Le 16 Janvier 2009 par IEN

C'est beau, c'est sombre, c'est doux, c'est rugueux, une merveille !

Le 14 Janvier 2009 par JF LE COADOU

"Icky thump" meilleur que "Elephant" ? Voilà une question à troubler le sommeil des fans des White Stripes. C'est un peu comme se demander s'il y a quelque chose plus au nord que le pôle nord.
En tout cas donc, 2 sommets de la musique actuelle à écouter absolument !
Personnellement, j'aime moins ce que fait Jack White avec les "raconteurs", la force de son jeu de guitare se diluant dans une formation musicale plus étoffée.

Le 14 Janvier 2009 par TERRY

Fantastique !!
Double album sorti en 1971, Live-Evil est un disque hybride oscillant entre morceaux live et morceaux studio. 8 titres (pour une totalité de 100 minutes, 50 minutes par CD) occupent cet album à la pochette sublime et étrange, peinte par Mati (aussi responsable de la pochette du Bitches Brew de Miles Davis et du Abraxas de Santana, entre autres). Environ 80% de la musique de ce disque est live (les 4 titres les plus longs), et seulement 20% est studio (les 4 titres les plus courts, forcément). Les titres live sont été enregistrés au Cellar Door, à Washington DC.

Chef d'oeuvre absolu du jazz/fusion, au même titre que le Bitches Brew de l'année précédente, Live-Evil est hélas moins connu que Bitches Brew. Il est pourtant tout aussi bon. Personnellement, j'adore tout autant les deux albums.
L'album démarre par un titre live, Sivad ('Davis' à l'envers, de même que 'Evil' et 'Live' du titre sont inversés), 15 minutes remarquables, entraînantes, fusionnelles, même si on reprochera au titre de se terminer par une montée en puissance interrompue. Le morceau devait durer plus longtemps, mais a été stoppé pour tenir sur le disque, c'est un peu rageant. Sivad est suivi ensuite par Little Church, morceau studio (de même que le suivant), au thème faisant penser à de la musique de western spaghetti, à la Morricone. On imagine sans mal une petite église ('little church') perdue en plein désert, avec les buissons d'amarante virevoltant dans le vent... Ce petit morceau est très plaisant. Tout aussi plaisant est le Medley : Gemini/Double Image, 6 minutes endiablées qui terminent idéalement la première face. La seconde face démarre par les 21 minutes du titre live What I Say. Vrai chef d'oeuvre de ce premier disque, ce morceau est totalement groovy, funky, et pourrait avoir été conçu par des artistes tels que James Brown, Isaac Hayes ou Sly & The Family Stone. Il est suivi par Nem Um Talvez, titre court et studio qui semble assez impromptu après la déferlante What I Say. On aurait préféré voir ce titre avant What I Say. Mais il est très bon, assez étrange, et donne envie d'écouter la suite.

Le disque 2 démarre par le dernier titre studio, l'extrèmement court (2 minutes et 12 secondes) Selim ('Miles", à l'envers), un titre assez étrange, dans lequel on semble entendre une sorte de chorale venue d'on ne sait où. Le morceau est suivi par les 23, 30 minutes de Funky Tonk, titre live (le titre occupant la dernière face est live aussi) absolument fantastique, qu'on écoute sans lassitude en dépit de sa longueur extrême (et encore, le dernier titre est encore plus long !!). Ce morceau finit trop vite, ce qui est inhabituel pour un morceau de cette durée. La face D est occupée entièrement par Innamorata And Narration By Conrad Roberts, assurément LE morceau de Live-Evil, et le plus long, aussi : 26, 30 minutes. Arrivé à la 23ème minute, une voix fait subitement irruption, comme intruse dans tout ce maelstrom jazz/rock/fusion, la voix de Conrad Roberts, déclamant un texte un peu surréaliste et recherché, le fameux Innamorata (ou plutôt, la fameuse 'narration' du titre, ah ah), et ce passage, inhabituel dans un disque de jazz et de Miles Davis (où tout est toujours exclusivement instrumental), est absolument magique et culte. Ça rend le morceau encore plus intéressant (et une fois ce passage fini, le morceau aussi est fini).

