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BLACKMORE'S NIGHT
SHADOW OF THE MOON


Le 13 Avril 2017 par YANN 77


A noter tout comme Terry, que "Wish you were here" est une reprise du groupe Rednex, la version originale est juste sublime....





The FIXX
REACH THE BEACH


Le 11 Avril 2017 par LEO


Reach The Beach est un très bon successeur à Shuttered Room, mais je ne peux m'empêcher de préférer le 1er album de THE FIXX, que j'ai toujours trouvé plus diversifié dans ses choix musicaux et ses ambiances.
Ce second opus est en revanche certainement beaucoup plus équilibré et cohérent dans sa construction mais en contrepartie, les compos sont aussi bien trop similaires, d'où un manque d'originalité et une plus grande linéarité de mon point de vue.
La 1ère partie de l'album est la plus remarquable.
"One Thing Leads To Another" se détache d'emblée avec sa rythmique funky et acérée. il n'est pas étonnant que cette compo soit la plus connue du groupe!
Cependant, les 3 titres suivants ne déméritent pas. "The Sign Of Fire", "Running
" et "Saved By Zero" sont racées et se distinguent également.
Par contre, je n'ai jamais trop aimé le tiède "Opinions" et "Reach The Beach" (qui donne son nom à l'album) ne m'émeut pas plus que ça.
"Changing" est pour moi en demi-teinte. si le refrain est bien sympa, à l'inverse le couplet ne décolle jamais.
"Liner" est correct mais ne parvient pas à m'emballer pour cause de trop grande similitude avec "Reach The Beach".
"Privilege" est atypique mais trop répétitif dans sa structure.
Le plus long "Outside" qui referme l'album originel est par contre tout à fait réussi et poignant malgré sa forme rudimentaire.
La production de Ruppert Hine est toujours aussi impeccable, mais était-il besoin de le souligner?
À noter que le remaster de 2003 propose 2 versions longues parues en maxi pour "One Thing Leads To Another" et "Saved By Zero" ainsi que la face B du second titre: le sympa "Going Overboard" (inédit en album mais joué en concert dès la fin 82) plus l'intéressant "Deeper and Deeper" (en version longue), morceau qui faisait partie de la B.O. du film Streets of Fire (sorti en 84).






DEPECHE MODE
SPIRIT


Le 11 Avril 2017 par AIGLE BLANC

"comme si Gore n'était pas assez blindé de fric avec ses compos pour débiles…"

On peut dire, Darkpoet, que tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère. Je n'ai pas écouté encore cet album que tu as le droit de fustiger. D'ailleurs, je ne suis pas loin d'avoir décroché comme toi, et pour moi aussi le dernier excellent album de DM reste Ultra.

Cependant, ce n'est pas parce que le groupe a atteint une renommée internationale, et qu'il vend ses albums comme des petits pains, que Martin Gore ne serait plus préoccupé que de fric. Il est clair qu'un groupe millionnaire perd souvent une partie de sa "gnac", mais cela n'entraîne pas pour autant ce que tu dénonces ici : Martin Gore continue à composer pour DM parce que c'est ce qu'il sait faire de mieux, pas parce qu'il a besoin d'argent. Si l'on t'écoute alors, tout groupe à méga succès devrait se retirer du showbiz et prendre sa retraite de façon à ne plus profiter sur le dos de ses fans.

Je crois que l'esprit d'un groupe, c'est lorsqu'il se réunit en studio pour enregistrer de nouvelles chansons. DM continuera à œuvrer dans ce sens tant qu'il estimera devoir le faire, c'est aussi simple que ça.

Et puis "ses compos pour débiles", franchement, Darkpoet, où es-tu allé chercher cette expression méprisante ? Ceux qui aiment les albums récents de DM sont-il vraiment des débiles ? Et toi qui ne te reconnais plus dans la musique du groupe serais-tu le seul à être intelligent ?





