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CAN
TAGO MAGO


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Tago Mago est un album culte et est souvent considéré comme le sacro-saint de la musique prog' allemande, le krautrock.
Pour ma part, je n'irai pas jusque là préférant allègrement Yeti d'Amon Düül II!

Tago Mago aurait pu être un album de secte, degré par degré le groupe nous absorbe dans sa sphère macabre et hautement païenne... La première partie (paperhouse jusqu'à oh yeah!) pourrait être vu comme le recrutement, répétitif, sombre, dévorant mais aéré et très persuasif...
Ensuite, le groupe nous emporte, nous demande de l'argent, nous fait sombrer dans les méandres dangereuses et cérébrales du maître de cérémonie...
Tago Mago est un album extrême, jusqu'au boutiste, il empeste la mort et le désespoir par tous ses orifices...

Il ait difficile de parler de cet album, sans sombrer dans la bêtise la plus totale, je vais essayer d'éviter de tomber dedans en vous racontant cette histoire, avec un peu de thé, allemand...



Tout à commencer chez moi, j'avais pris un champi... Je flottais de rues en rues, les gens ressemblaient à des pieuvres bipèdes. Ils me regardaient tous et me faisaient peur.
Jusqu'à ce que je tombe sur une surface vide, il n'y a rien ici à part une énorme maison en papier, je rentre dedans en faisant attention de ne pas tout casser autour de moi, j'observe cet endroit, les pièces paraissent gigantesque tant elles sont vides... La lumière n'entre pas ici, j'entends des bruits, des voix, des cris... Je me sens mal. Je sens que je vais tomber par terre. J'essaye de sortir, rien à faire la porte en papier cartonné est indestructible.
Cette maison qui me semblait friable est en fait une prison immense, terrifiante et solide comme de l'acier trempé. Je vomis, je n'ai rien manger donc je vomis de la bile. Je me sens faible, mon coeur bat la chamade, des hommes aux têtes de champignons hallucinogène pénètrent dans ce qui me semble être la pièce principale. Ils font semblant de ne pas me voir, j'en suis sûr. Je cries, il ne se détourne même pas... Et j'entends leur conversation.
" Il y a plusieurs façon de manger une larve. On peut l'attirer à nous, notre goût est délicieux, où l'on peut contenir des substances hautement hallucinogène. Ils viennent alors à nous, nous manger, ils le pensent mais comme on dit, tel est niquer qui croyait niqué!
- Intèressant grand sage, comment devenir hallucinatoire?
-Il suffit de penser à des choses improbables, comme une maison en papier, ahah.
- Et là, nous les emprisonnons, funny!
-Excuse-moi petiot, vois-tu, j'ai justement été ingéré par un crétin."
L'homme à tête de champignons se tourne vers moi (et la tête du petit avec) et me cris:
"Ça va, tu nous as entendu, tu vas reconnaître tout de suite...
TEL...EST...NIQUE QUI CROYAIT...........NIQUER!"
Mon coeur palpite, j'ai atrocement peur. Il sort un couteau de boucher, il m'attrape, j'essaye de me débattre, je ne peux pas. Il baisse mon froc et mon caleçon, regarde mon pénis qui se fait minuscule, il bouge et crie " Par Pitié!" et se fait trancher d'un coup sec, j'hurle à la mort. Mes dents se transforment en poil...
Puis mes couilles se font trancher... Je n'en peux plus, je n'arrive pas à m'évanouir.
Une gazinière est apparu dans la salle, le feu est doux et ils placent mes organes génitaux dessus... Les fait revenir avec du persil, en mange une, rajoute du sel et dis que c'est parfait...
Ils me forcent à manger le restant, je revomis et mon pénis sort en petit bout et me crie:
"Traitre... après tout ce que j'ai fait pour toi"...
Je n'en peux plus et enfin, je m'évanouis.
Je me réveille comateusement, j'ai mal au crâne du vomi et du sang traîne partout. Je suis dans une baraque dégueulasse, du vomi partout et une affreuse douleur à l'entre-jambe... Je n'avais plus rien, je ne pisse pas le sang, je vois du fil à coudre sur mon pubis. Un clochard, qui était médecin mais qui a perdu son boulot, m'a dit qu'il m'avait trouvé comme ça, à même le sol entrain de pisser le sang.
Il m'a recousu et m'a montré mes testicules et mon pénis, j'ai revomi et j'ai pleuré fortement, j'étais tout rouge et j'avais mal à la tête.
Je suis sorti de l'obscure bâtisse et je suis tombé sur deux hommes, bien en chair, des costards sur mesure, je souffrais atrocement et je ressemblais encore plus à une loque qu'à l'accoutumer.
Ils vinrent à moi et me parlèrent d'un dieu nommé tago mago qui pourrait soulager mes maux...gratuitement.
J'ai directement accepté et sur le chemin de leur (mais je ne le comprenais pas encore à ce moment-là) secte, ils m'ont demandé ce qui m'était arriver et tout penaud, je leur ai raconté, ils m'ont soulagé et nous fûmes arriver!
Ils ont passé de la musique très rythmique et sombre, basé sur diverses syncopes et polyrythme.
Ont tamisé les lumières ont mis de l'encens?
Leurs exercices étaient faciles, je devais me montrer d'abord tel que je suis à l'assemblée sectaire tago magiste, c'est à dire dans toute ma vulnérabilité, dans mon intimité.
Je le fis, non sans mal que diraient-ils, quelles seraient leurs réactions quand ils verraint que je n'ai plus ni pénis, ni bourses?
Ils n'ont finalement pas bronché, ils m'ont fait faire des exercices, ils m'ont rasé le crâne et y ont inscrit quelque chose, j'ai souffert mais ils m'ont promis que je me sentirais mieux après.
Leurs exercices étaient bizarres, je devais dire " je cois en tago mago", 15 fois sans reprendre ma respiration et sans m'arrêter par exemple. Je ne pouvais pas non plus avoir de doliprane pour soulager mes maux de tête. C'était affreux.
A la fin de la journée, ils m'ont congédié dans une chambre dans laquelle se trouvait un lit avec un petit drap en guise de couvertures et sans oreiller, cette première nuit fut difficile et particulièrement terrifiante, des bruits bizarres tout le long de la nuit et un homme me parlait durant mon sommeil, son nom; Tago Mago.
Une chose était sûr, j'étais bien décidé de partir, surtout quand j'ai vu un petit papier au pied de monlit me réclament 500 euros pour la première leçon.
Le lendemain, réveil à 7 heure, j'explique la situation au gourou de la secte (et je l'ai compris qu'à ce moment-là). Il me dit d'accord, mais vous me payez la somme que je réclame.
Je répond non et il s'énerve, les autres "encadreurs" de la secte me lancèrent un regard de fou furieux.
Et d'un coup, le décor changea, il fit atrocement chaud, le décor devint rouge et des flammes sortaient du sol.
On ne peut pas sans sortir. Ils me crient dessus en un dialecte inconnu, je ne comprends absolument rien, je m'en fous. Ces enculés, je les emmerde. Je sors par la grande porte et des hommes se mirent à ma poursuite, la marque sur mon crâne rasé me fait atrocement souffrir. J'arrive à la grande porte du bâtiment, j'en sors. Et...surprise, je suis à Pékin. Un Pékin totalement déshumanisé, je suffoque... Il fait chaud et il y a personne. Je cours, je cire, mon coeur bat fort, mon sang se transforme en acide, j'ai mal. Mon nez coule, ils sont à ma poursuite, j'arrive au coin d'une rue et là, pof, le blanc.
Je me réveille avec une poitrine de femme, un ventre tout rond comme celui d'une femme enceinte.
Ma voix est devenue féminine et toute petite. Je n'ai pas de cicatrice sur mon pubis mais bel et bien un con.
J'ai des longs cheveux d'un noir ébène et je suis autant maquillée que la Joconde à l'air triste...
J'ai peur, le gourou arrive devant moi et me dit:
"Nous vous avons transformé, vous êtes désormais une femme et votre nom sera fellationa, lorsque nous vous avons inscrit une marque sur votre crâne, vous vous souvenez?
-Oui, dis-je
-Eh bien, c'est là, d'où les voix durant votre sommeil et c'est aussi pour ça que vous nous avons laissé filer, parce que nous savions que vous vous évanouiriez.
-Je ne comprends pas et pourquoi étais-je à Pékin.
-Vous n'étiez pas à Pékin mais dans l'anti-chambre de can, l'enfer crée par Tago Mago, personne ne viendra vous aider, personne ne vous connaît.
-Et ma famille?
-Famille? Quelle Famille? Vous n'avez plus ni famille, ni ami, c'est aussi pour ça que vous n'avez plus de nombrils, vous êtes la création de Tago Mago, vous baiserez aussi avec lui. Vous donnerez votre vie pour lui...
-Et si je ne veux pas?
-Ce sera la damnation éternelle.
-Non, je ne veux pas, please god help me!
-Le seul dieu qui existe est Tago Mago, mademoiselle Fellationa...Et pour finir, café ou thé?