Amateurs de jazz-rock, amateurs de nouvelles expériences musicales, n'hésitez plus, ce disque phénoménal de Miles Davis, clairement son troisième meilleur après Bitches Brew et Kind Of Blue, vous tend les bras !

Désolé pour ce commentaire-fleuve, mais j'adore vraiment ce disque !

Le 14 Janvier 2009 par GUEHLYN

Il s'agit pour moi du meilleur depuis Starless And Bible Black. Ici ils n'ont rien piqués aux Talking Heads au moins.

Le 14 Janvier 2009 par HERJANN

Tu n'es pas le seul !
Quelles expériences incroyables furent guidés par cet album fabuleux. On touche réellement a l'inconscient ici.

Le 13 Janvier 2009 par YAN LE COADOU

Un chroniqueur de rock&folk a rendu hommage, il y quelques années, à cet album lors de sa reédition remasterisé, en concluant que cet enregistrement mériterait de figurer au Panthéon du rock! Largement sous-estimé à sa sortie, la mode était ailleurs et Alvin souvent décrié. Je l'écoute régulièrement du début à la fin avec le même plaisir. Alors pour ceux qui ne connaissent pas le TYA, démarrez par ce rock & roll music to the world !

Le 13 Janvier 2009 par MARQUIS

Chronique aussi passionnante que cet album, mon préféré avec "Thursday Afternoon", (absent de ce site), que rajouter de plus ? On ne parle pas de "The Plateau Of Mirror" on l'écoute et on se tait.

Le 13 Janvier 2009 par MENCLAY

J'ai fait leur premiere partie avec mon groupe, le jour de mes 18 piges, et ç'a été très agréable ! Les mecs font de la très bonne musique, originale, variée, et en plus on peut pogotter sur des airs de flute (bien aidés par la disto de la gratte !). Les gars du groupe, bien sympas, ils savent mettre l'ambiance. Mon ptit groupe de lycéens faisait pâle figure à côté d'eux, néanmoins j'ai passé une excellente soirée !

D'ailleurs, comment peut on se fournir leur album ? je crois que c'est une petite production non ? C'est pas épuisé ?

Le 13 Janvier 2009 par JF LE COADOU

Des débuts jusqu'à "the wall", "animals" était le seul PF que je n'avais jamais écouté... oubli réparé ; mais, ça va, j'ai pas raté grand chose. Ce LP est très inférieur à son prédécesseur "wish you were here", dont il n'a ni la créativité, la force, la variété (beaucoup de répétitions dans "animals").
Un bon disque, agréable à écouter ; c'est tout.

Le 11 Janvier 2009 par RADO RAKOTONIRAINY

Je trouve les critiques trop déplaisants limite haineux! Ne soyez pas cynique, la musique de Cocoon est quand même une bouffée d'air frais dans le paysage musical français. Quant à l'accent, j'avoue je ne suis pas anglophone mais ce n'est pas pire que de l'Emmanuelle Saigner avec Ultra Orange, et pourtant ça a son charme! Arrêtez avec ce complexe, l'accent français peut devenir un atout (je ne suis pas français ^^).
Musicalement, j'écouterai Cocoon en boucle... quand je serai seul chez moi. Même si le rythme et les paroles tendent à se répéter, ça reste agréable à l'oreille. Le texte est simpliste mais dans le bon sens du terme, facilement assimilable tant par sa tendresse que par son aspect onirique. Certes, ils ont trouvé le "truc" mais ce qui s'en dégage ne mérite pas tant d'amertume! Moi je dis vivement que ça dure!

Le 09 Janvier 2009 par BARBELé

Un des meilleurs albums de Runrig, à un époque où le groupe connaît un succès croissant. Searchlight marque un virage plus pop-rock et plus commercial qui prouve une certaine capacité d'évolution. Pour ma part, je trouve ce disque homogène et cohérent. Un peu mièvre par moment, certes, mais avec une ambiance mélancolique et romantique agréable.

