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Devin TOWNSEND - Deconstruction (2011)
Par KID66 le 6 Août 2012          Consultée 1406 fois

Deconstruction est un gigantesque éclair de génie. Devin Townsend ouvre les vannes, s’affranchit des structures classiques, d’une conscience entravant l’expression totale du labyrinthe infini qu’est son esprit génial et nous noie allègrement dans un océan. Oui, un océan de métal, de feu, de fantasmes délirants, un océan reflétant les profondeurs abyssales et tortueuses de la fibre créative du canadien.

Le début angélique de « Praise The Lowered » ferait presque illusion ; il apaise, il berce. Mais vite, les démons de Townsend deviennent impossibles à contenir et c’est une explosion symphonique infernale qui ouvre véritablement Deconstruction. « Stand », lente et torturée, illustre une descente aux enfers, qui aboutira au déchaînement démentiel de « Juular », aux vocaux endiablés.

Après trois morceaux qu’une qualité déjà supérieure, le complexe « Planet Of The Apes » enfonce encore davantage le clou avec un patchwork grandiose à tendance complètement schizophrénique. Des accalmies d’une grâce rare s’intercalent entre une violence débridée et un refrain surpuissant martelé jusqu’à plus soif. Mais LE monument de cet album reste « The Mighty Masturbator », ou 16 minutes hallucinantes de folie incotrôlable. Voilà le théâtre de l’imagination débordante de Townsend, qui nous offre un opéra d’une folie dévorante. Les chœurs puissants, le chant magistral de Devin et ce revirement électro chaotique à tomber à la renverse ne vous laisseront aucune chance de résister.
Impossible de ne pas citer l’exceptionnelle prestation de « Deconstruction », morceau de bravoure inoubliable où s’enchaînent sans temps morts descentes de manche vertigineuses, remontées fracassantes, explosions instrumentales et tirades désespérées. Le morceau titre fonce, brise, tourbillonne sans aucun répit et la performance vocale du canadien est absolument ahurissante de beauté et de maîtrise.

Restent la complainte malsaine des profondeurs mécaniques de « Sumeria », la violence incoercible de « Pandemic » et la conclusion extatique et absolue d’un « Poltergeist » d’une intensité rare.

Deconstruction est un album dont l’écoute est bien entendu épuisante mais l’envie d’y retourner suivra de près, et ce à coup sûr. Townsend signe là un album d’une richesse et d’une intensité difficilement égalable. Les mots me manquent parfois pour décrire ce disque que certains détesteront (on peut les comprendre) mais que je considère comme le quatrième et dernier chef d’œuvre de Devin Townsend à ce jour.

Morceau préféré : tous bordel.
Bon, on la refait :
Morceau préféré : « Planet Of The Apes ».
Bon à en pleurer : « The Mighty Masturbator », « Deconstruction ».
C’est juste génial : « Praise The Lowered », « Stand », « Juular », « Poltergeist ».

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1. Praise The Lowered
2. Stand
3. Juular
4. Planet Of The Apes
5. Sumeria
6. The Mighty Masturbator
7. Pandemic
8. Deconstruction
9. Poltergeist
10. Ho Krll



             



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