PINK FLOYD
UMMAGUMMA


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Sous estimer est le mot juste pour parler de ce double ( qui coute atrocement cher 35 euros environ) album. Qui comporte, 1 cd live rès court à la prise son pire que celle de earthbound (du crimso') et d'un album studio.

I: L'album live
L'album est live est constitué de 4 titres, 4 classiques du groupes. A savoir "Astronomy domine", "Careful with that Axe, Eugene", "Set the control for the heart of the sun" ainsi que de " a saucerful of secrets".
Ces 4 morceaux sont bien plus longs et improvisé que sur les albums studios, ce qui leur donneune patte indescriptible mais saisissable. Live sympathique mais qui fait un peu office de bonus, je dois dire. Même si il va de pair avec l'ambiance générale de la partie studio.
Ce qu'il faut retenir, c'est que de the piper à atom heart mother, pink floyd était un groupe intéressant qui osait et qui improvisait.
Sympa sans plus.

II: l'album studio
Cet album est la partie la plus intéressante et la plus frappadingue! Cette partie est le starless and bible black du floyd. Cette partie est l'Ummagumma!
Ces morceaux studios et de loins sont les morceaux les plus intéressants du groupe, malgré leur faiblesse. Ce qui fait de cet album un essentiel, c'est qu'encore une fois. Il est le dernier album expérimentale du groupe. Réjouissant.
L'originalité de l'album résulte au fait que chaque pièce est une composition individuelle du groupe.
Ainsi "Sysyphus" est la pièce àRichard Wright, "Grandchester Meadows" est la pièce à Waters ainsi que "Several species of small furry animal gathered together in a cave and Grooving with a pict".
"The narrow way" est la pièce à Gilmour, "the grand vizier's garden party" quant à elle est la pièce à Nick Mason.
De ce fait, chaque morceau est différent. Quel panard... Certes, les floyd n'étaient pas de grands compositeurs mais ils le compensaient par cette attrait pour le monumental, pour l'expérimentation aussi. Ce qui en faisait un groupe plus intéressant que genesis (avant que le floyd se ramasse sur toute la ligne de meddle jusqu'à aujourd'hui).

Un petit titre à titre s'impose avec cet album.

Sysyphus (partie I jusqu'à IV):
Sysyphus, la pièce à Wright, est sûrement le morceau le plus sombre et la plus malsain du disque.
Du hat de ses 13 minutes, elle vous broit littéralement. Elle vous engloutit, elle vous étouffe. La violence est latente mais se déchaine sur la dernière partie. Ma pièce préférée du disque... A vous de voir, si vous êtes prêt à endurer ça... Néanmoins ça a vieilli et certain trouveront ça totalement sans intêret.
Grantchester Meadows:
Elle est la pièce du contraste, une ballade qui fait furieusement penser à if... en plus sympa.
L'ambaince générale est à l'apaisement, la prairie est verte. Le ciel anglais est gris mais ce n'est pas important. Nous sommes bien, la relaxation est à son apogée. La seule pièce avexc the narrow way que les fans de la période popisante du groupe pourrait aimer sur cet album.
Several species of small furry animal gathered together in a cave and grooving with a pict:
Quel titre à rallonge, sûrement le titre le plus expérimental, le plus zarb' et le plus déchainé du disque.
Cris d'animaux parsèment ce cocktail audacieux de sang et de merde! Oui, j'adore, mais c'est vraiment pour les oreilles les plus aguerris, c'est violent et trash dans l'absolu.
Chef d'oeuvre mais ça a vieilli!
The narrow way (partie I à III):
C'est la partie la moins intéressante du disque.
Elle reflète ce que sera le floyd post-Waters, des ballades gnangnates et gerbantes. Celle-ci est sympathique mais je n'en ferai pas mon pain quotidien.
The grand vizier's garden party (partie I à partie III):
Une pièce assez sombre et dépressive, toujours relativement désordonné mais vraiment très agréable. L'ambiance est unique et orientale même si cela ne se ressent pas tout de suite.
Je pourrai aussi rajouter un paragraphe entier sur la splendide intro à la flûte de la première partie (joué par Lindy Mason).
On ressent toute la suite que la fête que donne le vizir dans son jardin n'est pas juste une fête.
Ambiances sadomaso est au programme ici, ces invités sont des dégénérés, des brutes et des pervers. Prêt à tout pour gouter à la chaleur d'une femme.
Sacrifices à gogos et ambiance putride et malfaisante sont au programme ici. L'autre grand chef d'oeuvre du disque. Ainsi qu'un brin d'ambiances jodorowesques, le morceau sonne très el topo.


III: Conclusion

Au final, Ummagumma est un album réussi. On dénotera quelques faiblesses néanmoins. Notamment narrow way la pièce de Gilmour relativement ennuyeuse. Bien sûr, les floyd ne sont pas des virtuoses mais savent combler ça par l'aspect monumental de ces morceaux...

Ambiances à couper au couteau et roots sont au programe, un trip visuel et auditif de toute beauté, bien sûr faut payer le prix fort (dans les deux sens du termes) tant ummagumma est difficile d'accès!
Les meilleures pièces appartiennent à Mason et aussi à Wright, originales et doté d'ambiances totalement fantastique! Renversant ces deux titres.
L'album live montre une autre facette du floyd, une facette improvisée pas désagréable mais pas essentielle non plus.

Ummagumma est aussii le drnier album avant que le floyd commence à faire de la musique gentillette et inofensive, avant qu'ils jouent de la musique de pépés!





KING CRIMSON
THREE OF A PERFECT PAIR


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Quel album! Three of a perfect pair est la clôture d'une boucle, d'une trilogie. Même styles de pochettes, même genre du zik', même line-up. Enfin bref, nous n'avions jamais vu le crimso' comme ça avant. Et c'est diablement, foutrement, délicieusement bon.
Un vrai régal qui ne se révele qu'aux fans acquis à la cause crimsonnienne, comme votre humble serviteur.

Three of a perfect pair est bien plus complexe qu'il n'en a l'air et bien plus sombre aussi... La pochette est carrément moche, je le conçois. Dans le genre, je me casse pas les couilles, elle est parfaite. Mais déjà une dualité d'affirme, entre ses espèces de 2 gros aimants qui ne se touchent pas, se font face, s'affrontent.
Symbolique toute crimsonnienne ici...Mais pochette moche, ahah, paradoxalement...

La dualité se retrouve aussi dans la musique et n'a jamais été autant démarquer, couper.
Cela se voit à l'arrière du cd, left side, right side. Où comme le dit, Bob Fripp.
" une face accesible, une autre face excessive".
Oui, cela résume parfaitement l'album, une face new wave, une face industrielle... Le panard.

