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Devin TOWNSEND - Deconstruction (2011)
Par PLAUDE le 18 Octobre 2014          Consultée 1417 fois

C'est une musique qui trouble, énerve, blesse celui qui ose s'y confronter.
On écoute les premières secondes de Deconstruction comme on pénètre nu dans un labyrinthe hostile dont on sait qu'il n'existe aucun échappatoire.
La course est longue, intense, bouleversante, et il est possible à chaque morceau d'effleurer à contre-courant les corps ruinés de ceux qui avant nous sont partis et ont décidé de faire demi-tour.
Pourtant, une fois que l'on a su faire face aux cris et au sang, le cauchemar s'illumine et en quelques secondes, les martèlements s'effacent pour laisser place à une fulgurance orchestrale et carnavalesque impensable. Le chanteur dans un discours emphatique annonce qu'enfin, il a trouvé le véritable sens de sa vie. Vous y êtes, c'est le final de « The Mighty Masturbator », œuvre grandiloquente qui touche au sublime par son audace, sa structure, son titre même.
Difficile de s'extirper du piège tendu par Devin Townsend et de ne pas crier au génie à l'écoute de Deconstruction.
Tout y est.
L'album s'apparente à l'oeuvre d'une vie, l'unique, celle que d'aucuns ne composeront avec labeur qu'une seule fois avant de survivre, mélancolique, des derniers restes de leur inspiration.
Vertigineux lorsqu'on sait que le divin chauve n'en est pas à son premier coup de maître, complexant quand on est certain que peu de musiciens, peu de groupes peuvent revendiquer un tel éclair de génie dans le métal. D'ailleurs, ce n'est même plus du métal, ce n'est même plus de la musique.

Cet album fait partie de ceux qui abolissent les frontières du goût musical. Ne pas l'écouter, ne pas l'aimer serait commettre une faute impardonnable.
La violence qui s'en dégage est d'une densité incroyable. Il faut se persuader d'être encore vivant après avoir écouté les premières minutes magistrales de « Sumeria », le refrain démoniaque de « Juular », et puis il y a « Poltergeist », véritable coup de poignard infligé à nos oreilles, mais avec Devin la douleur devient relative, elle se fait presque banale, ordinaire, et on en redemande toujours plus, avide de cette folie et de cette colère indicible enfouie dans l'ombre de chacun d'entre nous.

C'est simple, avec cet album – malédiction qu'on prend nécessairement plaisir à subir - Devin tue les vivants et réveille les morts, du jamais vu.

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1. Praise The Lowered
2. Stand
3. Juular
4. Planet Of The Apes
5. Sumeria
6. The Mighty Masturbator
7. Pandemic
8. Deconstruction
9. Poltergeist
10. Ho Krll



             



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