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INTERPOL
TURN ON THE BRIGHT LIGHTS


Le 08 Février 2010 par EL PACHENKA


Un excellent album de 2002, l'un de ceux que j'ai le plus écouté, bien plus que "Songs For The Deaf" des Queens Of The Stone Age. Atmosphères lancinantes, mélancoliques, tourmentées, des lourdeurs virulentes. Un premier album que le groupe de New York semble difficilement occulter avec les deux albums suivants. Un album pour promenades nocturnes dans des rues pluvieuses sur lesquelles se reflètent les lumières froides et urbaines.





INDOCHINE
LE PERIL JAUNE


Le 08 Février 2010 par SUNTORY TIME


Bon, il faut bien admettre que cet album a mal vieilli (fichues 80's !), mais le charme est là, c'est indéniable.

Le Péril Jaune est l'album le plus "Asiatique" d'Indo. Cela se ressent autant dans la musique que dans les textes. Aucun mauvais titre, même si on atteint rarement le chef-d'oeuvre.

Véritable coup de coeur cependant pour "A l'Est de Java", meilleur chanson de l'album, et "Le Péril Jaune", sublime petit instrumental (toute première composition de Nicolas SIRKIS) aussi court que grandiose.

Plus maîtrisé que l'Aventurier, Le Péril Jaune bénéficie aussi d'une très belle pochette, très représentative du contenu. Un disque pour lequel j'ai une tendresse particulière, ayant eu aussi(comme beaucoup d'ados) ma période japonisante.





Olivia RUIZ
LA FEMME CHOCOLAT


Le 08 Février 2010 par GLOUBI_BOULGA-VORE


Je trouve ça un peu léger comme style de chanteuse mais ce que j'apprécie le plus dans cet album ce sont les arrangements musicaux (cfr La Femme Chocolat, Elle Panique, etc.)





Billy IDOL
REBEL YELL


Le 05 Février 2010 par FEELGOOD


Deuxième album de Billy Idol, Rebel Yell constitue un véritable coup de maître. Il est vrai que notre ex-punk avait de nombreux atouts dans son jeu:
- un manager célèbre dans le milieu, Bill Aucoin, qui s'occupa notamment du Kiss de la grande époque et du Generation X de la fin.
- le producteur Keith Forsey, ancien batteur de Giorgio Moroder, célèbre pour avoir co-écrit l'énorme tube Flashdance ... What A Feeling d'Irene Cara. Il récidivera quelque temps plus tard avec le fameux Don't You (Forget About Me) de Simple Minds ( repris par Billy sur son Greatest Hits ).
- un guitariste fabuleux, Steve Stevens, déjà plus que prometteur sur l'album précédent.
La pochette nous montre le péroxydé Billy, le torse nu et nimbé de rouge. Au verso, une photo de Steve Stevens, tout de noir vêtu, aux côtés de son acolyte plongé dans l'ombre. Tous deux formaient alors une sorte de yin et de yang de la créativité, le chanteur blond et le guitariste brun ayant composé la majorité des titres... L'alliance du punk et du hard en quelque sorte... L'immense succès du disque repose indéniablement sur le cocktail détonant constitué par les racines punk de Billy, la virtuosité hard de Stevens et les élément dance et new wave apportés par Forsey.
L'album démarre au quart de tour boosté par la bombe qu'est l'hymne Rebel Yell. Le solo mortel de Stevens et les gueulantes de Billy en font un classique absolu des années quatre-vingts. Le single se classera n° 46 aux Etats-Unis. L'autre grand moment de la première face demeure le gigantesque tube Eyes Without A Face ( n° 4 U.S. ), ballade inquiétante magnifiée par des choeurs féminins envoûtants. Les fameux "Les yeux sans visage" du refrain sont bien évidemment un hommage au génial film de Franju.
La deuxième face abrite deux autres tubes mémorables pour les ados des années quatre-vingts, le dansant Flesh For Fantasy (n°29 U.S.) et le sympathique Catch My Fall, embelli par le saxophone de Mars Williams.
Mais Rebel Yell vaut aussi le détour pour d'autres titres plus obscurs, tels que Daytime Drama et Blue Highway, cette chanson témoignant du goût du chanteur pour la vitesse, qui faillit d'ailleurs lui coûter la vie quelques années plus tard.
La face B contient quelques pépites plus hard, Crank Call et (Do not) Stand In The Shadows.
Et la ballade glauque The Dead Next Door conclut ce petit bijou sur une note maladive...
Cet album, représentatif du meilleur des années quatre-vingts, fit de Billy Idol une véritable star. Des clips astucieux enfoncèrent le clou et Billy devint l'un des artistes les plus diffusés sur MTV. Pour avoir une idée de l'ampleur du phénomène, il faut savoir que des coiffeurs américains allèrent même jusqu'à créer une coupe Billy Idol!
Dommage que la suite ne fut pas toujours à la hauteur de cet excellent Rebel Yell.