On peut voir que cet album au même titre que "beat" (album précédent et pas de mauvais jeu de mot, vilain garnement) c'est pris une gifle. La presse le qualifiant de merde, la raison est simple.
Pendant les eighties, il fut une mode de critiquer le prog'.
ALors quand le groupe sort discipline, la presse rigole. Quand beat sort, il s'énerve et quand three of a perfect pair déboule dans les absc, la presse s'insurge.
Enfin bref, un réel manque d'objectivité, chez nos amis british... Injustice quand tu nous tiens.
Heureusement l'album a, ces temps-ci, à être revu à la hausse.

5 morceaux sur la face "gauche", 4 sur la face "droite", ok... J'insère le skeud dans ma chaine et je me laisse emporter par three of a perfect pair.
Le groupe n'innove pas, il bonifie. On retrouve toujours avec plaisir la voix de Belew ( qui se fait encore plus émotive sur cet album). Les guitares "tricotages" de Fripp et du même Belew, le jeu de batterie toujours aussi irrésistible de notre ami Bill Bruford, ainsi que le stick toujours aussi vibrant de Levin.
Enfin bref, avec le titre éponyme nous sommes en terrain connu et à le mérite de posséder un refrain génial ainsi que d'être un des meilleurs morceaux du disque.
Model man est dans la même veine, émotionnel.
Terriblement funky mais complexe et travaillé enfin bref, un kinder!
Sleepless est la plus grosse déception de l'album, franchement je ne l'aime pas du tout. Le chant d'Adrian n'est pas génial en fait. Tout repose sur le stick de Levin qui assure comme s'il allait mourir sur ce morceau.
On retiendra qu'il aurauit pu être un tube si n'avait pas été signer par le crimso', le rythme est quasi dansant néanmoins garder le rythme durant le refrain n'est pas chose aisé.
Enfin bref des qualités sur ce titre mais pas assez varié. Mais sympa à écouter!
Man with an open heart est du niveau d'un model man, un refrain génial.
Une ambiance super, le chant de Belew maitrisé. Enfin, un bon morceau.
Nuages ( that which passes, passes like clouds) est le morceau de transition entre la face gauche et la face droite. C'est le premier instru et il est foutrement réusi. L'ambiance est planante enfin bref un petit régal. Sur ce morceau les nuages s'amoncellent pour assombrir la musique, la face la plus intéressante va débuter!

il est difficile de parler de cette fameuse face... Composé quasi intégralement d'instrus (à part dig me), elle est la partie la plus dure à avaler de l'album. Mais est la plus intéressante.
Si on n'a pu voir que la face gauche et la face à Belew, on a aucun mal à reconnaitre que la face B est carrément Frippienne. Oui, frippienne. C'est pas le genre de musiques qu'on écoute pour se détendre, c'est une musique qu'on écoute pour se sentir écrasé.
Industry est le morceau le plus intéressant de cette face. Pripiat ( à vous de chercher sur Wikipédia) est radioactive. Il n'y a plus personnes, une grande roue grince. Des autos-tamponneuses dans l'horizon. Des doudous par terre, ainsi que des jouets partout dans ces grands bâtiments laissé à l'abandon. L'odeur est âcre, mon corps est oppressé. La nature se fait envahissante, le vent glacial, le ciel est gris. La mort et la tristesse plane sur ce lieu fantomatique...
Je ne suis pas seul et je vais mourir.... Voilà ce que vous pourriez ressentir à l'écoute de ce titre. Haha pas gai hein?
Dig me vaut surtout pour ses parties de batterie, ainsi que pour ses paroles déjantées et sombres.
Le crimso' ne rigole plus, le crimso' est dans son revival lark's tongue.../red.
No Warning est une instru du même acabit que industry. AMbiances sombres, néons blafards.
L'alaska désertique est bien sombre. Je suis seul dans cette centrâle, un monstre rôde quelque part, le froid est vif. Ma cigarette est presque finie, je n'ai plus de whisky et qu'une seule munition.
Je n'ai plus le choix, BAAAM.... Je tombe par terre, les yeux ouverts tandis que le sang s'écoule sur le sol.....

Three of a perfect pair est LA déception du disque. On dénote une intro à dégouter tous ceux qui apprennent la gratta tant elle est complexe. L'ambiance générale et la tonalité des sons provenant des guitares et clairement funky. C'est bon mais long et comble de la déception, il se termine en fade out...


Three of a perfect pair est une synthèse des eighties bien plus osé que la synthèse des seventies (red). Un travail colossal est à noter pour Bruford qui nous livre ici une de ses meilleurs prestations mais aussi une de ces plus ostentatoires.
Belew y chante très bien, il ose. Il fait monter sa voix, fait des vibrattos. Gros travail là aussi.
Fripp est égal à lui-même. Tony Levin est bien présent et nous prouve encore une fois l'étendu de son talent au stick sur sleepless.
Voilà ce qu'est three of a perfect pair, un disque schizophrénique. Le starless and Bible black des eighties.
Laissez-vous tenter!





KING CRIMSON
DISCIPLINE


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


7 ans après red, king crimson remonte sur son trône avec de nouvelles choses à dire.

Pour fêter les eighties, KC s'offre une cure de jouvence, le line-up change, désormais, on retrouvera Adrian Belew au chant et à la guitare ( grande première!), Tony Levin au chapman stick, Robert Fripp à la guitare et Bruford au percussion.

Discipline est un nouveau concept, Robert Fripp a revu son jeu (désormais il tricote et répète un même thème) ainsi que Bill Bruford ( fini la charleston ). Le groupe se veut moins noir qu'avant et plus pop, l'effet Belew est irréversible, et cela marche. Ecoutez ce majestueux frame by frame et son refrain à pleurer qui prouve toute la maitrise vocale de Belew.
Step by step, ouhouh, frame by frame...
Mais il ne faut pas oublier Robert Fripp qui apporte une touche sombre à la musique, le meilleur exemple est Indiscipline, un morceau de fou.
I just repeat myself when under stress...I just repeat myself when under stress...

Une des grandes nouveautés ici, mis à part, le jeu des musiciens et le côté résolument pop de la musique, est que le groupe s'inspire des musiques africaines comme le prouve LE morceau du disque, sheltering sky, tout simplement sublime, Bruford assure ici...
Mais il ne faut pas faire d'ombre aux autres morceaux, Matte Kudasai est une ballade asiatique sublime, thela hun ginjeet une morceau effrayant et sombre, le morceau éponyme est un noeud labyrinthique ou les deux guitares s'entremêlent...
Par contre si tous les morceaux sont excellents, on ne peut pas dire qu'ils soient tous sublimes, elephantb talk est un peu agaçante à la longue...

Discipline est donc un très bon album, la qualité des morceaux est constante, l'originalité aussi.
Cette mouture crimsonienne est ,de loin , une des plus intéressantes du groupe, sans être la meilleure cela dit.
Un album que j'écoute souvent car bien sympathique, pas trop difficile d'accès, une vrai bonne surprise à défaut d'être un album mythique.

"Discipline is never an end in itself, only a means to an end"
Robert Fripp





KING CRIMSON
RED


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Red est l'album de rupture. Red trace la ligne distinctive entre deux époques, les seventies et les eighties.
Red est aussi l'album de synthèse du crimso', le groupe n'expérimente plus ici...
Et finalement, c'est ce qui est le plus regrettable, il est clair que l'album est quasi-parfait de bout en bout mais sa relative facilité d'accès, empêche l'auditeur de s'y plonger pleinement ( en ce qui me concerne)....
Le crimso' est parfait mais devient par la même occasion, moins intéressant...
Synthèse comme le suggère son titre, le rouge est en alchimie, la couleur qui est censé contenir toute force métallique ( merci, oncle viande...).

