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Lou REED
BERLIN


Le 22 Juillet 2014 par LE MERLE MOQUEUR


Berlin, Lou Reed...

Combien de silhouettes se sont égarées dans les bars sordides mais envoutants de Kreuzberg ou dans ceux de Moabit que les berlinois nomment encore des eckkneipe (bars du coin de rue) qui transpiraient l'histoire et la mélancolie ou ceux de Neukölln qui sentaient le soufre et le sexe... Combien d'ombres nocturnes perdues dans l'air givré du petit matin et qui prenait des teintes d'ocre les jours d'hiver se retrouvaient devant le mur et les mains tétanisées par le froid le suivait pour rentrer dans leur pièce qu'envahissaient la moisissure et les champignons hallucinogènes. Combien de garçons et de filles qui s'étaient liés durant quelques heures avaient des envies de vomir dans les premières lueurs de l'aube et partaient hagards et saouls de fatigue pour s'écrouler sur les berges du Landwehrkanal à deux pas de l'endroit ou les miliciens nazis avaient avec éclats de rire et jurons balancé la dépouille de Rosa Luxembourg...

Oui Berlin charriait dans son cercle infini des Lou Reed multiples... et son album monumental "Berlin" est aussi leur mémoire...





ALIZéE
BLONDE


Le 21 Juillet 2014 par MR TINKERTRAIN


Je n'ai pas écouté l'album, je n'écouterais jamais d'Alizée de toute façon mais le single entendu à la radio fait froid dans le dos... Une remarque tout de même: il m'est arrivé d'entendre dans mon supermarché du Porcupine Tree et dans mon hypermarché du Dream theater, ceux qui connaissent devraient halluciner. Preuve que les stagiaires font du bon boulot! Bref, excellente chronique qui nous a bien fait marrer moi et ma femme!





RENAUD
ROUGE SANG


Le 18 Juillet 2014 par THIERRY RAOULT

extrait de la chronique = "J'ai Retrouvé Mon Flingue !". Là, par contre, c'est plutôt mou du genou.

Tous les goûts sont dans la nature. Pour ma part, c'est le MEILLEUR titre du disque, et un des meilleurs sur l'ensemble de la discographie.
Paroles le texte est très bon.
Musique c'est très rock, très guitare!

Dommage que Renaud n'ait pas joué ce titre en live.





KISS
KISS MEETS THE PHANTOM OF THE PARK


Le 18 Juillet 2014 par RAMON


"Souvenirs, souvenirs…"
Je me ballade dans un quartier de Paris où les cinémas abondent, et comme d'habitude, je regarde les affiches et les photos qui illustrent les films joués en salles, quand je m'attarde sur une galerie de personnages fantastiques et peinturlurés dont l'un semble prendre son envol au milieu de ce qui pourrait être un cloître…Ce personnage, c'est Gene Simmons, que je découvrirai quelques temps après et le film s'appelle "KISS contre les fantômes".
C'est resté gravé.
Le pire, c'est que je ne sais même pas si cette image existe réellement dans le film !
Mais ce fut ma première rencontre avec KISS et je ne suis pas allé voir le film.
J'ai attendu Kissology II.

Alors oui, ce film est totalement, complètement, absolument ARCHI-NUL, mais d'une force…
C'est simple n'importe quel gugusse à l'époque, découvrant une caméra super huit dans ses souliers le jour de Noël, n'aurait pas fait pire.
je remercie TOMTOM, pour avoir rappelé le pitch et le scénario du film, (quelle abnégation au passage, ce n'est pas donné à tous !), sorti en salles françaises sous le nom de "Kiss contre les fantômes".
Petite précision par rapport au mobile: il me semble qu' Abner Devereaux se venge parce que le patron du parc veut le virer, mais voilà toute la vie d'Abner est dédiée à ses attractions devenues ringardes !