Neil YOUNG
ZUMA


Le 04 Février 2010 par ISMA


Super album mais c'est pas un chef-d'oeuvre.

J'aimerais comprendre ce qu'il y a de génial dans son jeu de guitare lead. C'est très très maladroit je trouve. "Cortez the Killer" c'est une chanson sublime en seulement 3 accords et le solo d'intro est bizarre. D'un côté j'aime bien et d'un côté je déteste. C'est planant mais il y a énormément de fautes de rythme et je sais que ce n'est pas voulu par Neil YOUNG. Ce mec est donc touché par une certaine grâce. Grand compositeur et guitariste... "chanceux" je dirais. Je le répète son jeu en lead est vraiment insultant.

Le song writing reste sublime. C'est un album culte que j'écoute souvent d'ailleurs. Mais j'avoue rester sur ma faim d'un côté gratte. D'ailleurs Warren Haynes (Allman brothers band, Gov't Mule) a une super version de "Cortez" avec Dave MATTHEWS BAND. Il a "corrigé" les gros défauts et maladresses du jeu de YOUNG pour les parties solo. Donc je vous conseille vivement d'écouter cette version.





Alain BASHUNG
PIZZA


Le 04 Février 2010 par TERRY


Très bon album, il y a des chansons un peu moyennes ("Idylle Au Caire", "Retours"), mais j'adore "Aficionado", "Rebel", "Vertige De L'Amour", "Ca Cache Quekchose", "L'Araignée". "Gaby Oh Gaby", rajouté sur le CD (l'album ne contient que 11 titres en vinyle) est grandiose aussi.





Billy IDOL
BILLY IDOL


Le 03 Février 2010 par FEELGOOD


Un premier effort prometteur et réjouissant, même s'il ne fait pas figure de grand classique, et que l'on écoute et réécoute, toujours avec le même plaisir, près de trente ans après, ce qui n'est pas rien...
Un bon petit groupe duquel émergent évidemment le virtuose Steve Stevens et la voix, certes limitée, mais pleine de charme de celui que les mauvaises langues traitaient de punk de supermarché...
De l'accrocheur Come On Come On d'ouverture au moins essentiel Congo Man, dernier titre figurant sur ma vieille cassette vintage ( en lieu et place de l'explosif Dancing With Myself présent sur le CD du chroniqueur), tout ici est bon à prendre, même les plus dispensables Love Calling et Shooting Stars... Les saignants Dead On Arrival et Hole In The Wall cohabitent avec le poppy et décontracté It's So Cruel, morceau éminemment addictif.
Les deux compositions vedettes de l'album demeurent bien sûr le menaçant mais catchy White Wedding (qui donna lieu à un clip sympa)et l'irrésistible et imparable Hot In The City, au refrain terriblement entraînant.
Un bon album à redécouvrir.





SAGA
BEHAVIOUR


Le 01 Février 2010 par FRANCK


Excellent album de Saga qui marquera la fin de la période " Classique ".

De très bons titres et surtout une voix : celle de M. Sadler toujours aussi crystaline et émouvante. La richesse mélodique est toujours là.

Ecoutez-le et faites-vous votre propre opinion, vous verrez, cet album a quelque chose en plus....





Bryan ADAMS
RECKLESS


Le 01 Février 2010 par SISCO


C'est vraiment la meilleure période du Canadien. Un album exemplaire de rock et d'harmonies. Pas trop nunuche finalement et quand même assez loin, malgré ce que l'on en disait à l'époque, du Boss. C'est avec Into the Fire que Bryan Adams a conclu sa bonne époque. En tout cas sur scène, je garde deux merveilleux souvenirs : à Vienne, juillet 92, tournée Waking up the Neighbours, avec Extrême en 1re partie, le Canadien a joué sous une pluie battante pendant deux heures ! Deux ans plus tard, il était au Zénith de Toulon pour So Far so Good : il invite Michael Jones à jouer sur scène, Goldman lui n'ose pas franchir le pas. Mais surtout c'est Johnny (hiii) qui est venu taper le boeuf sur Blue Suede Shoes... En comparaison, le Boss, également vu à deux reprises, ne m'a jamais autant paru gaillard sur scène. Pourtant...