King Crimson a toujours été une formation instable, divers changements de line-up, pas un an se passe sans changement.Lark's... a marqué le grand départ de Jamie Muir, Starless... a de son côté marquer le départ de David Cross.
Evidemment, l'album n'est pas joué que par 3 musiciens, divers invités sont venus laisser leur trace sur l'album.
Notamment,Ian Mcdonald, Mel Collins et David Cross.

Un album résolument sombre par ailleurs, un certain Kurt Cobain ( beurk) encensera ce disque, faut dire que, effectivement, cet album aura marqué l'histoire de la musique.
Le groupe invente le grunge sur le magnifique, dépressif et suicidaire fallen angel, un de mes morceaux de chevet par ailleurs.
Le métal sur l'intellectuallisant morceau éponyme, morceau instrumental, étonnament assez carré, composé par Fripp.
Ce dernier sera une vraie bouffée d'air frais pour le groupe.
Fripp en fera pas mal de resucée, je pense notamment au morceau Vroom Vroom se trouvant sur Thrak, un album correct mais sans plus ( le concept de cet album est foutrement intéressant mais le groupe n'aura jamais réussi à l'exploiter pleinement).

Cela dit, un morceau m'insupporte sur ce red, il s'agit de one more red nightmare.
Un morceau qui m'ennuit et me lasse, il est néanmoins sauvé par un superbe solo de saxo.
One more red nightmare est la tâche d'encre sur une copie parfaite, le morceau débandant....
Heureusement la suite du disque est elle magistrale.
Je pense notamment au morceau providence, une improvisation parfaite, très sombre et malsaine.
David Cross est vraiment présent. Son violon a ici une teinte tzigane, genre malédiction, sorcière etc....
Une impro' réellement magistrale, la meilleure du groupe sûrement.
Je pense qu'elle aurait plus eu sa place sur SABB.

L'album se termine sur starless, le morceau qui clôt la période dorée du groupe.
Evidemment, ce morceau est excellent et est un des fers de lance du groupe, il marque notamment le grand retour du mellotron, l'explosion finale du morceau est dantesque mais elle ne sera jamais , au grand jamais, une de mes pièces favorites..

Red est un aboutissement, c'est indéniable mais comme je l'ai dit au premier paragraphe le groupe perd sa patte caractéristique, cette sensation de perdition, le besoin de poser ses repères.... On retrouve cette sensation que sur providence, la seule impro' du disque.
Néanmoins, un album remarquable.





KING CRIMSON
LARKS' TONGUES IN ASPIC


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Pour pas mal de fans lark's tongues in aspic ( sorti en 1973) est le sommet du groupe. Certes, Lark's tongues in aspic (langues d'alouettes en gelé) est un très bon album mais assez inégal malheureusement. Le plus étonnant dans cette histoire, c'est que le crimso' passe de islands ( un excellent album), assez calme et très pop, à cet album plutôt violent et sombre. C'est la marque de fabrique du groupe, je le conçois mais entre red et discipline le hiatus était de 7 ans et les moeurs avaient changé... Le groupe a carrément inventer le métal avec cet album....
.
Cela dit, l'album est inégal. Nous avons le droit à 4 gros morceaux et 2 morceaux clairement mauvais et le problème se pose là.
En fait avec ces 4 morceaux il y avait de quoi faire un disque d'un peu plus d'une demi-heure.
Ce serait court mais cela n'empêcherait pas cet album d'être le meilleur du groupe!!!!

Commençons par les moments faibles... Si vous le voulez bien.
Book of saturday est le morceau bucolique et calme de l'album. Elle est belle, il n'y a pas de doute mais jue n'arrive pas à imaginer sur ce morceau, il n'est pas propice à l'imagination.
De plus, je la trouve trop floydienne ( et vous savez à quel point, je n'aime pas ce groupe) et j'aime pas.
Ensuite, easy money clairement le morceau simple et trop long, plus de 7 minutes...
Il durerait 4 minutes, je dis pas mais là... Vraiment, il est trop long vraiment trop long.... Et trop simple, les structures sont simplistes pour du crimso', ce morceau irait bien sur un album comme beat ( album que j'apprécie par ailleurs).

Passons aux morceaux réellements dignes d'intêrets et propice à l'imagination.
Et commençons pas les deux parties de lark's tongues in aspic qui cumulent plus de 20 minutes à elles seules...

La première partie est la meilleure selon moi, c'est la plus orienté percu'.... Et là, le travail est hallucinant, tous les instruments de percussions y passent pour notre plus grand bonheur. Jamie Muir est un malade, un schyzo de la percussion et Bruford, le meilleur batteur qui soit, c'est bien simple.
C'est un duo de choc....
Et puis, les riffs de Fripp, l'extase totale, jusqu'à la fin de la première partie avec ces voix et cette ambiance de fou..
Un morceau réellement shamanique.
La deuxième partie est plus brut de décoffrage et devinez qui en est le compositeur, dans le mille! Fripp en est le compositeur et l'a composé tout seul au même titre que red et autres fracture.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le reste des compositions sont collectives, Fripp y a participé pour chacune d'entres elles.
Deux parties hallucinantes.

Nous avons aussi exiles, soit le morceau parfait pour la méditation....
Il est réellement très beau et ne comporte aucune longueur, il est porté par une guitare accoustique de toute beauté et appuyé par les violons de Cross. Superbe!

The talking drum est le morceau répétitif et hallucinogène de l'album, un grand moment tétanisant car très perfide au même titre que les deux pièces éponymes...
Un grand moment.


Vous l'avez compris, lark's tongues in aspic est un très bon album souffrant de deux morceaux de remplissages (book of saturday, easy money). Ce qui est dommage. L'album est très produit, bien plus que ne le sera SABB et l'instrumentation est dense et complexe.
Oui, un grand album mais pas le meilleur du groupe!
Mention à la pochette qui exprime une parfaite dualité entre le jour ( exiles, book of saturday, easy money) et la nuit ( lark's tongues in aspic I et II, the talking drum).





KING CRIMSON
ISLANDS


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Islands est le dernier album de la période 69-71 qui aura vu naître en 69, un des albums les plus marquant du XXème siècle, le moyennement réussi mais influent et novateur in the court of the Crimson King...
Islands est sûrement l'effort le plus réussi de cette période (bien que lizard et in the wake of Poseidon en soit très proche) et sûrement le plus pop... C'est bien simple, en fin de compte, islands est (presque) tout sauf un album prog' malgré la longueur trompeuse de ses morceaux.
Si je parle de pop prog', c'est juste parce qu'au niveau des arrangements et des orchestrations, le travail est phénoménale et bien sûr, sailor's tale quoi!

La période 69-71, en plus d'être sûrement la plus agréable et belle (même si 72-73 reste la plus innovante et intéressante) période du crimso', est la période trouble par excellence, notamment à cause de changements drastiques dans le line-up (il a viré tous les musiciens de Lizard, c'est dire).
C'est aussi pour ça qu'aucun des albums (hormis les deux premiers) de cette période se ressemblent.

Islands ne déroge pas à la règle... On retiendra toute fois que le pote Tippett est resté (même si il fait office de guest, il n'a jamais réellement fait partie du crimso').
Contrairement à Lizard, Fripp abandonne toute idée de déléguation dans le travail musicale... Sinfield s'occupe des paroles et lui, des partitions. Islands est son album, le sien, à lui tout seul.
Je rappelle qu'il n'a jamais été satisfait quant à Lizard, il disait au sujet de cet album qu'il avait laissé les autres tout faire tout seul et il n'était pas content, il en est même sorti meurtri.

Après s'être orienté vers le jazz, Bob, cette fois-ci, se tourne du côté de la musique classique.
Vous ne serez donc pas surpris d'apprendre qu'une soprano, Paulina Lucas, a été invité à cette immense partouze dans les Balnéaires... La voix de cette femme est toute simplement superbe même si elle n'intervient que rarement, on se délecte de sa voix de sirène, chaleureuse mais paradoxalement tellement inquiétante et mystérieuse.

