Le 13 Mars 2007 par LEO

"Seventeen Seconds" est certainement l'album qui possède le plus d'unité dans la carrière du groupe. C'est aussi mon préféré de la célèbre trilogie d'origine. On commence à s'enfoncer dans le brumeux mais l'énergie, sinon les mélodies sont toujours présentes dans le contexte atmosphérique. Les claviers font leur première apparition, mais ne sont pas envahissants car ils sont là pour enjoliver, donner la touche finale (mais ils ne sont pas l'essentiel).
Mes titres favoris de ce bien beau disque: 'Secrets', 'In Your House', 'M' et 'At Night'.

Le 13 Mars 2007 par LEO

Dire que c'était à l'époque mon album favori du Cure en trio!!!
J'en suis étonné à présent, car ce n'est absolument plus le cas, mis à part le superbe, sombre et atmosphérique 'All Cats Are Grey', que je considère toujours comme un de leurs plus beaux morceaux (en tous cas, un de ceux dans lesquels je me retrouve!). C'est le seul titre du disque que j'ai encore le désir et le plaisir de réécouter 26 ans après sa sortie. Pour le reste et avec le recul, je trouve que les titres s'enfoncent trop dans le pathos pour être vraiment honnêtes et émouvoir. Le morceau 'Charlotte Sometimes' paru en single quelques mois après "Faith" est bien plus réussi que tous ces titres mous et sans vie. Reste 'All Cats Are Grey'!..... (qui aurait pu faire une excellente face B pour 'Charlotte Sometimes'!!!).

Le 11 Mars 2007 par SAFE AS MILK

C'est pour le moi le meilleur album de Beefheart, mais attention, je ne suis pas sure que ça doit être tout blanc ou tout noir dès la 1ère écoute. Je pense qu'il faut suivre le chemin du groupe et bien digérer Safe as milk et Strictly personnal, avant de s'attaquer à Troutmask replica. Sinon, cet album risque d'être incompris et ce serait bien dommage.
En effet, à force d'écouter le 1er album, des titres comme "Big black baby shoes" et "Flower pot" se découvrent alors qu'ils passaient inaperçus au début. Ils donnent vaguement une idée de l'évolution du groupe. Puis au bout de plusieurs mois, je me decide à remettre Troutmask Replica dans ma chaine, et là j'ai vu la lumière. Un album entier de liberté la plus totale où le métronome est banni, où les musiciens ne jouent absolumment pas la même chose, pas le même rythme pour mon plus grand bonheur. Cette musique reste pour moi du blues, du grand blues, et Beefheart est l'un des plus grand chanteur de blues (je recommande particulierement Sweet sweet bulbs, sugar-n-spike et bien d'autres parmis les 28 titres...).

Le 11 Mars 2007 par MENCLAY

Une réussite. Je préfère largement le côté intimiste de la musique des pumpkins plutôt que leur facette "rock puissant". Je me suis senti comme porté par cet album, il renferme des moments magiques, je vous le conseille absolument !

Le 10 Mars 2007 par JULIEN

C'est étrange, je m'adonnais encore copieusement aux jeux vidéos lorsque est paru cet épidode de la fameuse et fabuleuse série des Castlevania... et je ne me souviens pas de la moindre critique négative sur un épisode qui m'a, au contraire, semblé faire véritablement et immédiatement l'unanimité, loué sur la forme et le fond, jusqu'à générer un surplus de popularité... et le statut souvent problématique de valeur étalon pour ses séquelles !
Il faut dire qu'avec la qualité de l'histoire développée, la multitude des personnages, et tout particulièrement celui d'Alucard (lisez d-r-a-c-u-l-a à l'envers ^_^), archétype du charisme, et un petit côté prog savoureux émondé du caractère parfois rébarbatif de ce genre pour les joueurs non initiés... eh bien, il y avait de quoi conférer une dimension sérieusement supérieure au traditionnel esprit beat'em all de Castlevania.
M'enfin, on n'est pas ici sur un web-site de jeux vidéos, donc place à la musique. Et là, je serai plus concis, en approuvant personnellement la quasi intégralité de cette très belle chronique, et en résumant à une épithète mon avis sur cette B.O. riche, truffée d'instants mythiques, et dont je ne me lasse pas (tout ceci vaut aussi pour le jeu) : Je trouve "Symphony of the night" magique. Tout simplement. Merci donc à Chipstouille pour cette chronique qui rappelle que la musique de jeu vidéo n'est pas à négliger. Ah mais.