Ca indique clairement un point de vue, si on choisi cet angle d'analyse.
Bah ouais, je sais il faut bien trouver quelque chose à dire sur le sujet (lequel en plus n'est pas musical).
KISS ne mêle pas la politique ni le social à son théâtre, n'entame aucune réflexion un tant soit peu philosophique en dehors de son culte pour la fête et quelques uns de ses ingrédients comme le sexe, l'alcool est le rock'n'roll, et comme souvent dans ce cas là, KISS est une entité bien réactionnaire,et il le démontre ici sur pas mal d'aspects.
Au moins, l'hydre à deux tête (Gene et Paul) ne se cache pas.
D'ailleurs, si "KISS Meets…" est nul, c'est qu'il n'a pas du tout marché…c'est du moins l'avis de Gene et ses critères sont simples: c'est bon, ça se vend, c'est mauvais, ça se vend pas.
Ici, nous écopons aussi d'un sommet de kitscheries dépassant allègrement les hauteurs Hymalayéennes, faisant passer les séries allemandes pour des mangas, étalant un mauvais goût jamais pris en défaut.
On a pu faire pas mal de comparaisons entre KISS et Alice COOPER, mais là où Alice met en scène Le grotesque, KISS EST Le grotesque, c'est pourquoi une fois ce parti pris adopté, j'aime bien la plupart de ses albums, mais là, les gars ont clairement oublié ce que les BEATLES ont apportés dans chacun de leurs films aussi bancals soient-ils, ce petit truc en plus qui est l'ordre de la magie (pourtant présente en concert, du moins le plus souvent) et le problème est que ça se voit.
KISS laisse donc son âme d'enfant dans un parc d'attraction, mais l'enfant que j'étais a découvert KISS aux abords de ce parc, comme quoi le marketing US est d'une efficacité implacable finalement.





CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
COSMO'S FACTORY


Le 18 Juillet 2014 par CéDRIC


cet excellent album est un mélange réussi de blues de rock and roll et de country pour vous convaincre jetez vos deux oreilles sur les classiques travelin band, lookin out my back door, up around the bend et ramble tamble

LE MEILLEUR ALBUM DU GROUPE





Cécile CORBEL
SONGBOOK VOL. 4 - ROSES


Le 17 Juillet 2014 par ANNEKE GIERSBERGEN


C'est très bon malgré une revendication pop assumée sur ce disque. Un peu de variété ne fait pas de mal me direz vous, surtout quand c'est si bien chanté et que le voyage est présent. C'est un peu ce qui caractérise les disques de Cecile, le voyage, a l'instar d'un Iona plus Rock. Néanmoins je préfère nettement la BO d'Arietty, sans doute car je suis une grande gamine, et aussi parce qu'il y a plus de belles mélodies.





SCHOOL OF SEVEN BELLS
DISCONNECT FROM DESIRE


Le 17 Juillet 2014 par KUROSAWA-SAN


J'ai découvert ce groupe sans être passé par la case Curve, mais plutot par les cases Jazz, Metal, Prog... Et je dois dire que So7B est le genre de groupe que j'affectionne particulièrement sans l'écouter tout le temps. Un peu comme la clope qu'on fume en cachette, très bon sur le moment. Les raisons sont simples, c'est Pop, c'est electro, c'est très bien composé et produit. Les voix féminines contribuent aussi à mon plaisir, étant amateur de Gathering et autre Beady Belle. Rafraichissant.





SCORPIONS
BLACKOUT


Le 16 Juillet 2014 par DARK SCHNEIDER


@ NONO : "Still Loving You" est quand même l'archétype de la ballade hard. Les guitares y sont lourdes, le solo de Jabs ne laisse pas de doute sur sa dimension Guitar Héro, etc... Les éléments Hard Rock sont très présent dans ce morceau génial. Je n'en dirai pas autant il est vrai de "Wind Of Change", qui bien qu'également excellent relève déjà beaucoup plus de la pop.

Très grand album que ce Blackout qui voit SCORPIONS relever son dard après un Animal Magnetism bancal. Le morceau d'ouverture remet les points sur les I et rappelle que SCORPIONS fut à une époque un des groupes les plus violents qui soit. Reste que mon morceau préféré est sans doute le tubesque "No One Like You", et son rythme aussi groovant que du AC/DC. Dans le genre heavy metal "Dynamite" envoie également du lourd.