DEPECHE MODE
SPIRIT


Le 11 Avril 2017 par MR TINKERTRAIN


Merci à darkpoet de mettre en mots ce que je pense de ce groupe de vendus. Il s'est arrêté à Ultra (quel trip ce disque) car DM ne pouvaient mieux faire que cet album, leur meilleur selon moi. A mon sens, la Pop mainsteam maintenant c'est Sia ou encore No-Man (tres underground par contre), premier groupe de Steven Wilson.





DEPECHE MODE
SPIRIT


Le 10 Avril 2017 par DARKPOET


Je suppose que cet album va susciter des polémiques…
Perso, je me suis arrété à "ULTRA" et ne supporte plus du tout les complaintes et tremollos de Gore et Gahan. Cet album est encore plus poussif et pathétique que le précédent (à mon sens). Même pas créatif, et très convenu. On est très, très loin de "Violator" ou le mythique "Black Celebration" où une vraie force émotionnelle se dégageait. Cela sent le gros foutage de gueule ; comme si Gore n'était pas assez blindé de fric avec ses compos pour débiles… Je hais ce pseudo-groupe désormais.
Trop d'argent tue l'intégrité et la créativité ; pour tous ces combos : (Metallica, U2, Cure, etc…)





EZ3KIEL
LUX LIVE


Le 09 Avril 2017 par VIV


Un des meilleurs concerts de ma vie ce "lux" live.
Superbe musicalement et au niveau du jeu de lumières, une vraie création.
Ça transporte loin très loin. Notamment le "dead in valhalla" où l'on se retrouve sous les mers, avec ce mappage bleu horizontal du plus bel effet !
Vu aussi lors de la tournée précédente avec l'orchestre symphonique, c'était superbe aussi. À conseiller à tout mélomane.





Alain BASHUNG
PLAY BLESSURES


Le 07 Avril 2017 par NONO


Album très, extrêmement expérimental. Davantage une collection de "démos" que de véritables chansons abouties. Mais c'est bon de temps en temps un album comme ça, qui montre un peu les "coulisses" de la création ! Cela change du "parfait-peaufiné-finalisé" ! J'aime assez mais je comprends tout à fait ce qui n'adhèrent pas. Ca va du très bon ("Lavabo") au très nul ("Scènes de manager").





MEDESKI SCOFIELD MARTIN & WOOD
JUICE


Le 06 Avril 2017 par FC


En effet ce disque est très accessible pour du jazz fusion et rentre rapidement en tête.
Je trouve que c'est une réussite, l'album est très rafraîchissant, agréable et ca joue ! Le touché de Scofield me fascine toujours autant.
A noter que le trio MMW avait collaboré avec Scofield sur son album A GoGo qui est lui aussi très recommandable.





Alain BASHUNG
PLAY BLESSURES


Le 05 Avril 2017 par CHRISTOPHE


Si on prend l'album tout seul sans tenir compte du reste de la carrière de Bashung et des conséquences qu'il a eu, oui on peut lui mettre 2 ou 3 car il y a beaucoup de défauts.
Par contre, si on comprend l'esprit de liberté d'un homme qui ne veut pas être enfermé par le succès, et si on sort de la production musicale encore bancale et hasardeuse, alors on découvre des titres incroyables comme "volontaire", "martine boude" (oh la version live des grands espaces !) et d'autres et pour moi ce n'est pas son meilleur album mais le premier vrai travail de l'artiste qui se construit. Dommage qu'ils n'aient réitéré leur collaboration sur un 2ème, çà aurait sans doute bouleversé la fin de carrière un peu triste de Gainsbourg.





