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Taylor SWIFT - The Tortured Poets Department (2024)
Par ARCHANGEL le 26 Avril 2024          Consultée 1784 fois

Le monde appartient à Taylor SWIFT : la trentenaire fait la promo de son album Midnights avec sa tournée mondiale The Eras Tour depuis le printemps 2023 dont le chiffre d’affaire bat tous les record et même si elle annonce sa rupture à peine un mois après avoir entamé la tournée, tout le monde sait que ses peines de coeur sont le fond de commerce de la jolie blonde, il n’y avait donc pas de quoi trop s’inquiéter. Et pour cause, il ne lui faut que quelques mois pour filer à nouveau le parfait amour, cette fois-ci avec Travis Kelce, star de football américain.

Les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules ; SWIFT devient milliardaire, gagne le Grammy du meilleur album de l’année pour Midnights et annonce ce soir-là son prochain album The Tortured Poets Department à venir pour avril 2024. Ce onzième opus, Taylor l’ouvre aux côtés de Post MALONE sur le single "Fortnight" dans une réminiscence synth-pop de Midnights et vu l’actu de la jolie blonde, pas étonnant qu’on plonge sans attendre dans les expériences amoureuses de la chanteuse (I love you, it’s ruining my life).

Dans le même registre musical, on note le beat scintillant du titre éponyme "The Tortured Poets Department", "But Daddy I Love Him", "Clara Bow" où SWIFT médite sur les stars qui s’éteignent en s’incluant dans le lot, portée par les frottements des violons, "Guilty As Sin?" ou encore "Fresh Out The Slammer" et son orgue lui permettant d’échapper à la prison dorée qui l’empêchait d’être elle-même (For just one hour of sunshine/Years of labor, locks and ceiling/In the shade of how he was feeling).

Taylor continue de nous raconter ses déboires amoureux et en joue, comme depuis ses débuts. On ne sait jamais trop qui est concernés mais les théories fusent parmi ses fans et la chanteuse distille les indices au fil des chansons, comme toujours. On retrouve les sonorités de Folklore et d’Evermore, atmosphériques et plus lentes, sur les ballades "loml" où elle parle de regrets (You’re the loss of my life), "The Smallest Man Who Ever Lived" soutenue par un piano gracieux ou sur "I Can Mix Him (No Really I Can)", très jolie.

La chanteuse n’a pas menti, le songwriting est torturé, encore une fois sur les instrumentations pop de Jack ANTONOFF : "Down Bad", son saxo et sa mélodie qui rappellent "Lavender Haze" ; la frustration de ces relations qui ne mènent à rien sur "My Boy Only Breaks Has Favorite Toys" dont les paroles répondent à celles de "Cruel Summer" (My boy only breaks his favorite toys/I’m queen of sand castles he destroys) ; ainsi que sur le superbe titre "So Long, London", un au revoir à son ex qui sonne comme un coup de poignard (I kept calm and carried the weight of the rift/Pulled him in tighter each time he was drifting away/My spine split from carrying us up the hill). Comme toutes les chansons n°5 de Taytay, elle se met à nu sur "So Long, London" et y délivre l’un des meilleurs bridge de l’album.

La seule fois où SWIFT oublie un peu ses peines de coeur, c’est pour célébrer son nouvel amour sur les arrangements chill de "The Alchemy" (There was no chance trying to be the greatest in the league/Where’s the trophy? He just comes running over to me), mais aussi en montrant sa force dans un esprit très Reputation sur quelques morceaux qui sont parmi les meilleurs du projet. Taylor revient sur la pression des médias pendant sa rupture sur la synth-pop fun et rythmée de "I Can Do It With A Broken Heart" (Lights, camera, bitch, smile/Even when you wanna die), même si elle l’utilise surtout comme un témoignage de sa résilience (I cry a lot but I am so productive, it’s an art/You know you’re good when you can even do it with a broken heart).

Elle s’adresse aussi bien à ses ex qu’aux médias qui ont toujours tendance à la rabaisser sur la superbe section de cordes de "Who’s Afraid Of Little Old Me?" (You don’t get to tell me about sad) et fonce évidemment vers une ambiance mystique aux côtés de Florence + THE MACHINE sur "Florida!!!", un de mes coups de coeur et un hommage à cette Eras Tour qui l’a vue transformer sa rupture en un énorme avantage (I need to forget, so take me to Florida/I’ve got some regrets, I’ll bury them in Florida).

Aucun doute, Taylor SWIFT détient la recette secrète du game : de belles instrumentations dans l’air du temps, un sens du teasing accru, une équipe qui gagne award après award et une écriture piquante et poétique, parfois simple mais sans jamais perdre ce côté mordant rapidement devenu sa signature. Et avec sa tournée qui s’étirera encore jusqu’à début décembre, elle a encore le temps d’amasser quelques millions. The Tortured Poets Department, qui lui fera définitivement gagner aussi quelques petits sous, risque bien de devenir le onzième classique de sa discographie.

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1. Fortnight
2. The Tortured Poets Department
3. My Boy Only Breaks His Favorite Toys
4. Down Bad
5. So Long, London
6. But Daddy I Love Him
7. Fresh Out The Slammer
8. Florida!!!
9. Guilty As Sin?
10. Who’s Afraid Of Little Old Me?
11. I Can Fix Him (no Really I Can)
12. Loml
13. I Can Do It With A Broken Heart
14. The Smallest Man Who Ever Lived
15. The Alchemy
16. Clara Bow



             



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