé de sueur, les vêtements sales, mais le regard d’une reine.
Et pourtant le titre de l’album n’annonçait pas une telle violence. La mélancolie de l’artwork non plus.
Pour moi c’est le grand retour d’un groupe que je suis depuis mes 16 ans. SEPULTURA laisse tomber les expérimentations et la métaphysique pour une musique plus authentique je pense. Un vrai plaisir.

Le 06 Juin 2020 par CLANSMAN57

Je passe sur l'opportunisme de la chose, c'était déjà le cas il y a 30 ans avec une célèbre chanson dotée de sifflotements.
La chanson s'écoute, c'est une ballade de plus dans leur répertoire, il ne faut pas s'attendre à une petite merveille...
Je préfère les couplets au refrain.

A écouter une fois, sur le net bien sûr.
Si on ne le fait pas , on ne loupe pas grand chose.

Le 06 Juin 2020 par LEO

Trans-Europe Express est un formidable bond en avant pour KRAFTWERK qui réalise enfin un album sans faille (il était temps car celui-ci est quand même leur sixième !).
Fini les hésitations de la période Autobahn et les expérimentations de Radio-Activity. ici, tout est cohérent et réussi du début à la fin.
J'aime beaucoup le mélodique et classieux "Europe Endless" avec sa belle boucle séquencée, tout comme l'énigmatique et fascinant "The Hall Of Mirrors" avec sa percussion synthétique qui imite le bruit des pas sur un sol carrelé et miroitant.
J'ai toujours préféré la version Française de "Schaufensterpuppen", alias "Showroom Dummies", alias "Les Mannequins", sans doute parce que j'ai été habitué dès le départ à celle-ci puisque j'avais le pressage Français de l'album peu de temps après sa sortie mais pas uniquement ! je trouve que notre langue convient vraiment bien à ce morceau en particulier. cela lui donne un rendu encore un peu plus inquiétant et désincarné.
"Trans-Europe Express"/"Metal On Metal" est la brillante retranscription musicale d'un voyage à bord d'un train avec toutes les sensations qui vont avec (sans oublier au passage, le petit clin d'oeil à Iggy Pop et David Bowie, rencontré au cours de l'année 1976 peu avant l'enregistrement de ce 33 tours qui paraîtra dans les premiers mois de l'année suivante).
Tout comme son titre l'indique, l'instrumental "Franz Schubert" amène une touche plus 'classique' et le bref "Endless Endless" enchaîné à sa suite referme l'album comme un mantra.
ARP2600 a tout à fait raison lorsqu'il évoque l'aspect rétro-futuriste de la thématique de l'album (aussi bien musicalement que visuellement). les membres du groupe ont d'ailleurs mis l'accent là dessus lors de certains entretiens avec la presse. et je suis également d'accord avec lui lorsqu'il dit que Trans-Europe Express et The Man Machine sont les deux vrais bons albums de KRAFTWERK ! même si contrairement à lui, j'apprécie Autobahn et un peu moins Radio-Activity, les millésimes 77-78 sont de mon point de vue ce que la formation a fait de plus abouti (et il va sans dire que les trois albums qui suivront seront beaucoup moins inspirés, pour ne pas dire décevants !).
5/5 sans hésitation

Le 06 Juin 2020 par ALEX F

@ MORMEGIL J'ai le sentiment qu'aujourd'hui la musique est soit une entreprise de fabrication de soupe, soit une discipline sportive... De temps en temps, je me fait du mal, j'essaie d'écouter des nouveautés, et je suis rarement emballé, j'y peux rien, c'est comme ça. En revanche, je pourrais vous citer une flopée de groupes et d'albums anciens que j'ai découverts ces dernières années, grâce à internet en partie.

J'ai le sentiment que la musique aujourd'hui est le produit de robots qui appliquent un algorithme prédéfini, ou bien de musiciens qui pensent que jouer 1000 notes à la seconde et utiliser toutes les techniques possibles est forcément bien.

Il y a quelque chose qui a changé dans la musique, c'est qu'avant on pouvait trouver des choses vraiment bonnes même dans le top des meilleurs ventes. Aujourd'hui... sans commentaire. C'est pareil pour le cinéma, il y avait un cinéma populaire de qualité. Aujourd'hui c'est soit de la bouse pour les masses, ou bien de la bouse pour pseudo-intellos.
Je sais, je suis un vieux con lol.

Le 06 Juin 2020 par BAKER

On le sait depuis le tout début, les remasters en surround de Mike Oldfield ont été un savant mélange de génie et de jenfoutisme, de moments de grâce (Taurus II quoi !!!) et de grosses déceptions (la face B de Crises, et globalement le fait que les 5.1 des trois premiers albums soient moins bons que la version quad de Boxed...).

Mais alors pour CE disque-là, * NON * !

Je serais bien moins indulgent que Walter et ce pour deux raisons. La première, c'est évidemment la médiocrité sybilline de Zombies, le fait que Royal Mile ait un 5.1 et pas Tricks of the Light ou Saved By The Bell, le côté totalement hétéroclite à la limite du souk.

La seconde, plus grave, c'est d'avoir essayé de vendre cette "1984 suite" comme une vraie suite, une vraie compil intéressante, voire un vrai album, à 21 euros le vinyl (la pochette est magnifique, il est vrai) avec des versions charcutées de chansons déjà connues, une face B inutile, et une cohérence proche de celle d'un gouvernement en mode panique-à-bord. Je suis pratiquement sûr que si Oldfield envoyait ce disque à Harald Zuschrader, il le renverrait avec la mention "n'habite plus l'adresse indiquée".