Merci au passage au chroniqueur de nous parler de ce groupe assez méconnu.

Le 09 Janvier 2009 par VARID CHADADO

Excellent second opus que nous livre le barde de Hibbing !
Je n'ai jamais été aussi ému en écoutant plusieurs des titres que composent cette galette. Bob le folkeux transmet littéralement son âme dans chacun des titres. Il est vrai que la voix de Dylan n'est pas dans la veine des albums suivants (quoi qu'elle est parfois meilleure que les albums post-Blonde on Blonde), mais je trouve que ça ajoute au charme de l'album : celui d'un songwriter qui sait manifester son émotion au moment de l'enregistrement de par ses cordes vocales. Quant au jeu de guitare (accords ou picking), il est en véritable osmose avec le personnage, sans oublier l'harmonica qui ajoute une touche tantôt de douceur, tantôt de hargne à l'interprétation.

Quasi-totalement acoustique (et oui la caisse claire de 'Corrina Corrina') et magnifique, The Freewheelin Bob Dylan est pour moi le meilleur album de sa trilogie Folk pur, et a assurément sa place dans le Panthéon des meilleurs albums des années 60.

Le 07 Janvier 2009 par EL CHORIZO

The Drowning Man, intact. J'en reviens pas. Je réécoute ça plus de 15 ans après, alors que mon quotidien musical est surtout peuplé de Black Metal. Et The Drowning Man me transporte encore, comme à l'époque. Mais finalement ce n'est peut-être pas si surprenant que ça. C'est minimaliste, c'est noir. Et c'est surtout poignant. Typiquement la musique à écouter seul, qui ne se partage pas. Qui se refile, juste. Qui s'inocule.

Le 07 Janvier 2009 par JF LE COADOU

A l'instar de "kick out the jams" des MC5 , "fun house" est le disque qu'il vous faut si le silence vous dérange ou si le bruit du marteau piqueur vous manque.
"fun house" c'est aussi comment faire un bon disque avec peu de chose.
Car outre la remarquable performance d'IGGY , le reste est un peu court et simpliste .
le batteur est assez caricatural (mais il frappe !), les riffs de guitare ne sont pas très variés ( mais il a trouvé un son )...
si on enlève l'inécoutable "LA blues" , on dépasse péniblement les 30 minutes ( et encore avec pas mal de répétitions ).
Cependant un disque a écouter au moins une fois , pour son aspect extrèmiste en. Et puis ce son ...

Le 07 Janvier 2009 par JF LE COADOU

Bouillon ou brouillon de rock ?
ou plutôt brouillon et bouillon de rock ?
c'est vraiment le LP des STONES que j'ai le plus de mal à juger.
Beaucoup de très bonnes choses mais peut-être trop, comme si débordé par un excès de créativité, le groupe n'avait pas réussi à vraiment bien choisir les morceaux et produire un album bien construit, et surtout un peu fignolé. La qualité d'enregistrement des vocaux est lamentable : ça casse les oreilles. le tout est joué sur un ton plutôt haut et les cuivres ne font qu'accentuer ce son criard.
Ce LP paraît l'antithèse de "sticky fingers".
Curieusement, on trouve l'album attachant, avec quelques petites perles comme "happy", "stop breaking down"...

Le 05 Janvier 2009 par TERRY

Rien que la chanson-titre, matraquée à la TV et à la radio, me fait royalement ch..., je la trouve ultra-répétitive et morne. Alors le reste, non merci.

Le 04 Janvier 2009 par GUEHLYN

Incroyablement surestimé, cet album est pour moi assez moyen, rempli de mièvreries (Lilac Wine) dont Alleluiah qui finit par me taper sur le système. Je préfère largement et de très loin ce que faisait son père qui avait bien plus d'idées, d'originalité que son rejeton.

D'accord, il chante bien, Jeff, mais sa voix est assez crispante, trop maniérée à mon goût.