	Par Forces Parallèles Salut Julien. Je vais faire court. Le jeu a été correctement accueilli par la presse mais était critiqué pour ses graphismes en 2D, sa classification "plateforme" (très "has been" en 1997), sa difficulté peu élevée et enfin sa durée de vie très courte. Bien sûr, rien de ceci n'a survécu au mythe... Chipstouille.

Le 10 Mars 2007 par TERRY

"The Piper At The Gates Of Dawn"... Un monument absolu du psychédélisme anglais (à mille lieues du psychédélisme américain à la Doors, Love, Grateful Dead ou Jefferson Airplane, tout aussi bon mais plus orienté heavy et trips). Que dire devant la magnificence des 11 titres du disque ? Que dire, sinon que Syd Barrett était un génie comme il n'en existait pas deux (Nick Drake, Kevin Ayers : des copieurs, talentueux, certes, mais copieurs) ?

Mes morceaux préférés du disque ? Ils changent tout le temps. Impossible d'être blasé par la musique de ce premier album floydien, radicalement opposé aux autres. L'album est tellement riche, tellement complexe, qu'il en est inlassable.
Complexe, mais en même temps... on ne peut s'empêcher, à la première écoute, de trouver certains titres un peu trop proches des comptines enfantines : "Matilda Mother", "Flaming", "The Gnome", "Bike", "Scarecrow"... des comptines, des petites ritournelles, mais à la mode psychédélique. Après tout, "Bike" (morceau final) démarre sans doute assez calmement, mais sa conclusion (et donc, celle du disque) est totalement barrée. "Pow R Toc H" est un instrumental préfigurant à la fois le côté un peu jazzy des morceaux de la première face de "Meddle" et les délires avant-gardistes de "Ummagumma" et "Atom Heart Mother" (le morceau-titre). Quant à "Interstellar Overdrive", autre instrumental, il dure presque 10 minutes de furie guitaristique quasiment incontrôlée (force effets d'overdubs, saturations, échos). Et que dire du 'tube' "Astronomy Domine" ? Avez-vous déjà essayé de traduire les paroles de ce titre ? Les avez-vous vraiment pigées ? Non, n'est-ce pas ? Le mystère plane autour de ce titre, ce qui le rend encore plus fort.
"Lucifer Sam", quintessence du riff barrettien..."Chapter 24", copiage du chapitre 24 du livre chinois I-Ching (Barrett en était fan, de même que des fameuses histoires de hobbits de Tolkien, voir "The Gnome"). Impossible pour moi de dissocier un seul titres des 10 autres. Ils forment un 'tout', un disque incontournable, un pur joyau brut.

Le 09 Mars 2007 par DREAMER

Comment dire? C'est une merveille, original je n'en sais rien, pour ma part je découvre la carrière solo de Neal avec cet album. Je le connaissais jusque là par le biais de Transatlantic mais là ouaahh ça décoiffe. Je m'incline, rien n'est à jeter, pas d'excès selon moi.

Le 09 Mars 2007 par TERRY

Entre un disque live trop court (et à la prise de son parfois hésitante, mais bon, 1969 quand même) mais phénoménal - "A Saucerful Of Secrets" transfigurée - et un disque studio plus long et totalement expérimental - sauf le long et acoustique "Grantchester Meadows" de Waters, reposant - mon coeur balance. Et si "Ummagumma" était le meilleur disque du groupe ? Leur plus sincère ? Leur plus... floydien ?
Hein ? Et si ?