Dommage que Rarebell vienne un peu gâcher la fête avec son "Arizona" américanisant bien lourdingue et très beauf. Heureusement que le splendide final de l'album fera oublier cet écart.

Et puis pour une fois SCORPIONS orne son album d'une excellente pochette qui symbolise bien l'album, percutante sans être douteuse ou de mauvais goût.

Très bon album donc, mais pour ma part je trouve que le groupe a fait mieux sur son fameux successeur, grâce à une écriture qui allait encore s'affiner.





BAD COMPANY
BAD COMPANY


Le 16 Juillet 2014 par DARK SCHNEIDER


Un très bon album de Hard Rock sur lequel le feeling prime sur l'énergie brut. L'ensemble est peut-être un peu lisse mais ça n'en reste pas moins très agréable. Je préfère même cet album de BAD CO à n'importe quel FREE, groupe que je n'arrive pas à apprécier sur un album en entier à cause de son aspect rampant assez lassant.

Le titre éponyme du groupe est vraiment absolument superbe !

Le problème avec BAD CO, c'est que les albums qui allaient succéder à ce premier essai n'en sont que des copies conformes ne parvenant jamais à l'égaler, d'où pour moi une perte d'intérêt assez rapide avec ce groupe (après je ne connais pas les albums des années 80). Chose que je ne ressens pas forcément chez ses concurrents directs évoluant dans la même sphère Hard Rock mélodique.





TOTO
TAMBU


Le 16 Juillet 2014 par NONO


Bon album, pas dans le Panthéon de leurs meilleures oeuvres toutefois, mais ce disque tient une place tout à fait respectable dans leur discographie.
Cet album sonne plus acoustique, plus organique que d'autres où la "grosse production" (synthés, choeurs, cuivres....) étaient légion. Donc je comprends que ce disque en ai dérouté certains. Mais si la production a été très simplifiée, il ne s'en dégage pas moins de magnifiques mélodies et des morceaux très aboutis et touchants. Dernière chose à ajouter, à mon sens, "Tambu" est un album simple,sans prétention et sincère car il est un hommage au regretté Jeff Porcaro. A cette époque également, le père de David Paich (Marty Paich, grand compositeur lui-même), était très malade. C'était donc une période difficile pour le groupe, cela s'est certainement traduit musicalement par une plus grande sobriété, et le fait de ne pas chercher de reconnaissance commerciale à tout prix. Une sorte d'album "en deuil" en quelque sorte, mais pas triste pour autant. Juste sobre et sincère.





BAD COMPANY
BAD COMPANY


Le 16 Juillet 2014 par RAMON


"Jouant sur la carte d'un blues-rock basique mais efficace (je paie un verre pour qui me prouve que c'est du hard rock)..."

Bah, il suffit d'écouter ce groupe en Live (il traine un excellent show daté de 2008 sur YT), pour se rendre compte que c'en est (du Hard Rock), le fan de base d'AC/DC, celui de STATUS QUO,de WHITESNAKE (du début), de ZZ TOP, de LYNYRD SKYNYRD et même celui de LED ZEPPELIN et celui d'AEROSMITH (soient toutes les formations qui mêlent leur côté puissant et carré au blues, à la soul et au rythm n' blues mais parfois aussi à la country), tous ceux là y retrouveront leurs accords de puissance, leur batterie bien lourde, leurs riffs basiques, leur électricité et toutes les intentions qui accompagnent cet aréopage et forgent le son de ce qu'est intrinsèquement un groupe de hard rock.
Ok, ce disque, avec le recul, ne déménage pas tout sur son passage et laisse une belle place aux tempos lents, un peu (beaucoup) à la manière de l'excellent FREE, dont BAD COMPANY est le successeur objectif.
Notons qu'également ce (super)groupe aura une influence non négligeable (c'est même un euphémisme que de l'affirmer), sur ce qui deviendra le "Hard FM" et notamment sur FOREIGNER au sein duquel évoluera (coïncidence ?) Ian McDonald, ex-KING CRIMSON tout comme Boz Burell.
…Bon, WS ira s'offrir un happy hour à la santé des music addicts et nous serons quittes ^^…

