Le 02 Mai 2007 par ZIGGY

Je suis déjà insomniaque, mais je pense que si je ne l’étais pas, je pourrais me tuer le sommeil à trouver un lien entre les Shangri-Las et cet album. Mais trêve de dypterosodomie.

Si l'on s'en tient à son premier disque et au look de ses clips, Amy Winehouse semble avoir un nom agréable, mais une personnalité à se ranger dans le catalogue des chanteuses de nu-soul qui passent en boucle sur les canaux câblés musicaux qu'on ne regarde pas. Et pourtant, sur les clips - pas trop vulgaires - de son second album, on peu déceler la présence de musiciens d'un classicisme inattendu, baryton, trompette, guitare, caisse claire légère, etc... Du coup, les arrangements ressemblent plus à de la vieille soul Motown qu'à autre chose, d'où le titre "Back to Black" peut être. Ce disque est classieux en diable.

Résultat des courses, Amy Winehouse chope le disque du mois dans R&F pour le coup de cœur exagérément positif de Ungemuth de cette année (il est tellement ronchon que quand il pète les pédales je suis bien attentif). C'est le disque de l'année 2007 de ce mois-ci en gros (ça va, on s'y retrouve ?). Mais sans se moquer de nos chers plumitif, moi qui ai écouté la chose, je dois dire que je suis : 1. Surlecuté par le voix de la dame. 2. Conquis par le classicisme et la simple classe du projet. 4. Étonné comme Ungemuth de la capacité de plume de la chanteuse elle même. 4. Prêt à parier qu'elle reviendra à la nu-soul pour faire des arrangements de merde dès son prochain album.

Donc, si vous aimez les voix féminines qui ont germées dans le terreau de Nina Simone. Si vous aimez la classe soul sortie du début des 70's. Si vous aimez un gros son enveloppant comme un drap en soie. Si vous aimez les chanteuses qui mettent leurs seins sur le comptoir sans être vulgaires. Si vous êtes curieux. Essayez vous à ce disque. Il est pas dégueu.

Le 01 Mai 2007 par ONCLE VIANDE

Si l’on considère comme opéra rock un disque traitant d’un thème unique et faisant apparaître différents protagonistes comme acteurs d’une même histoire, le premier opéra rock est « Absolutely free » des Mothers of invention, (enregistré fin 1966 et paru début 1967), puisqu’il s’agit d’un oratorio en deux tableaux, un oratorio étant, je le rappelle, un opéra privé de mise en scène.

Sinon, le meilleur groupe du monde c’est lui :
http://www.supermusic.sk/obrazky/30108_tokio_hotel48%5B1%5D.jpg

prochainement sur Nightfall.

Le 01 Mai 2007 par THE SOULFORGED

Je te remercie grandement pour cet apport culturel crucial. Toutefois, je me permettrai en toute humilité de te donner une leçon de lecture: sauf erreur de ma part, je n'ai pas dit qu'il s'agissait du premier opera-rock, mais seulement de "l'un des tous premiers" ce qui pourrait difficilement être démenti. Le Pretty Things précède Tommy d'un an et semble, selon les dires mêmes de Pete Townshend, l'avoir quelque peu influencé. Il serait d'ailleurs contradictoire pour ma part d'affirmer que Tommy est le premier opéra-rock dans la mesure où je parle déjà d'opéra-rock (version mini) pour le morceau final de l'album A Quick One, antérieur aussi bien à Tommy qu'à S.F. Sorrow.
Ensuite, concernant ta remarque sur la nécessité de faire connaître des groupes autres que les plus célèbres, tu n'as pas tort et c'est d'ailleurs pour cette raison que tu peux trouver sur ce site des chroniques de Captain Beefheart, Frank Zappa, The Yardbyrds, Love, etc. Comme quoi, la nature est bien faite quand on se donne la peine de chercher. :-)
Enfin, quant à la réplique "Queen meilleur groupe au monde", il serait assurément téméraire de l'affirmer et il me semble qu'aucun chroniqueur (ou coquin chroniqueur, suivant les heures) ici présent n'oserait la proférer. Tout le monde sait que le meilleur groupe du monde, c'est Iced Earth.
Donner des leçons, c'est bien, encore faut-il être capable de discernement préalable. Bien à toi.