Pour vous convaincre, une anecdote perso : la première fois que j'ai posé une oreille (en fait, les deux) sur ce disque : j'avais 8 ans. Forcément, FORCEMENT, je n'ai rien pigé à ce que j'écoutais. Mon grand frère (de 6 ans plus âgé) l'écoutait dans sa chambre - en vinyle, attention - et assez souvent. M'a fait découvrir le rock et le Floyd, celui-là.
D'instinct, la musique du disque studio me foutait les chocottes : "Sysyphus" part 1, cet orgue sépulcral...brrrr... la seconde partie, apaisante, magique. La troisième, délire limite malsain (ouuuh, la fumette que le messire Wright devait se taper !), et une quatrième partie looongue, et apaisante... sauf vers les 3,30 minutes, cette violence pianistique, cette giclée désaccordée et incontrôlée d'orgue, qui me foutait les jetons avant, et que j'assimile plus à un pétage de plomb musical salvateur (musique trop calme, fallait que ça pète, comme un orage - de ce fait, la fin du disque est plus conventionnelle, reprise du thème, moins lourd, moins flippant) aujourd'hui. Inutile de le dire : à 8-9 ans, entendre à donf' "Sysyphus" peut rendre fou pour un temps. Ou vous traumatiser totalement, à tel point que j'ai mis un certain temps avant de réécouter ce disque ensuite. J'étais complètement flippé. :)

Heureusement, mis à part un "Several Species Of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict" (ouf, respire, respire !) totalement barré, le reste est plus calme.
"Ummagumma" est un essentiel absolu. Point barre. Faisez confiance à un fan total du Floyd.

Le 09 Mars 2007 par TERRY

Entièrement d'accord ! Si ce n'est pas le meilleur du Floyd (tout le monde en conviendra), l'album est quand même franchement fantastique ! Que dire de "On the turning away", "Sorrow", "Learning to fly", "One slip", "Yet another movie" ? Pop, commercial, sucré même... Waters ne manque à personne ici, même si j'adore aussi "The Final Cut" (disons que les deux albums montrent deux facettes radicalement opposées du groupe : l'anti-commercialisme de Waters-seul-maître-à-bord-avant-Dieu pour "The Final Cut", et le relâchement commercial des deux survivants Gilmour/Mason - Wright est sur le disque, en guest - pour "A Momentary Lapse Of Reason").
Vraiment, disque excellentissime, 52 minutes de bonheur simple, sans prise de tête à la "Dark Side Of The Moon" (aussi excellent) ou "Ummagumma" (aussi remarquable, mais tous les disques floydiens le sont).

Le 09 Mars 2007 par IEN

Tout à fait d'accord avec ta chronique. Cet album est assez inégal, des passages excellents (2, 3, 4, 6) et d'autres vraiment horribles (5 et 8).
Note 3,5.

Le 09 Mars 2007 par RED CLOUD

J'aime beaucoup cet album, mais je dois bien admettre que si j'apprécie Pink Floyd, je n'en suis pas un spécialiste. Je crois cependant que les critiques des "floydiens" auraient été moins acerbes si l'album n'était pas sorti sous le nom de Pink Floyd. Quant à Waters, il est pour moi dispensable, si c'est pour faire un boulot comme sur The Final Cut.

Le 08 Mars 2007 par ONCLE VIANDE

Je bois tes paroles Soulforged, non parce que tu es d’accord avec moi, mais parce que tu as anticipé mon post. :-)
Merci donc de préciser que je n’entends pas par « commercial » un dénigrement ou une remise en question de l’intégrité d’un disque. Cet album est très accessible, il plait à beaucoup de gens (et c’est tant mieux), et plait même aux réfractaires à King Crimson.
C’est un disque historique, en ce sens qu’il a exercé une influence énorme sur plusieurs générations de musiciens.
Il n’invente pas le progressif mais lui donne une évidence, une clarté, une lisibilité qu’il n’avait pas avant. Ce disque est une vulgarisation, au sens le plus noble du terme, une synthèse géniale aussi.
La musique en soi ne m'enthousiasme pas. C’est du très bon, indéniablement, mais pas le chef d’œuvre tout puissant qu’on se plaît à nous dépeindre fréquemment. Si tous les titres étaient du niveau de « Schizoid man », ce serait une autre histoire. Pour le reste, on est profondément ancré dans la pop british (et terriblement proche des Beatles), avec une maîtrise impeccable, de la classe, de l’inspiration certes… mais c’est un peu trop convenu tout ça, surtout au regard de ce que ce groupe accomplira plus tard (même la seconde face de « Poseidon » me semble meilleure).
Heureusement que je n’ai pas eu à le chroniquer celui-là, je me serais fait des tas d’amis…