Le 04 Janvier 2009 par YAN LE COADOU

C'est vrai qu'il est bien ce Clapton. Maîtrise totale du Blues de ses prédécesseurs avec peut-être une longueur excessive. Tant de perfection finit pas lasser !
Je lui préfère personnellement le style plus épuré d'un Peter Green ou le foisonnement Blues-Rock d'un Rory Gallagher.
Dans un style différent le groupe Canned Heat produit un blues plus original et plus varié.
Dans le genre surdoué de la guitare on peut également lui préféré un Stevie Ray Vaughan particulièrement impressionnant !

Le 03 Janvier 2009 par VERRUE

Une chronique qui fait plaisir. J'ai l'impression que cet album est victime d'une grande injustice. On lui reproche souvent de trop se conformer aux clichés du progressif de l'époque, et de manquer de l'originalité d'oeuvres comme Starless ou Red. Certes, le concept et sa mise en oeuvre peuvent sembler pompeux, voire naïfs, mais pourquoi ne pas voir une sorte d'exercice de style, une expérience comme une autre ? Bien sur c'est un peu frustrant quand on apprécie le Roi pour l'alternative qu'il proposait alors à l'ennuyeuse cohorte des Genesis, Yes et de leurs suiveurs, mais en offrant sa vision de l'exercice symphonique, je trouve que le groupe écrase à plate couture ses concurrents.

Puis on se rend bien compte qu'on n'a pas affaire à n'importe qui : ce qui caractérise vraiment le groupe c'est pour moi sa fluidité, qui lui vient de ses attirances envers le jazz et des ses improvisations. Les passages s'enchainent, les notes tombent les unes après les autres, aidées par cette batterie toute en rondeurs et en roulements, mais King Crimson n'est jamais laborieux, y compris sur un titre aussi long et complexe que Lizard. Et puis il y a quand même une patte vraiment visible, une touche de psychédélisme, et surtout cette capacité de mélanger sans choquer des moments d'abstraction pure (par exemple sur Indoor Games) à des mélodies fabuleuses (je pense à Cirkus et Lady Of The Dancing Water). C'est bel et bien une caractéristique du groupe, et une de ses forces (quoi de plus intense que les enchainements Moonchild/In The Court of the KC ou encore Providence/Starless?).

Non vraiment, on tient là une déclinaison très intéressante des inclinaisons symphoniques en vogue alors, qui innove en introduisant des digressions jazzy bizarroïdes, et qui se démarque quand même par l'incroyable talent mélodique dont font preuve les compositeurs.

Voilà, c'est peut-être un peu long pour un commentaire, mais je tenais à défendre cet album trop souvent dénigré, je m'arrête ici, en encourageant tous les amateurs de progressif à lui donner sa chance.

Le 02 Janvier 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour,

Difficile de chroniquer l'album le plus vendu de l'histoire de la pop musique. Peut-on en effet être objectif devant un succès aussi colossal, dépassant presque le stade de l'humain et sans doute responsable du pétage de plombs ultérieur de son auteur ?

Groove synthétique, rythmé, entraînant mais sonnant très daté et années 80 comme sur les affreux couinements synthétiques de "PYT" par exemple.
D'autres part je ne supporte pas les ballades dégoulinantes, notamment "The girl is mine" ou "the lady of my life".

Mais attention "Thriller" contient des titres exceptionnels : "Beat It" et surtout "Billy Jean" tout deux entrés dans l'histoire de la musique avec un succès hautement mérité tant ces morceaux sont fantastiques.
Mais pour être honnête "Thriller" est également très bon grâce à son ambiance de film d'horreur.
Les trois forment donc une sorte de Sainte Trinité inattaquable de Saint Michael ou de la Musique.

Sentiment mitigé sur cet album, tout semble reposer sur 3 titres rockets écrasant tout sur leur passage, des vidéo-clips révolutionnaires pour l'époque, truffés d'inventivité mettant en avant la forte présence et les formidables capacités de danseur de Michael Jackson.
Une poignée de tubes fracassants, des clips promotionnels géniaux, la recette du succès de la pop semble avoir été trouvée en ce début des années 80. Alors même si certains autres titres sont biens moyens à mon goût cet album mérite le respect.

Dreamer_Deceiver