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THRASH METAL  |  STUDIO

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METALLICA - ...and Justice For All (1988)
Par JASPER LEE POP le 13 Novembre 2018          Consultée 1318 fois

Ça fait cinq ans que je suis un fan inconditionnel de METALLICA quand sort cet album. Depuis la mandale Kill’em All. Dans ma chambre, on ne voit plus le papier peint sous les posters des Four Horsemen. À la faveur d’une virée en Angleterre pour le festival de Donington 88, je chope tel un trophée le maxi 45 tours Harvester of Sorrow qui sort quelques semaines en avance et c’est une première déception. C’est terne et le morceau lesté de plomb ne décolle jamais alors qu’il avoisine les six minutes. Je me console avec les deux reprises de la face B (dont une deuxième de DIAMOND HEAD pour rembourser à nouveau au premier sens du terme leurs emprunts au groupe de Brian Tatler) et je me dis que c’est juste un mauvais choix de single. Mais l’album sort et le malaise s’installe au fil de l’écoute. Bien sûr, il y a cette production à la sécheresse éthiopienne qui a fait couler des rivières d’encre et cette absence totale de basse dans le mix (déjà que Cliff Burton n’était pas des plus audibles hormis sur Anesthesia) mais ce n’est pas ça qui me pose problème. Le souci, c’est que le groupe qui s’impose de la tête et des épaules sur tout le mouvement hard/metal de l’époque entend conserver sa couronne et résister aux assauts de la concurrence qui tente de lui tailler des croupières. Ce petit jeu sera funeste. À vouloir trop mettre en avant la virtuosité, à vouloir trop complexifier la structure de leurs compositions, les Mets vont droit dans le mur et s’enferment dans la chapelle du Thrash en adoptant tous ses tics. Peut-être sont-ils les meilleurs de ce genre ultra-codifié avec cet album mais pour moi, ils étaient plus que cela auparavant. Les morceaux défilent, interminables, ou comment faire rentrer de force dix riffs par compo, Ulrich s’enferme dans un jeu technique dénué de tout groove (peut-être déjà intégralement monté comme par la suite). Seul « One » s’impose, épique, glaçant et désespéré avec son texte inspiré du Johnny Got His Gun de Trumbo, de la belle ouvrage assurément.

À l’époque comme aujourd’hui, j’ai bien conscience que mon ressenti est minoritaire mais alors que ressort l’album sous forme de coffret prestigieux trente ans plus tard et que les langues se délient, le groupe qui n’en pouvait plus de jouer ces compos alambiquées à la fin du Justice Tour ne semble pas dire autre chose. C’était l’impasse, il fallait changer de direction. Alors tant qu’à faire, pourquoi ne pas tenter la conquête grand public ? On connaît la suite. Le carton commercial du black album les enhardit au point de tenter l’émancipation totale du metal, look compris. Au-delà du résultat pas totalement convaincant que furent Load+Reload, c’était sans compter le conservatisme pour ne pas dire plus de sa fanbase. Depuis, le groupe numéro un du metal a fait machine arrière en nous servant une musique dénuée de sincérité qu’ils n’ont plus l’âge de jouer. Ils ont même exhumé sur scène des morceaux d’...and Justice for All. Pas facile de se maintenir au top.

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   (4 chroniques)



- Lars Ulrich (batterie)
- Jason Newsted (basse)
- Kirk Hammett (guitare)
- James Hetfield (chant, guitare)


1. Blackened
2. ...and Justice For All
3. Eye Of The Beholder
4. One
5. The Shortest Straw
6. Harvester Of Sorrow
7. The Frayed Ends Of Sanity
8. To Live Is To Die
9. Dyers Eve



             



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