Avant de commencer le titre à titre, pour ceux qui se poserait la question à la fin de leur écoute de cet album, oui la section rythmique est rudimentaire... Elle fait plus office d'accompagnement plus qu'autres choses, ce n'est pas formentera lady qui va me contredire. Quand je vous disais que islands était tout sauf prog', ce n'est pas pour rien.

C'est parti pour le track by track:

Formentera lady: Un de mes titres préférés de l'album... Il commence assez sombrement, de manière symphonique, le violoncelle débute ce morceau de manière inquiétante... Jusqu'à ce que la voix atone de Boz déboule ainsi qu'avec lui la section rythmique (qui ne donne que la pulsation). Cela à du déconcerter pas mal de fans du groupe à l'époque, ils étaient habitués à une telle complexité musicale qu'ils devaient être outré à l'extrême à l'écoute de ce titre, pourtant sublime.
Il ouvre aussi le champ au prochain titre.

Sailor's tale: Ce conte maritime s'ouvre comme formentera lady se termine, la soprano Paulina Lucas chantonne et là, la révélation. Sailor's tale est la pièce prog' de l'album, il en fallait bien une la voici. Sailor's tale ,sans être autant réussi que le devil's triangle de in the wake of poseidon, reste une des pièces majeures du ( ses pièces sont nombreuses ^^) répertoire crimsonnien...
Terrifiante, violente, expérimentale... Fripp joue de la gratte très bizarrement ici, il joue comme on joue sur un banjo... Le son qui sort de la gratte pourrait se rapporter au son de deux tôles froissés qui se frottent.... Hallucinant, ce titre.

The letters: Le titre faible de l'album, le morceau est beau et tristounet mais trop conventionnel et faible par rapport au reste du disque. Il n'y a pas grand chose à en dire... Il est poignant et mélancolique et reste malgré tout une très belle pièce grâce à une montée du mellotron et grâce à une guitare aride et saignante en fond... Très belle montée. Ainsi que l'apparition brutalement après la montée des cuivres qui confèrent son côté violent et dérapant à ce titre.

Ladies of the road: Chanson préféré de Fripp à l'époque, perso je comprends pas bien pourquoi. Le titre n'en reste pas moins un grand cru, marqué par une rythmique très bluesy et grâce, encore une fois, à la guitare de Bobby ( son surnon dans la chanson king crimson barbershop) qui se fait assassine... J'adore quand, avec sa gratte, il imite le son de 1000 oiseaux criants. Vous savez ce son si beau, avant le refrain du titre, cette montée douce qui sonne comme si, à la vitesse de l'éclair, de gros murs en glace montent vers le ciel.
N'importe qui aimant la musique doit avoir entendu ce titre.

Prelude: song for the gulls: Le titre le plus zarb' de l'album.
Morceau symphonique et je ne déconne pas... C'est une musique de chambre écrite par Fripp en personne... Elle fait un beau duo avec le titre éponyme final, elle sonne comme les préliminaires (oui,oui, les préliminaires quoi) avant l'acte finale... Morceau poignant d'une beauté frappante.
Je suis fan!

Islands: Voilà la pièce qui se rapporte à l'acte finale... Un titre qui, avec deux accords de piano, arrivent à me titiller mes circuits lacrymales. C'est l'union entre deux corps, une relation romantique entre l'auditeur et la musique. Une musique à voir en fait, l'acte sexuel dans toute sa beauté et sa pureté, la découverte de l'amour. Jusqu'à la fabuleuse montée avec les cuivres qui représentent l'orgasme... Et là, les larmes sortent, c'est beau, c'est fort, c'est romantique, c'est l'amour.
En aucun moment, ce titre sonne niais ou pompeux, c'est la beauté cristallisée en deux accords de piano (ainsi que de quelques quatres doubles).
Un morceau voluptueux et fort. Le travail d'orfèvre du disque, ces douzes minutes passent tellement vite. Pour certain le titre se termine mal, perso, je trouve la fin osée.
Des voix, des sons provenant sûrement d'instruments à cordes frottées. Un retour à la réalité.



Robert Fripp est enragé sur ce disque, cela s'entend. Le son qui sort de sa guitare est d'une rare violence, je pense notamment à sailor's tale ou encore à the letters.
Il est en fond mais il est bien là, on l'entend pousser ses cris... Prémice d'un lark's tongues in aspic futur? Sûrement!

Certains se plaindront du manque d'audace rythmique de l'album mais là n'est pas son essence. Tout est dans les cuivres, les notes voluptueuses du piano de Tippett ainsi que des cris de douleurs provenant de la gratte du maître!

Donc, un grand merci aux musiciens du trop oublié centipede, ainsi qu'à Mel Collins qui a bien voulu revenir et bien évidemment à Boz qui appris la basse exprès... D'ailleurs, RIP à ce dernier mort très récemment.





KING CRIMSON
LIZARD


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Jamais King Crimson n'a sonné aussi jazz que sur lizard.Et par extension, jamais ne sonnera aussi jazz. Ce qui en fait, un album réellement particulier, aussi bien adulé que détesté. Pour beaucoup, lizard est une caricature, la caricature du rock progressif. D'une part par sa relative complexité ( la pièce éponyme), son côté pompeux pour certains ainsi que pour sa longueur.

Particulier, aussi car pour la première fois, les autres musiciens dirigent littéralement l'orientation du KC. Fripp n'aimera pas le résultat mais alors pas du tout... Il daignera cependant réaliser une remasterisation de l'album en question.
Lizard est particulier car un mini-orchestre joue dans la pièce principale, qui donne son nom au disque. Une longue fresque épique, tour à tour joyeuse, intimiste et sombre. Mais j'y reviendrai.

Lizard est aussi, et surtout, un album prônant et sous toutes ses formes le melotron. Clavier hybride aux sonorités multiples. On en entends très souvent, que ce soit sur cirkus ou sur lizard enfin bref. Ce n'est pas une tare en soi, j'aime beaucoup le son du melotron surtout qu'il est utilisé ici judicieusement, en particulier sur cirkus où il sonne vraiment terrifiant.

Keith Tippet est à l'honneur sur cet album, c'est SON album, chose assez rare pour être souligné, je trouve que cela fonctionne bien dans l'ensemble surtout que Fripp est toujours là pour rajouter son petit grain de sel (bolero:peacock tales ou encore cirkus), ce qui donne un petit côté intimiste, jazzy et sombre à la fois.

J'ai toujours eu du mal avec le disque (plus maintenant), j'avais beaucoup de mal à accrocher aux morceaux indoor games et happy family.
Indoor Games sonnait comme un travail "pas fini" et happy family bien que contenant de bonnes choses me semblait bien fade.
Après pléthore d'écoutes sans pauses, je me suis accomodé à ces titrs.
Leur trouvant à chacun des bons trucs qui en font des bons morceaux.
Par exemple, le côté très jazz et sautillant de indoor games. Qui me sonne comme un morceau pétillant et particulièrement relaxant, détendu et de bonne humeur.
Happy family serait son pendant sombre. Jazzy, sautillant, pétillant toujours mais il y a un petit je- ne- sais- quoi qui le rends sombre ( pas trop bien sûr). Sûrement la voix saccadé de Gordon Haskell, pourtant chaude et ronde, toute en volupté.