The STRANGLERS
10


Le 05 Avril 2017 par LEO


Depuis Dreamtime les STRANGLERS ont pris l'habitude d'espacer de plus en plus leurs sorties d'albums. quasiment 2 ans d'intervalle entre Aural Sculpture et Dreamtime et plus de 3 ans entre ce dernier et 10. chose impensable à leurs débuts ou ils enchaînaient les disques à la suite! (33t aussi bien que 45t hors albums).
Il semble que le groupe ait voulu se ressourcer et prendre son temps pour composer. hélas, l'inspiration n'est globalement plus au rendez-vous et 10 fait dans la redite (section de cuivres à la clé!).
Ce n'est pas vraiment un naufrage, mais c'est quand même sacrément poussif!
Contrairement à ARP2600 je ne trouve pas la reprise "96 Tears" plus affligeante que la plupart des compos ici présentes qui ont quand même un gros air de déjà entendu avec ce parfum un peu nostalgique (appuyé par l'orgue très 60's de Greenfield, ressorti pour l'occasion sur la majorité des titres). "Sweet Smell Of Success", "Someone Like You", "Let's Celebrate", "Too Many Teardrops" & Co. n'échappent pas à la règle.
Les compos ne sont pas à jeter aux ordures à proprement parler, mais elles ne sont pas pour autant passionnantes (tout juste bonnes à écouter en fond sonore pendant que l'on est occupé à faire autre chose).
Si je devais détâcher un seul morceau parmi tous les autres, ce serait le tout dernier: "Never To Look Back", que je trouve poignant et bien au dessus du lot (et qui aura une résonnance toute particulière suite au départ de Hugh Cornwell 5 mois après la parution de 10).
Pour ce qui est du mièvre "In This Place" qui lui aussi se distingue du reste, là c'est manifeste, je ne l'aime pas du tout!!!
Au final, le gros problème des STRANGLERS en 1990, c'est qu'ils n'ont plus rien à dire et ça, Hugh Cornwell l'a très bien compris en tirant sa révérence à la fin de la tournée de promo pour 10.





FISHBACH
À TA MERCI


Le 05 Avril 2017 par MR LARSEN


C'est marrant, j'avais pensé à poster cet album dans la Boîtes à demandes, mais du coup j'ai été devancé ! Un album sympathique de revival 80's porté par la voix caractéristique de Flora et par une instrumentalisation parfois kitsch mais jamais outrancière. Je suis toutefois plus circonspect face à certains textes moyens ("On me dit tu", "Incroyable désintégration de l'univers"), à une prononciation pas toujours claire et à un classement des pistes pas forcément bien pensé (l'excellent "Mortel" arrivant beaucoup trop tard à mon avis). Pour le reste, l'album recèle de très bons moments ("Mortel", "Ma voie lactée" et les doucereuses "Un beau langage" et "A ta merci"... entre autres). FISHBACH est désormais attendue au tournant.





The STRANGLERS
DREAMTIME


Le 04 Avril 2017 par LEO


Après le regain de forme avec Aural Sculpture, on pouvait espérer l'album suivant tout autant enthousiasmant, mais je ne serai pas aussi emballé que ARP2600 sur le cas Dreamtime qui n'est pourtant pas si éloigné stylistiquement de Aural Sculpture (on retrouve une section de cuivres tout comme précédemment).
L'album n'est pas déshonorant mais il n'est pas vraiment réussi sur la longueur pour autant, et ce pour 2 raisons: la 1ère, c'est le son. la production est beaucoup plus lisse et passe-partout que sur l'album précédent (on est quasiment plus proche de Feline par instants de ce point de vue). la 2ème raison qui fait que je suis moins emballé vient des compos. pour la plupart, je les touve quelconques ou peu palpitantes. rien de catastrophique, mais la grande majorité ne me parle pas (tel le simpliste "Nice In Nice" signé Burnel, l'édulcoré "You'll Always Reap What You Sow", le trop répétitif "Ghost Train" dont l'idée de départ était pourtant intéressante, le jazzy et clinquant "Shakin' Like A Leaf" et l'artificiel "Mayan Skies").
Par contre j'aime bien le consensuel "Always The Sun", le synthétique et chaloupé "Dreamtime", le syncopé "Big In America", et le labyrinthique et bien plus recherché "Too Precious". pour le cas du direct "Was It You?" c'est un peu particulier. si je ne suis pas convaincu par la version qui figure sur l'album, j'aime en revanche la version 'single' qui figure sur le remaster de 2001 en bonus (prévue à l'origine pour être le 5ème 45t extrait de l'album mais n'ayant
jamais vu le jour comme tel, cette version réenregistrée diffère largement avec son pattern de batterie modifié et un son plus pêchu).
À noter, parmi les autres bonus intéressants de ce remaster: "Since You Went Away" et l'étonnant "Norman Normal" (toutes 2 chantées par J.J. Burnel et figurant sur le double single de "Always The Sun") ainsi que "Dry Day" (face B de "Big In America" et chantée par Hugh Cornwell).