J'ai récupéré ce disque en brocante et fait amusant, un de ses propriétaires précédent avait pris soin d'annoter toutes les chansons sur la pochette intérieure qui protège le vinyle. Celui-ci, tout en louant le jeu "léger" (?!?!?…!?) de Simon Kirke, regrettait FREE, la guitare de Kossof et la basse de Fraser, qualifiant "Can't get enough" de hard rock classique à la noix…
Si vous aimez le hard-rock classique et les noix, ce disque est fait pour vous et comme c'est mon cas (et même si la corrélation entre un genre musical et les fruits secs m'échappe), je prends !
Chaque musicien apporte sa touche de classe à l'édifice,Mick Ralphs est un soliste aussi inspiré que peu démonstratif (un peu comme Kossof finalement) mais bien entendu, c'est la voix de Paul Rodgers qui domine l'oeuvre en lettres blanches sur fond noir, Paul Rodgers, celui dont un certain Tony Blair aurait dit que si il avait eu sa voix, il n'aurait jamais fait de politique….Tu sais Tony, le petit Paul a beaucoup travaillé pour donner du bonheur à ses auditeurs, et si tu avais été moins feignant, peut-être que toi aussi tu aurais pu devenir quelqu'un de bien au lieu de tout foirer et de devenir un mafieux politique de mauvaise compagnie…
Mais foin de tout cela, il n'est de "mauvaise compagnie" qui ne finisse par se croiser et celle offerte en 1974, sur les cendres de la liberté, est absolument recommandable en fin de compte.

Tueries: Rock Steady, Ready For Love, Bad Company
Hit: Can't get Enough
Chanson pour s'envoler: Seagull (what else ?)
Note:un (très) Bon 4,5





Tori AMOS
SCARLET'S WALK


Le 16 Juillet 2014 par NONO


J'aime beaucoup écouter ce disque de temps à autres. C'est un album très reposant très agréable à écouter en musique de fond. Bon c'est sur, amateurs de rock, passez votre chemin ! Mais ça fait du bien de temps en temps ce genre d'album reposant !





SCORPIONS
BLACKOUT


Le 15 Juillet 2014 par NONO

C'est marrant car pour moi, Scorpions, c'est tout d'abord deux immenses slows: "I'm still loving you" et "Winds of change", mais ces titres sont si connus qu'on en oublierait que c'est un groupe de hard à la base ! ...
Pourtant je ne connais rien d'eux qui soit hard, m'étant "cantonné" à écouter ce qui passe à la radio, mais je vais m'empresser d'écouter leurs albums en intégralité car je pense que leurs chansons hard doivent bien déménager!





Robert PALMER
CLUES


Le 15 Juillet 2014 par NONO


Je n'ai jamais vraiment compris Robert Palmer. C'est un grand chanteur, ça oui. Il a une voix en or, reconnaissable entre mille. Mais à l'instar d'un grand nombre d'interprètes, ses styles musicaux sont éclectiques, à tel point qu'on a souvent l'impression de passer du coq à l'âne... et ce à l'intérieur-même d'un seul album !
Des styles musicaux extrêmement différents, mais aussi une production totalement différente d'un titre à l'autre... cela est pour moi trop varié pour parvenir à cerner une direction, une structure, une "colonne vertébrale".
Un peu comme Paul Young par exemple (oui je sais, vous allez me dire que ça n'a rien à voir), mais ils ont tous deux en commun d'être des chanteurs à voix, où l'accompagnement musical devient presque secondaire.
Leurs grands succès (figurant sur les "Best-of") sont pour la majorité des reprises, et leurs titres d'albums sont souvent moins intéressants.





The RAMONES
IT'S ALIVE


Le 14 Juillet 2014 par RAMON


R.I.P Tommy R, le dernier membre fondateur du groupe est donc lui aussi parti rejoindre ses (faux) frères.
Hey ho, let's go !