En attendant, nous sommes en 2020 et le projet de remasters de Mike Oldfield est à peu près autant en vie que Ramsès II.

Le 06 Juin 2020 par FRANçOIS

Totale incompréhension que ce disque de Massive, coincé entre deux opus que j'apprécie énormément ("Blue Lines", qui a quand même un peu vieilli dans le son et "Mezzanine"). Mis à part à la rigueur "Karmacoma", je n'y ai rien trouvé d'accrocheur, que ce soit dans le son, les ambiances ou les chansons en elles-mêmes.

Le 06 Juin 2020 par FRANçOIS

Quand on y pense, il n'y a rien de "rock" dans cette attitude, ce mode de vie si calibrés : une jolie minette et trois bûcherons de studio derrière, les séances photos et promo, les clips, les concerts des grands festivals...
Alors n'y pensons pas ! :-)

Le 06 Juin 2020 par FRANçOIS

Disque indispensable (comme tous les CAN jusqu'à "Future Days" inclus), ne serait-ce que pour le monumental "Mother Sky" (une rythmique "de dingue" comme dirait l'autre...), qui en occupe quasiment la moitié (14 minutes sur les 35). Le reste ? De bonnes chansons au format "pop" (3-4 minutes), à l'attention de ceux rebutés par les longues jams instrumentales caractéristiques du groupe. Disque hybride, de transition, avec encore deux titres chantés par Mooney avant passage du témoin à Suzuki.

Le 04 Juin 2020 par CHRIS06

Album de très haute facture du groupe qui fait preuve ici d'une très grande créativité. Sans être de grand techniciens les musiciens font preuve d'un grand sens de la mélodie. Un classique un point c'est tout.

Le 04 Juin 2020 par FRANçOIS

Le seul truc un peu pénible, c'est le batteur Rob Ellis qui fait la sirène dans les chœurs ("Big Exit"). Quand ce n'est pas la maîtresse des lieux qui s'y colle elle-même (le final de "The Whores Hustle and the Hustlers Whore")... Et c'est quand même bien bourrin :-)

Le 04 Juin 2020 par METALPROG84

Album sympa, mais sans plus. C'est vrai qu'on a l'impression d'écouter toujours un peu le même morceau: c'est pour çà que çà lasse après 6 ou 7 titres. Coldplay, dans le même style est un peu plus varié. "Hopes and fears" est assez calme, mélodique et très consensuel. Je garde cet album (qu'on peut mettre en présence de pratiquement tout le monde sans entendre: "c'est quoi, cette musique de fou?" ou "c'est bizarre, ta musique"!) mais je n'ai pas envie d'acheter d'autres albums de Keane.
Un petit 3/5.

Le 04 Juin 2020 par LE KINGBEE

Merci SGT,

Tu as résumé le fond de ma pensée. Ce disque est toujours à la page.

Le 04 Juin 2020 par LE KINGBEE

Merci Marco,
J'ai cité France GALL, chanteuse qui est loin d'être ma tasse de thé comme tu peux l'imaginer, mais il devait y avoir bien pire malheureusement. Le plus triste c'est que j'ai bien l'impression qu'on descend encore plus bas depuis une dizaine d'années dans ce qu'on appelle la chanson française.
Que les fans de la chanteuse se rassurent, je n'ai rien en particulier contre France GALL, elle est citée simplement à titre d'exemple.

Le 04 Juin 2020 par MARCO STIVELL

Merci pour cette chronique d'un groupe (givordin, de surcroît) qui a l'air fort intéressant en effet !

Et simple remarque amusante concernant France GALL et son célèbre tube en référence à Jerry Lee LEWIS, dont une chronique sort le même jour. :)

Le 03 Juin 2020 par KID66

C'est vrai qu'il est formidable cet album ! Il ne ressemble en rien à Clutching At Straws, la rupture n'est pas que vocale, c'est tout l'esprit du groupe qui change sur Season's End. On est à l'aube d'une nouvelle ère qui verra naître beaucoup de superbes choses.

Quelques micro défauts ("Holloway Girl" est assez moyenne, la fin de "Berlin" est honteusement tronquée par un fade-out naze) mais globalement c'est du très haut niveau. Il suffit d'écouter les merveilleuses "Season's End" et "The Space", si ça c'est pas du grand art...
Il manque peut être à ce disque une petite étincelle magique pour égaler les chefs d'oeuvre de l'ère Hogarth (Brave et Marbles donc, est-ce un hasard si il s'agit de concept albums ?) aussi je vais rester sur un gros 4/5 bien dodu.

Le 03 Juin 2020 par JéRéMY

Un album qui mérite peut-être 4 en raison de deux/trois morceaux légèrement inférieurs, mais je donne la cinquième étoile parce qu'il contient quand même de sacrés monuments.

"Space to Bakersfield" en particulier, putain ce que c'est bon ! Seul bémol, c'est trop court. J'aurais aimé presque 20 minutes comme ça comme pour "Bright Lights" sur l'album In The Future. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti happé par un morceau comme ça. Un délice à écouter avec une bière ou de tout autre manière.

"Mothers of the Sun" est un monument aussi. Mais on peut citer comme le dit très bien ATN dans la chronique ("Over & Over") "The Chain", "Constellations", "Florian Saucer Attack", "Defector" ou "Cemetery Breeding".

Le meilleur de Black Mountain pour ma part, un album excellent de.... rock psyché space stoner pop. C'est vrai que c'est difficile de coller une étiquette au groupe.