MIDNIGHT OIL
A PLACE WITHOUT A POSTCARD


Le 31 Janvier 2010 par EL PACHENKA


Cette chronique a mis en évidence ce que je n'arrivais pas à me dire au niveau de la production, faisant accuser ce disque par son atmosphère aride et sonnant comme un creux entre "Head Injuries" et "10,9,8,7,6,5,4,3,2,1". Malgré ce bémol, pas mal de morceaux accrochent, tels "Don't Wanna Be the One", "Brave Faces" ou "Quinella Holiday", mais aussi "Armistice Day", qui dans son tempo lent et accusateur, est l'un des morceaux les plus cinglant des Oils à mon avis. Dans l'ensemble de ce troisième album, on sent encore que les guitares imprègnent de leurs brûlures solaires des précédents albums et la basse de Peter Gifford (qui a remplacé le précédent bassiste Andrew James) arrive à nous faire vibrer quelquefois de quelques coups ronds, secs et crades, comme dans le passage transitoire dans "Someone Else To Blame".





The VELVET UNDERGROUND
WHITE LIGHT/WHITE HEAT


Le 31 Janvier 2010 par BENSOUSS


Je viens de terminer la lecture du commentaire de Jeremy sur White Light / White Heat du Velvet Underground.

Je dois avouer être perplexe. J’aurais compris une critique disant de l’album qu’il était inaudible, dissonant et qu’il n’était qu’une agression insupportable pour l’auditeur. J’aurais compris que l’on dise que ce n’était pas de la musique mais du bruit (c’était d’ailleurs le cas White noise). J’aurais évidement préféré une critique qui constate l’importance historique de ce disque et que la moitié de ce qui c’est fait en Pop et Rock depuis 1977 n’aurait jamais existé sans ce disque. J’aurais moi même dit que jamais la tension n’a été mieux exprimée musicalement que par ce disque.

Mais alors là j’ai l’impression que l’on à demandé son avis à un vendeur de disque du rayon CD en solde chez Carrefour, plus habitué a vendre des disque de Céline Dion et de la Compagnie Créole, que du rock.

Dire que la moindre note de ce disque qu’elle est insipide relève, dans le meilleur des cas d’une niaiserie affligeante, dans le pire, d’une surdité précoce fort préjudiciable à l’exercice de la critique musicale. N’être capable de dire du son, proprement tellurique de ce disque, saignant a souhait, véritable boule de nerfs, que franchement il est pas terrible…les bras m’en tombent.

Pourtant les critiques sont plutôt mieux que les compliments.
Quand Jeremy encense les solos de Lou Reed on à l’impression qu’il nous parle d’un album de Clapton ou de Frampton. Quand il qualifie I Heard Her call My Name d’« endiablé » j’ai cru qu’il nous chroniquait un Best of d’André Verchuren. Enfin, last but not least, réussir à trouver une note positive à Sister Ray avec ses « mélodies au piano très agréable » alors qu’il s’agit d’un des morceaux les plus torturés, violent et agressif jamais gravé sur vinyle, et un exploit dont je félicite notre sympathique candidat.

Enfin on a le droit d’aimer les Stones et les Doors (si si ils ont mêmes fait des choses intéressantes) mais c’est un peu comme dire que les « sommets » des émeutes d’octobre 2005 à Clichy la Garenne, c’est quand même autre chose que la révolution Bolchevique de 1917.

En résumé cette chronique est probablement la pire que je n’ai eu l’occasion de lire. Et pourtant j’ai lu un paquet de lieux communs et autre mièvreries en 25 ans d’amour du rock.





Alain BASHUNG
PLAY BLESSURES


Le 30 Janvier 2010 par MONSIEU P.


Comme quoi les goûts et les couleurs ça ne se dispute pas, moi j'aurais plutôt mis Chatterton, L'imprudence, Fantaisie Militaire voir même Bleu Pétrole en tête des meilleurs albums de Bashung.