Le 08 Mars 2007 par THE SOULFORGED

Pour ma part, je suis assez d'accord avec Oncle Viande, quoiqu'il ne faille pas entendre le terme "commercial" avec toute la connotation négative habituelle ; en fait, il faudrait lui substituer le terme "accessible", qui va mieux.

Un bon disque, bien qu'un peu court. Je goûte le Schizoid Man, qui est terrible, et dont j'apprécie particulièrement le jeu de batterie.
Par contre, je m'inscris en faux contre l'opinion du peuple : "Moonchild" est l'un des titres que je préfère ; la première partie qui le compose est une forme de ballade avec une ligne de chant très prenante (elle me touche bien plus que celles d'"I talk to the wind" ou d'"Epitaph", plus anecdotiques), ensuite ça part du côté de la musique contemporaine, toute en déconstructions, génératrices d'une atmosphère de mystère, avant un léger retour, vers la fin, à la mélodie. Mais là c'est sûr, ce morceau n'est pas commercial. :-)

Je pense aux films de Georges Méliès quand j'écoute ce disque, il y a une forme de poésie lunaire en carton pâte qui se dégage de l'ensemble.

3,5/5.

Le 08 Mars 2007 par IEN

La claque ! Les 4 premiers morceaux sont excellents ! (Sur 7 titres c'est pas mal). Les autres sont pas mal aussi mais un cran en dessous. Un conseil : jouez "Down by the River" à deux guitares et vous verrez qu'une composition simple est souvent très efficace.

Le 08 Mars 2007 par IEN

Un bon premier album bien qu'un peu court, avec de très belles chansons.

Le 07 Mars 2007 par KEVIN

Comme Dark Schneider, le titre "Moonchild" gache l'album, mais sinon le reste c'est du tout bon surtout le titre track. C'est le seul album des king crimson que j'ai et je compte bien m'accaparer la suite. "Pas commercial ce disque ? C'est une blague j'espère" je vois vraiment pas ce qu'il a de commercial,il m'a fallu plus de 10 écoutes,(20 pour moonchild, en vain), pour apprecier cet album

Le 07 Mars 2007 par CLEMENCE

Ce groupe et ces chansons sont trop trop trop trop... biens !
X-pressions est très bien aussi ! :D
Je voulais juste donner mon avis et j'aimerais bien savoir quand et où ils passent en concert.

Le 06 Mars 2007 par CHIPSTOUILLE

Pour continuer dans la mouvance, je dirais que Playing the angel est assurément un excellent album. C'est assez incroyable de voir un tel retournement de situation chez ce groupe qui compte déjà 25 bougies à sa sortie.

Par contre, je suis plutôt en désaccord avec la vision globale qu'a BNJ (tout du moins l'impression qu'il en donne). Playing the Angel ne me fait pas penser à une sorte de best-of toutes périodes confondues. Il est beaucoup plus rentre-dedans, plus violent dans ses sonorités. La prod est très puissante et contraste énormément avec les albums précédents (Ultra est encore loin de ce résultat... Et je ne parle même pas en terme de qualité). Ce qui fait de Playing The Angel une avancée supplémentaire et de DEPECHE MODE l'un des rares groupes à ressusciter de ses cendres non par un retour aux sources mais grâce à une réelle progression dans sa musique.

Ca force le respect.

Le 02 Mars 2007 par TERRY

Assurément le meilleur du Boss !

Le 01 Mars 2007 par YEC'HED MAT

C'est assez sympa à écouter.
Ce n'est pas prise de tête, c'est pas génial non plus. Assez fade, en fait.
J'ai une préférence personnelle pour l'album instru. "Douar Nevez", bien plus passionnant et plus risqué, "Progressif folk" bigrement bien torché.