PERTURBATOR
DANGEROUS DAYS


Le 11 Juillet 2014 par SCYD


Mmh, ben au contraire de ce qu'annonce son titre, je trouve cet album un peu light, dans ses ambiances comme dans sa prod. I Am The Night était plus glauque, ce qui allait mieux à PERTURBATOR.

A ce fait, si vous ne connaissiez pas, je vous conseille violemment CARPENTER BRUT, dans le même style juste en 100 fois plus puissant, de l'aveu même de PERTURBATOR d'ailleurs. Sa musique est dans un trailer de Hotline Miami 2, c'est dire quoi ;D.





Nolwenn LEROY
BRETONNE


Le 11 Juillet 2014 par LAN


Certes, Jovial, certes, mais quelle belle carte postale pour la Bretagne, tout de même, une porte d'entrée, quitte à, plus tard, approfondir la recherche vers quelquechose de plus pointu.
Combien de personnes sont-elles tombées en amour de la Bretagne après l'écoute d'un disque des TRI YANN ?
l'album, en lui même, est il est vrai très lisse... mais il convient de souligner un bel effort d'utilisation du brezhoneg, tout de même : quel symbole pour le grand public et quelle visibilité ! Du tout bon, très franchement !
Le moment fort, pour moi reste la mise en musique du magnifique poème d'Anjela Duval, Karantez-vro, aux paroles très émouvantes et qui est de surcroit très bien interprété par Nolwenn... sur une musique qui me semble être celle du groupe GWALARN et de sa chanteuse Véronique Autret. Je ne sais pas s'ils sont crédités.
Un album marquant, plutôt pour des raisons ultra-musicales, mais important quand même.
Bravo Nolwenn, un peu plus d'originalité pour la prochaine fois hag e vi domino ken e vi !





GLENMOR
HOMMAGE à MORVAN LEBESQUE


Le 11 Juillet 2014 par LAN

Waow, Powerbauf, quelle passion !
Bon. Mon grand-père, celui dont je parle, fut décoré de la croix de guerre pour faits d'arme en 1940. Son père de même, en 14-18.
Moi même je viens d'être décoré, il y a peu, d'une décoration très républicaine. Je suis donc assez décomplexé pour affirmer que le bouquin de Morvan Lebesque est absolument indispensable à la lecture. Je l'ai lu, il fut pour moi, à une époque, une véritable révélation, où comment concilier son appartenance à la Bretagne et à la France : comment se trouver.
Les chemins pour y parvenir sont parfois tortueux, mais qui sommes nous pour juger des erreurs ou des errements des autres ?
L'accomplissement personnel et intime est une quête universelle, elle dépasse, et de loin, la simple problématique hexagonale : heureux ceux qui y parviennent, ils ne sont pas si nombreux !
Mes deux glorieux ancêtres, ceux dont je parle plus haut, se sont pris des baffes à l'école de la République parce qu'ils parlaient breton dans la cour de l'école ? Il devaient, pour se défaire du "symbole" (ar vuoc'h !), dénoncer un petit camarade qui en avait fait autant.
Va donc te construire avec ça, délateur élevé dans le honte de tes racines, de ta langue maternelle, de tes propres parents et de ta culture. Tud kamm ! Des boiteux !
Cette éducation a fait naître des révoltés, des Morvan Lebesque. Elle est d'ailleurs aujourd'hui inimaginable, en 2014, dans un pays démocratique !
Des types comme Lebesque ou Glenmor, malgré leurs errements réels ou supposés, ont permis de poser le problème, de faire en sorte qu'il soit pris en compte, que les choses et les mentalités évoluent. Rien que pour cela, cet album est important.
Je ne jetterai pas la pierre !
P.S : A Brest, ils avaient tout détruits, les aviateurs... sauf la base des sous-marins allemands, qui n'avait été qu'endommagée, sans toucher les sous-marins... La maison de mon grand-père détruite, sa famille s'est réfugiée dans la campagne où son fils (mon père) a appris le breton au contact des goémoniers locaux, lui dont le père ne souhaitait pas lui transmettre sa langue maternelle, qui lui avait causé tant de désagréments à l'école... cette langue, mon père me la transmise à son tour, la chaîne ne fut pas brisée : n'eus droug ebet na rafe ket ur vad bennak : Il n'est point de mal qui ne fasse un bien quelconque ! Les dernières paroles que mon grand-père m'a adressées étaient en breton... je m'en souviens comme si c'était hier et elles me réchauffent encore le cœur, comme la musique de Milig ar Skañv...
Très sincèrement à toi.