BONOBO
MIGRATION


Le 04 Avril 2017 par AZER


Mon avis est en totale adéquation avec la chronique. Un album propret, agréable mais sans inspiration. BONOBO entre en auto-pilot, espérons que cela ne dure pas.





A-HA
SCOUNDREL DAYS


Le 04 Avril 2017 par DARKPOET


Album sous estimé à mon sens.
C'est mon préféré ; à part "Cry Wolf" vraiment kitch et teinté 80'
Le reste est excellent ; à écouter entre un "Black Celebration" de DM et un "Behaviour" de Pet Shop Boys





The STRANGLERS
AURAL SCULPTURE


Le 04 Avril 2017 par LEO


La réalisation de Aural Sculpture aura été au moins aussi longue que celle de The Gospel According To The Meninblack en son temps, la faute à un changement de producteur en cours de conception et au rejet initial par Epic de la version originale de l'album. retour à la case départ donc, mais pour un plus grand bénéfice à l'arrivée.
Si les STRANGLERS ont décidé de continuer dans la voie d'une pop-rock ouvertement commerciale (transformation entamée depuis fin 81), cette fois-ci plus de sonorités disgrâcieuses comme l'on en trouvait à la pelle sur Feline (fini les synthés kitsch et l'infâme batterie électronique ainsi que l'overdose de guitare hispanisante et les chansons trop soft à la file indienne).
L'orientation musicale proposée sur ce cru 83-84 est plus musclée, sinon consistante et variée, que sur l'album précédent et la production bien meilleure, plus chaude et naturelle (à l'inverse de celle de Feline qui était très froide, impersonnelle et artificielle).
Divers cuivres et choristes sont également de la partie, ce qui donne à cette cuvée un petit côté soul ou jazzy un peu dépaysant et ma foi, pas du tout déplaisant!
Et pour prouver que le groupe est en grande forme, il nous sert d'entrée de jeu 4 excellents morceaux à la suite (dont 3 seront extraits en single!).
À la sortie de l'album je n'aimais pas "North Winds" mais avec le temps je dois avouer qu'elle n'est pas trop mal troussée et que la performance vocale de J.J. Burnel est plutôt convaincante.
L'efficace "Uptown" a du potentiel ; par contre je suis beaucoup moins fan de "Punch & Judy" qui n'a pourtant rien de honteux en soi mais qui est un peu passe-partout et ne me parle pas plus que ça.
Contrairement à ARP2600, je trouve le rythmé "Spain" plutôt réussi et sympa malgré les interventions en Espagnol que je trouvais assez agaçantes au départ, mais que j'ai fini par apprécié avec les années. Le titre sortira en single en 1985 mais uniquement pour l'Espagne (véridique!).
"Laughing" me paraissait un peu tiède à l'origine mais cette ballade qui n'en est pas vraiment une du reste, a fini par me toucher (là aussi, il aura fallu du temps!).
Le superbe "Souls" est sans doute la compo qui me plaît le plus sur cet album (et c'est également l'un de mes titres favoris des Etrangleurs toute période confondue). Il a bien failli ne pas trouver sa place sur Aural Sculpture! J.J. Burnel dira qu'il s'agit d'une "merde" en entendant la demo de Hugh Cornwell (il fera ses excuses auprès de l'intéressé un peu plus tard). Chose incompréhensible, le morceau a été bizarrement raccourci d'une vingtaine de secondes lors de sa remastérisation CD en 1999 au Japon et en 2001 pour l'Europe. Déjà que le titre ne dure pas bien longtemps, mais là il passe de 3mn25s à 2mn42s!!! (depuis, sa longueur initiale a été réintégrée lors de la ressortie de l'album aux States en 2014).
J'ai toujours eu la même sensation que ARP2600 concernant le jazzy "Mad Hatter", qui m'a longtemps apparu comme une plaisanterie ou un pastiche, mais le fait est qu'il s'agit effectivement d'un morceau tout à fait festif et agréable lorsque l'on est dans de bonnes dispositions!
Après le décevant Feline, Aural Sculpture a été une véritable cure de jouvence pour les STRANGLERS. Certes, il est loin d'être un album innovant et débordant d'originalité comme avait pu l'être The Raven et de créer la surprise comme avec The Gospel According To The Meninblack ou même de valoir le formidable recueil de pop-songs contenues dans La Folie, mais Aural Sculpture a au moins le mérite de remettre les pendules à l'heure avec de bons morceaux, vivants et variés, aux arrangements pointus et formant un ensemble cohérent (c'est sans doute l'album de leur période chez Epic qui a le mieux vieilli).
Pour toutes ces raisons, Aural Sculpture mérite amplement un 3,5 voire un bon 4.