Il reste que je pense que sur les 5 titres qui composent l'album, ces deux morceaux restent les moins intéressants...
De toute façon comment rivaliser avec, au hasard, cirkus.
Morceau d'une profondeur incroyable? Passant en l'espace d'une seconde du statut de morceau plutôt mélancolique ( la guitare de Fripp me chamboule totalement ici) au statut de morceau sombre et glauque, grâce au melotron...
D'ailleurs, pendant que j'y pense, parlons un peu du rôle de Fripp, qui est ici plus en compositeur qu'en joueur, il regarde ses musiciens jouaient. J'adorerais moi, lui il aime pas... Cela me rendrait serein perso... Reste qu'en tant que guitariste, il reste génial mais il se fait plus rare, chacune de ses apparitions se vivent se délectent tant elles se font rares.
D'ailleurs, vous l'entendrez plus à la sèche qu'à l'électrique.
Reprenons la description des morceaux.
Lady of the dancing water est le morceau bucolique de l'album, le morceau apaisant.
Inthe court of the crimson king avait moonchild, in the wake of poseidon avait son cadence and cascade (quelle merveille), islands a son prelude.
Lady of the dancing water est belle, plus lente et franchement triste... Oui l'ambiance est champêtre, les paroles sont ravissantes et d'une poésie rare mais la musique est tristounette. Un très grand moment bucolique.
Et enfin, le moemnt que vous attendez tous, la pièce éponyme....
Une pièce réellement incroyable, à la fois joyeuse ( big top), sombre (bolero) elle est carrément polyvalente.
A noter, une superbe intro chanté par Jon Anderson (chanteur de yes à la voix sur-aigu) qui a la voix plus grave que d'habitude.
La fresque est d'une complexitée absolue tant au niveau de ces arrangements (présences du cor anglais) qu'au niveau de ces sous aprties. The battle of glass tears est une sous-partie du titre (magnifique) qui est divisé en 3 parties. Imaginez, une sous aprtie, qui est elle-même divisé en 3 parties. Un truc de dingue!
Franchement, une merveille toute en rondeurs et en volupté, un chef d'oeuvre.

Lizard est, à l'instar de sa pochette, très beau... L'ambiance est opaque mais étonamment on s'y retrouve.
Les cuivres apportent une certaine fraicheur à l'ensemble, la voix de Haskell est d'une chaleur toute simplement magique...
Sans oublier, les fabuleux moments de gratte de Bob Fripp...
J'adore!





KING CRIMSON
IN THE WAKE OF POSEIDON


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


In the wake of Poseidon ( que j'abrégerais en ITWOP) est un des albums les plus sous-estimés du crimso' avec islands, beat et autre construKction of the light.
En effet, beaucoup voit cet album comme un copier/coller du premier effort du groupe, In the court of the crimson King.
Ce dernier avait beau être innovant, il restait incomplet et parfois maladroit.

ITWOP va tout simplement gommer ces maladresses ( comme l'usage abusif du mellotron.) pour ne garder que le meilleur de ITCOTCK et cela marche.
Pour beaucoup, le groupe s'est reposé sur ses lauriers mais au contraire, ils ont travaillé et chercher les moindres failles de l'effort précédent pour n'en garder que les meilleurs choses ( comme l'enchainement des titres).

J'ai désormais fini de défendre le disque, je peux donc, dès à présent parler de la musique, le coeur léger.
L'album commence par peace, un intro très intéressant à l'écoute car très épurée, le chant sonne comme un écho sous marin, le groupe a trouvé sa paix intérieur ici. D'ailleurs, l'album est nettement plus calme et moins fougueux que son prédecesseur, la relaxation est, sur cet album, à son apogée.........
Comme le prouve, le très beau cadence and cascade, certes pour certains, ce titre n'est rien d'autre qu' un I talk to the wind bis.
Ce qui est terriblement injuste, ce titre est au moins 3 fois plus beau que i talk... ( ce dernier étant trop long).
Autre exemple pour vous prouver que cet album est vraiment relaxant.
Le morceau éponyme, il a beau reprendre la même structure que ITCOTCK, je le trouve au moins aussi beau peut-être même plus.
Si je reste réaliste, l'éponyme du précédent effort est meilleur qualitativement parlant mais il y a différence entre qualité et la beauté.....(Enfin je pense).
Picture of a city est un des premiers morceaux du groupe, il me semble d'ailleurs qu'au départ ce titre devait être à la place de 21st century schizoid man.
Cela prouve la qualité de ce morceau qui vous plongera en pleine époque de la prohibition à Chicago, un décor qui me fait sauvagement penser aux incorruptibles de De Palma.

En début de critique, je parlais de peace.
Il faut savoir que peace est , à la manière des power to believe, 3 courts morceaux.
Très beau, très sous-marin aussi, surtout au niveau des voix qui sont étouffés.
Evidemment, je ne peux pas écrire la chronique de ITWOP sans parler de cat food et the devil's triangle.

Cat food est un morceau très pop, un des rares morceaux du groupe qui aurait pu passer à la radio. Le refrain est entêtant.
Si il n'y avait pas le piano très free de Tippett.
Ils déversent les notes tel l'eau dans un torrent.

The devil's triangle est la pièce la plus imposante de l'album.
Un morceau très sombre et terrifiant.
Le Mellotron y tient une place prépondérante et , pour mon plus grand bonheur, et bien utilisé.

ITWOP est donc le ying apaisant un yang tumultueux (ITCOTCK).





KING CRIMSON
IN THE COURT OF THE CRIMSON KING


Le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Culte pour toute une génération de mélomane, in the court of the crimson king représente la quintessence d'un style autant haï que adulé, le rock progressif.

Pour beaucoup, le prog' est né avec cet album, cette affirmation est fausse, cet album l'a juste popularisé, dirons-nous, on trouvait déjà quelques structures progressives sur des albums comme revolverdes beatles et surtout pet sounds des beach boys.
In The court... aura repris certains de ces éléments...

Il y a quelques temps déjà, j'avais couvert d'éloges cet album sur le blog de clash, aujourd'hui, je décide de poser le truc à froid et d'être un peu plus objectif...
L'album débute par 21st century schizoid man, un morceau totalement barje porté par le saxo totalement free, j'imagine le choc de l'auditeur quand il entends pour la première fois ce titre.
Faut dire qu'il est bon ce morceau, une entrée en matière inoubliable et parfaite, totalement parfait.
C'est à partir de là que tout se gâte, i talk to the wind et epitath ne m'emportent malheureusement pas, elles sont plombées par un mellotron malheureusement bien trop présent, mais j'y reviendrais...
I talk to the wind est, elle, malheureusement trop répétitive pour me convaincre, de plus, elle ne m'emporte ,malheureusement, pas et de ce côté-là, on ne peut rien dire, chacun sa perception, sa vision, sa lecture de la musique...Cependant les paroles de ce titre sont très belle mais moins que celle de moonchild, vous comprendrez pourquoi dans la suite de la chro'.

Heureusement, le groupe se ressaisit avec le morceau, pourtant gronder aujourd'hui, moonchild, il débute très doucement, la ligne de chant est parfaite, elle est même lunaire, pendant deux minutes, je suis emporté dans une rivière, je ne veux pas en partir, 2 minutes durant le temps s'écoule et là, une improvisation discrète et incroyablement maitrisé déboule, je ne comprendrais jamais les critiques tant cette impro est belle, la nuit est bleu, une fontaine au milieu d'une place dans la nature, pierrot courant sur la lune, je suis emporté et les larmes se mettent à perler...
Cette impro' est sûrement une des meilleures du crimso' malheureusement bouder aujourd'hui.
A défaut de ne pas l'apprécier, on ne peut pas dire qu'elle n'a pas le mérite de bien préparer le terrain à l'éponyme.
Ce dernier morceau est porté par son ambiance médiévale et ce ménestrel chantant à la cour du roi cramoisi, un morceau final d'une grande beauté.

Avant de terminer par la conclusion, je souhaite revenir sur le point noir du disque, le mellotron, qui à mon sens, plombe le morceau epitath ( i talk to the wind est pour moi imbuvable).
Le mellotron est trop présent, on l'entends partout, tout le temps, certes cet instrument était encore assez nouveau ( il me semble qu'on entend pour la première fois du mellotron sur abbey road des beatles à vérifier) mais ce n'est pas pour cela que le groupe doit en faire un aussi grand usage.
C'est fort dommage, heureusement Robert Fripp rectifiera le tir avec in the wake of poseidon qui sera meilleur que in the court of the crimson king car bien plus maîtrisé mais sera malheureusement boudé par la presse et le public ne voyant en lui qu'une simple redite de l'opus précédent.
Tragique.