Le 01 Mai 2007 par AUROU86

Tommy n'est pas le tout premier opéra-rock, désolé de te l'apprendre. Il s'agit de l'album "S.F Sorrow" du groupe Pretty Things (1968). Un bijou psychédélique trop sous-estimé à mon avis qui dépasse en certains points Tommy. Un peu de culture rock, ça fait pas de mal de temps en temps. Parce que les groupes comme Led Zeppelin, Queen, The Who ou les Beatles, on les connaît, donc faudrait penser à élargir sa vision du rock et à faire connaître d'autres groupes, artistes qui avaient autant de talent qu'eux (genre Captain Beefheart, Frank Zappa, The Yardbyrds, The small faces, Love, etc...).
Parce que les répliques du genre "Queen meilleur groupe au monde", ça me saoule.

Le 30 Avril 2007 par GUEHLYN

L'un des plus grands albums de pop, si ce n'est LE plus grand album de pop.

Le 30 Avril 2007 par ONCLE VIANDE

Je rejoins en tout point la chronique. Merci au passage à Cyril pour ses chroniques de Bowie et Marley. Elles visent juste et sont toujours mesurées.
Je précise que "Space Oddity" n'est pas le premier Bowie. Un album éponyme est sorti en 1967.

Le 30 Avril 2007 par TERRY

De très bonnes chansons ("Cygnet committee", "Wild-eyed boy from Freecloud", "Space oddity"), mais l'album est un poil trop long. Allez, pas mal du tout pour un premier album, mais le suivant, quoique assez lourd, sera mieux !

Le 30 Avril 2007 par ZIGGY

Coup de pot quand même, c’est après un album de haute volée que John Cale décide de publier un album live. Projet d’envergure (dvd docu, double galette, packaging sur-pensé), la musique y tient ses promesse. Tout y passe, du proto-punk velvetien au post-punk je ne sais quoi, dans un esprit rock hérité du précédent passage en studio, et tout y gagne en souffle. Dans sa folie sonore, son exploration des contrées les plus sub-conscientes de la musique, Cale va jusqu’à cracher un Heartbreak Hotel à la voice box. Le rock est définitivement le lieu pour laisser libre cour à toutes les perversion, le sujet parfait de toutes les déprédations…
Un live à déguster avec la même attention que le retour en grâce scénique de Lou Reed sur Animal Serenade.

Le 30 Avril 2007 par ZIGGY

Sursaut ? En tout cas, le Gallois bondit pour cet album de l’âge mûr. Le révélateur fait ressurgir le rock de la toile calienne, plus resplendissant et énergique qu’il ne l’a été depuis longtemps. Vous êtes ici en présence d’un coup de maître. Un parti pris épuré pour l’assemblage de compositions le moins inégal de notre homme depuis quelque chose comme les années 70. Entendez-vous ces refrains bien plus en relief qu’auparavant ? Remarquez-vous comme le timbre est grave et la voix juste ? Appréciez-vous à sa juste valeur ce roulement de basse tellurique qui emplit l’album ? Je l’espère…

Le 30 Avril 2007 par ZIGGY

Un album tout à fait mineur dans une carrière prolifique, cela cache parfois d’agréables moments. Ici, on a tout de fois affaire à plus de science que d’imagination de la part de John Cale.