The STRANGLERS
FELINE


Le 03 Avril 2017 par LEO


Si les STRANGLERS avaient édulcoré leur musique sur leur dernier single pour Liberty/UA (EMI) à l'été 82, il n'en reste pas moins que les 2 compos retenues restaient de très haute qualité et dans la digne lignée de ce que pouvait proposer un groupe comme les Kinks au milieu des 60's jusqu'au tout début des 70's.
Sur Feline (1er album pour Epic, enregistré fin 82 et paru début Janvier 83), l'édulcoration s'est muée en avachissement tant l'album est monotone et apathique (si l'on exclut les quelques coups de mou sur la face B de l'album La Folie).
Celà débute par l'interminable "Midnight Summer Dream" qui m'a toujours gonflé au plus haut point. la strucure est on ne peut plus basique (il ne se passe rien durant plus de 6mn) et comble de l'horreur, il faut se farcir un chant parlé, des sons de synthés kitschissimes, une affreuse batterie électronique et des guitares en Espagnolade!!! bref, un chauchemar... et celui-çi ne fait que commencer puisque quasiment tout l'album est construit selon le même principe! (exception faite du chant, plus mélodique sur les autres titres).
"It's A Small World" et "Ships That Pass In The Night" sont tout de même un peu plus agréables même si elles ne volent pas bien haut. tout juste passable.
À la rigueur, je préfère encore "European Female" bien que le chant susurré de J.J. Burnel laisse vraiment à désirer.
"Let's Tango In Paris" et "Paradise" sont à mourir d'ennui (qui plus est, les vocaux de Cornwell sur le 1er titre et Burnel sur le second ont rarement été aussi insipides et peu inspirés).
Seul le Kraftwerkien "All Roads Lead To Rome" trouve grâce à mes oreilles et pour une fois, la batterie électronique et le son des synthés sont en totale adéquation avec la musique froide mais racée!
"Blue Sister" ne me procure aucune sensation à son écoute tant cette compo est transparente et "Never Say Goodbye" bien que globalement plus réussi, retombe dans les travers cité précédemment (le chant parlé et les claviers kitsch en moins!).
J'ai toujours préféré à la majorité des titres ici présents, le suave "Savage Breast", l'hypnotique "Pawsher" et le reggae "Permission", 3 morceaux issus des sessions de Feline servant respectivement de face B pour le single "European Female" et le maxi de "Paradise".
Une petite étoile pour le vinyl d'origine, arrondie à 2 pour les faces B en bonus sur la version CD remastérisée en 2001.