In the court of the crimson king aura énormément apporté à la musique, je ne puis dire le contraire, Robert Fripp et sa troupe cassaient toute structure connus (fini le binaire et le ternaire) pour délivrer un album original, pour l'époque.
Les défauts de l'album passaient inaperçus en 1969, sauf que cet album a aujourd'hui a 40 ans, il me semble qu'il faut remettre les choses à plat.
Sur 5 morceaux, seul 3 sont excellents, les deux autres sont soit mauvais ( i talk to the wind, soit plombé par un mellotron omniprésent epitath.
Malgré tout, sont statut d'album culte n'est pas usurpé et quelle pochette!

Un classique certes mais pas un chef d'oeuvre.





KILLING JOKE
REVELATIONS


Le 16 Octobre 2009 par STREETCLEANER

@ LEO

Bonjour,

Je pense que je me suis peut-être mal exprimé ou peut-être n'ai pas été assez précis en fait. Quand je parlais d'une même recette c'était essentiellement pour parler des ambiances que le groupe nous délivre, à savoir cette recherche quasi forcenée d'une atmosphère tribale ("rythmique tribale et hallucinée") plus propre à What's THIS For...! qu'au premier album. Et c'est vrai que la basse est moins mixée en avant sur Revelations (même si elle est quand même clairement perceptible), la guitare est moins tranchante (quoi que ...), l'ensemble sur le second album était globalement plus cassant et plus noir. Sur Revelations, la production est plus enveloppante (moins "crue"), l'ensemble est un peu plus mélodieux. Mais tout ça n'est finalement pas si énorme je trouve. Les points communs l'emportent largement sur les différences. Par contre je trouve la guitare plus tranchante globalement dans ses riffs sur What's THIS For ...! que sur Revelations. Mais peut-être est-ce dû simplement au fait qu'elle est moins "baveuse" et donc plus "chirurgicale" ? Par exemple, sur "The Fall Of Because" ou "Madness" on dirait entendre une scie circulaire et quand on écoute les deux albums sur un même matériel audio je ne constate pas un son de guitare plus aigue sur Revelations, j'ai même plutôt l'impression d'entendre le contraire. Mais comme la basse est plus en avant sur What's THIS For cela neutralise en partie une guitare plus aigue, moins en avant, et qui occupe logiquement moins d'espace. Sur Revelations la guitare est mixée plus en avant, elle s'impose donc mieux. Et sur "Follow The Leaders" les claviers utilisés étaient déjà aigus je trouve. Il existe donc des différences entre les deux albums c'est sûr mais au fond je les trouve pas si énormes ce qui m'a fait parler "d'innovation limitée", bref pas de changement radical. Peut-être que les différences étaient plus perceptibles à l'époque, mais en 81/82 j'étais un peu jeune pour apprécier du KILLING JOKE et à ce point de vue c'est difficile pour moi de parler d'une expérience que je n'ai pas vécue :-)

Sinon j'adore "The Pandys Are Coming" (sur Ha! elle est démentiellement entraînante) et à partir de "Chapter III" j'avoue que les titres me touchent moins. Les titres sont un peu moins marquants, même s'ils restent bons.

Cordialement.





KILLING JOKE
REVELATIONS


Le 16 Octobre 2009 par LEO


Même recette que par le passé ? Pas exactement à vrai dire !
Là où la musique de "What's THIS For...!" était tribale à fond avec une basse et une batterie omniprésente (pour le plus grand plaisir de nos oreilles !), "Revelations" met l'accent sur les fréquences aigues via la guitare et les claviers! Et sincèrement, lorsque j'ai découvert l'album à sa sortie, je fus choqué (et pas forcément agréablement d'ailleurs) !

Dès le 1er titre, le pesant 'The Hum', on s'enfonce dans un capharnaüm sans nom ! la basse sourde et menaçante est mixée dans le fond (on la sent, on la devine, mais on n'arrive pas vraiment à en capter toutes les notes, les claviers et la guitare occupant tout l'espace sonore !). Idem pour les titres suivants, les plus enlevés 'Empire Song' (paru en single) et 'We Have Joy' (tu parles !), là on se dit que l'ingénieur du son devait être sourdingue ou manchot pour nous concocter un son pareil sur tout le disque !.. Et pourtant quand on lit les crédits sur la pochette, il est inscrit: Produced by Conny Plank !!! (le célèbre producteur et ingénieur du son Allemand qui a travaillé avec Can, Eno, Kraftwerk, Ultravox, Eurythmics & Co.). Bien entendu, Conny Plank n'a jamais été sourd ni un bleu dans le domaine du son et il s'agit bien sûr d'un parti pris artistique finalement assez judicieux (bien qu'assez étonnant pour qui avait été habitué aux productions antérieures de Killing joke). Si le groupe nous avait refait le coup des 2 premiers albums, il y aurait eu lassitude, ce qui n'est pas le cas ici fort heureusement ! Avouons tout de même que ces "Revelations" sont pour le moins déstabilisantes, tels ce 'Pandys Are Coming' avec son synthé discordant et criard (assez horripilant à vrai dire !) ou sur ce 'Good Samaritan' étrangement calme qu'il n'en devient que plus sournois !
La basse reprend étrangement mais brièvement le dessus en ouverture du formidable et destructeur 'Chapter III' (avec des paroles d'une gaieté folle: "attack behind attack, a war behind a war, wise thoughts to broad horizons, a nation, the very least!").
J'aime beaucoup l'ambiance glauque de 'Have A Nice Day' et le punky 'Land of Milk and Honey' également! Contrairement à STREETCLEANER, 'Chop-Chop' et le répétitif 'Dregs' ont moins mes faveurs, mais en fin de compte il faut prendre ce disque étrange comme un tout !

Cet album dans lequel la basse est moins présente que d'habitude (faut-il y voir un présage ?), sera curieusement le dernier pour le bassiste Youth (avant son retour en 94 sur "Pandemonium" et les suivants), qui sera évincé par un Jaz Coleman plus cyclothymique et halluciné que jamais en cette année 82!





MAGMA
1.001° CENTIGRADES


Le 16 Octobre 2009 par THAFHIJTZ'H


Trouvant le premier album trop jazz rock et pas assez zeuhl et MDK trop zeuhl, cet album-ci est le juste milieu, et comme tous les albums de Magma, il est d'une grande homogénéité.
La première piste est vraiment ce que j'adore le plus chez Magma, c'est à dire le côté aventureux des chansons, avec un langage imaginaire, ou seul la phonétique compte (comme un vieux groupe des sixties oublié avait innové avec Zabadak (Dave Dee Dozy Beaky Mike and Tick)). Christian Vander n'est pas le premier à avoir fait cela.





PORCUPINE TREE
THE INCIDENT


Le 15 Octobre 2009 par PLASTIK


Porcupine Tree évolue, prends un autre ton.
Un très grand album pour moi, plus difficile à appréhender, mais qui est entrainant, s'écoute d'une traite... J'y suis accroc.

Soit, la démarcation entre deux types de fans du groupe se fait de plus en plus. Pre-FOAB, et ceux qui préfèrent ce que PT propose de nouveau...

Personnellement, j'adore Lightbulb Sun comme ce dernier, FOAB restant toujours le plus faible de leur discographie.