Le 30 Avril 2007 par ZIGGY

Cet album fabuleux (rien que ça) marque l’accomplissement le pus total du talent de John Cale en matière d’arrangements, talent déjà poussé très loin dans ses collaborations avec la chanteuse Nico. En la matière, il évoque la perfection (inégalable – comme on dit) de l’Astral Weeks morrisonien, mais avec le grain de folie propre au Gallois qui vient ici souffler jusque sur les plus paisibles compositions. A l’opposé du chef d’œuvre suivant, le rageur Fear, Cale tisse ici un disque d’apparence apaisé où la poésie l’emporte sur la rage. Mais que le chant des oiseaux ne vous égare pas, il y a, comme toujours avec notre homme, quantité de propositions hallucinantes dans ce LP à ranger au sommet de la bibliothèque pop, au rayon des albums les plus intelligents. Le meilleur de l’esprit de Dylan dans la science des Beatles, si vous aimez les comparaisons. Rien que ça (bis).

Le 30 Avril 2007 par ZIGGY

Nouvel album et myspace :

http://www.myspace.com/leshabitues

Le 29 Avril 2007 par MASTER

Vraiment prodigieux, ce disque ! Quand je regarde la liste des chansons ("I know it's over", "There is a light that never goes out", "The Queen is dead", "Bigmouth strikes again", "Cemetry gates"), je me dis que cet album est un des plus beaux que la pop anglaise nous ait jamais donné. Rien à dire, un monumental album !

Le 28 Avril 2007 par ZIGGY

Une version live de The English Civil War est disponible dans le coffret "Clash on Broadway".

Le 28 Avril 2007 par CYRIL

Ce live est de très bonne facture. Un son clair et limpide, une belle énergie se dégagent de l'ensemble. Je pense à "I Faught the Law", "Know Your Rights" et "The Magnificent Seven".

On pourra bien sûr badiner : il manque quelques tueries, "White Riot" en tête ! Pour ma part, j'aurais adoré une version de "The Call Up" et de "English Civil War", mais bon...

Le 27 Avril 2007 par MILLWALL

Passer de Mayhem à Elie Semoun, faut le faire quand même. ^^

Le 26 Avril 2007 par YAN LE COADOU

Album que l'on apprécie davantage au fil des écoutes avec de superbes morceaux comme "i hear you knocking", "my baby's com back to me" (mon préféré), "played it like it used to be" (supérieur au morceaux rockabilly de in tennessee), "i don't give a damn" : excellent sur "live in vienna" que je trouve personnellement assez décevant (batterie insuportable), par rapport aux prestations scéniques de Lee que j'ai eu la chance de voir à deux reprises dans cette période. Un magnifique concert à Landerneau avec un "i vant you" très blues et supérieur à la version studio ; un autre concert à Concarneau sans Steve Grant(je pense que les effets de cuivres de 1994 sont dus aux parties synthé de Grant) intro : "rock roll music to the world", "keep on rocking", "long legs", "i hear you knocking"...
Au final, un album très complet, supérieur à Zoom, mais un peu long avec quelques morceaux où Lee montre sa dextérité mais sans grande originalité ("boogie on").

Le 26 Avril 2007 par TERRY

Tout simplement ma-gis-tral, incontestablement le meilleur disque de Tangerine Dream.

Le 25 Avril 2007 par VIN'$97

Lorsque j'ai découvert Black Tie White Noise, je ne connaissais pas encore David Bowie (j'avais juste entendu parler du personnage, mais sans plus).

Rapidement, je suis tombé amoureux de ce cd : morceaux de rock entraînants, de jazz plein de vitalité... tout cela entrecoupé de musiques calmes mais planantes (et donc plaisantes :D).

Bref que du bonheur auditif... du moins concernant les 10 premiers morceaux, car la suite du cd, meme si elle n'est pas mauvaise, est assez dispensable (d'où le 4/5 au lieu de la note maximal).

Le 25 Avril 2007 par POSSOPO

Sympathique mais pas spécialement bon.
C'est parfois assez bien écrit mais pas toujours.
C'est souvent très mal arrangé, facile et un peu con.

Grosso merdo, on tient là un mec avec un handicap vendeur, pas laid et vaguement télégénique, avec une voix pleine et jalousable, au discours simple et honnête. Le bonhomme possède une certaine adresse dans l'utilisation des mots. Après, cette adresse ne tient pas non plus du don exceptionnel et le manque d'application musicale plombe un disque finalement bien moyen.