The STRANGLERS
LA FOLIE


Le 03 Avril 2017 par LEO


Je reviens sur La Folie qui m'a toujours paru être le dernier grand album des STRANGLERS bien qu'avec les années, je lui enlèverai facilement 1 étoile car de mon point de vue, si les 6 premiers titres (soit la face A à l'époque du vinyl) sont en tout point remarquables, la face B (donc à partir du 7ème titre) est par contre le maillon faible du disque.
Le poppy et très synthétique "Pin Up" est vraiment faiblard et horripilant avec ses claviers de pacotille, le mollasson "How To Find True Love And Happiness In The Present Day" est inintéressant et préfigure la direction musicale prise sur Feline (l'album à venir). quand au morceau-titre, c'est sur l'insistance de Jean-Jacques Burnel que le groupe va sortir ce machin inconsistant en single! (qui ne cartonnera pas dans les classements celà va sans dire, d'autant plus que la compo est déclamée en Français! un sacré handicap dans les pays Anglo-Saxon). Hugh Cornwell souhaitait faire paraître à sa place, l'excellent et accrocheur "Tramp" et ce dernier aurait très certainement eu plus de chance de se classer dans les hits.
Seuls "It Only Takes Two To Tango" et "Golden Brown" sont à la hauteur des 6 premiers titres de l'album.
ARP2600 a raison de souligner une certaine analogie stylistique entre The Raven et La Folie, car ces 2 disques ont en commun une diversité musicale tout autant qu'une réelle unité de ton à tous points de vue. d'ailleurs les pochettes intérieures d'origine en 33t de ces 2 disques étaient assez similaires (créées par la compagnie Londonienne Shoot That Tiger!), elles représentaient toutes 2, des miniatures (photos ou dessins) qui étaient censées avoir un rapport (de près ou de loin) avec les thèmes de chacuns des morceaux de l'album.
Pour terminer leur contrat avec Liberty/United Artists, les STRANGLERS feront paraître un 45t hors album à l'été 82: "Strange Little Girl" (avec en face B "Cruel Garden"). 2 très courtes compos exquises et impeccables: la 1ère fut enregistrée en 1974 sous forme de demo mais rejetée par leur maison de disque. en guise de pied de nez, les STRANGLERS vont la proposer de nouveau pour ce dernier single... et ironie du sort, il se classera 7ème dans les charts au Royaume-Uni (leur 2ème meilleure performance après "Golden Brown") alors que le groupe signait au même moment avec un nouveau label !