J'adore Gainsbourg, j'adore Bashung, mais je ne trouve pas ce Play Blessures super. Je n' irais pas non plus jusqu'à assassiner l' album comme il est souvent de coutume. Je lui mets donc un petit 3 sur 5 parce que j' aime bien quand même.





The OFFSPRING
CONSPIRACY OF ONE


Le 30 Janvier 2010 par JULIEN


Juste une petite remarque concernant le morceau "Dammit, I change again" : effectivement, le riff principal du titre ressemble furieusement à celui du "Still waiting" de Sum 41, mais l'album où figure ce dernier titre étant sorti en 2002, et "Conspiracy of one" en 2000, je pense que le clin d'oeil, si clin d'oeil il y a , est davantage à chercher du côté des Sum 41 ;).

Sinon, voilà un disque des plus sympatoches à écouter, avec une première moitié d'album imparable, et une deuxième partie (à partir de "Living in chaos") peut-être moins efficace et se risquant sur quelques pistes moins axée tubes (en parlant de tubes, vous trouvez pas que la mélodie de "Vultures" a des faux airs de "Come as you are" de Nirvana ?). Les délires offspringiens et disposés à faire naître la bonne humeur sont toujours de la partie, et la chronique de Fromage_enragé me semble très complète et précise, mais pour ma part j'ajoute volontiers une quatrième étoile à ce disque qui, faute d'originalité, me fournit ce que j'attends avec plaisir d'Offspring, à savoir de l'énergie, du fun (non, pas de l'eau de source), des refrains addictifs, et la voix inimitable de Dexter Holland. A noter aussi un livret très chouette, avec une petite illustration pour chaque morceau !





MASSIVE ATTACK
PROTECTION


Le 30 Janvier 2010 par GOKUDO


2 sur 5 pour protection? ça me parait un peu excessif.

Ok l'album est lent et atmosphérique mais ça n'en fait pas forcement un album ennuyeux!
C'est le premier Massive Attack que je me suis écouté (il y à 6ans environ) et franchement après on écoute je n'ai eu qu'une envie: découvrir le reste de la discographie du groupe (c'est chose faite depuis).
De plus, je l'écoute aujourd'hui encore avec énormément de plaisir (et pas un simple plaisir nostalgique) et il ne me sert pas à mettre un fond sonore en soirée!

Par contre je suis ok pour dire que le maillon faible de cet album est Heat Miser (avec ses respirations asmatique à la Dark Vador).






Alain BASHUNG
PLAY BLESSURES


Le 30 Janvier 2010 par TERRY


Le meilleur de Bashung avec "Fantaisie Militaire" (mais devant "Fantaisie...", selon moi). Innovant pour l'époque, incompris à l'époque, culte depuis. Rempli de grandes chansons, comme "Lavabo" ou "J'Croise aux Hébrides". Puissant.
Je ne comprends pas la chronique, qui semble avoir été écrite en 1982 (tout le monde l'a assassiné à l'époque) !





Alain BASHUNG
PLAY BLESSURES


Le 29 Janvier 2010 par LE STO


Comparé au rock un peu juvénile des albums précédents (notamment Pizza) et des passages assez pénibles de Passé le Rio Grande, cet album est probablement le meilleur d'Alain avec Novice dans les années 1980. Le ton est assez avant-gardiste (pour de la chanson francaise de 1982!) et certains titres sont parmi les meilleurs de l'artiste : "Lavabo", "Scènes de Manager", "Martine Boude".

Quant aux trois derniers titres dont l'instrumental de 14 minutes dont tu parles, ils ne sont pas sur la version originale de l'album. Ils sont issus du film "le cimetière des voitures" et ont été ajoutés à l'album plus de 10 ans après la sortie originale de Play Blessures, donc attention aux amalgames.





Alain BASHUNG
PLAY BLESSURES


Le 28 Janvier 2010 par SUNTORY TIME


Play Blessures, ou l'album surréstimé de BAHSUNG.

J'ai lu et relu que cet album est le premier chef d'oeuvre du chanteur. Peut être que les journaleux ont tendance à considérer que tout ce que GAINSBOURG touchait se transformait en or (malheureusement ce n'est pas le cas !). Peut être aussi que le statut de suicide commercial de cet album à joué en sa faveur. Réduction facile encore une fois.