P.S : des années plus tard, je me suis rendu compte que F. Bernard, cité dans la chro', avait été mon prof' de musique au collège !!!!!







GLENMOR
HOMMAGE à MORVAN LEBESQUE


Le 10 Juillet 2014 par POWERBEAUF

Les faits évoqués dans les 2 précédents commentaires sont avérés, mais l'interprétation qui en est faite est erronée et reprend la propagande à la fois indépendantiste, ... mais aussi, involontairement (j'insiste sur ce dernier mot car je ne me permets en aucun cas de faire des procès d'intention), pétainiste et allemande de l'époque. Petite mise au point historique :

1. Concernant Mers-El-Kébir, ça n'a jamais été une attaque ciblée contre les Bretons ni même contre les Français, mais contre une flotte susceptible d'être utilisée par les Allemands contre les Britanniques. Après la déroute de l'armée française (du fait de l'incompétence des chefs d'état major et des gouvernants) et l'armistice, le Royaume-Uni s'est retrouvé tout seul contre un empire qui avait la main sur la quasi-totalité de l'Europe et qui s'apprêtait à tout mettre en oeuvre pour le conquérir (l'opinion publique américaine était encore isolationniste et l'URSS était liée par un pacte de non-agression avec l'Allemagne). Le vrai scandale, c'est que cette tragédie de Mers-El-Kébir aurait pu être évitée si le gouvernement français avait eu le courage d'ordonner le sabordage de cette flotte.

2. Les attaques anglaises contre des navires de pêche relèvent d'une logique extrêmement simple (même si elle fut cruelle pour les pauvres pêcheurs) : la IIè GM a été une guerre totale, et le territoire métropolitain français était contrôlé par des ennemis de l'Angleterre. Empêcher par tous les moyens la pêche dans la Manche, c'était à la fois empêcher les forces ennemies de disposer de ressources alimentaires supplémentaires, et dissuader les Allemands de se servir de bateaux de pêche pour espionner ou pour tenter des opérations contre l'archipel.

3. Les bombardements contre plusieurs villes bretonnes n'avaient rien de gratuits (et encore moins d'anti-bretons). Lorient, Brest et St Nazaire abritaient des bases de sous-marins allemands. Les autres bombardements visaient avant tout des infrastructures (routes, voies de chemin de fer, ponts, terrains d'aviation). Les bombardements sont toujours des opérations imprécises qui présentent un risque très élevé de dommages collatéraux. Un paquet d'entre eux ont raté leurs objectifs à cause de l'altitude excessive des bombardiers au moment du largage de bombes. Il leur fallait éviter la DCA et l'aviation allemandes.

4. S'il y a eu des soldats allemands qui n'ont pas fait de zèle, leur conduite ne pèse rien à côté des innombrables exactions commises par leurs collègues.

Il ne faut pas tomber dans le piège de la victimisation (même si c'est parfois difficile), et surtout, de la décontextualisation des faits. Que ces événements aient provoqué des tragédies familiales, c'est indéniable et je compatis de tout coeur au malheur du père de LAN. Mais à l'échelle d'une guerre qui a causé quelque 35 millions de morts dans la seule Europe et dont l'enjeu était la lutte contre un régime barbare qui nous a pillés et nous a privés de nos libertés, il est logique (bien que regrettable) que ces faits soient passés aux pertes et profits. Je ne suis pas anglophile pour deux sous, mais vouloir mettre sur le même plan la responsabilité du Royaume-Uni dans ces tragédies et sa contribution à la libération de notre pays, c'est se moquer du monde !