The STRANGLERS
THE GOSPEL ACCORDING TO THE MENINBLACK


Le 01 Avril 2017 par LEO


Pas du tout d'accord avec ARP2600 en ce qui concerne The Gospel According To The Meninblack que je considère (tout autant que J.J. Burnel et Hugh Cornwell) comme un excellent album!!! (non ce n'est pas un poisson d'Avril, je pense sincèrement que ce 33t est l'un des tout meilleurs des STRANGLERS!).
La direction musicale prise sur ce disque n'est pas si déconcertante que ça puisqu'il y avait déjà des prémices sur The Raven, l'album précédent (les morceaux: "Ice", "Shah Shah A Go Go", "Meninblack" et "Genetix" peuvent témoigner d'un début d'orientation plus expérimentale et synthétique que prenait le groupe à cette époque).
Il ne faut pas non plus se méprendre par la façade 'technologique' de l'ensemble, car l'univers sonore de The Gospel According To The Meninblack n'est globalement pas si trafiqué que ça.
On y entend très distinctement la guitare et le son sur la batterie n'est pas transformé sur tout les morceaux. si changement il y a, il viendrait plutôt du mix qui met la basse de Burnel bien plus en retrait qu'habituellement et c'est sans doute celà qui privilégie cet aspect 'bricolage', cependant le bizarre et déjanté "Just Like Nothing On Earth" fait exception à la règle puisqu'on y entend très clairement la basse agressive de J.J. par dessus les bidouillages synthétiques et vocoderisés de Dave Greenfield et le chant parlé de Hugh Cornwell.
"Waltzinblack" n'est qu'une aimable plaisanterie. c'est clairement le titre que j'aime le moins du lot mais il fait néanmoins office de bonne introduction macabre et pince-sans-rire.
"Second Coming" est l'un de mes morceaux favoris du groupe, qui est musicalement comme un hybride de pop-song psychédélique et new-wave à la sauce mystique (en résumé: celà pourrait ressembler à un croisement du Floyd période Syd Barrett, de Devo et de chant Grégorien sur la fin. tout un programme!).
Le crépusculaire et obsédant "Waiting For The Meninblack" était paru à l'origine dans une version instrumentale en face B du single "Who Wants The World?" au printemps 1980 mais ici, la compo est chantée par Hugh.
L'instrumental "Turn The Centuries, Turn" est lugubre et m'a toujours évoqué une procession funèbre.
À l'inverse, l'allègre "Two Sunspots" est le morceau le plus enlevé du disque!
À ce jour, l'étonnant et réussi "Four Horsemen" est la dernière compo des STRANGLERS chantée par le claviériste Dave Greenfield.
"Thrown Away" est paradoxale. la mélodie au synthé est plutôt guillerette mais le chant de J.J. Burnel est morose.
L'étrange "Manna Machine" est le titre le plus atmosphérique du lot.
Enfin, l'album se referme sur l'iconoclaste "Hallow To Our Men", morceau robotique de plus de 7 minutes combinant une structure presque progressive et une inspiration musicale devant autant à Captain Beefheart qu'à Kraftwerk!
Cet album aura une gestation très longue. les séances d'enregistrement s'étalant de Janvier à Août 1980 puis 6 mois de plus pour les mixes et la sortie du 33t en Février 81.
Jamais les étrangleurs n'avaient passé autant de temps sur un disque! il faut dire que le groupe était fort pris en cette année 80, les 4 meninblack enregistrant beaucoup et dans plusieurs studios à la fois (les singles hors album "Bear Cage" et "Who Wants The World" + les inédits divers sortant en face B de singles ou sur la compilation IV pour I.R.S. Records). de plus, les sessions furent interrompues pour quelque temps à cause des déboires de Hugh Cornwell avec la justice Britannique (il sera incarcéré durant 8 semaines dans les geôles de sa grâcieuse Majesté).
The Gospel According To The Meninblack est un album maudit à bien des égards mais il ne faudrait pas passer à côté de ce superbe disque pour autant!





FIRST AID KIT
THE LION'S ROAR


Le 01 Avril 2017 par FRED


C'est sympa, mais...
Mais n'abandonnent-elles pas trop leur identité nordique pour s'américaniser et au final égarer en chemin ce qui pourrait faire leur principal intérêt et leur originalité profonde, comme dans le premier morceau, ses accents flutés européens et sa vidéo éthérée dans les brumes des forêts mystérieuses du septentrion, quasi version acoustique et aboutie d'un BATHORY ayant enfin atteint la paix de l'esprit ?
Du potentiel, du talent, mais au final peu d'originalité, à vouloir trop s'aligner sur des canons esthétiques par trop rabâchés depuis des années, tirant leur inspiration du pays des cow-boys revisité par les hippies.
Les pays nordiques ne seraient-ils plus que la lointaine banlieue de la Californie post soixante-huitarde, englués dans les vapeurs écoeurantes et malsaines du patchouli et de la marijuana ?





DUST
HARD ATTACK


Le 01 Avril 2017 par LE KINGBEE

Exact Baazbaaz. Je partage ton impression, avec un peu moins de sévérité. Dust a su volontairement s'arréter quand il le fallait. Un troisième album aurait probablement été de trop. Contrairement au premier disque, il n'y a pas ici de titres puissants à l'image de "Stone Woman" ou de l'instrumental "Loose Goose". Le répertoire oscille parfois comme une girouette selon le sens du vent et des modes.
Molly Hatchet perdure, me semble de plus en plus surproduit, parfois proche du caricatural. Je crois que le groupe doit compter pas loin d'une vingtaine d'albums et surtout au moins une trentaine de musiciens sont passés dans ses rangs. Je crois d'ailleurs que le groupe s'est transformé en une sorte de franchise.







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