Bien sûr les textes sont excellents, surréalistes à souhaits, GAINSBOURG a fait du bon boulot. Mais la musique et surtout la production 80's a fait de sacrées blessures justement.

Et puis la pochette, d'un kitchissime effrayant. Connaissant BASHUNG, il y a une part d'autodénigrement, mais quand même !
Alin fera bien mieux par la suite, même s'il faudra attendre Novice pour qu'il devienne ce génie de la chanson française (ou rock français, ou ... mais quelle étiquette lui coller au fond ?).

On te pardonne Alain, de toute façon là où tu es désormais tu t'en fiches un peu. Reste que Play Blessure est un album moins important dans sa discographie que certain veulent nous le faire croire.





Bruce SPRINGSTEEN
DARKNESS ON THE EDGE OF TOWN


Le 26 Janvier 2010 par TERRY


Sans doute le second chef d'oeuvre du Boss après "Born To Run". En tout cas, mon préféré avec "Born To Run" (et "Greetings From Asbury Part, NJ"). Rien d'autre à dire, c'est parfait. En particulier la chanson-titre, "Racing in the streets", "Badlands" et "Something in the night".





KILLING JOKE
NIGHT TIME


Le 25 Janvier 2010 par LEO


Voilà, il fallait bien que la 1ère déception arrive!
"Night Time" à bien plus de points communs avec SIMPLE MINDS, U2 et consorts, qu'avec le KILLING JOKE d'antant!
Où est passée la rage d'autrefois ? Evaporée dans ces nappes de synthés datées made in Ultravox & Co.
Toutes ces compos se ressemblent, pour être oubliées aussitôt. En ce sens, il y a une certaine cohérence dans ce disque! (de là à dire qu'il y a belle unité!!!... c'est un cap que je ne franchirai pas!).
Je trouve cette collection de chansons (on ne peut plus parler d'hymnes tribaux à ce point là!) extrèmement fades et datées.
Même 'Eighties' (sorti en single au Printemps 84) avec ce côté faussement mordant, ne me convainc pas le moins du monde. Ce morceau m'aggace même! C'est dire mon aversion pour cet album et les 2 suivants! Mais à vrai dire, on pouvait déjà voir les prémices de cet avachissement musical dans les singles passés : le mollasson et insignifiant 'A New Day' paru à l'été 84 et dans une moindre mesure le sautillant 'Me or You' de l'automne 83 (la face B de ce dernier, 'Wilful Days' se rapprochant bien plus de l'univers du 33t "Fire Dances").
Bref, il faudra attendre 5 longues années, soit 1990 avec le sublime "Extremities, Dirt & Various Repressed Emotions" pour retrouver un KILLING JOKE au meilleur de sa forme!





KILLING JOKE
FIRE DANCES


Le 25 Janvier 2010 par LEO


STREETCLEANER a brillamment résumé "Fire Dances"!
Ce très bon album est bel et bien la fin d'un chapitre pour KILLING JOKE qui n'abordera plus des climats aussi tribaux dans sa musique à venir, et un peu le début d'un autre en ce qui concerne le côté plus mélodieux au niveau de la voix de Jaz Coleman.
Vrai aussi en ce qui concerne l'unité de ce disque, chose qui faisait un peu défaut sur le précédent "Revelations".
Effectivement, le style de Paul Raven est bien différent de celui de Youth (ce qui peut s'expliquer en partie par le choix d'un jeu en fretless pour ce dernier qui avait une sonorité presque élastique sur une majorité de titres).
Les changements à venir ne se feront pas qu'en studio mais également sur scène. J'ai eu la chance de voir le groupe en concert à cette époque, puis 2 ans plus tard lors de la tournée pour l'album "Night Time", et je peux dire que la différence à ce niveau fut flagrante!
En 83, KILLING JOKE avait encore les crocs et l'âme d'un combo menaçant et dangereux (avec des fans assez incontrôlables, à vrai dire!). En 85, il fallait bien essayer de donner une certaine unité sur scène entre les anciens titres aux accents tribaux et bruts et les nouvelles compos bien plus policées et passe-partout. Il en résultat une musique bien moins fougueuse et rageuse, et un nouveau public bien sage venu écouter les nouveaux tubes à la mode, d'un groupe au passé récent bien plus frénétique et imprévisible!
"Fire Dances" ou la fin d'un cycle.







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