PORCUPINE TREE
THE INCIDENT


Le 15 Octobre 2009 par LEO


Fallait-il s'attendre à autre chose qu'à cet album sans queue ni tête (et inutilement rempli à ras bord) de la part d'un Steven Wilson omniprésent sur tous les fronts et enchaînant les projets en tout genre, qu'il ne parvient plus à créer correctement un morceau ? la réponse est NON, c'était hautement prévisible.
On appelle ça le juste retour de bâton ! A trop vouloir en faire, on s'éparpille et on ne fait plus rien de valable. Tel était déjà le cas pour "Nil Recurring" l'EP du groupe et "Insurgentes" l'album solo de Wilson qui partaient dans tous les sens sans jamais donner un quelconque sentiment de cohérence.
Tout comme STREETCLEANER, je n'ai pas réussi à trouver un couplet, un refrain ou une accroche mémorable et surtout mémorisable et valable ici. Tout sent le réchauffé et le copier-coller à plein nez ! (merci à Pink Floyd au passage ! On a le droit à une relecture éhontée de 'Sheep', 'Dogs', 'Time' et compagnie....).
Porcupine Tree glisse à vitesse grand V vers l'auto-parodie et le plagiat sans complexe!
Pour la grande oeuvre attendue, on pourra repasser (n'est pas Ian Anderson ou Roger Waters qui veut !).





KING CRIMSON
IN THE COURT OF THE CRIMSON KING


Le 14 Octobre 2009 par MASTER AND COMMANDER


J'y vais de mon commentaire! J'ai acquis cet album après avoir découvert le Roi avec le double live pas terrible Cirkus. Et heureusement que j'ai persévéré! Cet album est démentiel: l'essence du prog. Ce qui me gène seulement, ce sont les passages bruitistes qui servent à rien, et la violente claque qui ouvre l'album (21st Schizoid Man est peut être la meilleure création prog des 70's) et qui laisse l'auditeur pantois tout le reste de l'album. Au risque de s'endormir à mort si on connait pas le son de l'époque...





Steve HACKETT
VOYAGE OF THE ACOLYTE


Le 14 Octobre 2009 par YEC'HED MAT


"Le mellotron, les synthés analogiques et la flûte figent ce disque dans une esthétique déjà bien désuète en 1975, même si elle a toujours ses amateurs". j'en suis, et je fonds littéralement à chaque écoute de mon vinyle (oui!). je craque en plus pour la pochette au style si éthéré. Un must.





Michael JACKSON
THRILLER


Le 14 Octobre 2009 par SUPER MAMIE


Nous sommes au début des années 80, nous sortions du rayon musique d' Intermarché avec dans notre caddie le dernier album de Michael Jackson, un petit jeune qui n'en veut.
Nous avions vu la pub a la télé, et maman nous l'avait acheté. Une fois rentrés a la maison, nous nous empressâmes d'insérer la k7 dans la chaine AKAI de papa sans nous douter que déjà à l'époque, Michael, s'en prenait aux enfants !!!

l'album débute sur un "Wanna Be Startin' Somethin" tout juste bon. On se dit que Michael nous refait le coup de Off The Wall, en moins bien.

S'ensuit "Baby Be Mine", très bonne chanson, mais pas vraiment de surprise, on commence à se dire que l'album est bon, on espère, on croise les doigts, on a quand même dépensé presque 100 francs pour l'album, on est en droit d'attendre mieux...

Ensuite arrive "The girl is mine", super, c'est joli, Paul MacCartney est présent, mais bon, toujours pas de réel surprise, ça fait 15 minutes que l'on attend et toujours rien...

Silence... la porte grince, la nuit arrive, on entend des bruits de pas et là... le beat est lancé !
A ce stade on ne comprend rien, Michael Jackson se transforme, première claque, la musique commence à changer, la funk est présente, mais la pop se pointe, les samples avec, voilà "Thriller" !! Maman, où suis je ?

Six minutes plus tard, l'effet "Thriller" a eu son impact, on se demande qu'est-ce qu'il vient de nous arriver, les zombies sont retournés se coucher. Avec du recul, on se rendra compte que cette musique n'est pas si bonne que ça, qu'elle est un peu surestimée et a bénéficié d'un clip hors norme qui a contribué à son succès, enfin bref...

Soudain, un son venu d'ailleurs sort des baffles, une batterie soft mais énergique et un riff de guitare dément s'ensuivent, voilà "Beat It" !! Michael s'est complètement transformé, là c'est sûr. Après "Thriller", on se prend donc une deuxième grosse claque, on augmente même le volume de notre chaine HIFI parce qu'on est un peu maso sur les bords, et les voisins doivent être à tout prix au courant de notre maltraitance. La funk et la pop fusionnent complètement, jamais on avait entendu un truc aussi moderne... Putain merde réveillez-moi, c'est une K7 ou Dieu qui me parle ?!!

A peine remis de nos émotions, un Beat groovy nous réveille, un riff de basse se lance, puis enfin la voix de Michael qui vient se poser dessus, troisième grosse baffe, mais bordel, qu'est ce qui nous arrive ?!! C'est la sainte trinité !!!! Dorénavant, nous sommes tous convertis à Michael Jackson quoiqu'il arrive, et l'on se jette sur la jaquette pour constater que cette chanson s'appelle "Billie Jean" !

S'ensuit "Human Nature"...Merde, c'est beau, c'est vachement moderne pour une ballade, on dirait le futur, c'est du son 3D, ça nous fait même oublier le duo avec Paul en 2D. Maintenant c'est sûr, Michael Jackson ne vit plus dans la même dimension que la nôtre, prosternons-nous.

Quatre minutes sont passées, on a eu le temps de descendre un peu. "P.Y.T" est lancée, nous revenons dans le monde des humains. Le morceaux passe, sans être mauvais il est un peu décevant, sans surprise, le plus gros semble être passé.

L'album se termine sur "The Lady In My Life", une jolie ballade, mais on ne tripe plus vraiment, ont est même déçus du titre. On songe à relancer le disque, comme un junky songe à aller voir son dealer...

Vous l'aurez compris, cet album repose surtout sur les trois titres énormes que sont "Thriller", "Beat It" et "Billie Jean". Je lui donne donc un 3, parce que j'estime que Thriller, bien qu'il marque une transition flagrante et une modernité certaine, est en fin de compte peut-être le moins intéressant des albums de Michael Jackson en Solo.





Michael JACKSON
OFF THE WALL


Le 14 Octobre 2009 par SUPER MAMIE


Le King Of Pop, n'est assurément pas le King Of Funk, mais rassurez vous, il n'en reste pas moins l'uns des princes et un digne représentant du genre.
Enfant, il avait déjà tout prouvé dans le style disco-funk, et c'est avec cet album que Michael Jackson s'affirme; dorénavant il est adulte, les Jackson Five sont dejà du passé, l'homme a du talent, et il est prêt a conquérir le monde, mais à l'époque nous ne le savions pas encore...

Pour en revenir au disque en lui même, je dirais qu'il s'écoute facilement, mais qu'il n'est pas dénué d'intérêt: c'est vraiment du bon boulot. L'album semble aller décrescendo, et n'est pas révolutionnaire, Michael fait ici ce qu'il sait faire de mieux, et il le fait bien. Ce n'est que quelque années plus tard, avec en premier lieux Thriller que nous allions découvrir a quel point il sait se renouveler.

Off The Wall est donc un peu album à part et peu représentatif de la suite carrière solo de MJ, il est 100% Disco-Funk, c'est ici que tout commence pour lui et lui seul.










Mike OLDFIELD
PLATINUM


Le 13 Octobre 2009 par ALBIRéO


D'accord et pas d'accord en même temps.
Oui, Mike Oldfield effectue une rupture et insère son oeuvre dans son époque : l'arrivée des années 80.
Mais je n'adhère pas à la chronique lorsqu'elle appuie principalement sur des éléments prétendument négatifs.

Il est vrai qu'il y a des défauts (longueurs dues à des répétitions, en particulier), il est vrai que "I got rythm" termine l'album sur une note un peu faiblarde, mais sur le reste, la capacité à transporter l'auditeur est bien là grâce à des mélodies vraiment accrocheuses, vraiment inspirées. "Platinum" est une suite de thème vraiment réussis, que je trouve quasi intemporels.

Je ne le qualifierai pas de décevant ; c'est un virage pop qui peut perturber, mais qui garde une très belle qualité de composition.

4/5







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