Ces commentaires (et notamment celui de Jovial) ne viennent pas de nulle part. Depuis plusieurs mois, le site s'est lancé dans des chroniques consacrées à de grands noms de la chanson bretonne. Aucun problème. Sauf que, si la critique artistique qui en est faite est souvent (toujours ?) de qualité, le manque d'esprit critique, voire la complaisance des chroniqueurs à l'égard de certaines idées défendues par ces artistes est carrément gênante. Chacun est évidemment libre de ses opinions, mais je trouve déplorable cet aveuglement et cette béatitude, comme si les textes des artistes étaient des paroles d'Evangiles. Entre la glorification d'"un des plus grands défenseurs de la Bretagne" (contre quelle menace réelle ?), l'éloge de "la fierté d'être breton" (comment peut-on être fier de quelque chose que l'on n'a pas choisi et dont on n'est aucunement responsable ?), et l'utilisation sans même mettre de guillemets d'expressions issues des rhétoriques indépendantistes, cela fait beaucoup. Morceaux choisis extraits de diverses chroniques de Marco Stivell et de Jovial :

"Impérialisme français", "Bretagne victime", "désir ardent de relever la Bretagne" (elle était tombée ?), "le sort des paysans bretons contraints de servir la France au cours des dernières guerres" (comme si les autres paysans français avaient échappé à la boucherie...), "langue opprimée", "courage breton", le début du 2è paragraphe de la chro du premier GLENMOR qui est un grand moment (après son service, GLENMORE a retrouvé la Bretagne comme elle était depuis des siècles... Et si les enseignants de GLENMOR ne l'avaient pas forcé à apprendre le français, aurait-il pu tenter sa chance hors de la Bretagne ? Aurait-il eu les outils intellectuels pour élaborer ses idées ? Heureusement, la 2è moitié du paragraphe compense), "Ecoutez ensuite cette "Complainte de l'Île d'Yeu", île devenue prison malheureuse dans le sens où, déjà non-satisfaite d'avoir dû "accueillir" un maréchal Pétain en fin de vie, elle est alors le lieu de détention de cinq anciens membres de l'ETA à qui on a refusé le statut de réfugiés politiques. Très concerné par leur sort, SERVAT écrit ces quelques mots comme toujours bien sentis" (Oh, les pauvres petits ! On a préféré mettre en résidence surveillée des types qui ont été membres d'une organisation terroriste plutôt que de les livrer à Franco ! Qu'il était méchant, le gouvernement français !!!), etc, etc...

On me répondra peut-être qu'"on est bretons" (ou qu'"on est bretons de coeur"), qu'"on assume nos convictions" et que "rien ne te force à lire nos chroniques ou à partager nos points de vue". Ouaip, mais ça n'exonère pas d'une réflexion personnelle sur le sujet, ni peut-être d'un débat en interne sur la neutralité ou le caractère partisan du site dès lors que l'on parle de politique.

Pour en venir à l'album lui-même, je ne l'ai jamais écouté et je n'en ai guère envie : un disque rendant hommage à un journaleux de la presse collabo qui a tant bien que mal retourné sa veste ne m'intéresse pas. J'ai encore tellement d'albums géniaux à découvrir.


Par Forces Parallèles

Bonjour Powerbeauf,
Nous validons à titre exceptionnel ton commentaire, car il est parfaitement construit et argumenté, et ne manquera pas j'en suis sûr d'intéresser beaucoup de monde.
Cette réponse pour rappeler néanmoins que les commentaires doivent porter, surtout et avant tout, sur l'oeuvre à laquelle il est rattaché.





SCORPIONS
BLACKOUT


Le 09 Juillet 2014 par AL

Bonjour Yann 77.
Je peux comprendre ton choix, je suis fan absolu d'In Trance.
Mais j'aime aussi ce SCORPIONS deuxième période, car c'est à cette époque que j'ai connu ce groupe. Donc, c'est un peu une "madeleine de Proust" personnelle...








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